Allianz vient de rendre ses résultats trimestriels définitifs. Comme annoncé quelques jours plus tôt, l’assureur allemand réalise un bon premier trimestre 2012 et confirme les objectifs qu’il s'était fixé pour l’année. Avec un bénéfice net en hausse de 60% à 1,37Md d’euros, Allianz réalise un très bon premier trimestre 2012 (contrairement à celui de 2011 impacté par des catastrophes naturelles). L’assureur allemand améliore également ses résultats dans l’assurance vie/santé et dans ses activités de portefeuille. Allianz prévoit toujours un bénéfice opérationnel compris entre 7,7 et 8,7Mds d’euros cette année « malgré la crise de la dette publique persistante, la volatilité des marchés et des taux d’intérêts bas » a déclaré Oliver Bäte, membre du directoire cité dans un communiqué. Allianz voit également son bénéfice opérationnel augmenter de 40% sur un an à 2,33Mds d’euros avec un chiffre d’affaires stable à 30,1Mds d’euros. La branche dommages de l’assureur a profité de hausses de prix et de volumes suite aux catastrophes naturelles de 2011. Enfin, l’absence de dommages majeurs durant les 3 premiers mois de 2012 explique aussi cette bonne forme. La branche assurance-vie et santé a également amélioré ses résultats, et Allianz profite de l’essor de nouvelles activités au Japon par exemple. Enfin la branche de gestion d’actifs et d’investissements d’Allianz (récemment réorganisée autour des deux piliers Allianz Global Investors et le fonds obligataire Pimco) a aussi progressé « mieux que le marché », selon M. Bäte.
La Mutuelle Générale a lancé, en début d'année, un appel d’offres pour externaliser la gestion financière de la totalité des actifs cotés de son portefeuille. A l’occasion du Panel Instit Invest sur l’organisation de la gestion financière, Denis Metzger, directeur financier, revient sur le fonctionnement de la mutuelle et les choix qui ont conduit à cette décision.
Selon les informations de l’Argus de l’Assurance, MCD, la treizième mutuelle santé française avec 256 M€ de cotisations, est en discussions pour rejoindre le pôle mutualiste du groupe paritaire AG2R-La Mondiale.
Frappée durement par les tempêtes Klaus et Quinten en 2009, mais surtout Xynthia en 2010, la Mutuelle de Poitiers retrouve un peu de répit. La société d’assurance mutuelle clôture l’exercice 2011 sur un résultat net de 2,1 M€ après avoir essuyé une perte de 11,2 M€ un an plus tôt et de 3 M€ en 2009. « Sur le plan technique, la situation s’est très nettement améliorée, observe Olivier Désert, son directeur général. Mais nos résultats ont tout de même été limités par la crise financière du fait de la constitution d’une provision de 10 M€ sur les actifs financiers. » Des fonds propres en hausse La Mutuelle de Poitiers, qui avait été obligée de puiser dans ses réserves en 2010 pour limiter la casse, profite de l’accalmie pour augmenter ses fonds propres. Ceux-ci s'élèvent à 123,6 M€ en hausse de 2,25% par rapport à 2010 et couvrent, à eux seuls, 2,1 fois le minimum réglementaire requis par le régime prudentiel actuel. La perspective de Solvabilité 2 ne devrait pas pénaliser la mutuelle outre mesure : selon ses calculs, sa marge passerait de 290% actuellement à 280% sous le nouveau régime. Portefeuille enrichi 2011 aura aussi été une bonne année au niveau commercial. « Nos agents généraux qui ont passé beaucoup de temps à gérer des sinistres en 2010 ont pu se consacrer davantage à la production », note Olivier désert. En un an, le portefeuille de la mutuelle s’est enrichi de 14 000 contrats nets de résiliation et son chiffre d’affaires a progressé de 3,27% pour s'établir à 295 M€. L’année 2012 s’annonce prometteuse. « En quatre mois, nous avons réalisé 12 000 affaires nouvelles soit quasiment autant que sur l’année 2011 » précise Olivier Désert.
Résumé: protectionnisme & déni de réalité européen Protectionnisme: Mot tabou en Europe, synonyme de régression, de malentendu, vis-à-vis d’une mondialisation dont les effets bénéfiques sont démontrés tous les jours. Les Etats-Unis maintiennent leurs barrières douanières, la préférence nationale. De nombreux pays, dont la Chine, protègent leur marché intérieur par des taxes à l’importation. L’Argentine, la Bolivie nationalisent des compagnies étrangères . En Europe, déréguler reste le motto...Bref, on choisit la voie du déni de réalité pour préserver quelques pays fortement exportateurs tout en maintenant l’Euro à un niveau élevé. Les cures d’austérité infligées à de nombreux pays se révèlent contreproductives. Peut-t-on continuer à nier la divergence des trajectoires économiques des pays membres de la zone euro? Pense-t-on préserver l’intégrité de la zone sans reconnaissance d’une spécialisation économique par « cluster » géographique ou par pays, et sans solidarité budgétaire ? Lire « Inévitable protectionnisme », ouvrage collectif de Dedieu/Masse-Stamberger/ Tricornot paru chez Gallimard. Présentation complète en pièce jointe
Olivier Jacques a quitté le service Trésorerie de la Caisse de Retraite du Sénat pour travailler au sein de la Commission des enquêtes. Il est remplacé depuis le 1er février, par Thibaud Béroud, qui bénéficie d’une promotion interne. L'équipe de Trésorerie est désormais constituée de trois personnes: Thibaud Béroud (responsable), Laurent Baour (administrateur) et Mathieu Téoran (administrateur).
eFront annonce le lancement de son blog dédié à la gestion alternative : blog.efront.com. Il fournira des avis d’experts, afin d’aider le marché -en prise à une pression sans précédent- à mieux comprendre les challenges d’un secteur en mouvement permanent. Les articles seront rédigés par plusieurs personnes d’eFront ainsi que par différents experts du secteur possédant tous une grande expérience dans le domaine de l’investissement alternatif et/ou des technologies. Le blog couvrira différentes thématiques du marché, allant du private equity au real estate, pour les general partners et les investisseurs ou les administrateurs de fonds, et proposera une réflexion sur les questions liées à l’opérationnel, au risque et à la conformité. David Miller, Chief Marketing Officer chez eFront, explique « Le secteur de l’investissement alternatif connait une période vraiment différente de celle vécue il y a quelques années. Que ce soit du côté des régulateurs, des investisseurs ou du développement des bonnes pratiques, nous vivons clairement une époque de changement. Nous avons donc besoin plus que jamais d’informations nous fournissant les clés d’un marché complexe. En partageant nos points de vue avec d’autres acteurs du marché, nous souhaitons offrir à la communauté de la gestion alternative un espace d’analyse et d’interaction ainsi qu’une source d’information importante. »
Thierry Callaut a été remplacé par Isabelle Habasque pour OFI Asset Management au sein du conseil d’administration de l’AFG à compter du 19 avril 2012. Par ailleurs, les sociétés Altimeo AM, Flornoy & Associés Gestion, Montmartre AM et Swell AM sont désormais adhérents de l’association tandis que les sociétés AM Fine Services & Software, Ernst & Young , Société d’Avocats - Lefevre Pelletier & Associés et PCI-Procédures & Contrôle Interne sont devenus membres correspondants de l’AFG.
Les solutions d'externalisation peuvent-elles simplifier la gestion financière des institutionnels ? Les évolutions réglementaires au niveau UCITS IV auront-elles pour conséquence d’offrir aux institutionnels un univers d’investissement plus large ? Dans la suite de la conférence téléphonique Panel Instit Invest sur l'organisation de la gestion financière, Amadeis, la Caisse d'assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), la Mutuelle Générale et Russell Investments France ont développé leurs expériences et réflexions sur l'intérêt de l'externalisation et les conséquences des évolutions réglementaires.
L’AMICE publie des faits et chiffres concernant le secteur de l’assurance mutuelle et coopérative en Europe: 3 300 assureurs européens (sur un total de 6 000) 26 % de part du marché de l’Union européenne Plus de 150 millions d’assurés Plus de 300 000 employés L’AMICE, l’association des assureurs mutuels et des coopératives d’assurance en Europe, vient de publier une étude statistique détaillée documentant le contexte juridique, la taille et la part de marché du secteur de l’assurance mutuelle et coopérative dans les États membres de l’Union européenne. «L’image globale est impressionnante», indique le Président de l’AMICE, Asmo Kalpala. «Les assureurs mutuels et coopératifs offrent des services à plus d’un tiers de la population européenne et représentent plus d’un quart du marché de l’assurance. Dans plusieurs pays, leur présence n’est toutefois pas aussi forte et notre modèle d’entreprise est relativement peu connu, voire interdit. L’AMICE va donc poursuivre son action de promotion, partout en Europe, de ce modèle unique d’entreprise d’assurance axé sur les sociétaires-membres. Le nouveau cadre réglementaire menace d’exclure les petits assureurs du marché en raison des coûts excessifs d’adaptation et de mise en oeuvre. Et en Europe, la plupart des petits assureurs sont des mutuelles. Dès lors, une véritable proportionnalité dans la réglementation et les pratiques de contrôle est cruciale pour maintenir une diversité et une flexibilité sur le marché européen de l’assurance.» «On a beaucoup parlé de démutualisations spectaculaires», explique le Secrétaire général de l’AMICE, Gregor Pozniak. «Mais tout changement de forme juridique ne signifie pas forcément que l’assureur abandonne son modèle d’entreprise mutualiste ou coopératif et son éthique. Ainsi, lorsqu’un assureur mutuel décide de rassembler une partie de ses activités dans une entreprise filiale ou lorsqu’un assureur coopératif crée une filiale étrangère, les activités concernées continuent de relever de notre secteur.» «Le nombre absolu d’assureurs mutuels et coopératifs décline lentement. Cette évolution est principalement imputable à la fusion de petits opérateurs locaux dans des entités plus grandes et n’occasionne aucune perte de marché pour le secteur. Dans plusieurs petits marchés, nous observons une augmentation de notre part de marché, due au fait qu’en réaction à la crise financière, les populations se tournent vers le modèle d’entreprise mutuel et coopératif», précise-t-il.
En s’installant à Bruxelles, Eurosif, le forum européen pour l’investissement durable, a souhaité se rapprocher des institutions européennes afin de se consacrer pleinement à une activité de lobbying. Son nouveau directeur général, François Passant, explique dans une interview à Newsmanagers quels sont les dossiers qu’il suit en ce moment, et il présente les chantiers de l’organisation.
Anne Velot, chef de la gestion crédit chez Axa Investment Managers, constate dans une interview à L’Agefi que depuis le début de l’année les marchés primaires se sont rouverts, et en particulier sur les noms français, qui représentent à ce jour près de 30% des nouvelles émissions. Pour autant, la responsable sous-pondère cette classe d’actifs en anticipation de moments d’incertitudes.
By basing itself in Brussels, Eurosif, the European forum for sustainable investment, sought to bring itself closer to Euorpean institutions, in order to dedicate itself fully to lobbying activities. Its new executive director, François Passant, explains in an interview with Newsmanagers what cases are on the organisation's desk at the moment, and describes its ongoing projects.
Dans le cadre de la consultation lancée le 15 mars 2012, les associations nationales d'élus à l’initiative du projet d'émission groupée des collectivités territoriales de France n°2* se sont réunies en comité de pilotage les 19 avril et 3 mai 2012, afin d’auditionner les établissements bancaires candidats à l’accompagnement des collectivités sur le marché obligataire. Au regard du volume envisagé de l’opération et compte tenu de la complémentarité des offres étudiées, le comité de pilotage a fait le choix de confier la mission à trois co-chefs de file reconnus dans le financement du secteur public local : Crédit Agricole CIB, HSBC France et Natixis. Cette coopération sera pour les collectivités le gage d’un accompagnement optimal. Si les établissements auditionnés se montrent sereins et confiants dans la réussite de l’opération, ils demeurent toutefois prudents et ne peuvent, bien entendu, en garantir le succès dans un contexte de forte volatilité des marchés. Se confirme cependant le très fort intérêt des investisseurs pour des collectivités au profil financier extrêmement solide et sécurisant, une réalité dont seule la future Agence de Financement des Investissements Locaux (AFIL) pourra véritablement tirer parti, au profit de la compétitivité et de la cohésion de nos territoires. Les associations nationales d'élus tiennent ici à rappeler que cette opération complexe reste une initiative ponctuelle, rendue nécessaire par la raréfaction structurelle des crédits bancaires et l’attente de la création législative de l’AFIL. Au même titre que la mobilisation exceptionnelle de 5 Md€ sur fonds d'épargne CDC, cette solution transitoire, destinée à satisfaire les besoins de financement des collectivités pour l’année 2012, ne pourra être reconduite chaque année.
La société de gestion française A Plus Finance (400 millions d’euros d’encours) a annoncé avoir signé les Principes de l’investissement responsable des Nations-Unies (UN-PRI). Elle compte ainsi intégrer de manière systématique comme critère de sélection de ses investissements les questions environnementales, sociales et de gouvernance d’entreprise (ESG).Niels Court-Payen, président d’A Plus Finance, précise que cette adhésion intervient à présent que la société de gestion est réellement en mesure «d’appréhender ces principes d’investissement responsable sur l’ensemble de (ses) métiers», sachant qu’A Plus Finance intervient à la fois dans le financement des PME, de l’immobilier, du cinéma et la multi-gestion. Cela a amené la société à reconsidérer ses processus afin d’intégrer ces principes de manière transversale.
Equinox Consulting a mené, avec la participation du service de Recherche-Economie de l’Association Française de la Gestion financière (AFG), une étude sur l'évolution du secteur de la gestion d’actifs en France. La crise financière de 2008 a-t-elle remis en cause la stratégie de développement des acteurs du marché français de la gestion d’actifs ? Est-il possible aujourd’hui d’identifier la direction que semble prendre ce secteur ou celui-ci réagit-il par à-coups, rendant difficile toute anticipation à long terme ? La méthode utilisée s’appuie sur les réponses à un questionnaire envoyé en juin 2011 à 25 Sociétés de Gestion en France, représentant environ 1760 milliards d’euros d’actifs gérés, soit plus de 64% des actifs sous gestion en France. Ce document analyse les évolutions du marché et les transformations de ses produits, de sa réglementation et de ses principaux acteurs ainsi que les changements organisationnels observés au sein des sociétés de gestion. L'étude propose en outre une présentation comparative des tendances identifiées sur le marché allemand, grâce à une analyse similaire réalisée en Allemagne par le cabinet allemand zeb/, partenaire d’Equinox Consulting.
Bien que plus exposées au «risque d'événement », les petites sociétés de gestion peuvent parfaitement répondre aux attentes des investisseurs institutionnels et concurrencer les grands acteurs. C’est ce que constate Fitch Ratings dans un rapport détaillant les critères de notation de l’agence appliqués aux petites sociétés de gestion. Généralement indépendantes, avec une base d’encours concentrée et des moyens humains limités, les petites sociétés de gestion peuvent présenter des problématiques de gouvernance, de contrôle des risques et de stabilité. Les investisseurs institutionnels accordent une grande importance à la taille, supposée réduire les risques réputationnels et opérationnels. Néanmoins, selon Fitch, la qualité de gestion et le risque opérationnel ne sont pas toujours corrélés à la solidité financière ou à la taille de la société. Pour sélectionner une société de gestion, les investisseurs institutionnels retiennent essentiellement des critères de pérennité, de gouvernance, de gestion du risque et de discipline d’investissement. La notation qualitative des sociétés de gestion par Fitch (Asset Manager Rating) couvre l’essentiel de ces sujets. «Les sociétés de gestion notées au moins ???M3'(«adéquat ») présentent une organisation en phase avec les attentes des investisseurs institutionnels »indique Aymeric Poizot, Managing Director àla division Fund and Asset Manager Rating de Fitch. «Le rapport publié ce jour décrit les caractéristiques que l’on trouve généralement chez ces gérants ». Ces sociétés de gestion bénéficient d’un engagement fort de la part de leurs actionnaires ; elles disposent de plusieurs lignes de produits ou d’une position de leader sur une niche de marché et des ressources financières permettant d’assurer la continuité de l’activité même dans des conditions adverses. Les sociétés les mieux notées devront également afficher une expérience des cycles de marché. «Des prestataires de premier plan, un cadre réglementaire exigeant, une transparence accrue, une séparation entre les différentes fonctions opérationnelles et un dispositif de contrôle allant au-delà des exigences réglementaires sont autant d'éléments positifs pour une petite société de gestion », ajoute Davie Rodriguez, Senior Director à la division Fund and Asset Manager Rating de Fitch. Une répartition des compétences entre plusieurs responsables compétents et un second niveau hiérarchique expérimenté permettent également de limiter la dépendance à l'égard de quelques personnes clés. Par ailleurs, les petites sociétés de gestion les mieux notées concentrent généralement leur gestion sur des savoir-faire bien identifiés et disposent de ressources et procédures opérationnelles dédiées. Elles utilisent des technologies et des systèmes d’information modernes et documentés ainsi que d’un personnel affecté à leur maintenance. Dans le cadre français, Fitch a pris note du lancement, en décembre 2011, de la charte AF2i/AFG (Association française des investisseurs institutionnels et Association Française de la gestion financière) visant à standardiser les principales questions que pose un investisseur institutionnel à son entrée en relation avec une société de gestion, notamment de petite dimension et entrepreneuriale. Fitch souligne que ses propres critères de notation - «Sociétés et équipes », «suivi des risques et contrôles », «gestion de portefeuille », «administration », «technologie »- couvrent l’ensemble des points abordés par la charte.
Skandia Investment Group a fermé son bureau parisien, selon nos informations. La société de gestion britannique s’est donc séparée de Bogdan Popescu, qui le dirigeait depuis son ouverture en mai 2008.Ce dernier ne ferait plus partie des effectifs de Skandia depuis un mois et la société de communication qui s’occupait de la structure en France ne travaille plus pour la société depuis un mois également.Cette fermeture serait liée à une réorganisation de Skandia Investment Group, la France ne constituant plus un marché cœur de cible, alors même que la collecte 2011 aurait été bonne. Les clients français auraient été réorientés vers l’Espagne.Cela intervient aussi alors que le groupe Skandia vient d’annoncer une fusion entre Skandia Investment Group et Old Mutual Asset Managers UK. Skandia Investment Group (qui portait alors le nom de Skandia Global Funds) avait ouvert un bureau à Paris en France en 2008 avec dans l’idée de commercialiser à une clientèle d’investisseurs institutionnels ses fonds Best Ideas, composés des meilleures idées d’investissement de plusieurs gérants, et des fonds dont la gestion était confiée à d’autres sociétés de gestion.
L’industrie européenne des fonds a connu un bon mois de mars et un robuste premier trimestre 2012. Ce qui n’est pas surprenant compte tenu de la bonne orientation des marchés et de la relative accalmie sur la question de la dette de la zone euro. Les fonds à long terme ont collecté plus de 16 Mds d’euros en mars, portant les montants collectés au delà de 50 Mds d’euros sur le trimestre. Dans le même temps, les fonds monétaires ont attiré plus de 10 Mds d’euros en mars, pour afficher une collecte nette trimestrielle positive de 5,5 Mds d’euros. Mais les fonds européens devront encore connaître de vigoureux trimestres pour compenser les sorties de capitaux de 2011. En termes de classes d’actifs, le tableau est plus mitigé. Après deux mois de flux modestes, les fonds actions ont affiché des rachats nets de 1,3 Mds d’euros en mars. Alors que les fonds obligataires ont engrangé près de 14 Mds d’euros d’argent frais, portant le total trimestriel pour cette catégorie à 37 Mds d’euros. Les fonds d’allocation ont aussi brillé, encaissant plus de 3 Mds d’euros en mars et près de 7 Mds d’euros sur le premier trimestre. Collecte nette estimés en millions d’euros Allocation Mars 2012 : 3 157 T1 2012 : 6 829 2011 : 5 379 Actif net en milliards d’euros : 517 Alternatif Mars 2012 : 154 T1 2012 :2 073 2011 : (2 154) Actif net en milliards d’euros : 267 Matières premières Mars 2012 : (225) T1 2012 : 484 2011 : (452) Actif net en milliards d’euros : 24 Obligations convertibles Mars 2012 : 574 T1 2012 : 1 010 2011 :(4 953) Actif net en milliards d’euros :40 Actions Mars 2012 : (1 312) T1 2012 : 2 103 2011 : (69 816) Actif net en milliards d’euros : 1 624 Obligations Mars 2012 : 13 902 T1 2012 : 37 019 2011 : (43 742) Actif net en milliards d’euros : 1 303 Immobilier Mars 2012 : 380 T1 2012 : 904 2011 : (2 841) Actif net en milliards d’euros : 106 Total du long terme Mars 2012 : 16 630 T1 2012 : 50 422 2011 : (118 580) Actif net en milliards d’euros : 3 880 Monétaire Mars 2012 : 10 430 T1 2012 : 5 507 2011 : (5 708) Actif net en milliards d’euros : 927 La catégorie obligataire est reine Aux États-Unis, les investisseurs ont délaissé les actions pour se reporter sur les obligations depuis plusieurs mois déjà. Mais de ce coté ci de l’Atlantique, les obligations ont été plus difficiles à placer en 2011 à cause de la crise de la dette européenne. Les investisseurs européens ont racheté plus de 50 Mds d’euros de parts de fonds obligataires entre août et décembre 2011, alors que l’aversion au risque dominait et que l’on craignait des défauts souverains. Les récents flux vers les fonds obligataires ne doivent pas pour autant être considérés comme un vote de confiance en faveur de la zone euro. Les investisseurs européens ne se ruent pas sur les fonds d’obligations d'État. Les catégories obligataires Morningstar les plus prisées au premier trimestre sont la dette privée, la dette à haut rendement et émergente. La catégorie obligations à haut rendement en dollars a connu une croissance organique de 18,3 % au premier trimestre, affichant ainsi une des croissances les plus fortes. Les investisseurs européens font clairement la différence entre des gouvernements en difficulté et des sociétés profitables, entre un occident endetté et des pays émergents disposant d’une liquidité abondante. L’intérêt des investisseurs pour le haut rendement et les marchés émergents peut être considéré comme un phénomène global et comme un retour vers la tendance moyenne en Europe. Les investisseurs européens ont placé environ 150 Mds d’euros en fonds obligataires en 2009-2010 ; les obligations privées (en particulier le haut rendement) et la dette émergente ont été très en vogue. L’appétit pour le rendement a aussi été un facteur clé. Il est aussi probable que des investisseurs nerveux sont à la recherche d’une alternative aux actions. Les obligations convertibles - qui ne sont pas vraiment des actions - ont probablement bénéficié de cette perception. Les investisseurs européens ont placé plus de 1 Mds d’euros dans les obligations convertibles au premier trimestre. Dans le même temps, les rendements obligataires sont en baisse, et l'éventualité d’une « bulle » obligataire est de plus en plus évoquée. Les thèmes des émergents et des dividendes perdurent coté actions Dans ce contexte, rien de surprenant à ce que les fonds actions les plus populaires au premier trimestre soient concentrés sur les pays émergents et les actions versant des gros dividendes. Aberdeen Global Emerging Markets a attiré 1,5 Mds d’euros sur le trimestre passé, Global Dividend chez M&G et Templeton Asian Growth ont collecté près d’un Mds d’euros chacun. Les analystes de Morningstar ont octroyé à ces trois fonds les notes « Gold », « Silver » et « Bronze » respectivement, en fonction de leurs convictions sur chacun d’entre eux. Un marché des fonds monétaires français marqué par d’amples mouvements Amundi a collecté un montant énorme de 5,2 Mds d’euros en mars, sa plus grosse collecte mensuelle ces dernières années. Et BNP Paribas a attiré un impressionnant 7,6 Mds d’euros sur le premier trimestre, ses plus gros flux depuis 2009. Les deux établissements ont bénéficié d’un afflux vers les fonds monétaires, alors que Natixis a connu de sérieux rachats tant sur le mois que sur le trimestre. En termes de flux vers les fonds à long terme, il n’est pas étonnant de trouver les établissements orienté plutôt vers les actions comme Fidelity et DWS connaître des sorties nettes de capitaux au premier trimestre, tandis que ceux plutôt orientés obligations comme BlackRock et PIMCO affichent des collectes nettes. L’allocation au sein des émergents se distingue Avec une croissance organique de 34 %, la catégorie (de taille significative) affichant la croissance la plus rapide au premier trimestre est « Allocation globale marchés émergents ». Le fonds Carmignac Emerging Patrimoine, de loin le plus gros de la catégorie, se distingue sur la période en termes de flux. Mais les offres de Capital International, Pioneer, PIMCO, et UBS ont aussi bénéficié du concept de flexibilité laissant une certaine liberté au gérant dans la pondération entre actions et obligations sur les marchés émergents. Classement des 10 premières sociétés de gestion en fonction de l’actif sous gestion à long terme JP Morgan Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : 3 033 T1 2012: (4 888) Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 195 BNP Paribas Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : 1 218 T1 2012: 7 604 Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 178 BlackRock Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : 1 699 T1 2012: 3 051 Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 167 UBS Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : 146 T1 2012: 967 Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 146 Amundi Flux net estimé en M d’EUR en Mars 2012 : 5 237 T1 2012: 4 811 Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 142 Franklin Templeton Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : 785 T1 2012 : 1 318 Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 109 DWS Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : (260) T1 2012 : (449) Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 100 Fidelity Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : (305) T1 2012 : (305) Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 100 Union Investment Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : 863 T1 2012 : 1 239 Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 88 Natixis Flux net estimé en M d’euros en Mars 2012 : (3 765) T1 2012: (6 565) Total de l’actif net en Mds d’euros le 01/03/12: 86
La mise en place des nouvelles réglementations, la défiance des marchés, la forte concurrence sur la place financière obligent les investisseurs institutionnels à fournir plus d'efforts et à allouer plus de ressources pour gérer au mieux leur organisation financière. Faut-il internaliser sa gestion ? Envisager la création d'une société captive ? Avoir recours à une externalisation plus importante de ses actifs pour se concentrer sur la maîtrise des risques et l'allocation stratégique ? Pour répondre à ces questions, Instit Invest a réuni la Caisse d'assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP), la Mutuelle Générale, la société de conseils Amadeis et le fournisseur de solutions Russell Investments France.
The Swiss confederate public ministry (MPC) is investigating several cases related to theft of banking information, Agefi Switzerland reports. Several “procedures are underway” in response to suspected economic espionage at Swiss banks, attorney general Michael Lauber says in an interview with the Tages-Anzeiger. Lauber did not offer any further details about these procedures. He does not say what banking establishments or countries are concerned, citing confidentiality laws. Aside from the case of theft of information concerning German clients at Credit Suisse, an investigation concerning the Geneva offices of the British bank HSBC is the only other case known so far.