Romain Durand est le nouveau responsable des investissements de la Société Hospitalière d’Assurances Mutuelles. Agé de 30 ans, il est titulaire d’un Master 2 en ingénierie financière de Lyon II et du diplôme de la SFAF (Certified Investment International Analyst). Romain Durand est arrivé à Sham en 2009 en tant que gérant de portefeuilles après des expériences en tant qu’analyste chez Oddo Securities (Midcap) et auditeur financier au sein du cabinet Mazars. Il succède à Olivier Szymkowiak, qui a quitté Sham en novembre 2012, où il exerçait depuis 2005 la fonction de responsable des investissements. Pour mettre en ??uvre la politique d’investissement de Sham, Romain Durand pourra s’appuyer sur une équipe de trois gérants et sur la cellule interne de management des risques, comptant trois collaborateurs dont un travaillant à plein temps sur l’actif. Il sera sous la responsabilité de Marie-Cécile Marcadé, responsable du département finances et gestion de Sham. Acteur spécialisé dans l’assurance et le management des risques des acteurs de la santé, du social et du médico-social, Sham dispose d’un portefeuille d’actifs de 1,5 milliard d’euros investi sur des supports variés (obligations, actions, immobilier et actifs de viversification). Par ailleurs, Sham investit en direct dans des entreprises innovantes de l’industrie de la santé, avec un focus sur la région Rhône-Alpes, où est basée la société d’assurance mutuelle.
La Société d’Assurance Mutuelle IARD fondée en 1868 par Henri-Louis Désert et toujours dirigée par un de ses descendants, Olivier Désert, ne gère quasiment pas de fonds et a adopté depuis l’origine « une politique de buy and hold, sans réaliser d’arbitrage ». L’allocation est prudente, composée à 70 % d’obligations et de fonds obligataires, à 15 % d’actions et à 15 % d’immobilier. « Notre gestion est assez simple et notre principale préoccupation est de recueillir des informations permettant de mesurer la pertinence de notre positionnement par rapport à une éventuelle remontée des taux » détaille la responsable des placements. « Par ailleurs, nous ne sommes pas certains que nos rendements seraient plus élevés en investissant dans des fonds » justifie Anne-Sophie Fraissinet. Qui ajoute : « Nous avons payé pour voir et l’expérience n’a pas été probante ». « Le rendement net annuel des actifs de la mutuelle de Poitiers assurances s'élève à 2,5 %. En valeur d’acquisition, nous atteignons 4 % sur la poche obligataire, et beaucoup plus sur l’immobilier, constitué d’un parc très ancien » détaille t-elle. Et de conclure : « En global, nous affichons un rendement net de 6 à 7 % par rapport à la valeur d’acquisition ». Pour information, la Mutuelle de Poitiers Assurances, qui emploie 892 salariés et est présente dans 57 départements, a enregistré un chiffre d’affaires de 295 millions d’euros en 2011, en progression de 3,3 %. Cependant, comme beaucoup de ses confrères, elle a dû faire face à une diminution importante de la contribution des produits financiers au résultat : les profits provenant de la réalisation des placements, d’un montant de 6,25 millions d’euros représentent moins du quart de ceux réalisés en 2010 et les pertes se sont élevées à 2 millions d’euros. De même, la provision pour dépréciation durable a été dotée de 8 millions supplémentaires, pour atteindre 10,3 millions d’euros à fin 2011. Malgré ces performances en-deçà de celles réalisées en 2010, la mutuelle de Poitiers Assurances affiche un taux de couverture 2011 de 2,9 fois le minimum réglementaire et ses seuls fonds propres couvrent 2,1 fois la marge à constituer. Les éléments financiers de l’année 2012 seront connus en mai prochain.
Luc François, patron des marchés de capitaux de Natixis, a annoncé hier aux équipes actions de la BFI le départ de leur responsable Jean-Claude Petard et de son adjoint Mohamed El Babsiri, ont indiqué à L’Agefi des sources concordantes. Jean-Claude Pétard occupait ses fonctions depuis quatre ans, après son arrivée de Société Générale CIB où il avait travaillé avec Luc François, responsable mondial actions et dérivés de la banque de la Défense jusqu’à l’affaire Kerviel. Mohamed El Babsiri est de son côté un ancien d’Ixis.
Dans le sillage du recrutement de sa nouvelle équipe Crédit US à Philadelphie, annoncé le 13 février dernier, Henderson Global Investors a annoncé le 26 février avoir renforcé ses équipes de Singapour et de Londres. L’ensemble de ces recrutements, aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, visent à renforcer la présence d’Henderson Global Investors à l’international afin de développer des solutions globales pour les besoins de sa clientèle internationale.En Asie, Yann Ling Wong a rejoint l’équipe actions immobilières Asie-Pacifique à la fin du mois de décembre en qualité d’analyste. Basée à Singapour, elle sera placée sous la direction de Tim Gibson. Ce renforcement intervient moins de 3 mois après la nomination de Shiro Tsubota, CEO Japon, et de Mabel Chan, Directeur de la distribution en Asie. Yann Ling était auparavant associée au développement des centres commerciaux et des services bancaires chez Standart Chartered Bank.L’équipe Actions immobilières Asie-Pacifique compte développer sa présence de façon sélective sur ce marché très concurrentiel dont les niveaux de valorisation sont jugés attractifs et apportent une réponse au regain d’appétit pour le risque que manifestent les investisseurs. Au total, l’équipe Actions immobilières Asie-Pacifique compte 1 milliard de dollars sous gestion, dont 423 millions de dollars sont gérés pour le fonds Henderson Horizon Asia-Pacific Property Equities.A Londres, Paul O’connor, a rejoint Henderson Global Investors le 28 janvier dernier en qualité de Responsable de la multi-gestion. Placé sous la direction de Bill McQuaker, Paul O’Connor sera en charge de l’allocation d’actifs de plusieurs fonds de la gamme multi-gestion, ainsi que du développement des produits et des services aux investisseurs. Paul O’Connor était précédemment Responsable de l’allocation pour la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique chez Mercer Investment Consulting et a travaillé en tant que stratégiste et trader pour compte propre chez Crédit Suisse pendant 14 ans.Il s’agit du second recrutement en moins d’un mois pour l’équipe de multi-gestion de Henderson Global Investors qui s’est doté, en décembre, d’un nouveau gérant senior, James de Bunsen, venu d’Armstrong Investment Managers. L’équipe de multi-gestion d’Henderson Global Investors gère plus de 5,4 milliards de livres.
Le Trésor italien a adjugé pour 6,5 milliards d’euros d’obligations à cinq et dix ans, un montant conforme à son objectif maximal, mais il a dû consentir des rendements en hausse par rapport aux opérations de ces derniers mois. Cette opération très attendue intervient alors que l’Italie est confrontée à un risque de blocage institutionnel après les élections générales de dimanche et lundi, aucune des coalitions en lice ne disposant de la majorité au Sénat. Le Trésor a adjugé pour 4,0 milliards de titres d'échéance mai 2023 à un rendement brut de 4,83%, le plus élevé depuis octobre pour une adjudication à dix ans, contre 4,17% lors d’une opération similaire en janvier. La demande a toutefois été soutenue, dépassant 1,65 fois l’offre contre 1,32 fois le mois dernier. Rome a également placé pour 2,5 milliards d’obligations arrivant à échéance en novembre 2017 à un rendement brut de 3,59%, contre 2,94% en janvier, avec un ratio de couverture de 1,614 contre 1,3.
La crise financière, tel un feu follet, a surgi dans le secteur bancaire, puis a contaminé les Etats venus à la rescousse des banques, pour repartir vers les banques quand il est apparu que celles-ci étaient gorgées d'emprunts publics. D'où cette pierre de plus au débat sur la régulation bancaire : faut-il que les banques achètent à ce point des emprunts d'Etat ?
Pour réaliser ce document, nous avons sollicité l’avis et la perception d’investisseurs professionnels et d’observateurs du marché, entre les mois de décembre 2012 et février 2013. Nous tenons à remercier tout particulièrement pour leur participation les établissements suivants qui ont accepté de partager avec nous leur vision de l’investissement socialement responsable : Ag2R La Mondiale - Agicam Agirc Arcco Agrica Epargne Banque Privée Transatlantique Caisse des dépôts et consignations Caisse de Prévoyance des Agents de la Sécurité Sociale et Assimilés Confédération Française Démocratique du Travail Fitch Ratings Fonds de Réserve pour les Retraites Humanis Préfon Réunica Schneider Electric Transatlantique Gestion ainsi que toutes celles et ceux qui, chez Ecofi Investissements, La Française AM et Petercam, les parrains fondateurs de l’ISR Day 2013, nous ont aidés à appréhender le sujet.
P { margin-bottom: 0.08in; }A:link { } Horst Schmidt, chairman of the managing board, has said in an interview with the Börsen-Zeitung that assets managed by the German private bank Bethmann Bank (ABN Amro group) reached EUR22bn at the end of 2012, compared with EUR19bn at the end of 2011, and EUR11bn at the end of 2008.This increase is due to market appreciation, organic growth and the acquisition of the activities of LGT In Germany, in an deal which pushed the Frankfurt-based firm into losses for 2012.In 2013, Bethmann is expected to publish better results than in 2011.
L’Autorité des marchés financiers a publié sur son site, lundi 25 février, sa décision d’infliger à l’encontre de la société Interfi SA un avertissement et une sanction pécuniaire de 200 000 euros.Dans les faits, indique l’AMF, la société Interfi intervient comme dépositaire d’organismes de placement collectif pour la société de gestion Inter Expansion. Au sein du GPS Humanis, la société Interfi est une entreprise d’investissement qui, en sa qualité de dépositaire d’OPC, s’est vue confier deux missions essentielles : celle de teneur de compte conservateur d’actifs financiers pour les acteurs institutionnels (4 milliards d’euros d’actifs en dépôt) ; celle de dépositaire d’OPC, lesquels sont de deux natures : OPCVM de nature générale (4 à 5 milliards d’euros) et FCPE d'épargne salariale (2,5 milliards d’euros). Une activité subsidiaire a été créée en 2004, celle de teneur de compte conservateur de parts, dédiée à l'épargne salariale, tant celle versée par les entreprises que celle reversée aux porteurs de parts.A la suite d’un contrôle réalisé entre le 16 juin et le 30 septembre 2010, au siège de la société Interfi, il a été reproché à la société, en substance, l’absence de mise en place d’une procédure d’entrée en relation et de suivi lui permettant de mener à bien sa mission de contrôle des OPC et de la société de gestion dont elle est dépositaire ; l’absence d’établissement d’un plan de contrôle exhaustif et de mise en oeuvre de certains contrôles a posteriori, « indispensables à l’accomplissement de sa mission de contrôle de la régularité des décisions des OPC et de la société de gestion dont elle est dépositaire ».L’AMF a précisé avoir tenu compte dans sa décision que les manquements avérés ont fait l’objet de mesures correctrices prises ultérieurement.
Parmi les priorités définies par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, figurent les trois missions suivantes : encourager le financement des entreprises par la réforme de la fiscalité de l'épargne ; recentrer les banques sur leur coeur de métier au service de l'économie réelle ; faciliter l’accès des PME et ETI aux marchés de capitaux. L’Association Française des Trésoriers d’Entreprise (AFTE) adhère pleinement à ces objectifs qui s’inscrivent parfaitement dans le cadre de sa prise de position sur le financement des entreprises industrielles et commerciales publiée le 5 octobre 2012. Cependant, elle ne peut rester indifférente aux risques que présente, pour les entreprises françaises, l’application, à marche forcée, d’une nouvelle loi bancaire alors que les réflexions menées dans les autres pays, dont ceux qui composent la zone Euro, ne prévoient pas de mise en oeuvre aussi rapide. Le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires présenté lors du Conseil des Ministres du 19 décembre 2012 s’articule autour de 4 volets. Séparer les activités utiles à l'économie des activités spéculatives pour compte propre Position de l’AFTE : a) En raison de la vitesse de dégradation des prix en cas de retournement de marché, des pertes potentielles qui peuvent en résulter et de l’interpénétration du système bancaire mondial, la ségrégation des opérations pour compte propre qui semblent représenter moins de 2% des activités totales des banques françaises n’annihile pas le risque systémique. b) Il est impossible de tracer une frontière précise entre les activités « utiles à l'économie » et les activités « spéculatives pour compte propre ». En effet, les banques jouent un rôle essentiel dans l’animation des marchés (market making) et ce au bénéfice entre autres des entreprises qui peuvent en permanence disposer de prix leur permettant de traiter. Renforcer la capacité d’intervention des autorités publiques lors d’une crise bancaire Position de l’AFTE : En cas de crise de liquidité majeure, dès lors que des activités de dépôt (retail bank) côtoient des activités de marché (investment bank), l’Etat est forcé d’intervenir pour contrecarrer le risque systémique. Même si l’aléa moral est invoqué, il est un fait que l’Etat est le garant en dernier ressort. Or, il est essentiel, pour la collectivité, que cette option de «nationalisation des pertes » soit rémunérée d’une façon ou d’une autre. La prime qui devrait être fonction d’une assiette à définir viendrait alimenter un fonds de garantie. Prévenir et limiter les risques systémiques Position de l’AFTE : a) Indubitablement, grâce à un régulateur rigoureux et compétent, les banques françaises ont moins souffert que leurs consoeurs étrangères, mais la supervision et les contrôles renforcés n’ont de sens que s’ils sont pertinents et constituent un monitoring permanent de la liquidité. b) Il n’est pas raisonnable d’imaginer que l’Etat intervienne de manière préventive au bénéfice d’un établissement bancaire important sans que cela ne déclenche un début de panique. Protéger le consommateur bancaire Position de l’AFTE : Cet ensemble de mesures louables ne concerne pas directement notre association. Conclusion L’AFTE compte prendre une part active au débat qui s’est instauré avec les Pouvoirs Publics et les autres acteurs de la place de Paris concernant ces nouvelles dispositions législatives visant le secteur bancaire. Notre association souhaite attirer l’attention des Autorités publiques sur le fait que cette réforme doit d’abord avoir pour objectif de renforcer le système bancaire afin que les entreprises puissent bénéficier de contreparties bancaires solides, compétitives, réactives, fortes au plan international et capables de les financer dans de bonnes conditions. Cette loi doit reposer sur la mise en place de mesures simples mais efficaces et globales. A cet égard, l’AFTE s'étonne que ce projet de loi passe totalement sous silence la régulation des activités financières menées par des entités qui, ne recevant pas de dépôt, ne sont pas régulées (shadow banking). Or les hedge funds portent une responsabilité majeure dans la crise de 2008. De plus, compte tenu de la mondialisation des activités bancaires, il est primordial que ce déploiement soit coordonné et simultané dans l’ensemble des places financières, au moins européennes, pour éviter des distorsions de concurrence qui, au motif de vouloir à tout prix montrer l’exemple, pénaliseraient d’abord les entreprises françaises.
Le groupe PSA a annoncé, lors de la présentation de ses résultats annuels, avoir conclu pour 634 M€ de cessions immobilières exceptionnelles en 2012, qui comprennent notamment le siège social du groupe à une filiale d’Ivanhoé Cambridge, bras immobilier de la Caisse de dépôt et placement du Québec, pour un montant de 242,2 M€, le showroom de Citroën sur les Champs Elysées et de l’immobilier du réseau propre en France et en Grande-Bretagne. Ces opérations ont dégagé un produit de cession de 565 M€, une plus-value de 389 M€ et un apport de trésorerie cumulé de 642 M€. Ce dernier montant comprend 77 M€ au titre de la cession du showroom Citroën, repris en location financement par le groupe et qui reste inscrit à l’actif du bilan en contrepartie d’une dette financière, indique le rapport annuel. Ces cessions entrent dans le cadre d’un plan de cession d’actifs qui atteint 2 Mds€ alors que l’objectif était de 1,5 Md€. En 2013, PSA va continuer à vendre des actifs immobiliers sans en préciser le montant attendu. En 2012, le groupe a annoncé une perte de 5 Mds€, liée en grande partie à une dépréciation d’actifs à hauteur de 4,7 Mds€.
Le Groupe Prévoir annonce la nomination de Jean-Pierre Decourcelle en tant que Directeur Technique. Jean-Pierre Decourcelle rejoint l’actuariat du Groupe Prévoir en 1988, devient manager actuariat en 1994, puis Responsable de l’actuariat en 2001 : il manage une équipe d’actuaires, supervise la création et le lancement des nouveaux produits, coordonne l’inventaire technique et le suivi des risques (sinistralité, rentabilité). Il prend le poste d’attaché de Direction en 2009 et intervient sur les implantations à l’international et les partenariats, avant de devenir Directeur Technique Adjoint en 2011, puis Directeur Technique au 1er janvier 2013, à 49 ans. Jean-Pierre Decourcelle est titulaire d’un diplôme d’Etudes d’Assurances de l’Ecole Nationale d’Assurances, (ENAss) et d’un Diplôme d’Etudes Supérieures Economiques (DESE), spécialité actuariat. Il est membre qualifié de l’Institut des Actuaires. Il a en outre été Inspecteur chargé de formation pour le Groupe Prévoir de 1985 à 1988 et professeur d’Assurances de Personnes (BTS) pour le Groupe ENAss-AEA de 1999 à 2001.
P { margin-bottom: 0.08in; } Rumours had been gathering momentum. The announcement was made official last night. The Edmond de Rothschild group has announced the arrival of Laurent Tignard as global head of the asset management business line. Tignard, currently CEO of HSBC Global Asset Management (France), will also join the executive board at the group, and will report to Christophe Backer, CEO of the group. According to information obtained by Newsmanagers, the arrival of Tignard will come by the end of March. Tignard, who worked with Backer when he was in charge of HSBC France, says in a telephone interview with Newsmanagers that he was won over by the ambition of the Edmond de Rothschild group’s plans, with asset management one of its two strategic business lines, alongside private banking, and with EUR50bn in assets under management currently, five investment centres worldwide (Paris, Geneva, London, Frankfurt, Hong Kong), and more than 100 specialised asset managers. Tignard joine HSBC in 2003 as CIO of HSBC Asset Management Europe, and then as CEO of Halbis Capital Management (France) in 2006. Since June 2010 he has been CEO of HSBC Global Asset Management (France), a member of the executive board at HSBC France, and Exco of HSBC Global Asset Management Europe, in charge of the asset management business line. He also serves as CIO for the EMEA region (Europe, Middle East and Africa).
La rumeur était de plus en plus insistante. L’annonce a été officialisée hier soir. Le groupe Edmond de Rothschild a fait part de l’arrivée de Laurent Tignard au poste de responsable global du métier d’asset management. L’actuel directeur général de HSBC Global Asset Management (France) sera également membre du comité exécutif groupe et reportera à Christophe de Backer, son CEO. Selon nos informations, son arrivée devrait intervenir d’ici à fin mars.Joint au téléphone par Newsmanagers, Laurent Tignard qui a travaillé avec Christophe de Backer lorsque celui-ci était à la direction d’HSBC France a indiqué qu’il avait été séduit par le projet ambitieux du groupe Edmond de Rothschild dont l’asset management est l’un des deux métiers stratégiques, avec la banque privée, et qui dispose à ce jour de 50 milliards d’euros d’actifs sous gestion, possède cinq centres de gestion dans le monde (Paris, Genève, Londres, Francfort, Hong Kong), et emploie plus d’une centaine de gérants d’actifs spécialisés. Le parcours international de Laurent Tignard et les bonnes relations qu’il entretenait avec Christophe de Backer chez HSBC ont sans doute pesé dans la balance. Il se voit donc confier une fonction qui s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2013-2016 présenté par le groupe en décembre dernier. A ce titre, Christophe de Backer a déclaré que l’arrivée de Laurent Tignard allait permettre de consolider les expertises de la maison et confirmer son leadership dans la gestion d’actifs indépendante en Europe et à l’international. En attendant, cette nomination intervient alors que plusieurs départs ont été récemment enregistrés chez Edmond de Rothschild Asset Management (EdRam) dont ceux de Françoise Rochette - ancienne responsable du pôle allocation d’actifs - chez Mandarine Gestion ou d’Etienne Gorgeon - ex CIO Fixed income - pour Tikehau IM. Laurent Tignard a rejoint HSBC en 2003 en tant que CIO de HSBC Asset Management Europe puis directeur général de Halbis Capital Management (France) en 2006. Il était depuis juin 2010, directeur général de HSBC Global Asset Management (France), membre du comité exécutif d’HSBC France, et de l’Exco d’HSBC Global Asset Management Europe, en charge du métier de la gestion d’actifs. Il occupait également les fonctions de CIO pour la zone EMEA (Europe et Middle East).
Déterminé à renforcer son rôle de contributeur actif et responsable pour promouvoir un développement durable des entreprises, le Conseil d’administration de l’AFIC, Association Française des Investisseurs pour la Croissance, a décidé de la création d’une commission dédiée. La Commission ESG prend le relais du Club de Développement Durable de l’AFIC qui a permis, depuis 2009, une prise de conscience et une meilleure intégration des enjeux que représentent les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) auprès des sociétés de capital-investissement et des entreprises qu’elles accompagnent. Effective début 2013, cette Commission ESG est présidée par Olivier Millet, Président du Directoire d’Eurazeo PME et à l’origine du Club Développement Durable de l’AFIC. Elle aura une mission institutionnelle renforcée pour porter plus loin, et ouvrir plus largement à l’ensemble des membres qui souhaitent adhérer à la démarche, l’engagement de l’AFIC pour la prise en compte de critères extra- financiers dans la gestion des entreprises. Sa vocation sera d'être force de propositions stratégiques auprès du Conseil d’administration de l’AFIC en matière d’ESG, de faciliter l’adhésion des membres de l’AFIC aux UN PRI (Principes des Nations Unies pour l’Investissement Responsable, conçus par l’ONU en 2005 et lancés en 2006), et d'être une partie prenante active dans les débats de place et communautaires sur ces sujets. Elle disposera d’un pouvoir élargi de délégation pour déployer ses orientations et pourra exercer sa mission de promotion, de sensibilisation, et de propositions avec l’appui de groupes de travail dédiés. Devenus au cours des dernières années des acteurs majeurs de l'économie, les investisseurs en capital ont une responsabilité particulière pour inscrire, structurer et formaliser les critères ESG dans la stratégie des entreprises dont ils sont actionnaires, et en faire à la fois un véritable outil de pilotage, de cohésion et de valorisation. La Commission ESG dispose d’ores et déjà d’un socle de travaux et d’outils développés au terme de réflexions et d’expériences passées : Charte des investisseurs en capital, Guide du développement durable, Club « Bonnes pratiques », Baromètre ESG du capital-investissement. Elle bénéficiera en outre de la mobilisation et de l'émulation effective au sein de l’AFIC, qui se manifeste notamment par la forte fréquentation des nombreuses réunions d’information organisées pour ses membres.
CNP Assurances a mené un programme de cessions des obligations souveraines à risque de la zone euro. Sur les portefeuilles français, l’encours restant sur les titres d’Etat irlandais, portugais, italiens, espagnols s'élève ainsi à 10,5 Md€3. Parallèlement, il a renforcé ses investissements en crédit corporate (investissements 2012 : 9,7 Md€) et a maintenu un niveau élevé de liquidité (9,2% y compris titres courts et OPCVM monétaires).
L’exposition du fonds en euros du RES à la dette souveraine obligataire de l’ensemble des pays périphériques de la zone euro est limitée. La MACSF ne détient que 2,23% de l’encours du RES en dettes souveraines du Portugal, de l’Irlande, de l’Italie et de l’Espagne. Pour retrouver l’allocation d’actifs de la MACSF au 31/12/2012 : cliquez ici
Olivier Bedeau a été nommé directeur général de l’Auxiliaire et de l’Auxiliaire vie. Il succède à ce poste à Bernard Louvet, qui a fait valoir ses droits à la retraite, au sein de la mutuelle lyonnaise spécialisée dans l’assurance des entreprises du BTP. Ingénieur BTP de formation, Olivier Bedeau était le candidat idéal pour le poste puisqu’il était auparavant directeur des activités d’assurance construction d’Allianz France et qu’il avait exercé les mêmes responsabilités au sein du groupe GAN de 1990 à 2000.
In an interview with Fondsnieuws, Bert Bruggink, chief financial officer at Rabobank, has stated that Robeco funds will continue to be available to customers of its former parent company, even after its recent acquisition by Japan’s Orix, as part of open architecture which has been in place for several years. Previously. Robeco had been the exclusive provider for Rabobank.The CFO also states that the sale of Robeco is not directly related to a desire to increase owners’ equity at Rabobank in order to comply with Basel III, as many media sources are reporting, as the group’s regulatory ratios are already high.
Christian Bréchot (Institut Mérieux), Eric Vivier (Centre d’immunologie de Marseille) et Marino Zerial (Institut Max Planck) sont candidats à la succession d’Alice Dautry à la direction de l’Institut Pasteur. Le conseil, qui se réunira le 8 mars sous la présidence Jean-Pierre Jouyet, devrait évoquer le rapport de l’IGAS - pas encore rendu public - sur la gestion de l’institution.
Suite au départ à la retraite de son directeur général Jean-François Allard le 31 décembre dernier, la Mutuelle des Architectes Français a nommé son remplaçant. Il s’agit de Philippe Carraud, arrivé à la MAF en novembre dernier en tant que directeur général adjoint. Agé de 58 ans et diplômé de l’IEP Paris, Philippe Carraud a fait l’essentiel de sa carrière chez Groupama, où il est entré en 1985 comme responsable marketing. Avant de rejoindre la Mutuelle des Architectes Français, il exerçait les fonctions de secrétaire général du groupe mutualiste d’assurances, en charge de la stratégie et des ressources humaines. Jean-François Allard (65 ans), directeur général de la MAF depuis 2005, continuera à avoir un rôle actif au sein de la mutuelle, notamment dans le développement à l’international. Il cède en revanche son poste de vice-président au sein de la commission exécutive de la Réunion des Organismes d’Assurance Mutuelle à Philippe Carraud et n’assure plus la direction du groupe de travail Solvabilité II, qui est reprise par Pierre Lemoine, directeur général de Monceau Assurances.