Le TBLI est une conférence internationale sur l'ISR qui se décline en Europe et Asie. Pour cette 20ème édition, le TBLI s'était installé à Zurich. 350 personnes avaient fait le déplacement. La majorité était suisse, 20% d'Américains et d'Anglais américaine.
Le cabinet indépendant de conseil en services financiers bfinance publie aujourd’hui les résultats de la huitième édition de son enquête semestrielle sur l’allocation d’actifs des fonds de pension, menée auprès d???un panel d’investisseurs institutionnels originaires d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient représentant un encours global sous gestion de 350 milliards de dollars. Principales conclusions : Portés par un optimisme prudent, les institutionnels écartent un éventuel scenario déflationniste ou un ralentissement des économies émergentes l’an prochain. La volatilité des marchés et l’inflation, couplées à la crise de la dette souveraine, constituent à leurs yeux les principaux risques; Sur la première moitié 2013, les investisseurs prévoient de rester surpondérés en actions des pays développés, considérées comme sous-évaluées, privilégiant les Etats-Unis et de manière plus limitée l’Europe ; A horizon trois ans, les investisseurs prévoient de réduire leur exposition aux actions des pays développés et à l’obligataire souverain, au bénéfice des marchés actions émergents, des obligations crédit, des actifs réels et des fonds alternatifs ; Les gestions fondées sur des indices efficients (smart beta), telles que les stratégies à faibles volatilité / variance minimale et les stratégies pondérées par les risques, continuent d'être très demandées, avec 43 % des institutionnels prévoyant de leur réallouer une partie de leurs gestions passives; Parmi les classes d’actifs alternatives, les infrastructures, le capital investissement et les gestions en performance absolue comme les fonds d’allocation d’actifs dynamique et les fonds de croissance diversifiés sont crédités des plus fortes intentions d’investissement, tant sur la première partie de l’année 2013 qu'à horizon trois ans ; Malgré une tendance d’investissement positive pour les gestions alternatives, les institutionnels restent à l'écart des fonds de hedge funds. La multigestion alternative est créditée d’un solde net d’intentions d’investissement négatif de 7 % à horizon trois ans. En matière de placements actions et obligataires, l’enquête révèle une tendance nette parmi les institutionnels pour investir en direction des marchés émergents, essentiellement au détriment de l’obligataire souverain sur la première moitié de 2013 et au détriment des actions développées ainsi que de l’obligataire souverain sur un horizon plus long de trois ans. En solde net, 17 % et 24 % des répondants prévoient d’accroître leur exposition aux actions émergentes respectivement sur la première moitié de 2013 et à horizon trois ans. Des soldes d’intentions d’investissement sensiblement identiques (+ 17 % et + 35 %) s’observent sur la dette émergente. L’enquête révèle également que la réallocation des portefeuilles obligataires, qui s’inscrit dans une problématique de recherche de rendement, profite à la classe d’actifs crédit. Pour Emmanuel Léchère, Directeur du Market Intelligence Group de bfinance : « Au-delà de la diversification, l’enjeu pour les investisseurs institutionnels est désormais de mieux comprendre les risques en vue de réexposer leur portefeuille de manière graduée et adaptée à leur profil. Dans un environnement de taux faibles, cette nouvelle recherche de rendement se décline de manière suivante, de la moins risquée à la plus risquée : crédit investment grade, puis high yield et enfin dette émergente, avant d’arriver sur des profils rendement-risque de types actions et classes d’actifs alternatives » Pour Olivier Cassin, Directeur du Département Conseil en Investissements, Actifs cotés : « Relever ce défi d’incorporer des risques supplémentaires nécessite, plus que jamais, de la transparence et de la clarté. Les investisseurs, les gérants, les institutions et leurs conseils conduisent ce changement culturel en exigeant une plus grande transparence sur les actifs et les classes d’actifs difficiles à valoriser, afin de construire le portefeuille le mieux adapté à la réalisation des objectifs »
La place financière suisse devrait nouer des liens plus étroits à l’international. Le but serait de créer une sorte de G8 de la finance qui pourrait s’appeler F4 ou F8, a déclaré Patrick Odier, président de l’Association suisse des banquiers (ASB), dans une interview à la SonntagsZeitung.Actuellement, un dialogue étroit et régulier est déjà mené avec la City de Londres. «A l’avenir, le cercle devrait être élargi. Cela nous permettra de réagir plus rapidement à de nouveaux règlements et de nouvelles tendances et de trouver des solutions communes», a ajouté Patrick Odier.Sur le secret bancaire par exemple, des pays comme l’Autriche, le Luxembourg et la Belgique ont des intérêts communs : tout ce qui touche à la sphère privée notamment. Le secret bancaire ne doit toutefois pas être instrumentalisé pour détourner l’impôt, a précisé le président de l’ASB.
The French financial management association (AFG) will soon publish a guide to best practices to strengthen the image of French money market funds, according to Arnaud Faller, chief investment officer at CPR Asset Management and chairman of the technical committee of the AFG, in an interview in Gestion Info (November 2012, No. 6).When asked about the fact that difference regulators are discussing shadow banking, also known as parallel finance, in relation to money market funds, Faller has an unambiguous response. “There is a debate, but we think that variable net asset value money market funds are not concerned. They help to refinance the entire economy, are well-regulated by rules pubished by ESMA, for the quality of the signature, the maturity of underlying assets, and disclosure obligations,” Faller says.
La SMAR et la NMAM se sont réunies pour former Harmonie Fonction Publique, entité de Harmonie Mutuelle. L’heure est plus que jamais aux fusions. Voici venue Harmonie Fonction Publique, entité de Harmonie Mutuelle, qui a été créée le 14 novembre dernier. Harmonie Fonction Publique est le résultat de la fusion entre la NMAM et la SMAR, toutes deux des mutuelles de fonctionnaires. Son président est Bertrand Laot. En juin 2013 se tiendra sa première assemblée générale ordinaire à Metz.
La production industrielle a diminué de 0,4% au mois d’octobre. Ce recul intervient après une hausse de 0,2% en septembre. La Réserve fédérale a expliqué que Sandy avait provoqué une baisse de l’utilisation des capacités industrielles de l’ordre d’un point de pourcentage, affectant les secteurs des services collectifs, de la chimie, de l’alimentaire, des équipements de transport, de l’informatique et des produits électroniques.
L'épargne salariale solidaire : une locomotive en plein essor En 4 ans, l’encours de l'épargne salariale solidaire a été multiplié par plus de 4, passant de 600 millions d’euros en 2009 à 2,6 milliards d’euros, au 30 juin 2012. Cette progression est particulièrement spectaculaire sur le 1er semestre 2012 puisqu’on constate une augmentation de 53% de l’encours (de 1.7M€ au 31/12/11 à 2.6M€ au 30/06/2012). Ces excellents résultats s’expliquent par la souscription de nouveaux épargnants et la mise en place de nouveaux versements, mais aussi par une meilleure tenue des marchés financiers. L'épargne solidaire convainc toujours davantage de Français. La preuve ? L'épargne salariale solidaire a progressé de plus de 50% sur le 1er semestre 2012 grâce aux 700 000 salariés qui ont déjà choisi un fonds solidaire pour investir leur épargne d’entreprise. Nous nous félicitons de cette très belle performance qui montre bien que de plus en plus d'épargnant souhaitent donner du sens à leur argent, déclare Sophie des Mazery, directrice de Finansol. Le million d'épargnant à portée de main Au 31 décembre 2011, près de 900 000 Français ont souscrit un produit d'épargne solidaire. Parmi eux : Plus de 3 épargnants solidaires sur 4 le sont via la sélection du fonds solidaire dans leur dispositif d'épargne d’entreprise (PEE, PEI, PERCO et PERCOI), soit plus de 700 000 salariés. Entre 30 000 et 40 000 personnes sont des épargnants solidaires par le biais d’un contrat d’assurance-vie ou d’un OPCVM commercialisé dans les réseaux bancaires et mutualistes. Plus de 70 000 épargnants solidaires ont choisi d’investir au capital d’entreprises solidaires. Tous les indicateurs confirment les très bonnes performances de l'épargne solidaire L'épargne solidaire : une réponse concrète aux enjeux de société 82 700 entreprises ont été soutenues depuis 2002, notamment dans les domaines du service à la personne et du handicap, ou des commerces de proximité et TPE. Plus de 12 500 entreprises ont ainsi été financées en 2011. En une décennie, la finance solidaire a permis de loger ou de reloger 33 500 personnesaux ressources financières limitées, soit l'équivalent de la population d’une ville moyenne française comme Dieppe ou Epinal**. En 10 ans, plus de 1 000 organismes de microcrédit, coopératives agricoles ou petites entreprises ont été soutenus dans plus de 70 pays. Le nombre de bénéficiaires finaux de ces investissements se compte en dizaines de milliers. En 2011, la finance solidaire a contribué au financement d’installations d'énergie renouvelable pour une puissance totale de 3 600 kilowatts crête, soit l'équivalent de la consommation annuelle de 1 000 ménages. L’encours de l'épargne solidaire franchit la barre des 3,5 milliards d’euros : nouveau record ! En 2011, l’encours de l'épargne solidaire a franchi la barre des 3,5 milliards d’euros, soit une augmentation de 15,1% en 1 an. L’encours est en effet passé de 3,082 milliards d’euros en 2010 à 3,548 milliards d’euros en 2011.
Malgré une conjoncture économique et un environnement fiscal défavorables, ces chiffres publiés par l’AFG confirment l’attrait constant des entreprises et de leurs salariés pour ce dispositif volontaire d'épargne retraite. Au 30 juin 2012, les encours gérés dans les PERCO atteignent 6 milliards d’euros. Près de 155.000 entreprises proposent un PERCO à leurs salariés. Plus de 1.200.000 salariés ont déjà effectué des versements, soit une progression de près de 25 % sur 6 mois et de 35 % sur un an.
Avec le cumul de la restructuration de la dette grecque et de la rechute des marchés financiers, 2011 a été une année hors-norme pour les fonds en euros Fait historique pour les marchés financiers et par ricochet pour les assureurs vie, 2011 a été caractérisée par une décision européenne de dépréciation de - 70 % de la valeur nominale des obligations souveraines émises par l’Etat grec. Fin 2011, l’exposition des assureurs vie à la dette grecque était caractérisée par de grands écarts : Plusieurs assureurs vie n’avaient pas (ou quasiment pas) d’exposition sur la Grèce fin 2011. C’est notamment le cas de Cardif Assurance Vie, de Sogécap, d’Allianz Vie, d’Aviva Vie, de Suravenir, de Mutavie, de MACSF Epargne Retraite, d’HSBC Assurance Vie, de Swiss Life Assurance et Patrimoine, de Neuflize Vie, d’Antarius et de Parnasse MAIF. Les dépréciations grecques ont pesé au maximum 23 centimes de rendement pour ces opérateurs. CNP Assurances, AXA France Vie et les ACM Vie étaient un peu plus exposés sur la Grèce, mais dans des limites raisonnables. Le coût des dépréciations des obligations souveraines grecques pour ces sociétés s’est situé entre 33 et 55 centimes de rendement. Quelques compagnies avaient pris de fortes positions sur la Grèce ; elles ont en conséquence payé un lourd tribu dans le cadre du plan européen de restructuration. C’est le cas de Prédica (avec 266 centimes de coût en termes de rendement), de Groupama Gan Vie (335 centimes) et de MAAF Vie (181 centimes). En faisant abstraction des assureurs vie qui étaient surexposés à la Grèce en 2011, le coût moyen de la restructuration de cette dette souveraine a été de 30 centimes. En intégrant ces quelques assureurs vie surexposés, le coût moyen monte à 95 centimes de rendement. Lire la suite en pièce jointe
La France réfléchit à la base taxable des activités numériques et prendra des décisions sur la base des recommandations d’un rapport sur le sujet, selon la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. Cette réflexion intervient dans un contexte d’efforts entrepris par plusieurs pays européens pour tenter d’obtenir des grandes multinationales américaines qu’elles rompent avec les pratiques d’optimisation fiscale à grande échelle.
Oddo Asset Management on 14 November confirmed reports in the foreign press that it is planning to open an office in Singapore by first quarter 2013, pending permission from the supervisory authorities.“In the interests of respecting regulatory procedures, Oddo AM does not wish to comment on this opening before obtaining licenses,” Oddo says.The plans have been placed under the responsibility of Roy Diao, an asset management professional who is widely known in Asia, and has worked as managing director at BNP Paribas Investment Management, and at the fixed income specialist boutique Fischer, Francis, Trees & Watt, which was acquired by BNP.Oddo says the Asian office will be its first outside Europe. In a recent interview with Newsmanagers (15 October 2012), Philippe Oddo, head of the eponymous firm, announced that the firm had plans to develop outside Europe, particularly in North America and Asia.
Cedrus AM a réussi à lever, pour son premier tour de table institutionnel, et dans le cadre de son fonds Cedrus Sustainable Opportunities, 50 millions d’euros. A côté de NExT, du groupe La Française AM, qui a souscrit pour 15 millions d’euros, les investisseurs sont uniquement de grands institutionnels comme par exemple des caisses de retraite, IP ou encore assureurs. Ils ont été séduits par une approche de gestion action active avec un fort contrôle des risques combiné à un univers ISR. Les investissements sont uniquement en fonds et sont issus de la recherche de Cedrus AM, qui date de 2004. Les objectifs d’encours se situent à 100 millions d’euros d’ici à la fin du premier semestre 2013. A côté des investisseurs institutionnels français, le développement va maintenant se consacrer au développement du marché institutionnel européen et de des personnes physiques via des banques privées ou des réseaux de placement.
Dans un contexte économique et financier marqué par des taux d’intérêt historiquement bas dans les principales zones monétaires et une détérioration de l’ensemble des principaux indicateurs avancés dans le monde, SGI poursuit une stratégie d’investissements prudente et défensive. La stratégie dite de « rollover », qui consiste à maintenir une duration du portefeuille obligataire relativement courte et à générer des cash-flows financiers récurrents, tout en gérant de manière dynamique le portefeuille d’actifs, est maintenue. Au 30 septembre 2012, les cash-flows attendus sur le portefeuille obligataire sur les 24 prochains mois s'élèvent à EUR 5,7 milliards (y compris les liquidités et placements à court terme), la duration du portefeuille obligataire ayant été maintenue relativement courte et stable à 2,8 ans (hors liquidités). Ayant identifié le risque de dette souveraine dès 2008, SGI n’a toujours aucune exposition à la dette souveraine de l’Espagne, de la Grèce, de l’Irlande, de l’Italie et du Portugal. Au cours du trimestre, le portefeuille actions a été réduit d’un montant supplémentaire de EUR 116 millions (-1 point). Sur la même période, le portefeuille d’actifs a été réinvesti essentiellement en covered bonds et agency MBS. Le portefeuille obligataire (y compris les placements à court terme) est de qualité élevée, avec une notation moyenne stable de AA-. Sur les neuf premiers mois de 2012, le portefeuille d’actifs génère une contribution financière de EUR 282 millions. La politique de gestion active conduite par SGI a permis au Groupe de réaliser EUR 117 millions de plus-values sur les neuf premiers mois de 2012. Le Groupe a strictement appliqué une politique inchangée de dépréciations sur son portefeuille d’investissements, pour un montant total de EUR 69 millions pour les neuf premiers mois de 2012, dont EUR 58 millions sur les actions sans incidence sur la valeur de l’actif net. Hors dépréciations du portefeuille actions, le rendement courant des actifs s'élève à 3,4 % pour les neuf premiers mois de 2012 (2,8 % après prise en compte des dépréciations du portefeuille actions). En prenant en compte les fonds détenus par les cédantes, le taux de rendement net des placements atteint 2,6 % sur la période. Les actifs (hors fonds détenus par les cédantes) s'élèvent à EUR 13 525 millions au 30 septembre 2012 et sont constitués à 9 % de liquidités, à 81 % d’obligations (dont 10 % de placements à court terme), à 4 % d’actions, à 4 % d’immobilier et à 2 % d’autres placements. Le montant total des placements, y compris les fonds détenus par les cédantes à hauteur de EUR 8 392 millions, s'élève à EUR 21 917 millions au 30 septembre 2012, à comparer à EUR 21 053 millions au 31 décembre 2011.
Le 8 novembre 2012, dans la continuité de l’Assemblée générale des 2 et 3 octobre derniers, le Conseil d’administration a élu le nouveau bureau exécutif de Mutuelle Entrain. Olivier TECHEC, Président Christian DUBOSCLARD, 1er Vice-président Jean-Claude BONNET, Vice-président Michel RIVIERE, Secrétaire Général Eric ABRIOL, Secrétaire Général adjoint Jean-Luc VIGNAULT, Secrétaire Général adjoint Jean-Pierre MEDARD, Trésorier Pierre BERNARD, Trésorier adjoint
Créée en 1969, La Fondation de France qui abrite en son sein 700 Fondations, a affecté en 2011, 136 millions d'euros pour 8500 projets. Ses actifs financiers cumulés représentent plus d'un milliard d'euros. Jean-Pierre Lefranc, Directeur Financier de l'institution, nous en détaille les missions et le fonctionnement de sa gestion.
UNE SOURCE ESSENTIELLE DES APPORTS DE FONDS PROPRES En France, le capital-développement joue un rôle essentiel dans l’apport de fonds propres aux entreprises. Sur les 5335 entreprises accompagnées par le capital-investissement à fin 2011, 2833 (soit 53%) le sont par le capital-développement, pour plus de 14 milliards € au cours de ces 10 dernières années. En 2011, parmi les 1694 entreprises soutenues par le capital-investissement ce sont 960 entreprises qui ont bénéficié de ce soutien, quand à titre de comparaison il y eut 22 introductions en bourse et 71 augmentations de capital sur les marchés boursiers français (Euronext-Paris (B-C) et Alternext). Ce chiffre est record en Europe, ce qui montre la qualité et la densité du réseau existant d’alimentation en fonds propres de notre économie. Au cours des cinq dernières années, le capital-développement a fait progresser ses investissements en moyenne de 15% en nombre d’entreprises investies et de 17,4% en montants. Cette performance reflète la vivacité et la profondeur du réseau de sociétés de gestion sur l’ensemble du territoire. Cependant, le premier semestre 2012 marque un net recul des montants investis (895 millions € de janvier à juin 2012, vs 2940 millions euros en 2011). SURCROISSANCE DES ENTREPRISES Pour la première fois, l’AFIC publie une étude qui mesure la progression des indicateurs sociaux et économiques dans les entreprises accompagnées par le capital-développement en France. Cette recherche, élaborée selon les standards académiques, montre la très nette surcroissance des entreprises investies par rapport à un échantillon d’entreprises comparables non investies. En effet, 3 ans après le premier investissement par une société de capital-développement, les taux de croissance des entreprises sont significativement supérieurs par rapport à ceux des entreprises de l'échantillon témoin : croissance multipliée par 1,42 pour les effectifs, et par 1,65 pour le chiffre d’affaires. Ces chiffres, qui éliminent les biais sectoriels et de taille, sont remarquables, car ils mettent en évidence le réel effet d’accélération de croissance produit par le capital-développement. Il est rappelé que les entreprises soutenues par le capital-développement ont eu en 2010 une croissance de leurs effectifs de +6,6 %, et de leur chiffre d’affaires de +8,9 %, par rapport à l’année précédente. PERFORMANCES FINANCIERES SUPERIEURES AUX COMPARABLES Le capital-développement français affiche une performance à fin 2011 de +7,9 % depuis l’origine, en ligne avec celles de l’ensemble du capital-investissement (+8,3 %), très supérieure aux indices boursiers quelles que soient les périodes de référence. Sa performance est bien supérieure également à celle du capital-développement en Europe, qu’il s’agisse de la moyenne européenne (+2,8 %) ou des performances enregistrées dans les principaux pays de la zone euro (Allemagne : -2,9 %, Espagne : -5 %, Italie, -8,4 %). UN SECTEUR DESORMAIS TOUCHE PAR LA RAREFACTION DES CAPITAUX Alors que capital-développement en France était le segment du capital-investissement qui résistait le mieux à la crise depuis 2008, il est désormais également touché par une raréfaction des ressources, liée à une chute brutale des fonds collectés auprès des investisseurs institutionnels. Au premier semestre 2012, il n’a ainsi été levé auprès des banques, des compagnies d’assurance et des caisses de retraite que 105 millions €, quand sur l’ensemble de l’année 2011 ce montant s'élevait à 888 millions €. L'écart entre les levées de fonds et les investissements a été pour la première fois négatif en 2011, et ce mouvement préoccupant s’est accentué sur le 1er semestre 2012. UNE PENURIE QUI MET EN RISQUE DES PME, EN REGION, DE SECTEURS VARIES Cette pénurie de capitaux est d’autant plus inquiétante que le capital-développement alimente de larges pans du tissu économique français. Il intervient en effet majoritairement auprès de PME et d’entreprises qui ont leur centre de décision en France. En 2011, 84% sont des PME (chiffre d’affaires inférieur à 50 millions € et effectif inférieur à 250 salariés), les 2/3 ont même moins de 20 millions € de chiffre d’affaires et moins de 100 salariés. 90% ont leur siège social en France, et près de 60 % sont implantées hors Ile de France. Il investit dans des secteurs d’activité diversifiés et affiche une prédominance dans l’industrie, les activités spécialisées, scientifiques et techniques, de l’information et de la communication. Louis Godron, Président de l’AFIC, souligne « Premier apporteur de fonds propres aux PME, le capital-développement est un acteur central pour la croissance de l'économie française. Soutien de la compétitivité des entreprises qu’il accompagne et développe avec succès sur l’ensemble du territoire, après avoir montré une forte résilience à la crise depuis 2008, il est désormais frappé à son tour par un déficit de ressources qui se manifeste déjà par une contraction de ses investissements dans les entreprises. Il est urgent et essentiel pour la France, pays de PME, de retrouver un cercle vertueux, par une meilleure orientation de l'épargne et un poids renforcé de l’allocation des institutionnels vers cette classe d’actifs. »
Dans la cinquième édition du Pocket Guide des OPCI 2012-2013, PwC revient sur le développement de ce support innovant de placement immobilier, en privilégiant les aspects pratiques de l’application de la réglementation. Préfacé par l’Aspim et l’AFG, ce Pocket Guide fait le point sur les évolutions observées et la réglementation applicable, grâce à l’expérience opérationnelle acquise par PwC avec l’ensemble des acteurs de l’OPCI depuis cinq ans. Dans un marché incertain en termes économique, fiscal et réglementaire, les OPCI sont néanmoins parvenus à s’imposer en matière d’investissement immobilier en France. Au cours de ces 18 derniers mois et malgré la fin, au 31 décembre 2011, des avantages fiscaux liés à l’article 210-E du CGI, de nombreuses opérations ont été réalisées, principalement sous la forme d’OPCI à Règles de Fonctionnement Allégées (RFA). La mise en ??uvre de la directive AIFM à l’horizon juillet 2013 peut aussi être considérée pour les sociétés de gestion (d’OPCI et/ou de SCPI) comme un prochain facteur de développement grâce aux futurs passeports européens. Dans l’intervalle, les sociétés de gestion d’OPCI devront se mettre en conformité avec cette directive. « Les OPCI sont des véhicules réglementés et sécurisés qui répondent aux attentes des investisseurs en matière de maîtrise des risques et de transparence, dans un contexte économique incertain. Ainsi, après s'être mis en conformité avec la directive AIFM, l’ensemble des gestionnaires d’actifs immobiliers, dont OPCI et SCPI, pourront saisir les opportunités qu’offre cette dernière, notamment les passeports européens, tout en limitant leurs risques commerciaux et opérationnels », indique Jean-Baptiste Deschryver, associé PwC, spécialiste des OPCI.
Considéré jusqu'à présent comme favori pour prendre un jour la tête du groupe, Steven Sinofsky, qui dirigeait la division Windows de Microsoft, a décidé de quitter le groupe deux semaines seulement après le lancement de Windows 8. Son départ, qui succède à ceux de plusieurs autres cadres dirigeants du groupe, intervient alors que Microsoft peine toujours à combler le retard pris sur Apple et Google dans l’internet mobile.
Le fisc français réclame à Amazon 252 millions de dollars (198 millions d’euros) d’arriérés d’impôts, d’intérêts et de pénalités liés à la déclaration à l'étranger de chiffre d’affaires réalisé en France, a déclaré hier le groupe américain. Cette procédure intervient dans le contexte des efforts entrepris par plusieurs pays européens pour tenter d’obtenir des grandes multinationales américaines qu’elles rompent avec les pratiques d’optimisation fiscale à grande échelle qui leur permettent de minimiser l’impôt sur les bénéfices. Amazon assure qu’il contestera la demande du fisc français, qui porte sur les exercices fiscaux de 2006 à 2010. Le groupe américain a précisé que la notification du fisc français datait de septembre mais qu’il attendait encore une évaluation définitive. Google est également la cible des autorités françaises mais le groupe a démenti des informations de presse selon lesquelles Paris lui réclamerait un milliard d’euros.
Delistings in Greece, Ireland and other countries on the periphery of the euro zone may dissuade fund managers from acquiring equities in companies in these countries, Financial Times Fund Management speculates. The FT weekly supplement has learned that at least four businesses in Greece, Spain, Portugal and Ireland have engaged lawyers with the aim of transferring their primary listing to London. The managers interviewed by the newspaper feel that delistings may have an impact on the liquidity of stock markets in peripheral euro zone countries, which could influence investment decisions.
L’assureur-vie zurichois Swiss Life a vu son volume de primes progresser sur un an de 1% (en monnaie locale) à 12,8 milliards de francs après les neuf premiers mois de 2012. Sur la même période, les ventes de sa filiale allemande AWD ont chuté de 13% à 340,2 millions d’euros (410,1 millions de francs). Au seul troisième trimestre, les primes émises ont cependant fléchi de 1% à 2,98 milliards de francs (en monnaie locale), selon les résultats publiés mardi par Swiss Life. Le patron du groupe Bruno Pfister, cité dans le communiqué, se dit néanmoins satisfait de la récente marche des affaires. Le groupe est en effet parvenu à croître dans des secteurs stratégiquement importants, souligne Bruno Pfister. Il mentionne notamment la bonne performance de la prévoyance professionnelle en Suisse ainsi que celle du secteur santé et prévoyance en France. Dans un contexte toujours très exigeant, la filiale AWD continue en revanche de faire figure de boulet. De juillet à septembre, le chiffre d’affaires du spécialiste en conseil financier, basé à Hanovre, s’est tassé de 15% à 108,1 millions d’euros. Les effectifs d’AWD ont diminué de 4% au troisième trimestre, a précisé le chef des finances Thomas Buess en conférence téléphonique. Comme déjà annoncé en août, il ne peut exclure un amortissement du goodwill lié à AWD, inscrit pour l’heure à 1,1 milliard de francs. Swiss Life a dépassé les attentes des analystes avec la collecte de primes. La banque Vontobel avait projeté un volume de 2,73 mrd CHF au troisième trimestre, et Fabrizio Croce, analyste chez Kepler, des primes de 12,7 mrd CHF sur neuf mois. Hausse de 2% en Suisse En Suisse, son marché d’origine, Swiss Life a pu étoffer ses primes après neuf mois de 2% sur un an, à 6,9 milliards de francs et de 1% au 3e trimestre, à 1,15 milliard. Ce résultat s’explique surtout par la hausse des primes périodiques dans le secteur de la prévoyance professionnelle. En France, le volume des primes brutes a baissé de 2% (en monnaie locale) à 3,15 milliards de francs après neuf mois mais est demeuré stable au 3e trimestre à un peu plus de 1 milliard. Même si l’activité épargne retraite est en recul, elle dépasse sensiblement le marché français, indique Swiss Life. Du côté de l’Allemagne, l’assureur affiche de janvier à septembre un recul de 4% (en monnaie locale) pour un volume de 1,14 milliard de francs, résultat d’une politique prudente en matière d’excédents appliqués aux primes uniques. Au seul 3e trimestre, le volume ressort à 333 millions de francs, soit un déclin de 7%. Quant au secteur Activités d’assurance internationales, les primes ont crû sur les neuf premiers mois de 3% à 1,7 milliard de francs. Là encore, le 3e trimestre est marqué par un léger repli de 2% sur un an (en monnaie locale), à 490 millions de francs. Rendement en hausse Pour l’ensemble des trois trimestres, Swiss Life estime avoir réalisé un excellent rendement des placements sur le portefeuille d’assurances. Le rendement net (non annualisé) atteint 3,8%, contre 2,7% un an plus tôt, malgré les taux d’intérêt historiquement bas et des conditions de marché très volatiles. Le 28 novembre, lors de sa Journée des investisseurs, le groupe présentera ses projets dans le cadre de la revue stratégique de ses activités. Pour ce rendez-vous, Bruno Pfister avait déjà précisé vouloir passer sous la loupe le modèle d’affaires d’AWD. A la Bourse suisse, vers 11h30, le titre Swiss Life perdait 1,11% à 115,30 francs, après avoir ouvert en hausse.
Pierre Guillemin, directeur gestion diversifiée et actions de Swiss Life Asset Management dans un entretien publié par Newsmanagers : « Les fonds de pension suisses sont convaincus de la valeur des entreprises et de l'économie. Cela se reflète dans leur allocation aux actions, qui est traditionnellement élevée (20-30 %). En outre, ils sont très internationaux dans leurs investissements. Vous ne verrez aucun fonds de pension suisse détenir un portefeuille uniquement zone euro. Ils ont aussi une partie de leurs investissements en immobilier, private equity et hedge funds. Et ces derniers temps, ils n’ont pas réduit leur exposition aux actions, bien au contraire. Lorsque les actions ont baissé, ils en ont profité pour renforcer leur allocation. Il est difficile de comparer un institutionnel français et un institutionnel suisse, car il n’y a pas vraiment de fonds de pension en France. Néanmoins, je trouve que l’investisseur institutionnel français est très technique. L’immense différence entre les deux est que l’institutionnel suisse va avoir tendance à faire d’emblée confiance à son allocation stratégique là où l’institutionnel français va utiliser son intelligence au risque d’en être excessivement prudent. Résultat, en France comme dans les pays d’Europe du Sud, l’aversion au risque est très élevée. Et la place du monétaire finit par avoir une place incroyable dans les portefeuilles. Or, il n’y a plus de rémunération sur le monétaire. Les institutionnels français vont forcément devoir revoir leurs allocations. »
Philippe Aurain est aujourd'hui directeur général de Fédéris, la société de gestion du groupe Malakoff Médéric après avoir été directeur financier du FRR. Son expérience sur l'ISR lui permet d'analyser en profondeur le rôle des investisseurs institutionnels dans ce domaine.
Le groupe pharmaceutique américain a accepté de verser 67,5 millions de dollars pour mettre un point final à une action de groupe lancée par d’anciens actionnaires de Wyeth qui estiment avoir été trompés sur les risques associés à l’antidépresseur Pristiq. L’annonce de cet accord intervient un mois après un autre accord, de 164 millions de dollars, portant sur le traitement de l’arthrose Celebrex.