Interview de Didier Bonneau, directeur financier du groupe de protection sociale Vauban Humanis, dans Les Echos: Nous demandons à nos gérants externes plus d'éléments. Par exemple, nous avons besoin de nouveaux supports pour couvrir le risque, de nouvelles stratégies pour limiter la volatilité et améliorer notre diversification. Nous sommes également preneurs d’informations complémentaires pour calculer le SCR (Solvency Capital Requirements). Nous allons aussi leur demander de transpariser tous les mandats et les OPCVM. Dans le cas des mandats, nous réfléchissons à l’idée d’intervenir dans la gestion à tout moment, ce qui ne se fait généralement pas, pour vérifier si le scénario de base fixé en fonction de notre budget de risque est bien appliqué. Nous avons besoin de comparer chaque poche par rapport aux autres que l’on gère. Nous cherchons à développer nos relations avec nos prestataires externes. Il est clair que nous favoriserons ceux qui créent un certain partenariat, qui jouent la transparence, qui appliquent notre grille d’investissement responsable à tous nos produits. Depuis trois ans, depuis finalement le début du chantier de Solvabilité 2, nous avons renforcé nos exigences dans la sélection des gérants. Aujourd’hui, nous travaillons avec une quinzaine de manière régulière et une cinquantaine de façon ponctuelle. Et demain, peut-être avec moins.
Pour le Premier ministre nippon Yoshihiko Noda, la crise de la dette souveraine en Europe «n’est pas seulement une catastrophe à l’autre bout du monde». «Même la France a été dégradée. Le Japon pourrait se retrouver sous les feux de l’actualité» si la gestion de ses finances publiques n’est déterminée que par le court terme, a-t-il déclaré dans une interview à la chaîne TV Tokyo.
In an interview with Les Echos, Frédéric Oudéa chairman and CEO of Société Générale, claims that “banks should not invest in sovereign debt,” but should instead finance the economy. “The natural buyers of government debt are rather insurers and institutional investors. We are intermediaries above all,” he adds. He also argues that a financial transaction tax imposed in a single country would be “totally counter-productive,” and cites the example of Sweden, “which after setting up a similar tax, had to call it off since transactions moved away and the country wasn’t collecting any taxes.”
This edition focuses on 2011 Socially Responsible Investment (SRI) Funds market. Here are the key points: SRI Equity funds’ assets under management (AUM) proved resilient in 2011 with globally negative net flows limited to 5% of AUM. The number of funds available is still on the rise. Like many non-ESG (Environmental, Social, Governance) funds, ESG funds’ average relative performances were generally in line with indices in 2011 but first peer group quartiles all registered positive relative performances. As to thematic funds, water and social themes were able to weather unfavorable circumstances. Conversely, environmental and clean energy funds experienced a second bad year in a row. Maybe the right moment to buy? This quarterly publication is a synthesis of Cedrus Partners’ quantitative analysis of SRI Funds. It aims at giving an overview of performances and assets under management of each type of sustainable investment as defined by Cedrus Partners.
Deux ans après sa création, la Société de Groupe d’Assurance Mutuelle SFEREN fondée par la Macif, la Maif et la Matmut présente ses premiers résultats, notamment dans le domaine des achats hors assurance ou de la réassurance. L’assurance dommages sera au centre des travaux de SFEREN en 2012, afin de renforcer la performance sur le c??ur de métier des 3 affiliées, au bénéfice de leurs sociétaires. En assurance automobile, SFEREN couvre plus de 12,5 millions de véhicules assurés et une part de marché de 23% en assurance automobile (chiffres au 31/12/2010). En matière de réparation automobile, SFEREN représente 560 millions d’euros de pièces détachés, 499 millions d’euros de main-d’??uvre et 131 millions d’euros de peinture. Aussi, la Maif et la Matmut ont décidé de travailler à la constitution d’un réseau commun de réparateurs agréés et d’experts automobiles. La Macif rejoindra plus tard le dispositif. Dans le domaine des bris de glace, la priorité est de garantir à la fois la maîtrise des coûts, qui ont fortement augmenté ces dernières années, et la qualité de service aux sociétaires. Enfin, la gestion des sinistres corporels est au c??ur de l’action des affiliées de SFEREN. Les sinistres corporels constituent 3% du nombre total des sinistres mais 29% de la charge totale. (chiffres SFEREN sur l’exercice 2010) En assurance Habitation, la réflexion sera guidée par la maîtrise de la qualité du service rendu aux sociétaires et la maîtrise des coûts, dans le domaine des dommages aux biens et risques divers. Notamment, la réparation en nature, en lien étroit avec Inter Mutuelles Habitat (IMH) sera au centre des travaux. IMH est une filiale du Groupe IMA (Inter Mutuelles Assistance) dont la Macif, la Maif et la Matmut sont les 3 principaux actionnaires. Daniel Havis, Président de SFEREN a déclaré : « Je tiens d’abord à remercier sincèrement et amicalement Roger Belot. Il a réussi la mise en route de SFEREN : instauration d’une solidarité financière entre nous, échanges intenses sur de nombreux domaines, premières économies réalisées . .. Nous allons maintenant travailler sur notre c??ur de métier, l’assurance dommages. Les gains potentiels sont élevés pour chacun, au bénéfice de nos sociétaires. J’espère que la Maif et la Matmut bâtiront vite les fondations d’un réseau commun de réparateurs agréés et d’experts automobiles et que la Macif pourra nous rejoindre par la suite ».
Londres a dominé l’activité lors de ce trimestre en demi-teinte, en levant 800 millions €, soit 92 % du total des IPO européennes en valeur, avec notamment l’introduction en bourse de Polymetal qui a mobilisé 421 millions €, soit 49 % du total des fonds levés en Europe. Au quatrième trimestre 2011, les sociétés se sont montrées indécises quant au moment propice pour réaliser leurs introductions en bourse en raison des conditions de marché détériorées. Bien que les sociétés cherchent encore à lever des fonds, la volatilité continue de déstabiliser les investisseurs potentiels dans un marché déjà fragile. En dépit d’un second semestre terne en 2011, les IPO européennes de l’année ont mobilisé 26,5 milliards €, soit un montant comparable à celui de 2010. Le nombre d’IPO s’est accru de 13 % et a été porté à 430. Londres a généré 14,6 milliards €, soit plus de la moitié des fonds levés, bien qu’elle n’ait accueilli qu’un quart des opérations européennes. Les 15 plus grandes opérations ont levé 20 milliards €, soit 75 % de la valeur totale des IPO européennes en 2011. Elles comptent les IPO de Glencore, Vallares, et Justice à Londres et de Bankia et Dia en Espagne, qui ont représenté à elles seules 14,6 milliards €. Selon Thierry Charron, associé responsable du Département « Marchés de Capitaux » de PwC en France : « Après l'été 2011, les marchés n’ont pas connu l’impulsion espérée, en raison de la conjoncture économique toujours incertaine en Europe et plus particulièrement dans la Zone euro. Sur l’ensemble de l’année, Londres est restée en tête du marché européen des IPO grâce aux IPO internationales et du secteur des ressources naturelles, palliant la faiblesse des marchés domestiques. » Hong Kong a connu une chute de 43 % des fonds levés, bien qu’elle ait réussi à attirer au cours de l’année les IPO de plusieurs groupes internationaux de l’industrie du luxe, tels que Prada. Aux États-Unis, le retour d’un nombre élevé de plus grandes opérations au premier semestre 2011 a permis de lever 25,6 milliards € en 2011, soit une diminution de 13,4 % comparativement à 2010, en particulier grâce à l’IPO colossale de General Motors. Quant aux perspectives pour 2012, PwC prévoit que les bourses européennes connaîtront une reprise, qui pourrait ne pas survenir avant le deuxième trimestre de l’année. Il existe également un grand nombre de sociétés prêtes à saisir l’opportunité si elle venait à se présenter dans de bonnes conditions de marché. Selon, Philippe Kubisa, associé du Département « Marchés de Capitaux » de PwC en France : « Les sociétés envisageant une IPO en 2012 doivent se préparer et se positionner de sorte à être prêtes à saisir l’opportunité dès qu’elle se présentera. La date exacte à laquelle les marchés reprendront reste incertaine. Les sociétés devront s’assurer que les bases sont posées bien à l’avance pour pouvoir bénéficier des opportunités clés d’IPO en 2012. » Les perspectives pour 2012 dépendront d’une accalmie de l’instabilité et de la volatilité des marchés qui ont sévi en 2011. En raison de ces niveaux de volatilité, il a été plus difficile d'évaluer les opérations et d’attirer des investisseurs, et les fluctuations des indices boursiers ont dissuadé les candidats potentiels à l’IPO. Pour retrouver l'étude en intégralité, rendez-vous sur le site www.pwc.fr
Tout comme le micro-crédit, qui a contribué à son développement, la micro-assurance se destine aux personnes disposant de faibles revenus, pour leur proposer des produits d’assurance à des prix abordables, entre 1 et 10 dollars par an généralement. Ce marché est aussi énorme qu’inexploité: environ 4 milliards de personnes « ont des besoins largement insatisfaits en matière de gestion des risques », selon une étude du réassureur Swiss Re. Les marges attendues sont faibles mais les grands assureurs voient plus loin, espérant gagner et fidéliser de nouveaux clients qui, s’ils accèdent un jour à la classe moyenne, passeront à des produits d’assurance conventionnels. Les produits d’assurance vie et crédit, les plus simples et les plus rentables, dominent le marché de la micro-assurance. Mais ils « ne fournissent généralement pas une couverture adéquate » pour ces populations et « visent souvent à protéger » les instituts de micro-crédit, selon cette étude. Or « les enquêtes montrent que la santé est le besoin le plus fréquemment cité par les usagers de la micro-assurance », parce que c’est « un besoin urgent de liquidités, et parfois une question de vie ou de mort » où l’on risque de se ruiner pour payer les soins, remarque Michael J. McCord, président du MicroInsurance Centre. Dans l’agriculture De même, la micro-assurance agricole contre les risques liés aux événements climatiques ou aux évolutions économiques défavorables, ainsi que la micro-assurance dommages sont encore sous-représentées car le risque de pertes est élevé et l'évaluation des dommages difficile. Assureurs et réassureurs privés multiplient toutefois les expériences dans ces domaines ces dernières années. Dans le secteur de la santé, Swiss Re va tester cette année à Haïti une offre destinée à indemniser rapidement des femmes entrepreneurs en cas de pic de choléra dans le pays, qui peine à se relever du terrible séisme du 12 janvier 2010. « Le nombre d’admissions à l’hôpital comme facteur paramétrique est utilisé dans l’indice employé pour déclencher l’assurance », remarque Steve Evans, responsable du site spécialisé dans le transfert de risque Artemis.bm, soulignant le caractère innovant du procédé. Swiss Re mène également un programme de micro-assurance contre le risque de sécheresse en Ethiopie, qu’il va étendre au Sénégal. Son rival allemand Munich Re a lancé en 2010 une couverture crédit à destination de coopératives aux Philippines pour les prémunir contre le risque de fortes intempéries, comme les typhons, et a annoncé en décembre un projet pilote similaire dans les Caraïbes. Développement « Les produits indexés vont fortement se développer dans les années à venir » pour les pays en développement, facilitant la prise en charge de risques complexes, prédit Martin Hintz, expert en micro-assurance de l’assureur allemand Allianz, qui a lancé des produits de micro-assurance agricole indexés sur la pluviométrie pour environ 1.000 petits exploitants au Mali et au Burkina Faso. Car en définissant les paiements en fonction de paramètres simples à prendre en compte, comme des données météorologiques par satellite, « l’assureur s'épargne le coût de l'évaluation des dommages subis par le client, le risque de fraude est exclu et l’indemnisation arrive donc plus rapidement », ajoute M. Hintz. « Un gros travail de terrain reste toutefois à faire pour expliquer les principes de l’assurance à des populations disposant souvent d’un niveau d'éducation très faible, conviennent les assureurs. D’où l’importance pour eux de s’entourer de distributeurs locaux efficaces, ainsi que de bénéficier d’actions de soutien de la part d’ONG et des gouvernements. « L'éducation est un défi important mais pour gagner la confiance des gens les assureurs doivent surtout prouver qu’ils sont prêts à les indemniser » et à se passer des programmes de subventions des Etats, conclut M. McCord.
Vincent Taupin, le fondateur de Boursorama, a démissionné de son poste de directeur général du Crédit du Nord (Société Générale) pour prendre la direction du cabinet de conseil Alma Consulting Group, a-t-on appris mercredi. Le conseil d’administration de Crédit du Nord, filiale du groupe bancaire Société Générale, a nommé mercredi pour le remplacer Philippe Aymerich, directeur délégué des risques du groupe depuis 2006. M. Taupin « a démissionné pour poursuivre un projet entrepreneurial en dehors du groupe », a indiqué dans un communiqué la banque, qui l’a remercié pour son engagement au sein de la Société Générale. Fondateur de Boursorama « Après avoir créé puis dirigé (la société de courtage et de banque en ligne) Boursorama pendant plus de dix ans, il a accéléré le développement du Crédit du Nord et conduit l’intégration de la Société Marseillaise de Crédit », a ainsi rappelé Jean-François Sammarcelli, directeur des réseaux de banque de détail de la SocGen. Philippe Aymerich, né en 1965, est diplômé de HEC. Il est entré à la Société Générale en 1987 au sein de l’inspection générale puis a intégré la division de banque de financement et d’investissement en 1997 en tant que DG adjoint de SG Espagne. Après avoir oeuvré pour le groupe à New-York de 1999 à 2004, il est devenu directeur de la division automobile, chimie et biens d'équipement au sein de la division Corporate & Institutions. Vincent Taupin remplacera Marc Eisenberg, le fondateur du groupe, à la tête du cabinet de conseil Alma. M. Eisenberg demeurera actionnaire et administrateur du groupe Alma.
Suite au départ de Vianney Dubois, Morningstar avait annoncé le renforcement de l'équipe de conseil avec l’arrivée de deux collaborateurs. Il s’agirait de Christophe Tardy, jusqu’alors directeur de la stratégie de Morningstar France et de Cécile Astier, qui occupait le poste de Head of Fixed Income and Volatility Strategies chez Lyxor AM.
Dans une interview donnée à L’Agefi, Marie-Pierre Peillon récemment nommée présidente de la Société française des analystes financiers (SFAF), considère que l’analyse extra-financière ou l’analyse crédit vont être amenées à se développer. L’approche ne sera plus autant centrée sur l'évolution du compte de résultat ou la croissance des résultats que ces dernières années. «On revient aujourd’hui à une démarche globale, d’où l’idée de faire une place à l’extra-financier», a-t-elle rappelé. D’autre part, le besoin en financement des petites sociétés cotées nécessitera de faire de l’analyse financière, note Marie-Pierre Peillon. «Nous devons donc aider les entreprises à aller chercher du financement. C’est dans ce cadre que nous participons depuis 18 mois, aux côtés des pouvoirs publics et de la CDC, à l’Observatoire du financement des entreprises par le marché», a-t-elle ajouté.
Lazard Frères Gestion will soon officially announce the opening of an office in Madrid, François-Marc Durand, managing partner in charge of management activities in France, stated on 10 January at a press conference. The operation is currently being finalised. Ahead of the presentation, Lazard Frères Gestion has recently registered its “Objectif” range of investment funds with the CNMV for sale in Spain. Lazard Frères Gestion is thus continuing its development strategy in Europe. The Belgian office of Lazard Frères Gestion in November announced the arrival of a new management team (see Newsmanagers of 10 November). In an interview with Agefi Switzerland, Jean-Jacques de Gournay, managing partner at Lazard Frères Gestion, has also announced that an office in Switzerland will be one of the priority objectives of Lazard (see Newsmanagers of 8 December 2011). When asked about the development of inflows in 2011, Durand says that the year was rather satisfactory, with “positive” inflows. He adds, however, that Lazard is a publicly-traded company, and so he could not comment further on the subject. As of 30 September 2011, assets under management at Lazard were down 16% compared with the end of June 2011, at USD135.8bn.In its allocation choices for 2012, Lazard Frères Gestion is taking a rather optimstic tack. The core scenario is encouraging. In the United States, the most recent statistics, which are oriented in a positive direction, make it less likely that there will be a second decline in activities, and on the contrary, show an acceleration in growth. In emerging countries, indicators are also coherent with a good level of growth. Finally, in the euro zone, a contraction in fourth quarter has become a virtual certainty, but activity indicators have been recovering recently. If this trend continues, growth may be at zero in first quarter 2012, followed by a gradual recovery of activity. The distance still to cover to resolve the debt crisis in the euro zone remains long, but if the year 2012 brings some initial responses, a reduction in uncertainty may profit higher-risk assets whose valuations remain very low, in line with a pessimistic scenario on global growth. Within the asset class, US equities appear less attractive than European, Japanese and emerging markets equities.
L’Af2i a souhaité s’exprimer sur le projet d’amendement à la règlementation des agences de notation actuellement soumis au Parlement européen. A plusieurs reprises, l’Af2i a pris position en faveur de réformes des agences de notation, à la fois sur leurs méthodologies et sur les usages de la notation, tels qu’ils transparaissent des réglementations des gestions ou des normes prudentielles. D’une manière générale, l’Af2i met en exergue les risques liés aux différentes règlementations ou normes de nature comptable ou prudentielle s’appliquant dans les domaines de l’investissement, de l'épargne et du financement de l'économie, renforcées depuis le début de la crise financière en 2007. Il en va de même des conditions d’utilisation de la notation. Ces règles ou ces normes conduisent en effet les investisseurs de court, de moyen ou de long terme à réduire fortement, voire à se détourner de classes d’actifs entières, à se replier sur un spectre d’actifs réduit, avec des effets de pro-cyclicité déstabilisateurs, et enfin à créer un risque de concentration sur un nombre réduit de signatures. L’Af2i souhaite donc que les autorités européennes et nationales prennent en compte les risques élevés pesant, à un horizon rapproché, sur le niveau et la qualité de financement des économies européennes. Elle considère comme essentielle et primordiale la mise en place des dispositifs d’accompagnement permettant à d’autres - les épargnants notamment mais pas seulement - de prendre le relais des investisseurs contraints par ces normes. A l’inverse, le Parlement européen doit se garder d’alourdir le coût des processus de notation, alors qu’il faut encourager le développement des marchés de capitaux pour les entreprises privées, en complément ou en substitution partielle du financement bancaire. L’Af2i approuve en particulier : Toute incitation pour les opérateurs à développer une analyse interne et pour les investisseurs ou institutions à purger les références obligatoires à la notation de crédit au sein des réglementations ; La transparence recherchée dans la facturation des agences ; L’obligation de demander deux notes distinctes pour les produits structurés ; Les mesures favorisant l’indication des notations non sollicitées, qui existent déjà en partie ; La possibilité de mise en cause de la responsabilité civile des agences, car celles ci font partie de la chaîne de sécurité. Les sanctions doivent donc être appropriées aux fautes commises et aux préjudices financiers subis : retrait d’agrément en cas de faute grave, dédommagements en cas de responsabilité civile, adaptés aux préjudices financiers subis par les investisseurs. L’Af2i désapprouve en revanche : Le principe d’une rotation obligatoire des agences, car leurs méthodologies ne sont pas comparables, contrairement aux plans de comptes. La qualité de la note est très liée à une très bonne connaissance des émetteurs dans la durée. L’Af2i préfère la création d’agences spécialisées par secteur économique avec dans ce cas, un agrément partiel. Un émetteur pourrait ainsi faire l’objet de deux notes, une note générale et une note particulière propre à son secteur d’appartenance; Le fait qu’une autorité publique règlementaire ait le pouvoir d’agréer, contrôler ou contester tel ou tel point d’une méthodologie à vocation mondiale. Un particularisme européen n’aurait sur ce point aucun sens, sans parler du fait que ce serait une atteinte à la liberté intellectuelle. L’Af2i préfère le fait qu’aujourd’hui les principales agences communiquent et diffusent assez largement leurs méthodologies en consultant préalablement à leur révision. Ceci constitue un réel progrès et une telle pratique devrait selon nous être étendue. Les autres propositions de l’Af2i sont les suivantes : Demande que les notes fassent l’objet d’un mode de publication périodique à dates fixes sous forme d’un état trimestriel exhaustif. La mise à jour des notes serait publiée dans les mêmes conditions. Un tel procédé aurait l’avantage de diminuer les impacts soudains liés à la publication ou la révision d’une note. Pour les notes d’Etats, demande d’une large publication des explications d’un maintien ou d’un changement de note, dans la langue officielle de cet Etat et dans les délais les plus rapides. Cette mesure éviterait certains malentendus ou fausses interprétations de la part des media. Plus généralement, l’Af2i exprime des doutes sur l’intérêt et l’efficacité de la notation des Etats et de leurs émissions, les variations de ces notations étant à peu près de nul effet en période calme et extrêmement pro-cycliques en temps de crise. L’Association Française des Investisseurs Institutionnels (Af2i) a été créée en septembre 2002 avec pour ambition de fédérer tous les acteurs économiques concernés par les procédures et techniques de gestion institutionnelle quelle que soit leur famille d’appartenance (retraite, prévoyance, mutuelle de santé, assurance, association, fondation, corporate, institution spéciale...). Forte de cette position fédératrice, l’Af2i représente et défend les intérêts de ses membres mais se veut également être centre de proposition et de réflexion, d’information et d’assistance. L’Af2i assure, ainsi la représentation de ses Membres auprès des diverses autorités financières de régulation, de tutelle et de contrôle nationales ainsi que de ses homologues européens. Elle cherche à définir et faire connaître les meilleures pratiques pour les investisseurs institutionnels sur les techniques de gestion, les marchés, les instruments financiers. Elle mène une veille réglementaire prospective et établit chaque année une cartographie précise de ses membres.
Directement concerné par les efforts de Bruxelles pour protéger les titulaires de compte en banque, le Fonds de garantie des dépôts se prépare à une augmentation significative de ses encours dans les dix prochaines années. Thierry Dissaux, président du directoire du Fonds de garantie des dépôts, a accepté de répondre aux questions de www.institinvest.com
L'accord européen constitue une avancée , mais il est difficile d'envisager les conséquences des décisions annoncées tant elles sont complexes. Ce qui n'est pas dans l'accord est plus important que ce qui s'y trouve,a expliqué Xavier Timbau, directeur du département analyse et prévision OFCE dans le cadre de l'émission L'économie en question sur France Culture.
OFI Asset Management now manages EUR11.5bn in socially responsible investments, and that amount could double in the next few years as mandates are converted, says Eric Van Labeck, in an interview with Newsmanagers. Van Labeck says that SRI will spread to all of asset management.
« APICIL Assurances annonce, pour l’année 2011, un taux net servi de 3,61% sur le fonds en euros APICIL Euro Garanti. Ce taux est appliqué aux contrats d’assurance-vie intégralement gérés en ligne. Malgré une conjoncture un peu plus difficile, qui a affecté la performance financière des fonds en euros sur le marché de l’assurance-vie en général, les contrats multisupports d’APICIL Assurances bénéficient d’un taux net servi attractif et d’une large palette de supports en unités de compte. La politique d’allocation d’actifs du Groupe APICIL privilégie toujours les obligations émises par des sociétés privées. Cette position explique ainsi la faible exposition globale du portefeuille APICIL aux emprunts d'états.»
La fin des tensions sur le marché interbancaire interviendra-t-elle en 2012 ? L’année dernière, l’Euribor 3 mois a progressé de 39 % passant de 0,98 % à 1,36 % entre début janvier et fin décembre. Cette hausse aurait sans doute été plus importante sans les interventions répétées de la Banque centrale européenne, dont les opérations de refinancement à trois ans (LTRO), qui ont permis la décrue des taux interbancaires à partir de début décembre. La distribution aux banques européennes d’un montant de liquidités record à l’occasion de l’opération de refinancement du 22 décembre (495 milliards d’euros au taux de 1 %) a nourri le mouvement de baisse des taux interbancaires, même si une majeure partie des liquidités fournies par la BCE ont été immédiatement replacées auprès du banquier central par le biais de sa facilité de dépôt (qui ne rémunère les liquidités qu'à 0,25 %). « L’action de la BCE vise clairement à assouplir les conditions monétaires et financières, qui s'étaient considérablement tendues ces derniers mois », note Clemente De Lucia, économiste chez BNP Paribas. « Suite aux dernières opérations de refinancement, l’excès de liquidité a fortement augmenté. Cela devrait aider à apaiser les tensions sur les marchés monétaires et à détendre les taux sur ces marchés. L’Eonia au jour le jour devrait évoluer vers le taux d’intérêt sur la facilité de dépôt », précise-t-il. Lire la suite: cliquez ici
Selon les indicateurs du marché de l’immobilier d’entreprise en Ile de France pour le deuxième trimestre 2011 d’Immostat-IPD, il ressort que le loyer facial moyen provisoire des bureaux de seconde main en Ile-de-France au deuxième trimestre 2011 est de 314 euros HT HC/m²/an, en hausse par rapport au deuxième trimestre 2010 où il était de 307 euros HT HC /m²/an. En moyenne sur l’année 2010, il s'établit à 309 euros HT HC /m²/an et à 310 euros HT HC /m²/an en moyenne sur l’année 2011. Toujours selon IPD, le montant global provisoire des investissements pour le deuxième trimestre 2011 est estimé à 1,9 milliard d’euros (bureaux, commerces, locaux d’activité, entrepôts ; montants acte en main, transactions de plus de 4 millions d’euros) contre 1,5 milliards d’euros pour le deuxième trimestre 2010. Pour le premier semestre 2011, le montant global des investissements en Ile de France est estimé à 3,3 milliards d’euros à comparer avec 2,4 milliards d’euros au premier semestre 2010. Pour lire le détail des chiffres: cliquez ici
Jean-Pierre Grimaud, prend la direction d’une nouvelle unité spécifique dédiée à la gestion d’actifs pour compte de tiers (TPAM - Third Party Asset Management). Rattachée à la Direction des Investissements Groupe Swiss Life, elle a pour vocation d’accompagner les ambitions de développement de Swiss Life en Suisse, en France, en Allemagne et au Luxembourg. Thierry Van Rossum, jusqu’alors Directeur des Opérations (Chief Operating Officer) au sein de Swiss Life France succède à Jean-Pierre Grimaud au poste de Directeur des Investissements (Chief Investment Officer). Cécile Mérine succède à Thierry Van Rossum en tant que Directeur des Opérations. Elle conserve la responsabilité de la Direction Marketing et Développement Produits, fonction qu’elle occupe depuis quatre ans au sein de Swiss Life France. Agé de 50 ans, Diplômé de l’ENSAE et en Sciences Economiques, Jean-Pierre Grimaud a réalisé toute sa carrière dans la gestion d’actifs. Depuis Septembre 2002, il était Directeur des Investissements de Swiss Life France, en charge du département Administratif et Financier, du département Gestion des Placements mobiliers et du Département Immobilier. Jean-Pierre Grimaud est par ailleurs Président de Swiss Life Asset Management (France) depuis 2007, de Swiss Life Immobilier et du Conseil de Surveillance de Viveris Reim. Thierry Van Rossum, 46 ans, est titulaire d’un master complémentaire en Management de la Solvay Business School, et d’un master en philologie germanique de l’Université Catholique de Louvain. Avant de rejoindre Swiss Life France fin 2008 en tant que Directeur des Opérations, il a été de 2002 à 2008 chez Swiss Life Belgium. Il a débuté sa carrière comme professeur dans une école de commerce. Cécile Mérine, 39 ans, actuaire diplômée de l’ISFA, démarre sa carrière en 1994 en tant que Consultante en assurance vie au sein du Cabinet Bacon & Woodrow à Londres puis à Paris. Elle rejoint Swiss Life en 2002.
L’assureur mutualiste Groupama, qui s’emploie depuis plusieurs mois à résoudre ses problèmes de solvabilité, se prépare à vendre son pôle spécialisé dans le capital-investissement, écrit vendredi le quotidien économique en ligne L’Agefi. Mis en difficulté par une solvabilité fragile, le groupe mutualiste d’assurance a ainsi étendu son processus de cession à Groupama Private Equity, indique le journal, précisant que plusieurs responsables de Groupama PE ont refusé de commenter l’opération. Selon L’Agefi, cette filiale de capital-investissement gère environ 1,8 milliard d’euros au sein de trois équipes: Acto Capital (LBO et capital-développement), ActoMezz (investissement en titres de dette non prioritaires en cas de liquidation) et Quartilium (fonds investissant dans des fonds), qui représente 77% des capitaux gérés par Groupama PE. Le compte propre représentait encore 61% de ses engagements en 2010, précise le quotidien. Si l’opération concerne la société de gestion, le sort des participations de Groupama n’est pas connu.
Diplômée d’un DESS en actuariat, obtenu à l’EURIA, Isabelle Devine, 35 ans, rejoint Optimind pour intervenir sur des missions d’actuariat conseil, et participer activement à la croissance de la société. Après avoir commencé sa carrière chez Auria Vie, Isabelle rejoint en 2004 le service des travaux prospectifs d’AGF Partenariats Vie et Services Financiers, pendant 4 ans, avant de prendre un poste en Risk management, mesure du risque au sein de la direction du Pilotage Financier. Diplômée d’un Master 2, Gestion des Instruments Financiers, option Marché et Gestion de Capitaux, obtenu à l’Université de Cergy Pontoise, Anne-Florence Destombes rejoint Optimind pour renforcer le métier du Risk Management, branche de gestion qualitative des risques. En 2007, Anne-Florence débute sa carrière, au sein de la Société Générale Securities Services département Custody & Trustee Activites, en tant qu’analyste risques opérationnels pendant 4 ans où elle a pu mettre en oeuvre, sur le terrain, l’ensemble du dispositif.
Le gouvernement japonais envisage selon le quotidien local Yomiuri de prendre le contrôle des centrales nucléaires gérées par des sociétés privées dans le but d’améliorer la fiabilité de ce secteur industriel. Ce projet intervient après les critiques visant Tepco (Tokyo Electric Power) dans sa gestion de la catastrophe de la centrale de Fukushima.