A la suite d’une réorientation de la stratégie de Kneip en France, Philippe Maupas a quitté la direction générale de la Côte Bleue, l’agence de presse spécialisée dans la diffusion d’informations financières et, en particulier, d’informations boursières. Il était également directeur général de Kneip SAS pendant 11 mois. Quelques mois plus tôt, Christian Mavides, le responsable commercial de Kneip France avait également du quitter la société. Philippe Maupas consacrera désormais son énergie à la Présidence du CFA France.
Le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, a annoncé lundi avoir fait son entrée dans l’immobilier aux Etats-Unis avec une transaction de 1,2 milliard de dollars (environ 900 millions d’euros). Pour sa première opération immobilière hors d’Europe, le fonds a racheté une part de 49,9% dans cinq immeubles de bureaux à Washington, New York et Boston dans le cadre d’une nouvelle coentreprise avec le fonds de pension américain TIAA-CREF, qui conserve les 50,1% restants. Premier marché mondial de l’immobilier, les Etats-Unis représenteront une part importante du portefeuille immobilier du fonds, a déclaré Karsten Kallevig, un haut responsable du fonds norvégien. Au départ, nous chercherons à investir dans les villes-clés de la côte est, a-t-il précisé. Alimenté par les immenses ressources pétrolières de l’Etat norvégien et investi sur les marchés hors de Norvège, le fonds norvégien s’est diversifié depuis 2011 dans l’immobilier qui doit à terme représenter 5% de son portefeuille global, contre 0,3% fin septembre. Plus gros fonds souverain au monde selon l’organisme spécialisé SWF Institute, le fonds norvégien, qui pèse de 530 milliards d’euros, a déjà investi dans l’immobilier à Londres, Paris, Berlin et Francfort, toujours en partenariat avec d’autres acteurs.
State Street Global Advisors, which has been present in France for 20 years, is continuing to develop its activities in France, and in Europe, from Paris. In an interview with Newsmanagers, Marco Fusco lays out its strategic priorities for 2013.
Howard Buffett, le fils de Warren Buffett a déclaré dans une interview sur Bloomberg TV s'être «préparé toute sa vie» à prendre la relève de son père au poste de chairman de Berkshire Hathaway. Présent au board de la société depuis 20 ans, il souligne qu’il se sent prêt. Howard Buffett a insisté sur l’importance de perpétuer la culture de la société et de traiter les clients avec respect, en tenant les promesses que leur ont été faites par son père.
Le directeur de l’Autorité suisse de surveillance des marchés financiers (Finma), Patrick Raaflaub, met en garde contre les conséquences d’un échange automatique d’informations, qui n’est pas un standard de l’OCDE. Selon lui, le rôle de pionnier de la Suisse pourrait être problématique pour la place financière, estime-t-il dans une interview à la SonntagsZeitung.Aussi bien ne rien faire que capituler trop rapidement sont des choix risqués. L'échange automatique d’informations est toutefois une question politique, à laquelle un organe de surveillance ne peut pas répondre, précise-t-il.Pour le directeur de la Finma, les standards de l’OCDE sont un bon compromis, sans compter qu’ils font foi également pour les places financières concurrentes. La Suisse doit se comporter de toute façon en accord avec le règlement international, a-t-il ajouté.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, Jens Wilhelm, membre du directoire, indique que face à l’intérêt persistant des investisseurs pour l’immobilier, Union Investment s’intéresse de plus en plus à des actifs situés à l’étranger et tout particulierement aux Etats-Unis.Le gestionnaire central des banques populaires allemandes envisage aussi de lancer des fonds immobiliers crédit destinés aux investisseurs institutionnels, qui sont actuellement très friands de ce genre de produits.
A la suite du changement de structure de la banque privée, Lombard Odier ne va pas fusionner avec Pictet qui a fait la même démarche. La banque ne souhaite pas non plus entrer en Bourse. «Si nous visions une entrée en Bourse, nous aurions choisi la forme juridique de la société anonyme et pas la société en commandite par actions», a souligné Anne-Marie de Weck, associée chez Lombard Odier, dans une interview publiée dans «Le Matin Dimanche». «Les associés demeurent responsables dans la future société et répondent du financement de la banque».Anne-Marie de Weck reconnaît que dans une société en commandite par actions, les associés ne garantissent plus avec l’ensemble de leur fortune mais seulement avec leur apport en capital. «Cela ne joue aucun rôle dans notre cas. Notre fortune privée est investie dans la banque», précise-t-elle toutefois.
Nous sommes désormais confiants dans le fait que nous pourrons traiter ces investissements par transparence, dans une logique économique, via l’analyse des sous-jacents, anticipe Mikaël Cohen, directeur des investissements chez CNP Assurances. En revanche, cela ne dédouanera pas les actifs d’un traitement obligataire pénalisant du fait de leur absence de notation, le plus souvent, et de leur duration longue, alors que les risques réels sont inférieurs à des équivalents corporate. Certains assureurs auraient même demandé expressément aux régulateurs la création d’une classe d’actifs spécifique sous Solvabilité II. En France, le code des assurances ne permet toujours pas aux compagnies de détenir des prêts (loans) en direct, sauf assortis de garanties, ni des titres obligataires (même émis par les fonds communs de titrisation - FCT - crées pour contourner le monopole bancaire) s’ils ne sont pas cotés sur un marché vraiment liquide. On nous demande de financer l'économie avec des infrastructures, mais les freins au regard des normes d'éligibilité restent trop importants, conclut Martine Legendre-Kaloustian, directrice des investissements long terme d’Allianz France, évoquant les demandes en cours auprès du régulateur.
Lors d’une intervention à l’occasion de la réunion de rentrée de l’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) à Paris le 7 février, Steven Maijoor, président de l’Autorité européenne des marchés financiers (AEMF ou ESMA) a détaillé les principaux dossiers sur lesquels va se pencher son organisme pour cette année. Des dossiers suffisamment importants pour que le président de l’AEMF, interrogé par Newsmanagers, précise que l’Autorité qui emploie actuellement une centaine de personnes voit ses effectifs programmés pour monter à 160 personnes fin 2013. «Cela dit», a précisé Steven Maijoor, «cela dépendra aussi de la quantité des tâches qui seront dévolues à l’AEMF. «Il est sûr», a-t-il souligné, «que l’AEMF ne peut pas être «sous-staffée», parce que cela risquerait de saper sa crédibilité». Dans le détail, l’AEMF doit s’attaquer tout d’abord au passage à une compensation centralisée pour les dérivés non cotés et une surveillance efficace des dépositaires. Concernant la modernisation de la directive MIF, l’AEMF a déjà mis en place un groupe de travail qui n’attend plus qu’un accord à l’échelon politique pour élaborer des lignes directrices et des normes techniques, sachant que cette tâche nécessitera au moins un an, vu la complexité de la matière concernant l’obligataire, les dérivés et les matières premières, notamment.La banque parallèle (shadow banking) mérite aussi des règles claires, sans méconnaître le fait que cette activité a son utilité parce qu’elle intervient dans des domaines où la finance traditionnelle ne s’aventure pas. De plus, le terme de banque de l’ombre n’est pas approprié, selon Steven Maijoor, puisque toutes les professions sont déjà encadrées.S’agissant des «proxy advisors», il n’y a pas eu jusqu’à présent d’accident de marché notable, mais «il faut quand même un peu plus de transparence. Il convient aussi d’établir comment et dans quelle mesure les acteurs dans ce domaine tiennent compte des réalités locales».Pour ce qui touche aux benchmarks interbancaires (Libor, Euribor), «la difficulté consiste à déterminer jusqu’où il est opportun d’aller en matière de surveillance et de régulation».
Paris EUROPLACE présente ce jour son rapport : « Financement des Entreprises et de l’Economie Française : pour un retour vers une croissance durable », fruit d’une réflexion collective, qui a mobilisé l’ensemble des acteurs de la Place de Paris. Ce rapport analyse les caractéristiques du système de financement de l'économie française, les déséquilibres prévisibles et les adaptations indispensables et urgentes pour pourvoir aux besoins de financement des entreprises et notamment des PME. Dans sa forme actuelle, le financement de l'économie française se caractérise par : des liens structurellement forts entre entreprises, investisseurs et banques : à la différence des économies anglo-saxonnes, la France se distingue par une cohérence d’ensemble entre les investisseurs institutionnels, les banques universelles, qui jouent un rôle central, et les entreprises, y compris les PME et ETI. une épargne insuffisamment orientée vers le financement des entreprises : alors que la France dispose d’un taux d'épargne des ménages élevé (16,4%), le taux des placements financiers est faible et a décliné entre 2011 et 2012 de 9 à 5,2%. Les produits d'épargne liquide et non risqués totalisent 26% de l'épargne financière brute. L'épargne abondante en France alimente trop faiblement le système productif, alors que la disponibilité de capitaux est un élément de compétitivité indispensable pour les entreprises. les banques sont la principale source de financement des entreprises françaises : le financement des entreprises françaises est couvert aujourd’hui encore à 76% par du crédit bancaire et à 22% par des financements de marché, un niveau bien supérieur à celui observé dans les autres pays anglo-saxons. une présence déjà forte des investisseurs internationaux : au 1er semestre 2012, ceux-ci détiennent plus de 60% de la dette publique française, proportion qui a triplé en 15 ans. Fin 2011, 43% de l’encours du CAC40 est détenu par des non-résidents et le besoin de financement extérieur de la France continue à croître. Il est estimé, aujourd’hui, à 4% du PIB et est aggravé par le poids de la dépense publique, qui culmine à 56% du PIB. La France est, aujourd’hui, confrontée à un risque de fragilisation du système de financement des entreprises, particulièrement des PME et ETI, du fait : de la réduction progressive des financements bancaires : si la baisse de la part de financement bancaire dans l'économie est engagée, le nouvel équilibre pourrait s’orienter assez rapidement vers 60% de financement bancaire (contre 76% actuellement), pour 40% de financements de marché. Bâle III devrait renchérir le coût du crédit bancaire de 100 à 200 points de base, étalé sur plusieurs années. Au même moment, avec Solvabilité II, des contraintes nouvelles vont imposer aux investisseurs institutionnels français (assurance-vie, industrie de la gestion, capital-investissement) de réduire leur investissements longs, notamment en actions d’entreprises. Ce sont les PME et ETI qui vont être les plus fragilisées. or, les besoins de financement sont croissants : en 2012, 80 milliards d’euros, soit 8% de la valeur ajoutée française, seront nécessaires pour financer les entreprises françaises. Et les besoins en fonds propres des PME/ETI, en forte croissance, sont estimés à 20 milliards d’euros par an, à l’horizon 2020. Si aucune disposition n’est prise, les entreprises françaises devront se tourner vers des financements externes, dans des proportions qui n’ont plus été observées depuis près de 20 ans. Une action vigoureuse des pouvoirs publics s’impose pour accompagner cette mutation. L’objectif est de préserver l’indispensable cohérence des initiatives à prendre pour financer les entreprises, en mobilisant l'épargne et l’investissement, tout en préservant les avantages des processus d’intermédiation financière entre le crédit et les marchés. Le rapport propose trois axes d’actions prioritaires : favoriser l’orientation de l'épargne vers le financement long terme des entreprises promouvoir l'épargne investie en actions cotées et non cotées : simplifier la fiscalité des plus-values, abaisser le montant du forfait social pour l'épargne salariale investie en actions ; allouer davantage d'épargne au financement des entreprises : stabiliser et consolider le cadre de l’assurance vie, privilégier les contrats en unités de comptes investis en actions ; moderniser le PEA : instituer l'éligibilité des obligations d’entreprises et fonds diversifiés, lancer une réflexion sur la mise en place d’un PEA PME doté d’un avantage fiscal à l’entrée ; réfléchir à la mise en place d’un fonds de financement des PME/ETI (FFEF), complémentaire de la BPI ; stimuler les autres supports d'épargne longue : examiner l'éligibilité des prêts à l’actif des fonds, travailler à la mise en place d’OPCVM de long terme ; élargir la pratique des dispositifs de retraite collectifs, notamment PERCO et régimes art. 83. renforcer la situation financière des entreprises, notamment des PME : créer une instance de coordination afin de mieux tirer parti des dispositifs de financement publics et privés existants ; conforter le maintien de conditions compétitives pour les crédits bancaires (covered bonds, fonds de garantie des prêts mezzanines) ; faciliter l’accès aux financements obligataires des PME et ETI, ainsi que l’accès des particuliers à ce marché. consolider le rôle des acteurs financiers : préserver les atouts reconnus du modèle français de Banque Universelle et conforter les forces du « buy-side », assurance-vie et gestion d’actifs ; renforcer la filière finance de marchés ; développer la titrisation. « La France est confrontée à un risque de fragilisation du financement de son économie, des grandes entreprises et surtout des PME. Cette situation est la conséquence de la baisse de compétitivité et des marges des entreprises, notamment des PME, et d’une réglementation de l'épargne qui décourage l’investissement en fonds propres et en ressources longues des entreprises. Une action urgente et déterminée s’impose de la part des pouvoirs publics, si l’on veut éviter un déficit de financements stables des forces productives de l'économie, permettre aux entreprises d’accéder plus largement aux marchés, et ne pas accroitre le risque d’une perte de notre souveraineté économique. Nous comptons saisir les Autorités publiques et, notamment, M. Pierre MOSCOVICI, Ministre de l’Economie et des Finances, pour lui faire part de l’inquiétude de la place de Paris et demander une action urgente des pouvoirs publics pour relancer le financement de l'économie française et améliorer la compétitivité de la place financière de Paris. » déclare Gérard MESTRALLET, Président de Paris EUROPLACE, PDG de GDF Suez.
In an interview with Fondsnieuws, Thibaud de Cherisey, head of development for ETFs in Europe, has announced that Invesco PowerShares currently has only EUR1bn in assets in continental Europe in publicly-traded funds, but that the firm is planning to strengthen its position in Europe this year, on the back of the success of its “smart beta” products last year.Although the European market is primarily focused on equity ETFs, de Cherisey sees potential for growth in the bond segment, particularly for trackers in high yield.The executive also reported that net subscriptinos to ETFs of the Invesco group in 2012 totalled USD11.1bn, largely from the United States.
Problèmes émergents Les marchés financiers mondiaux ont été marqués en janvier par les déboires des pays émergents. Les bourses du monde entier s’en sont émues, celles des pays émergents terminent même le mois en baisse de 4,5% (en monnaies locales) après déjà une année 2013 elles avaient brillé par leur sous-performance (de plus de 30% par rapport au S&P 500). Sur le marché des devises c’est une véritable saignée qui sévit depuis plusieurs mois et qui s’accentue dans certains cas en janvier. Les marchés obligataires de ces pays n'échappent pas à la règle. Que se passe-t-il sur ces marchés ? Et pourquoi ? Lire la suite en pièce jointe
Créé en 2001, Kedge Capital gère la fortune de la famille Bertarelli. La société investit avec succès près de $6 milliards dans des fonds alternatifs, pour une performance nette annuelle de 6.7% depuis sa création.
Jean Eyraud, président de l'Af2i, revient pour nous sur les événements marquants de l'année 2012 et évoque ses projets pour 2013 ainsi que les sujets sur lesquels son association souhaite se positionner.
COTE D’ALERTE SUR LES FONDS DISPONIBLES POUR LE CAPITAL-INVESTISSEMENT L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) a mené, pour la première fois, un état des lieux au 1er janvier 2013 des capitaux disponibles pour être investis dans de nouvelles entreprises (« dry powder »). Les résultats de cette étude menée auprès de ses membres* révèlent trois informations : 40% des sociétés d’investissement françaises disposent désormais de moins de 19% des fonds qu’elles gèrent pour investir dans de nouvelles entreprises. Sur cette population cette réserve disponible n’est en moyenne que de 9% seulement de leurs fonds sous gestion. Très concrètement cet épuisement de leurs réserves disponibles les met en incapacité de poursuivre normalement leur fonction d’alimentation des entreprises en fonds propres. L'étude met en évidence une seconde population de 40% des équipes d’investissement françaises qui, sans être dans une situation aussi critique que les précédentes, n’ont plus en moyenne que 30% de leurs fonds disponibles pour investir dans de nouvelles entreprises. Les bornes de cette population vont de 19% à 44% de fonds disponibles. Ces sociétés de capital-investissement sont encore en capacité provisoirement d’investir, mais doivent pour la plupart relever des fonds à brève échéance, dans un environnement incertain qui s’est fortement contracté ces dernières années. Enfin, la dernière population de 20% des équipes dispose en moyenne de 58% de fonds disponibles (bornes de l'échantillon : de 45 à 100%). Ces quelques équipes d’investissement ont la visibilité et la capacité financière requises pour alimenter en capital les start-up, PME et ETI. Cette étude vient confirmer la tendance déjà soulignée par l’AFIC qui met en relief que, depuis le début de la crise financière, les capitaux alloués au capital-investissement à destination des entreprises non cotées ont chuté considérablement (de 10 milliards d’euros avant 2008 à 6,4 milliards en 2011). Cette chute prolongée provoque, en cette cinquième année de pénurie, un double effet : Un écart croissant entre les montants levés et les montants investis ; cet effet de ciseaux, mesuré à la fin du premier semestre 2012, atteignait 5,7 milliards d’euros. Plus radical encore est l’effet de péremption des fonds : les fonds qui n’ont pas le statut de société ont typiquement une durée de vie de 10 ans, dans laquelle la période dite « d’investissement » dure 5 ans. Quand cette période expire le fonds ne peut plus investir dans de nouvelles entreprises, et l'équipe qui le gère risque de disparaître, et son savoir-faire avec. Cette situation est extrêmement préoccupante au vu de l’impact à attendre pour l'économie : La pénurie de fonds conduit à une réduction mécanique des investissements vers les entreprises. De plus, le risque de perte de diversité des acteurs aura des conséquences considérables : cette diversité répond à la très grande variété des situations des entreprises à accompagner (start-up de diverses filières technologiques, transmissions d’entreprises, accompagnement de PME à l’export, etc...). Les équipes de capital-investissement ne sont pas interchangeables, elles sont de fait très spécialisées. URGENCE D’ORIENTER L’EPARGNE VERS LE SYSTEME PRODUCTIF Dans ce contexte, l’AFIC souligne à nouveau l’urgence d’orienter l'épargne longue vers le financement des entreprises et d’allouer au capital-investissement une petite fraction de l'épargne financière des Français constituée sous la forme d’assurance vie, des livrets d'épargne et des fonds d'épargne retraite. CONTRIBUTION DU CAPITAL-INVESTISSEMENT AU DYNAMISME DE L’ECONOMIE FRAN??AISE Rappelons trois chiffres d’impact mesurés en 2011 pour l'économie française : 1 500 entreprises françaises ont été investies par des acteurs français du capital-investissement, 76 000 nouveaux emplois ont été créés dans les entreprises des portefeuilles du capital-investissement français et l’accroissement de ces effectifs a dépassé de 4,8 points celui du secteur marchand français, la progression du chiffre d’affaires des entreprises accompagnées par le capital-investissement français a surperformé de 6 points le PIB français en valeur. « A l’heure où les start-up, PME et ETI entreprises ont besoin de fonds propres, où les banques sont contraintes dans leurs capacités d’octroi de crédit, et où la Bourse peine à les accueillir, le capital-investissement a su remplir ses objectifs auprès d’un nombre record d’entreprises en 2011 et puiser dans ses réserves pour répondre à une demande croissante de financements. Il a su aussi contribuer à une création massive d’emplois. Mais les stocks de capitaux disponibles s'épuisent. Il est maintenant indispensable que, sans plus attendre, une partie de l'épargne disponible en France vienne soutenir des projets entrepreneuriaux, pour lesquels le capital-investissement a fait la preuve, au cours des dernières années, de sa capacité à dynamiser la croissance. », déclare Louis Godron, Président de l’AFIC.
Nommé à la mi-janvier présidents des directoires de Federal Finance regroupant deux sociétés de gestion, Federal Finance Gestion et Schelcher Prince, Stéphane Müller arrive avec des objectifs précis devant conduire l'établissement à mieux se faire connaitre au delà des frontières. Y compris bientôt en Asie et en Amérique du sud. En outre, cet homme du sérail qui dirigeait précédemment Suravenir Assurances, filiale assurance de Crédit Mutuel Arkéa, entend rationaliser au sein du groupe. Qu'il s'agisse des outils informatiques afin de faciliter la maîtrise des risques, ou de la gamme de fonds.
Après huit années passées chez Prigest, Cécile Imbert a quitté la société il y a une dizaine de jours. La gérante, qui travaillait aux côtés de Matthieu Rollin sur Prigest Europe et Prigest US depuis trois ans, ne sera pas remplacée, a déclaré à Newsmanagers Christian Cambier, directeur général de la maison. En revanche, le départ de la gérante donne lieu à une réorganisation. «Nous allons désormais travailler en binôme avec Matthieu Rollin, a expliqué le dirigeant, sachant que, contrairement à ce qui se passait avec Cécile Imbert, il ne s’agira pas d’une gestion bicéphale, mais d’un pilotage avec un responsable». En pratique, Matthieu Rollin aura la main sur Prigest Europe et Prigest USA tandis que ValFrance et Prigest Pacifique seront chapeautés par Christian Cambier. Le départ de Cécile Imbert intervient alors que Prigest a vu ses encours se réduire sur ses fonds actions. A côté de ValFrance, le fonds vedette de la société de gestion, qui n’affiche plus que 170 millions d’euros d’actif net tandis que le fonds américain ne pèse que 27 millions d’euros, le fonds sur l’Europe ne représente que 38 millions d’euros d’actifs sous gestion et celui sur le Pacifique, 52 millions d’euros. Dans ce cadre, la question de la fusion du fonds sur l’Hexagone et de celui investi sur le vieux Continent par exemple est posée. «Cela dépendra de notre actionnaire, SwissLife Banque Privée (SLBP)», a rappelé Christian Cambier, qui a laissé entendre que le rapprochement entre sa société de gestion et SLBP pourrait être plus rapide que prévu, justifiant ainsi le non remplacement de la gérante. SwissLife Banque Privée avait annoncé en juin 2011 avoir pris un ticket de 25 % au capital de Prigest, en précisant que ces «fiançailles» devaient s’achever par un mariage. L'étape majeure fixée alors «deux ans plus tard», prévoyant que SLBP pourrait monter sa participation à 51 %, pourrait donc être raccourcie...
Le président de Numericable Eric Denoyer propose, dans une interview au Figaro, un rapprochement entre son groupe, leader de l’internet très haut débit, et SFR, le deuxième opérateur téléphonique français. «Ce mouvement serait un déclencheur créateur de valeur», estime le dirigeant. «Avec l’arrivée de Free Mobile, l’objectif est bien de retrouver de la valeur pour être plus efficace dans le nouveau cadre en rationalisant les investissements». Un scénario déjà évoqué à l’automne.
« Il n’est rien au monde d’aussi puissant qu’une idée dont l’heure est venue. » (Victor Hugo) L’année 2013 a débuté en fanfare. La chasse au rendement a eu libre cours dans un environnement financier que chacun se plaît à considérer en voie de normalisation. La page de la crise systémique en zone euro étant tournée, les valorisations continuent de se normaliser, pour le 6e mois consécutif depuis le bouclier annoncé par Mario Draghi en aout 2012. Les actions ont franchi de nouveaux paliers à la hausse, les obligations les plus sûres ont vu leurs rendements se tendre significativement, et leurs performances mensuelles être négatives. Dans certains cas, l’appréciation ou la dépréciation a été si rapide qu’en un mois 50% de la trajectoire de performance prévue pour l’ensemble de l’année 2013 a été réalisée. Autre signe de surchauffe, la volatilité sur les marchés actions est tombée au plus bas depuis 2007! Dans ces conditions, il était logique qu’une consolidation se soit déclarée dans les derniers jours du mois. Lire la suite en pièce jointe
Jeune étudiant, son diplôme de l'ESCP en poche, Jean-Michel Horrenberger avait la volonté de faire un stage aux Etats-Unis. La première entreprise à lui proposer de partir outre-Atlantique a été le Crédit Lyonnais. C'est ainsi qu'il fait son entrée dans le monde bancaire en 1985. Il passe un an et demi à Atlanta, et découvre la croissance et la démesure de ce pays.
Tocqueville Finance a annoncé jeudi un remaniement de sa gamme de fonds à l’occasion de sa convention annuelle. Premier changement : les produits investis uniquement sur la France voient leur univers s’élargir à l’Europe et à toutes les tailles de capitalisations. C’est notamment le cas d’Ulysse, le fonds emblématique de la maison géré par Marc Tournier jusqu'à son départ il y a environ un an, qui devient un fonds zone euro, toutes capitalisations. Il est désormais géré par Daniel Fighiera, le directeur de la gestion depuis mai 2012, avec l’aide de Nelly Davies, co-gérante. L’autre nouveauté de la gamme étant en effet la constitution de nouveaux binômes pour chaque fonds. Tocqueville Dividende, géré par Jacques Burlot, s’ouvre lui aussi sur l’Europe, avec l’arrivée de Don Fitzgerald comme co-gérant. Odyssée, le fonds situations spéciales piloté par Didier Roman, avec l’analyste Thibault Moureu, passe également en mode européen. Troisième grande nouveauté : Ithaque va devenir un fonds sur les grandes tendances structurelles appelé Tocqueville Megatrends. Géré par Nelly Davies avec Thibault Moureu comme analyste, ce fonds de valeurs européennes moyennes décotées va être désormais être investi dans des entreprises qui s’inscrivent dans les quatre tendances de fond identifiées par les équipes de Tocqueville : les défis démographiques, les défis technologiques, les ressources naturelles finies et la multiplication des échanges.La gamme se complète également de Tocqueville Value Europe, qui n’évolue pas, et de Tocqueville Patrimoine. Par ailleurs, la société va proposer des mandats et des services.Cette refonte intervient quelques mois après l’arrivée de Daniel Fighiera, en provenance de Rothschild & Cie Gestion, qui a reconnu que depuis 2007-2008 les fonds de Tocqueville ne tenaient pas leur promesse d’amortir les baisses des marchés et de capter la plus grande partie des hausses. «Je suis arrivé pour remettre le train sur les bons rails», a-t-il indiqué.La volonté «d’insuffler un nouveau souffle» et de «tourner la page» a été le leitmotiv de cette convention, après une année 2012 qualifiée de «difficile». «2012 a été une année marquée par les mouvements et les péripéties mais cela est derrière nous», a ainsi déclaré le tout nouveau directeur général de Tocqueville Finance, Hervé Guiriec. Même si les encours ont eu tendance à baisser ces derniers mois (de 2 milliards d’euros fin juin 2011 à 1,2 milliard fin décembre 2012), le dirigeant a réaffirmé à Newsmanagers l’objectif de parvenir à 4 milliards d’euros à horizon 2015.
Selon nos informations, Vincent Cousin a été nommé directeur financier la caisse régionale Groupama Paris Val de Loire en remplacement de Christophe Harrigan qui a récemment rejoint la Mutuelle Générale comme directeur des investissements. Vincent Cousin était jusqu'à présent Directeur des opérations, du système d’information et de l’organisation de Groupama Banque. Titulaire d’un diplôme de l’ESSEC (Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales), Vincent Cousin a commencé sa carrière en 1986 dans des fonctions de pilotage à la Société Générale, au sein du groupe Pierre & Vacances, puis au Gan à partir de fin 1990 où il assure notamment le poste de directeur de contrôle de gestion groupe. Il intègre Banque Finama en 2000 comme directeur financier, puis directeur finances et risques, et a en charge à partir de 2007 la direction des opérations. Aujourd’hui, directeur des opérations, du système d’information et de l’organisation et membre du comité de direction de Groupama Banque, il dirige entre autre les différents back-offices en charge du traitement des opérations réalisées pour les clientèles de Groupama Banque ainsi que pour son compte propre. Il supervise à ce titre sept départements : la gestion administrative des clients et des comptes, la gestion des crédits et de l'épargne, les moyens de paiement, la conservation titres, le back-office trésorerie, le système d’information et l’organisation.