Si, dans le passé, Patricia Forest s'est intéressée à la construction d'un compte de résultats d'une compagnie aérienne, passant ainsi la majeure partie de sa carrière chez Air France, elle a choisi de rejoindre la CRPN en octobre 2011 pour diriger le service financier. Ce qui lui plait dans son métier ? « Comprendre les grands équilibres économiques et politiques tant européens que mondiaux, indique Patricia.
Ingénieur des Ponts et Chaussées et diplômé de l'ENSAE en finance quantitative, Pierre Séquier a été directeur de la Recherche & Développement de Sinopia, puis CIO et Directeur général adjoint en 2002, avant d'accéder au poste de Directeur général en 2007. Il entre chez Exane Asset Management en juin 2010 en tant que membre du directoire et en est directeur général depuis novembre 2011.
L’université de Strasbourg (UdS) n’a désormais rien à envier aux écoles de commerce en matière de « fundraising ». Pionnière de la fusion des universités en 2010, fer de lance de la recherche française, avec deux prix Nobel dans ses murs, l’UdS, qui compte 43.000 étudiants et 2.800 chercheurs, ne rechigne pas non plus à frapper aux portes pour lever des fonds dans les entreprises et financer ainsi ses activités de recherche et d’enseignement. Depuis sa création en 2010, la Fondation de l’université a déjà récolté 12,25 millions d’euros qui ont permis le financement de bourses étudiants, de travaux de postdoctorants, de chaires d’entreprises à l’Ecole de management ou de laboratoire de recherches thématiques en chimie ou géologie. L’université s’appuie « sur une équipe de professionnels, formés au « fundraising » par un cabinet canadien », explique son président, Alain Beretz. Dernier mécène en date, Axa a décidé de donner 2,25 millions d’euros pour la création d’une chaire destinée à mieux comprendre les maladies liées à l’allongement de la durée de vie. L’assureur dispose d’un fonds pour la recherche qui soutient 334 projets de recherche fondamentale pour 93 millions d’euros, dans 49 pays. L’université a aussi réussi à fédérer au fil des ans le laboratoire Pierre Fabre avec 1,5 million d’euros mais aussi de grandes entreprises comme CGG Véritas, BASF, Air Liquide et même de grosses PME régionales comme la Salm (mobilier), FM Logistics ou Heppner (transports). Pour Régis Bello, le président de la Fondation et dirigeant du groupe de Dietrich, un véritable réseau s’est créé autour du projet, avec notamment l’appui d’Henri Lachmann, président du conseil de surveillance de Schneider Electric, qui dirige le comité de levée de fonds. Chercheurs de haut niveau, venus du monde entier « Le métier d’Axa est d'évaluer les risques pour mieux les prévenir. Notre métier nous porte à comprendre ce qu’est l’importance de la recherche fondamentale. La politique d’AXA est de soutenir des initiatives originales portées par des chercheurs dont la notoriété inter-nationale est reconnue », indique Henri de Castries, PDG d’Axa, qui se défend de toute intervention pour orienter la recherche. « Notre volonté est de faire progresser les connaissances sans aucune perspective d’application », affirme-t-il. Moyen de déminer un sujet parfois sensible dans les universités. « La chaire Axa sera dirigée par le professeur Luisa de Cola qui amène avec elle une trentaine de chercheurs de haut niveau venus du monde entier, attirés notamment par les moyens financiers, et la notoriété de l’université de Strasbourg. Elle est installée au sein de l’institut dirigé par Jean-Marie Lehn, prix Nobel de chimie », précise Alain Beretz. Ce ne devrait pas être la dernière du genre.
Responsable du pôle allocation de beta chez CPR Asset Management, Grégory Molinaro, dont le départ a été annoncé il y a quelques jours, sera bien remplacé, a indiqué lundi 18 février à Newsmanagers, Arnaud Faller, directeur des Investissements de la société de gestion. Les investisseurs institutionnels que rencontre la société de gestion aujourd’hui – avant de réitérer l’opération avec les conseillers en gestion de patrimoine indépendants jeudi prochain, en auront la confirmation.Cela dit, Arnaud Faller a précisé qu’il ne s’agira pas d’un recrutement poste pour poste. En d’autres termes, le profil recherché ne prévoit pas de responsabilités managériales. En fait, la décision de remplacer Grégory Molinaro se justifie à double titre. Tout d’abord en raison de la gestion en binôme des fonds de la gamme CPR Croissance, où l’intéressé, qui partira fin mars, intervient comme copilote de CPR Croissance Prudente aux côtés de Jérôme Signollet, et comme gérant principal de CPR Croissance Réactive, épaulé par Cyrille Geneslay. Ensuite, la société de gestion compte se donner les moyens de poursuivre son développement, qui passe par sa gestion diversifiée. Celle-ci représentait fin 2012 - via des fonds ouverts ou des fonds dédiés - plus de 3,2 milliards d’euros, la gamme «Croissance» pesant 321,1 millions d’euros. L'établissement s’apprête d’ailleurs à creuser son sillon sur le sujet, en présentant prochainement un livre blanc sur les nouveaux enjeux de l’allocation d’actifs, déterminés à partir d’une enquête réalisée auprès d’une quarantaine d’investisseurs.Cela étant, la maison ne souhaite plus ajouter de «strate» supplémentaire dans son équipe et compte même prendre son temps pour choisir sa nouvelle recrue. Pour ce faire, elle table sur sa gestion collégiale, où les gérants comme les stratégistes participent chaque mois au comité d’allocation d’actifs de la maison et où, in fine, la liberté du gérant est réelle mais encadrée. «En termes de sous- ou de surpondération et de convictions, elle joue sur +/- 5 % par rapport à ce qui a été déterminé», a rappelé Malik Haddouk, directeur de la gestion diversifiée, pour qui il s’agit d’un bon équilibre entre une gestion collégiale et le talent du gérant…"En attendant, le responsable, assurera la relève avec son équipe de gestion. Dans la nouvelle organisation, CPR Croissance Dynamique sera donc géré par Cyrille Geneslay avec Jérôme Signollet en binôme; CPR Croissance Prudente sera piloté par Jérôme Signollet et copiloté par Cyrille Geneslay. Enfin, CPR Croissance Réactive sera géré par Malik Haddouk, épaulé par Cyrille Geneslay.
Les trésoreries d’exploitation sont en légère amélioration depuis fin 2012. La trésorerie globale continue de s’améliorer mais surtout s’avère meilleure qu’anticipée. Moindre tension confirmée sur les délais de paiement des clients en 2013. Le solde d’opinion sur les marges bancaires reste orienté à la baisse. Les recherches de financement sont jugées de moins en moins difficiles par rapport à 2012. 54 % des trésoriers concernés jugent négative l’influence du taux de change euro-dollar sur la trésorerie alors que seulement 35 % la jugent positive. 32 % des trésoriers déclarent avoir l’intention de mettre en place des lignes de crédit de précaution. 31 % des trésoriers préfèrent garder leur trésorerie en « cash » en premier choix.
Axa Investment Managers, which has about EUR4bn in assets under management in purely SRI funds, is in the process of integrating ESG (environmental, social and governance) criteria into its overall management, says Matt Christensen, global head of responsible investment, in an interview with Newsmanagers. In a first stage, all equity funds from AXA Framlington will receive a scoring on ESG criteria from this year. Then, the same will be done for the fixed income product range, and in a third stage, government bonds will be included as well.
L’indemnité de 72 millions de francs octroyée à Daniel Vasella, président démissionnaire de Novartis, suscite colère et stupéfaction à deux semaines d’un vote sur l’initiative contre les rémunérations abusives.Alors qu’un sondage réalisé entre mardi et samedi et publié dimanche par le Sonntagsblick révèle que 57% des Suisses soutiennent l’initiative de Thomas Minder, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga juge cette indemnité très nuisible pour la cohésion sociale.Si le peuple suisse accepte le texte le 3 mars, «tous les managers qui ont perdu toute mesure en seront responsables», a-t-elle déclaré dans une interview publiée par l’hebdomadaire alémanique.
Portés par l'évolution favorable des marchés actions et obligataires, les encours de la gestion déléguée institutionnelle française ont augmenté de 6 % en 2012 pour atteindre 645 milliards d’euros. Ils ne sont plus inférieurs que de 3 % par rapport au niveau enregistré à fin 2010 (665 milliards d’euros). Dans le détail, les 52 sociétés de gestion les plus actives sur le marché institutionnel français ont vu leurs actifs obligataires augmenter de 8 % à 224 milliards d’euros, leurs investissements en actions de 7 % à 212 milliards d’euros et leurs encours monétaires de 3 % à 209 milliards d’euros. Ces chiffres reflètent uniquement les actifs gérés par les sociétés de gestion pour le compte d’investisseurs institutionnels français (assureurs, mutuelles, caisses de retraite, associations, entreprises) avec qui elles n’entretiennent pas de liens capitalistiques. C’est donc 31 % des encours de la gestion institutionnelle française (estimée à environ 2 100 milliards d’euros) qui fait l’objet d’une véritable concurrence entre sociétés de gestion. Lire la suite : cliquez ici
Guerric Thouvenin est un professionnel reconnu dans le monde de la gestion institutionnelle : directeur de département fixed income expérimenté, gestion d’actifs obligataires et monétaires, stratégie d’allocation d’actifs, analyse crédit, gestion ALM, étude et mise en place de Solvency 2, développement d’outils d’aide à la décision pour la gestion d’actifs fixed income, création de produits de taux d’intérêt innovants. Il est intéressé pour créer et développer un département de gestion obligataire et monétaire dans une société de gestion de portefeuilles à taille humaine. Depuis qu’il a quitté le groupe AG2R - La Mondiale (où il occupait le poste de Directeur de la gestion de taux), en janvier 2012, il élabore un business model pour une activité de gestion d’OPCVM obligataires et monétaires alternatifs (process absolute return). Pour prendre contact avec Guerric Thouvenin, vous pouvez consulter son profil Linkedin : cliquez ici
Le quotidien croit savoir que Centrica a décidé le remplacement à la tête de sa filiale British Gas de Phil Bentley par Chris Weston, actuel de la filiale américaine Direct Energy. Un changement chez British Gas qui intervient peu après l’annonce par Centrica de l’abandon du projet commun avec EDF de construction de centrales en Grande-Bretagne.
A la suite d’une information parue aujourd’hui, le 14 février 2013, dans l’hebdomadaire Challenges, CNP Assurances tient à préciser que la rémunération annuelle de Jean-Paul Faugère, président du conseil d’administration de CNP Assurances, est de 250 000 euros. Il ne dispose, par ailleurs, d’aucun avantage en nature et sa participation aux réunions du conseil d’administration de CNP Assurances ne fait l’objet d’aucun versement de jetons de présence. Par ailleurs, il ne bénéficie d’aucun avantage lié à un régime de retraite supplémentaire. La rémunération de Jean-Paul Faugère est conforme aux dispositions du décret du 26 juillet 2012 relatif au contrôle de l’Etat sur les rémunérations des dirigeants d’entreprises publiques.
Denis Metzger a quitté son poste de directeur financier de la Mutuelle Générale en août 2012. Il a une expérience professionnelle variée, mais toujours axée sur des entreprises en mutation. Depuis 10 ans chez une des mutuelles françaises du top 5, il connaît particulièrement bien les entreprises de l'économie sociale et la gouvernance démocratique pour y avoir conduit les mutations majeures de l’assurance depuis 2000. Il recherche aujourd’hui un poste de dirigeant dans une mutuelle, ou un poste de senior dans une société de gestion d’actifs institutionnels. Pour plus de détails, vous pouvez consulter son profil Linkedin en cliquant ici
Selon les premières estimations de l’Insee, seul le troisième trimestre de l’an passé a connu une hausse de l’activité, le quatrième ayant enregistré une baisse plus prononcée que prévu (-0,3%) en raison du recul de l’investissement.
Les investisseurs institutionnels continuent de diversifier leurs portefeuilles dans des actifs alternatifs, en investissant de plus en plus directement dans les fonds plutôt que via des fonds de fonds selon les données de Towers Watson. Celles-ci montrent qu’en 2012, ses clients - qui comprennent les fonds de pension, les fonds souverains et les compagnies d’assurance - ont alloué 70% d’actifs de plus sur les hedge funds et les private markets, avec 12 milliards de dollars investis sur l’année. « Au cours des cinq dernières années, les gérants de fonds alternatifs que nous avons mis dans les portefeuilles des clients ont montré leur capacité à s’adapter à l’environnement changeant en générant de bonnes performances nettes des frais. Les grands fonds institutionnels sont susceptibles de continuer à investir dans les classes d’actifs alternatives, plutôt en direct que via l’intermédiaire des fonds de fonds, car ils souhaitent une plus grande transparence et une réduction de la structure des frais » indique Craig Baker, Responsable mondial de la recherche en investissements chez Towers Watson. Au cours de l’année, il y a eu un engouement particulier pour les fonds infrastructures au niveau mondial, avec trois fois plus d’actifs attribués à des gérants par les clients Towers Watson qu’en 2011. Les données montrent aussi que les stratégies Smart Beta - qui capturent un premium au fil du temps ou qui améliorent l’efficience des portefeuilles grâce à la diversification - continuent d’attirer un nombre important d’actifs (5 milliards de dollars) en 2012. Ces nouveaux mandats Smart Beta ont été principalement affectés vers les obligations, les matières premières et les actions et, dans une moindre mesure, vers les hedge funds, les fonds de réassurance et les fonds d’infrastructure. Selon Towers Watson, la demande institutionnelle pour les actions mondiales et les mandats obligataires est restée élevée au cours des cinq dernières années, alors que la demande pour les fonds actions UK et obligations UK a sensiblement diminué au cours de la même période. Les Mandats obligataires sur les zones Etats-Unis et marchés émergents ont continué à être populaire en 2012, mais les obligations mondiales étaient le mandat le plus populaire parmi les clients de la société, avec des actifs en hausse de presque 100% par rapport à l’année précédente. Au total, les sélections mandat obligataires ont représenté 24 milliards de dollars d’actifs investis l’année dernière. Concernant les actions, des fonds actions monde ont continué d'être le plus populaire auprès des clients de Towers Watson, suivis de près par les fonds actions US à égalité avec les fonds actions monde hors US. Au total, les sélections de mandat actions ont représenté 22 milliards de dollars d’actifs investis l’année dernière. Selon Craig Baker, ces chiffres confirment une tendance forte des investisseurs qui investissent dorénavant loin de leurs marchés locaux, car ils cherchent à diversifier mondialement leurs portefeuilles. L’activité de sélection de gérants à travers le monde chez Towers Watson a dépassé les 900 sélections en 2012 représentant près de 76 milliards de dollars d’actifs investis.
La première année de décollecte de l'assurance vie suscite des interrogations sur le statut de cet instrument vu comme « placement préféré des Français ». Malgré les effets de la crise financière sur ses performances, l'assurance vie demeure une réponse appropriée aux besoins de protection des ménages. L'allongement de la durée de vie et les incertitudes économiques renforcent la pertinence d'une gestion sécurisée et à long terme de l'épargne, qu'aucune autre catégorie d'acteurs financiers n'est en mesure de proposer. Mais la réglementation et les produits doivent rapidement être adaptés au nouvel environnement économique et réglementaire.
Dans une interview à la Sonntagszeitung, Anne-Marie de Weck, associée, annonce que Lombard Odier a l’intention d’accroître cette année son effectif à Zurich de 10 % supplémentaires, rapporte finews.La banque privée a enregistré ces dernières années une expansion à deux chiffres tant de son personnel que de ses encours pour ce qui constitue sa deuxième plus importante implantation, après Genève. Le premier a atteint 120 personnes et les seconds dépassent nettement les 10 milliards de francs actuellement.