Le groupe Michelin, qui gère un plan d'épargne entreprise et un plan d'épargne de retraite collective, a mis en place un nouveau régime de retraite supplémentaire. Un accord a instauré un nouveau régime de retraite complémentaire cofinancé par l’entreprise (d’un montant égal à 1% du salaire brut) et l’employé (0,2%), indique un document Michelin. Ce régime a été initialement créé pour la Manufacture Française des Pneumatiques Michelin et la Générale des Etablissements Michelin Compagnie. D’autres filiales françaises du groupe Michelin pourront intégrer à l’avenir ce dispositif. Les fonds d’Agnès Vaisseix ne devraient pas être impactés. Le groupe Michelin gère également des régimes à prestations définies à l'échelle mondiale qui représentent une valeur globale de 5,2 milliards d’euros. Ces derniers comprennent le Régime de retraite supplémentaire MFPM en France.
Les PME algériennes buttent sur la faiblesse de leurs fonds propres pour grandir. Le capital investissement peut remédier à cela. Mais il peine à décoller en Algérie. Pourquoi ? La rencontre de ce mardi, des « Matinales de CARE », le think-tank de l’entreprise s’est penché sur la question. Le débat organisé, ce mardi, par le Cercle d’Action et de réflexion autour de l’entreprise (CARE) sur le rôle des investisseurs institutionnels dans le financement de l'économie et de l’entreprise était très attendu. De nombreux chefs d’entreprises présents connaissent intimement cette problématique universelle : la croissance molle, faute de financements. Arrivée à un certain stade de son développement, la PME a besoin des fonds pour passer un nouveau cap et pérenniser son activité. Des besoins en liquidités que ni les crédits bancaires, trop lents à obtenir, ni les capitaux propres, trop souvent insuffisants, ne sont en mesure de satisfaire. L’option du capital-investissement, (private equity en anglais), évoquée auparavant dans d’autres activités de CARE revient comme une option à explorer. Elle était censée se « propager » avec la décision du gouvernement, en 2011 dans le sillage du printemps arabe, pour doter 48 fonds de wilaya, en plus du Fonds national d’Investissement (FNI). La formule tarde à se déployer et le capital risque reste marginal dans le financement des PME. 100 millions de dinars pour une société de gestion Plusieurs raisons sont derrières cet échec selon Yazid TAALBA, DG de Maghrebinvest Algérie, l’un des fonds d’investissement les plus actifs sur le marché national. En premier, une erreur de distinction qui a mis à mal l’effort de réglementation de l’activité par les pouvoirs publics, pour faciliter l’application du métier de capital-investisseur. La loi algérienne souffre de quelques manquements, estime Taalba. Principalement celui de la non-distinction par les autorités, entre le fonds en lui même et la société de gestion qui le conduit. La loi en Algérie exige, en effet, un minimum de 100 millions de dinars (plus de 900 000 euros) pour la création d’une société de gestion. Une somme considérable que les professionnels de l’investissement ont souvent du mal à réunir. Ce qui bloque considérablement la création de fonds privés algériens. Les délais, trop longs, de rapatriement de dividendes et le peu de moyens existants pour sortir du capital de l’entreprise sont d’autres obstacles devant la venue de fonds d’investissement étrangers. L’allusion est faite ici à la faible capacité de la bourse d’Alger à supporter la mobilité du capital investissement entre les entreprises. Expertise sectorielle Le débat des matinales de CARE a permis de mettre en lumière les autres avantages pour les entreprises, de recourir à l’apport du capital-investissement. Ce dernier ne se compte pas uniquement en unités monétaires. L’investisseur apporte aussi son expertise sectorielle et son savoir-faire managérial afin de restructurer la société ciblée et optimiser ses performances. « Un plus » que n’apportent pas toujours les fonds publics algériens gouvernés par d’anciens banquiers et peu au fait du fonctionnement de l’entreprise, selon les intervenants. La vision de court terme des managers des fonds d’investissement publics a également été pointée, lors de cette rencontre. Mais les ménages portent, eux aussi, une part de responsabilité dans la non-émergence des fonds privés algériens, à cause de leur tendance grégaire à préférer encore investir leur épargne dans l’immobilier ou les activités commerciales. Les privés invités à prendre le risque L'épargne des ménages n’est pas rassurée par le risque de perte financière que peut subir l’entreprise. L’un des intervenants a profité du débat qui a suivie l’intervention de Mr TAALBA pour rappeler que c’est aux acteurs du secteur privé d’agir en pionniers et de s’engager dans la bataille pour combler le vide laissé par l’Etat et rassurer les investisseurs potentiels, quitte à subir des pertes. L’exemple de City Bank, première banque étrangère à s’implanter en Algérie a été cité. Elle a du attendre 5 années pour pouvoir commencer à rapatrier des dividendes. Vu que la législation algérienne de l'époque ne le permettait pas au moment de l’investissement initial.
Les chambres de commerce et d’industrie (CCI) sont extrêmement remontées. La cause ? Un rapport gouvernemental qui suggère de réduire fortement leurs moyens et leur réseau. Aussi ont-elles proposé au gouvernement de diminuer leurs dépenses mais dans des proportions moins sévères, rapporte Le Figaro. Un effort de 1,5 à 1,8 milliard sur trois ans Concrètement, elles ont ainsi proposé mardi de fournir un effort de 1,2 milliard d’euros sur quatre ans, soit moins que préconisé par le prérapport de plusieurs corps d’inspection révélé la semaine dernière, qui suggérait (...) de leur prélever entre 1,5 et 1,8 milliard sur trois ans, détaille le journal sur son site internet. Le quotidien Les Échos avait révélé le 20 mai des éléments d’une version provisoire d’un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) et du Conseil général de l'économie, de l’industrie, de l'énergie et des technologies (CGEIET) attendu pour l'été. Une situation financière confortable pointée du doigt Les auteurs de ce document mettent en avant la situation financière confortable du réseau des CCI et préconisent de sévères coupes budgétaires, avec des prélèvements sur fonds de roulement, la réduction d’un tiers de la taxe affectée... Ils prônent également une refonte radicale du réseau afin de ramener le nombre de CCI de 145 à une par région d’ici à 2017. Le président de CCI France André Marcon, n’a de son côté livré aucun chiffre, mais s’est dit prêt à un abaissement de la taxe prélevée sur les entreprises pour financer les activités des chambres de commerce, dans un entretien aux quotidiens du groupe de presse régionale EBRA. Une mission menée à la schlague Oui, nous sommes prêts à baisser la pression fiscale sur les entreprises, comme nous l’avons déjà fait l’année dernière. Et nous sommes prêts à un effort supplémentaire sur les fonds de roulement. Voilà nos propositions, nous n’attendons plus qu’un coup de fil de Bercy pour en discuter, a-t-il déclaré dans cet entretien. Il a profité de cette tribune pour pourfendre de nouveau le rapport, qui avait déjà poussé les CCI à voter la semaine dernière la suspension de toute collaboration avec le gouvernement, en guise de protestation. Cette mission a été menée à la schlague, avec un autisme qui nous a sidérés, dénonce notamment André Marcon.
Selon Christophe de Maistre, président de la branche française de la société allemande dans une interview publiée jeudi par Le Parisien « Siemens prendrait une part minoritaire dans un Alstom recentré sur le transport, en cas d’accord sur la reprise des activités énergie du groupe français ». Le dirigeant a confirmé que le groupe allemand fera une proposition d’ici le 16 juin, alors que le français déjà reçu une offre de General Electric. Dans ce qui ressemble fort à une opération séduction, il assure ainsi que le projet de Siemens offrira un «avenir solide à Alstom» dans le ferroviaire en apportant son activité matériel roulant. Concernant le nucléaire, «il est possible d’exclure cette activité des négociations. Ou de prendre une part minoritaire dans la branche afin de créer une synergie avec la partie classique.» Dans cette deuxième option, le centre de décision serait maintenu à Belfort.
Lyxor Asset Management va intégrer, d’ici à septembre, une nouvelle équipe spécialisée à la fois dans la sélection des fonds long-only et des fonds aternatifs UCITS. Lyxor AM a recruté dans ce cadre Vanessa Bonjean, qui faisait partie de l'équipe multi-manager de HSBC AM depuis 14 ans, au sein de laquelle elle était spécialisée dans les fonds d’actions européennes long only. La société de gestion a prévu de recruter d’autres gérants et analystes d’ici à cet été. Jean-Marc Stenger, responsable de la multigestion alternative et traditionnelle, a déclaré que l’arrivée de Vanessa Bonjean s’inscrivait dans une campagne de recrutement plus large. Nous avons pour objectif de construire une équipe de 10 professionnels dédiée à la sélection de FCP et de fonds alternatifs UCITS, a expliqué Jean-Marc Stenger. Cette unité, qui devrait être opérationnelle en septembre, développera l’offre de Lyxor et complétera notre équipe de gérants alternatifs au sein du département de la multigestion alternative et traditionnelle. Cette dernière a été créée en 2001, et gère actuellement 9,4 milliards de dollars d’encours.
Pour son 80e bulletin annuel, la Maif décroche les félicitations au titre de son exercice 2013. De quoi réjouir son tout nouveau PDG, Dominique Mahé, saluant un «exercice performant à tous points de vue et notamment au plan économique». Premier motif de satisfaction : le groupe Maif a publié un chiffre d’affaires consolidé de 3,164 Md€, en hausse de 4%, dont 1,3 Md€ en auto, 755 M€ en habitation et 569 M€ réalisés en vie. Sur la période, la mutuelle des instituteurs récolte ainsi les premiers bénéfices de son plan stratégique, initié en 2009 et qui s’achèvera en toute fin d’année, axé sur la compétitivité et la transformation du réseau. «Nous ne sommes pas encore au bout mais nous avançons à une cadence soutenue, notamment au plan de l’efficacité commerciale», souligne Pascal Demurger, directeur de la Maif. Gain de sociétaires Autre élément d’explication : la Maif a tiré profit de sa politique généreuse de gel des tarifs auto en 2014, lui permettant d’attirer de nouveaux sociétaires. A fin 2013, la mutuelle affiche un solde net de 18 500 sociétaires en 2013 pour un taux de départ de 2,5%, lui permettant de franchir le seuil des 3 millions de sociétaires (3,022 millions) pour 14,7 millions de contrats en portefeuille. Retour à la rentabilité technique C’est l’autre bonne surprise de cette publication. La mutuelle niortaise peut se targuer d’améliorer significativement son résultat technique d’un peu plus de 5 points et de renouer avec la rentabilité, à contre-courant des tendances de marché et des principales mutuelles sans intermédiaires. Pour preuve : le ratio combiné ressort à 95,2% en 2013, contre 100,7% en 2012, là où il atteint 105% en auto et 106% en habitation sur le marché, selon les données FFSA-Gema. Les performances opérationnelles s’expliquent notamment par une baisse de la charge de sinistres. Retraité des événements climatiques importants, les coûts moyens ont reculé en habitation et de près de 3% en auto en raison «de l’amélioration du taux de fréquentation des réseaux de garagistes agréés», précise Pascal Demurger, qui ajoute que les évènements climatiques exceptionnels de 2013 (intempéries de l'été, tempête Dirk...) auront représenté un coût total de 30 M€ pour la mutuelle. Bonnes performances financières A l’arrivée, la bonne rentabilité technique, la maitrise des frais généraux à 29,5% des primes, en-deçà du seuil de 29,8% fixé par le plan stratégique, malgré un lourd budget d’investissement (150 M€), et la bonne tenue des marchés financiers lui ont permis de dégager un résultat net consolidé part du groupe de 176 M€, en hausse de 12,1%. Un niveau de résultat suffisant pour financer les investissements et couvrir les exigences de marge de solvabilité : 246% sur la base des fonds propres durs en 2013 (233% en 2012), 379% y compris les plus-values latentes et le rappel de cotisations (362% en 2012). Doublement de la collecte nette Parnasse-Maif, filiale assurance vie, améliore ses fondamentaux en 2013. La collecte brute globale progresse de 12% à 549 M€ pour une collecte nette positive de 207 M€, contre 93 M€ en 2012. Le nombre d’adhérents atteint désormais un peu plus de 387 000 (+6%) en 2013 mais ne pèse que 10,6% du sociétariat Maif. Perspectives rassurantes A en croire les dirigeants de la Maif, les bonnes performances enregistrées en 2013 ne seraient pas qu’une parenthèse heureuse. Les cinq premiers mois de l’exercice 2014 «vont au-delà de la dynamique de l’année passée» rappelle Pascal Demurger, qui évoque une activité en hausse de 30% entre janvier-mai 2013 et janvier-mai 2012. Parallèlement, la Maif confirme la préparation d’un nouveau plan stratégique à compter de début 2015. Celui-ci devrait notamment identifier les moyens de développer l’assurance de personnes, segment où la mutuelle pâtit encore d’un déficit de notoriété et par conséquent dispose de leviers de croissance. En témoigne les quelque 3 millions de contrats détenus en portefeuille en 2013, soit une croissance modeste de 2%. Sortie de Sferen : indépendance mais pas d’isolement Quelques jours après l’adoption par l’assemblée générale extraordinaire d’une sortie de la Maif de Sferen, la Sgam commune avec la Macif et la Matmut, Dominique Mahé a rappelé son attachement à des «coopérations, des constructions opérationnelles mais dans le respect dans le respect de la souveraineté de chacune des entités». Et d’ajouter : «Notre prise d’indépendance n’est pas synonyme de repli sur soi. Nous ne serons pas les Robinson Crusoé de l’assurance.» La mutuelle niortaise a déjà indiqué qu’elle conserverait avec Macif et Matmut ses achats assurance (Sferen Réparation) et hors assurance ainsi que les programmes communs de réassurance. Poursuite des partenariats avec la MGEN ? Si les résultats de la Maif semblent donner raison à son positionnement affinitaire, la mutuelle reste, en revanche, floue sur les contours de ses futures coopérations. De nouveaux partenariats avec la Mutuelle générale de l’Education nationale (MGEN), son allié naturel, ne semblent pas à l’ordre du jour depuis que, d’un côté, la Maif distribue les produits dépendance de la MGEN (mars 2014), et, de l’autre, la MGEN distribue le contrat prévoyance de la Maif (avril 2014). Un temps évoquée, l’idée d’un rapprochement entre les deux entités sur l’assurance emprunteur, domaine où elles disposent chacune d’un produit, n’est plus ou pas à l'étude.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; }a:link { } The Swiss private bank Pictet says it is in a position to “manage” its tax litigation with the United States “well,” a senior partner at the firm, Jacques de Saussure, has said in an interview with the German newspaper Neue Zürcher Zeitung. “We are satisfied to observe progress in negotiations,” de Saussure says, adding that the bank in late 2006 created a Pictet North America Advisers unit, to meet the needs of US clients. The change in the status of the private bank to become a private company limited by shares, announced in February 2013, provoked only a limited reaction from clients. “The ratings agencies did not change their credit evaluations,” the senior partner says, adding that the semiannual and annual results are expected to be released for the first time in August.
Si il n’a pas contesté la légitimité d’une éventuelle sanction contre le premier groupe bancaire français, accusé d’avoir contourné l’embargo américain à l’encontre de pays comme l’Iran, mais son montant de 10 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros), Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères a néanmoins rappelé mardi 3 juin qu’elle devait être proportionnée et raisonnable, rapporte l’agence Reuters. Or, «Ces chiffres-là ne sont pas raisonnables», a indiqué le ministre. Par ailleurs, dans une interview aux Echos, le ministre des Finances Michel Sapin a de son côté prévenu que la France «réagirait fermement pour protéger ses intérêts fondamentaux» si les autorités américaines ne traitaient pas BNP Paribas «de manière équitable». Les autorités françaises font aussi valoir qu’une telle ponction sur les ressources du deuxième groupe bancaire de la zone euro ne manquerait pas d’avoir un impact sur le système financier de l’UE tout entier. Le dossier sera «évidemment évoqué» lors de l’entretien bilatéral que François Hollande et Barack Obama auront jeudi, à la veille du 70e anniversaire du Débarquement allié du 6 juin 1944, dit-on de source diplomatique française.Cela étant, le président américain n’a toutefois constitutionnellement pas le pouvoir d’influencer une décision de justice dans son pays, note Reuters.
Après de nombreux mois de tensions entre les deux compagnies, le pétrolier public mexicain Pemex a annoncé hier soir à l’autorité boursière espagnole (CNMV) avoir lancé la vente de 7,86% du capital de Repsol par le biais d’un placement accéléré auprès d’investisseurs qualifiés. Ce placement représente l’essentiel de la participation de 9,3% détenue jusqu’ici par Pemex au capital de Repsol. Cette cession de titres devrait rapporter au groupe mexicain près de 2,2 milliards d’euros, compte tenu d’un prix de l’offre compris entre 20,1 et 20,87 par action. L’opération, menée par Citigroup et Deutsche Bank, devrait être bouclée dès aujourd’hui. Pemex s’est par ailleurs engagé à ne pas céder d’autres titres de son homologue espagnol durant 60 jours. Ce désengagement intervient dans un contexte d’ouverture progressive du secteur mexicain des hydrocarbures aux investisseurs étrangers.
Pas d’Europe sans croissance Les résultats des élections européennes ont été bien accueillis par les marchés, en particulier ceux des pays périphériques. Pourtant, les eurosceptiques ont doublé leur nombre de sièges et se sont imposé en France, pays fondateur de l’Europe. Si la tendance se poursuit, les eurosceptiques pourraient être majoritaires en 2019... Quelles sont les implications politiques de ces résultats ? Lire la suite en pièce jointe
Nous pratiquons la gestion en direct des obligations notées investment grade (70 % du portefeuille) et de l’immobilier (6% du portefeuille), confie Guillaume Ville, directeur du patrimoine de la Carac. En revanche, les actions (8%), l’alternatif (1%), le high yield et les autres classes d’actifs non cotées sont délégués à travers des fonds ouverts sélectionnés en interne. Le suivi des risques nécessite la mise en place d’une organisation spécifique ainsi qu’une série d’indicateurs, afin de prendre notamment des décisions d’investissement conformes à Solvabilité II, confirme Guillaume Ville. En matière de reporting, nous sommes conduits à renforcer les indicateurs destinés à suivre les risques de marché avec plus de formalisation sur le suivi de certaines expositions, reconnaît Guillaume Ville. Le reporting réglementaire va contribuer à faire évoluer les outils de pilotage interne.
L’OCDE vient de publier une longue analyse sur les investisseurs institutionnels, avec pour objectif de les faire mieux connaître aux yeux des dirigeants politiques. André Laboul, Directeur de la division financière de l’OCDE présente le rapport : Nous avons réalisé une analyse au sujet des investisseurs institutionnels depuis de nombreuses années en nous basant sur notre vaste réseau d’autorités financières. Cette étude de l’OCDE a été lancée en février 2012 dans le but d'élargir la connaissance des dirigeants politiques vis-à-vis des investisseurs institutionnels et des investisseurs de long terme, de manière à ce que la législation puisse être modulée avec pertinence là où cela est nécessaire. Il était important que les investisseurs institutionnels soient introduits dans le débat avec les dirigeants politiques. C’est pourquoi l’OCDE a décidé de s’engager avec certains des plus grands investisseurs à travers le monde et de créer un réseau d’institutions collaborant activement à nos recherches et participant à nos événements. La liste des institutions déjà en partenariat avec l’OCDE : le Canada Pension Plan Investment Board, le Club des investisseurs de long terme, le gérant d’actifs du fonds de pension néerlandais APG, Guggenheim Partners et Oliver Wyman. Voici l'étude complète :
Mr M. Lehmann, trésorier chez Neolia, un organisme HLM a répondu aux questions de Pandat, le courtier en compte à terme, compte sur Livret, compte courant rémunéré, sur les problématiques de placement de trésorerie. Qui est Neolia et quelle est votre fonction ? Neolia est une société anonyme d’HLM spécialisée dans la construction de maisons d’habitation et d’immeubles HLM dans l’est de la France. J’y occupe la fonction de trésorier. En tant qu’organisme HLM, quels sont vos critères de placement ? Chez Neolia, nous considérons que la durée de placement est le premier critère à prendre en compte dans le cadre de notre gestion de trésorerie. Lorsque nous réalisons des placements sur un horizon de placement supérieur à 3 ans, nous n’investissons que sur des produits offrant des conditions de sortie avantageuses. Surperformer le taux du livret A, c’est en quelque sorte notre deuxième critère décisif. Peu rémunérateur par rapport à d’autres supports, le livret A est envisageable à défaut de mieux. Troisième critère : la diversification est un enjeu majeur et une problématique permanente. Se satisfaire d’un nombre de supports limités pour ses placements, c’est accepter de faire peser un risque important sur les quelques enveloppes placées. Globalement, il est indispensable de s’assurer une forte liquidité de placement, une rémunération attractive ainsi qu’une bonne répartition de ses investissements. Bien sûr, la sécurité de placement est une notion très importante puisque c’est la réglementation qui impose aux organismes HLM de la respecter. Ainsi, Neolia ne peut placer sa trésorerie en actions ou en obligations privées. L’ensemble de nos investissements en matière d’excédents de trésorerie est ainsi redirigé vers des supports tels que le compte à terme, le compte sur livret, les obligations d'état ou garanties par l'état. Quelle est votre démarche de placement ? Nous disposons de partenaires bancaires avec lesquels nous avons l’habitude de travailler. Généralement, nous les interrogeons directement pour savoir à quel taux il est possible de placer, et sous quelles conditions. Pourquoi ne pas démarcher d’autres prestataires ? Nous souhaitons bien sûr obtenir des taux compétitifs mais le temps est une ressource précieuse. La question à se poser est : si le temps passé à chercher ces taux exclusifs est conséquent, le jeu en vaut-il vraiment la chandelle ?
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 120%; } Asset managers are preparing to make further concessions. Nearly half of asset managers interviewed by Cerulli are planning to reduce the commissions they charge their pension fund clients in Europe, according to a study recently published by Cerulli. The survey, carried out by Cerulli, also finds that the provision follows a year in 2013 in which many asset management firms had a struggle to maintain their commission levels. “At least two thirds of asset management firms surveyed by Cerulli managed last year to withstand pressure on their commissions,” says David Walker, associate director at Cerulli and author of the study. “However, they estimate that reductions could be coming by 2016, regardless of the institutional client concerned.”
Allianz Global Investors gère 345 milliards (1) d'euros d'actifs dans le monde, dont 70% lui sont confiés par des investisseurs institutionnels. La France est son deuxième marché au niveau mondial. Dans le souci constant de fournir le meilleur service à ses clients, AllianzGI cherche en permanence à s'adapter au contexte économique et de marchés. Franck Dixmier et Amine Benghabrit, respectivement CEO France et Directeur Commercial France d'AllianzGI reviennent pour nous sur l'évolution et les dernières innovations de la société qu'ils dirigent.
Polygon Global Partners a franchi en hausse le seuil de 5% des droits de vote du Club Méditerranée. Selon l’avis de l’Autorité des marchés financiers, le fonds détient précisément 5,62% du capital et 5,05% des droits de vote. Ce franchissement de seuil résulte d’une acquisition de «contract for difference» (« CFD ») sans échéance. Il intervient alors que l’AMF a donné jusqu'à la fin du mois de juin à l’investisseur italien Andrea Bonomi pour dévoiler une éventuelle contre-OPA sur le groupe de villages de vacances face à l’OPA déposée l’an dernier par le duo Ardian-Fosun.
Dans une interview au site eFinancial News, Bill Benz, le nouveau responsable du bureau de Londres de Pimco en remplacement de Joe McDevitt, a déclaré que la société de gestion américaine compte se montrer «agressive sur le marché britannique des retraites et des pensions». «Si je pense à une nouvelle stratégie pour un fonds que nous avons sur le marché britannique sur laquelle nous voudrions faire davantage, ce serait de construire des capacités sur le marché des prestations définies (defined contribution, NDLR)», a annoncé Bill Benz.Comme le rappelle le site d’information britannique, Pimco fait parti de ses sociétés de gestion qui cherche à percer sur ce marché des prestations définies au Royaume-Uni qui pèse quelque 200 milliards de livres. Dominé par une poignée d’acteurs, ce marché est toutefois appelé à se développer suite aux récentes réformes des retraites au Royaume-Uni. De fait, Financial News a révélé, la semaine passée, que Pimco était devenue la première société de gestion à répondre aux réformes des retraites outre-Manche avec un nouveau produit, le UK Retirement Strategy Fund, qui cible les régimes de retraites et les épargnants individuels. Bill Benz a également indiqué que Pimco chercherait à développer «de nouveaux fonds à échéance ou des fonds à maturité d’ici la fin de l’année 2014».
Le Conseil d’Administration du groupe Maif vient d'élire Dominique Mahé au poste de Président directeur général, succédant ainsi à Roger Belot. Ce dernier devra notamment porter les enjeux du nouveau projet d’entreprise de la mutuelle d’assurance. Dominique Mahé vient d'être élu PDG du groupe Maif par le Conseil d’Administration du 30 mai 2014. Âgé de 62 ans, cet ancien professeur d’histoire et de géographie dans le second degré milite à la mutuelle d’assurance depuis près de trente ans. Après avoir intégré le Conseil d’Administration de la Mutuelle en 1997, Dominique Mahé a rejoint la direction générale de la Maif en 2001. Pendant cette période, il a notamment travaillé sur la transformation du réseau, la refonte de l’assurance habitation ou la dynamique démocratique tout en menant à son terme l'évolution du réseau militant. «Lors de sa prise de fonction, Dominique Mahé a pris l’engagement devant les élus des sociétaires rassemblés à Niort de porter un projet stratégique reposant sur les différences du modèle Maif et la force de sa singularité», indique la Maif dans un communiqué de presse. Se félicitant de cette nomination, Roger Belot s’est dit «confiant parce que mon successeur, Dominique Mahé, est l’homme de la situation. J’ai l’absolue certitude que ses compétences et ses qualités humaines vont porter les enjeux de la mutuelle et favoriser son développement dans l’intérêt de ses sociétaires».
Solvabilité II a poussé à la concentration du secteur car cette directive implique de nouveaux standards, notamment au niveau des moyens d’analyse, plus exigeants que Solvabilité I, note Yves Champain, directeur technique et financier d’EOVI MCD. Au-delà de la simple gestion financière des fonds, nous attendons que les sociétés de gestion comprennent bien cette directive et les problématiques associées, souligne Yves Champain. Cela permettra de nous proposer les services adéquats en matière de calcul de SCR, de suivi du risque, de remontée d’informations. Les nouvelles règles prudentielles ont surtout permis de cadrer, de formaliser et de structurer ce principe et ainsi de mieux approfondir l’analyse du risque, insiste Yves Champain. La capacité à donner l’inventaire détaillé de ses fonds sera, à un moment ou à un autre, un critère discriminant dans le choix de nos partenaires, déclare Yves Champain. La mise en place de Solvabilité II donne implicitement de nouvelles fonctions aux dépositaires, note Yves Champain. Ils auront vocation à standardiser les reporting et l’ensemble des informations soumises aux nouvelles contraintes réglementaires.
Selon nos informations, Philippe Dupuis, directeur général de CACEIS depuis juin 2010, va rejoindre BNP Paribas Securities Services pour assumer le poste de Responsable France, à partir du 1er août. Son recrutement intervient suite au départ de Jean-Pierre Pasquier (ex-Responsable France et Belgique) qui a pris la direction, depuis le 1er avril dernier, de BNP Paribas Portugal. En attendant l’arrivée de Philippe Dupuis, l’intérim est assurée par Charles Cock, responsable du développement clients et membre du comité exécutif de BNP Paribas Securities Services. Ce dernier sera ensuite nommé vice-chairman - international le 1er janvier 2015. Dans ce nouveau rôle, il sera chargé de la relation avec les instances dirigeantes des principaux clients. Rappelons que BNP Paribas Securities Services vient également de recruter José Placido qui a rejoint le comité exécutif le 22 avril dernier. Ce dernier occupera le poste de global head of sales and relationship management (responsable mondial, ventes et relations commerciales) à partir du 1er janvier 2015. Il sera basé à Londres et sera rattaché à Patrick Colle, general manager. D’ici là, José Placido partagera la responsabilité des ventes et des relations commerciales avec Charles Cock. Il se concentrera pendant cette période sur le développement d’un plan stratégique de ventes en liaison avec les responsables des segments commerciaux qui lui seront rattachés. Précédemment CEO de RBC Dexia, il bénéficie de 25 années d’expérience dans le métier Titres. Nommé CEO de RBC Investor Services en 2006, iI a été à l’origine de la création de la joint venture RBC Dexia Investor Services et a conduit la croissance rapide de l’activité du groupe. Auparavant, il a exercé des responsabilités importantes au sein de RBC : managing director au Royaume-Uni, puis senior vice president de RBC Global Services (2001) et executive vice president (2003).
Comment choisit-on les gérants à qui l’on confie les capitaux d’une caisse de retraite ? En ce qui concerne la CARMF (Caisse autonome de retraite des médecins de France) qui gère six milliards d’euros dont cinq milliards en valeurs mobilières, la gestion est essentiellement déléguée sous la forme de fonds dédiés ou de fonds ouverts , a expliqué Henri Chaffiotte, son directeur général à l’occasion d’une émission sur Newsmanagers TV, consacrée à amLeague. Pour sélectionner un gérant, le responsable a détaillé ses deux types d’approches. Soit nous procédons par consultation lorsque les sommes en jeu sont importantes ou qu’il s’agit d’un secteur nouveau, ce qui équivaut à un appel d’offres mobilisant parfois trente ou quarante sociétés de gestion, soit nous procédons, pour des opérations plus ponctuelles, par relations bilatérales , indique-t-il. Mais en tout état de cause, Henri Chaffiotte consulte les performances et les caractéristiques des produits avant d’investir. (...) et, dans le cadre du suivi de la gestion, demande des reportings mensuels et impose des rencontres trimestrielles avec les gérants. En moyenne, un gérant est sélectionné pour trois ans. Par ailleurs, le dirigeant de la caisse a précisé ne pas avoir modifié sa sélection de fonds depuis les tensions en Europe de l’Est. En ayant la responsabilité de son allocation, la gestion de la CARMF n’ a pas non plus sensiblement modifié sa composition, si ce n’est en renforçant le poste immobilier au détriment de la poche actions, l’objectif étant de baisser la volatilité de l’ensemble , a noté Henri Chaffiotte. Bien évidemment, le pilotage de l’allocation d’actifs exige de disposer d’une information précise. A ce jeu, Antoine Briant, président d’amLeague qui fournit déjà des données concernant la performance et les ratios portant sur le risque des portefeuilles, a annoncé que sa société fournissait désormais de nouvelles informations. Notamment celles permettant de visualiser la compatibilité entre différents gérants, les résultats de leur assemblage et le fait que leur association augmente ou diminue les risques. Il est ainsi possible de trouver des tracking errors de gérants relativement élevés et, en les associant, de trouver une tracking error plus faible que la plus faible de l’ensemble , a-t-il conclu.
Des cashflows relativement résilients en phase de récession et un potentiel d'indexation à l'inflation sont des caractéristiques fondamentales des infrastructures non cotées. Celles-ci les rendent attrayantes aux yeux des institutionnels, en particulier ceux qui sont soumis à des contraintes de passif. Dans l'environnement actuel marqué par des taux d'intérêt très faibles, les allocations cibles pour cette classe d'actifs sont en progression.
Pro BTP gère 4,6 milliards d'euros d'encours en épargne, dont 875 millions d'euros sous gestion de type investissement socialement responsable (ISR). Gilles Garnier, son directeur des investissements, nous détaille la stratégie de son institution en termes de diversification.
CNP Assurances a finalisé le 27 mai 2014 une émission subordonnée de 500 millions d’euros, de maturité légale 5 juin 2045 avec une première date de remboursement optionnel le 5 juin 2025. L'émission a attiré un carnet d’ordres de près de 5 milliards d’euros réparti sur plus de 350 investisseurs. Ce succès confirme l’intérêt et la confiance des investisseurs institutionnels pour la signature CNP Assurances. L’obligation a été structurée de façon à être considérée comme du capital, tant sur le plan réglementaire que pour l’agence de notation Standard & Poor’s. Dans le référentiel Solvabilité 1, elle sera admise en couverture de la marge de solvabilité. Dans le futur régime prudentiel Solvabilité 2, elle devrait être considérée comme du capital Tier 2 selon les dernières spécifications techniques de l’EIOPA. L'émission portera intérêt au taux fixe de 4,25% pendant 11 ans. Le coupon sera ensuite refixé tous les 5 ans aux nouvelles conditions de taux d’intérêt. Il s’agit du 3ème coupon le plus bas payé par l’industrie de l’assurance en Europe pour une dette subordonnée libellée en euros et répondant aux critères de capital Tier 2 sous Solvabilité 2. Ce coupon fixe est le plus bas payé par le Groupe CNP Assurances depuis sa première émission subordonnée en 1999. Ce titre subordonné permettra le refinancement des prochaines échéances obligataires. La nouvelle obligation devrait bénéficier d’une notation BBB+ par Standard & Poor’s, conformément à la méthodologie relative aux titres subordonnés. Le règlement est prévu pour le 5 juin 2014.
«Face à l’effervescence et l’inflation réglementaire, nous n’allons pas et ne pouvons pas répondre par une inflation des coûts, déclare Anne-Sophie Fraissinet, directeur financier à la Mutuelle de Poitiers Assurances. Solvabilité II doit vraiment être mis en place proportionnellement à la taille et à la complexité de l’assureur. C’est l’application du principe de proportionnalité qui figure dans la directive. Ce n’est pas parce que le calcul du SCR sur les emprunts d’Etat est limité que nous n’aurons que cette classe d’actifs», précise Anne-Sophie Fraissinet. «Solvabilité II ne va pas profondément changer notre organisation en matière de gestion d’actifs, affirme Anne-Sophie Fraissinet. Nous avons depuis toujours géré en direct l’ensemble de nos actifs et souhaitons continuer de procéder ainsi. Nous ne donnons pas de mandat de gestion à des sociétés extérieures et préférons développer en interne nos compétences en ce domaine». A peine 6 % des 850 millions d’euros d’encours sont placés sur une quinzaine de fonds qui permettent d’accéder à des classes d’actifs sur lesquelles la mutuelle ne pourrait aller en direct faute de gestion optimale du risque.
P { margin-bottom: 0.08in; } Natixis Global Asset Management (NGAM) is joining the long list of asset managers who are anticipating a rise in revenues from the insurance industry, as it estimates that it now has a “foothold” on the asset management market dedicated to British insurers, Financial News reports. While it had had 20 employees in the United Kingdom in 2010, the French firm is planning to increase its staff to 60 in this market by the end of 2014, as it has gained several new insurance clients in this market.In an interview with Financial News, Euan MacLaren, head of institutional activities in the United Kingdom and Ireland at NGAM, says that institutional assets in the United Kingdom have risen from GBP3.7bn in 2010 to GBP9bn now. “Insurance is a sector in which we are a global actor,” he adds. “We have USD250bn in money tied to insurance worldwide. We are now looking to bring this expertise to the British market.” MacLaren says that his interest had previously been concentrated on alternative strategies in private equity and private debt.
P { margin-bottom: 0.08in; } The Deutsche Oppenheim Family Office company has recruited Tanja Traupe, who had since 2006 been working at Pictet as an adviser to institutional investors, family offices and charities. Traupe will be based in Frankfurt, and from July, in her new and powerful role, she will take responsibility for clients based in Germany. Deutsche Oppenheim Family Office, born of the merger last year of Wilhelm von Finck Deutsche Family Office and Oppenheim Vermögenstreuhand, is aiming for growth in its assets of 8% to 10% per year, the heads of the firm, Markus Küppers and Stefan Freytag, say in an interview with the BörsenZeitung.