Martin Vial, directeur général d’Europ Assistance depuis 2003, quitte le groupe «pour s’engager dans une nouvelle phase de son parcours professionnel», selon un communiqué. Le conseil d’administration d’Europ Assistance Holding «réuni ce jour à Paris a pris acte de la démission de Martin Vial à compter du 7 mai prochain». Il a nommé à titre intérimaire Eric Lombard, directeur général de Generali France, maison mère de la société d’assistance. Le recrutement du successeur de Martin Vial est toujours en cours. Il s’agit du deuxième départ d’un dirigeant du groupe Generali en France en quelques semaines, après celui de Thomas Saunier, nommé délégué général de la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) début avril.
Les niveaux de rémunération proposés par les banques continuent d’alimenter l’intérêt des entreprises pour les comptes à terme Le montant global des liquidités disponibles détenues par les 36 sociétés non financières du CAC 40 se maintient relativement stable depuis 4 ans, ressortant à 159 milliards d’euros à fin 2013, en retrait de 3 % sur un an. Ces liquidités sont investies à 82 % sur des supports de placement respectant les critères de sécurité définis par la norme IAS 7, un préalable indispensable pour qu’elles soient comptabilisées au bilan en tant que « trésorerie et équivalent trésorerie » et ainsi retranchées de facto par les prêteurs et les agences de notation dans le calcul de l’endettement net. Aux côtés des dépôts bancaires et disponibilités en compte courant, les entreprises placent leur cash sur des «équivalents de trésorerie» qui sont le plus souvent des OPCVM monétaires, des titres de créances négociables détenus en direct (billet de trésorerie, certificat de dépôt, billet à moyen terme négociable), des comptes à terme bancaires ou des placements en pension livrée. Dynamisation limitée La baisse des taux d’intérêt qui se poursuit depuis plusieurs années confronte les entreprises à une hausse des coûts de portage de leur dette, dans la mesure où les taux d’emprunt subissent une inertie à la baisse plus importante que le rendement des placements, dont les maturités sont relativement plus courtes et les rythmes de renouvellement plus fréquents. Pour limiter l’envolée de ces coûts de portage, les entreprises sont incitées à dynamiser leur stratégie de placement. Ainsi, la part des supports «dynamiques», dans le sens où ils ne réunissent pas l’ensemble des critères d’IAS 7, a augmenté de deux points de pourcentage en 2013 pour atteindre 18 %. Ces placements, qui offrent des perspectives de rendement plus importantes du fait de maturités plus longues et/ou de niveaux de risque plus élevés, peuvent être des fonds non monétaires, des produits structurés, des obligations souveraines et d’entreprises détenues en direct ou encore des actions de sociétés cotées ou non. À titre de comparaison, les grands groupes allemands se révèlent moins averses au risque dans la gestion de leurs liquidités, les supports dynamiques représentant 28 % des 129 milliards d’euros détenus par les 25 sociétés non financières du DAX30. À l’inverse, les trésoriers italiens affichent une plus grande prudence, avec seulement 4 % des 70 milliards d’euros que se partagent les 32 entreprises du FTSE MIB comptabilisé hors du poste trésorerie et équivalent trésorerie. Lire la suite : cliquez ici
Pascal Christory, directeur des investissements chez Axa France dans une interview accordée à Newsmanagers : Nous regardons beaucoup les prêts aux entreprises et la dette infrastructure car le profil rendement / risque est intéressant. Nous regardons également la dette hypothécaire sur laquelle nous pouvons combiner nos expertises internes avec celles des équipes d’equity et de dette immobilière d’AXA IM. Par ailleurs, nous regardons aussi la gestion alternative crédit dans une optique de diversification et de décorrelation qui peut s’avérer intéressante car elle offre une volatilité moindre, un rendement intéressant et un coût en capital maîtrisé. Cette gestion peut aussi venir compléter notre portefeuille fixed income qui est «long only». Les prêts aux entreprises et la dette infrastructure représentent actuellement environ 1,5% des fonds généraux d’ AXA France, soit environ 700 millions d’euros sur la dette infrastructure et environ 800 millions d’euros de prêts aux PME. Nous voulons monter en charge ces investissements et nous visons 4 % à 4,5 % dans un horizon de deux ou trois ans. Nous avons déjà bien commencé sur les PME et ETI avec nos banques partenaires et nous montons progressivement en puissance sur la dette infrastructure. Le Groupe AXA s’est fixé un objectif de 10 milliards d’euros d’investissements sur la dette infrastructure et, à l'échelle d’ AXA France notre objectif est de 3 milliards d’euros.
Le Groupe Crédit Mutuel Arkéa et le Groupe Primonial confirment le processus en cours d’entrée au capital de CMA au capital du Groupe Primonial de façon minoritaire. La recherche d’un tiers investisseur à hauteur de 25% (industriel permettant de dynamiser plus encore l’activité de Primonial, notamment à l’internationnal, ou un fonds d’investissement de taille significative) est toujours en cours. Le groupe ne manquera de communiquer, officiellement, l’avancée de la recomposition totale du capital dans les semaines qui viennent.
« La révocation de Gilbert Pioud, président de MACSF SGAM et celle de Marcel Kahn, directeur général est la révocation d’un binôme », lance Stéphane Dessirier, directeur général de la MACSF depuis le mercredi 30 avril. Interrogé par l’Argus de l’assurance sur les raisons de cette double révocation qui a secoué le Landerneau du secteur en cette veille de pont du 1er mai, le tout nouveau directeur général évoque une «décision du conseil d’administration de la sgam qui n’est pas liée à des divergences de vue stratégiques, mais à un problème de sensibilité sur l’interprétation du mode de gouvernance et sur l’allocation des ressources au service des sociétaires ». Répondant ainsi par voie de presse interposée aux interrogations formulées dès mercredi par Marcel Kahn qui avouait « ne pas comprendre ce qu’on lui reprochait ». Aussi, celui qui connait bien la maison pour y être entré en 2003 et y occuper encore jusqu'à mardi soir les postes de directeur IARD et prévoyance, de directeur général de MACSF Prévoyance, de directeur de MFPS et de directeur général de Libéa, avoue que « le management va accompagner les collaborateurs dans les jours qui viennent, car en interne, les collaborateurs sont surpris, même si cet étonnement est atténué par la nomination de personnes déjà très connues et appréciées au sein de l’entreprise ». Les résultats 2013 sont bons Alors qu’après l’arrêté des comptes intervenus lors de l’AG de mercredi, la MACSF devraient publier ses résultats en juin prochain après leur approbation par l’Assemblée générale, Stéphane Dessirier affirme que « ces résultats sont bons, démontrant une fois encore que la stratégie n’est pas mise en cause dans cette révocation, mais qu’il s’agit bien d’une question d’homme et de sensibilité mutualiste ». Une raison suffisante pour qu’il donne d’ores et déjà quelques pistes quant à la marche à suivre à l’avenir : « Je vais m’attacher à répondre aux questionnements des administrateurs en associant davantage les présidents et les conseils d’administration. Parallèlement, je serai très attentifs aux frais généraux ». Aucun rapport avec la Roam Très vite, certains observateurs du marché ont voulu voir un lien entre la mise à pied conservatoire de Marie-Hélène Kennedy, alors déléguée générale de la Roam, intervenue le vendredi 7 février dernier et la révocation de Marcel Kahn, qui s'était vu reconduit dans sa fonction de président de la Réunion des organismes d’assurance mutuelle pas plus tard que le 25 mars dernier. A la MACSF, on entend clairement mettre les choses au point et l’on avertit : « Attention, il n’y a pas de lien entre ce qui s’est passé récemment à la Roam et les changements intervenus cette semaine à la MACSF ». Néanmoins, il apparaît clairement dans l’article 5 des statuts du syndicat professionnel que « sont radiés de plein droit les membres et les partenaires ayant perdu le droit d’exercer leur activité professionnelle ». Cela laisserait donc supposer que Marcel Kahn ne pourrait plus exercer son mandat, et que de nouvelles élections devraient être organisées à la Roam dans les jours à venir.
UBS a annoncé la nomination au poste de responsable mondial des solutions clients corporate de Ros Stephenson, qui avait rejoint Barclays en 2008 lorsque la banque britannique avait repris Lehman Brothers aux Etats-Unis. Ce départ fait suite à ceux du banquier d’affaires Hugh McGee, patron de Barclays Americas, fin avril, et Robert Morrice, président de la région Asie-Pacifique, qui prend sa retraite après 17 ans en poste. Cette vague de départs intervient alors que Barclays doit annoncer le 8 mai une réorganisation, avec réduction de voilure à la clé, de ses activités de banque de financement et d’investissement.
A l’encontre de l’opinion de nombreux observateurs, Mark Mobius, le président de Templeton Emerging Markets Group, reste optimiste sur la Turquie, le Brésil et même l’Ukraine, discernant des points positifs pour chaque pays. Sa plus grande crainte est que le cycle actuel de soulèvements populaires soit remplacé par un retour à l’idéologie communiste, indique-t-il dans une interview au Financial Times fund management.
C’est parti. Même si l’enjeu est potentiellement moins lourd que pour la banque, l’assurance européenne va être passée au crible dans les semaines qui viennent. Le superviseur européen des assurances, l’Eiopa, vient en effet de lancer officiellement les stress tests assurance 2014. L’objectif ? « Mesurer la résistance du secteur de l’assurance, et identifier ses principales vulnérabilités ». L’idée est de couvrir 50% de parts de marché dans chaque pays, en vie et en non vie. Les résultats seront dévoilés en novembre. L’Autorité bancaire européenne (EBA) a lancé en parallèle une opération vérité sur 124 banques européennes, de façon à mesurer leur capacité à conserver un ratio de fonds propres durs d’au moins 5,5% y compris en cas de crise de grande ampleur, avant que celles-ci ne passent, en novembre, sous supervision directe de la Banque Centrale européenne (BCE). Chocs sur les marchés, chocs assurantiels Concernant l’assurance, le stress test est composé de deux modules. Le premier comprend deux scénarios noirs de marché, élaborés avec le Comité européen du risque systémique et comprenant non seulement des chocs sur les obligations souveraines, les obligations d’entreprise et les actions, ainsi que sur l’immobilier et les taux d’intérêt, mais aussi des chocs de nature assurantielle (mortalité, longévité, insuffisance de provisionnement, catastrophes). Le deuxième module porte sur l’impact d’un environnement persistant de faibles taux d’intérêt, un point de vigilance particulier pour l’Eiopa. « La conception et l’ampleur des chocs permettront de tester de façon adéquate la santé financière des compagnies d’assurance », veut croire Gabriel Bernardino, le président de l’Eiopa. Environnement Solvabilité 2 Point important, ce stress test s’effectue dans un environnement « Solvabilité 2 ». L’Eiopa a d’ailleurs publié simultanément, à cet effet, un jeu récent de spécifications techniques, devant permettre la valorisation des actifs et des passifs et les calculs des exigences de capital (SCR et MCR) et des fonds propres. Les autorités de contrôle nationales, dont l’ACPR en France, ne seront pas inactives : ce sont elles qui collecteront les données auprès des organismes, en juillet prochain, en vue de leur agrégation à l'échelon européen. Elles se livreront ensuite, en collaboration avec l’Eiopa, à un travail de validation des données collectées, en vue d’une publication des résultats en novembre. Résultats qui permettront de cibler d'éventuelles zones de fragilité, et de déterminer, le cas échéant, le type de réponse à apporter, notamment en matière de supervision.
Valse des dirigeants au sein du groupe d’assurance des professionnels de santé : le renversement du président de la MACSF entraine le départ du directeur général de la Sgam, Marcel Kahn. Ce dernier vient d'être réélu à la présidence de la Roam. Marcel Kahn vient d'être révoqué de la MACSF, le groupe mutualiste spécialisé dans l’assurance des professionnels de santé. Stéphane Dessirier le remplace à la direction générale de la Sgam. L’information révélée par un tweet de la Tribune de l’assurance ce mercredi 30 avril, dans la matinée, se confirme. Selon nos informations, au cours d’une réunion de la Sgam ce mardi 29 avril, Gilbert Pioud, actuel président de MACSF a été renversé par une coalition emmenée par Philippe Eveilleau, président de MACSF Prévoyance et de MACSF épargne retraite. C’est dans ce contexte qu’a été décidée la révocation de Marcel Kahn de la direction générale, et son remplacement par Stéphane Dessirier. Deux motifs ont été invoqués pour justifier cette décision : un désaccord sur la gouvernance et sur le niveau de frais généraux de la MACSF. Des conseils d’administration se poursuivent cet après-midi. Leur ordre du jour a été bousculé compte tenu de la décision de la veille. Joint par téléphone, Marcel Kahn s’est dit « surpris par la décision » et « ne pas comprendre ce qu’on lui reproche ». Stéphane Dessirier est actuellement directeur général de MACSF Prévoyance et de Libéa, une autre entité du groupe.
F&C Investments has had a setback. Malika Gulabani, its international bond manager, has decided to leave her job after 8 years at the asset management firm, Citywire Global reports. Gulabani confirms to the British website that she has joined Barclays Treasury as a fund manager, where she will be responsible for managing the internal assets of the bank. At F&C, she was recently responsible for the management of the F&C Global Bond fund, and some other institutional vehicles registered only for sale in the United Kingdom. According to an F&C spokesperson interviewed by Citywire, Gulabani’s responsibilities have been taken over by Michiel de Bruin, head of global rates. These include the management of the F&C Global Bond fund and three other institutional bond funds, the spokesperson says.
BNP Paribas Investment Partners has hired David Kiddie as CEO of its institutional business line. From 30 June 2014, he will take over from Philippe Marchessaux who has managed the business line in addition to his duties as chief executive officer for the French asset management company.Interviewed by Newsmanagers, a spokesperson working at BNPP IP has underlined that Philippe Marchessaux had never had the intention of managing the business line on a permanent basis, and that he would stay in the company.British national David Kiddie has 30 years’ experience in asset management. Before joining BNPP IP, he spent more than 4 years as chief investment officer and member of the leadership team at AMP Capital Investors in Australia. Prior to that, he was chief investment officer at ABN Amro Asset Management and, before that, held a number of senior positions with Baring Asset Management, Insight Investment, Sun Life Investment Management and other financial institutions. «David Kiddie’s appointment is a key step in BNPP IP’s strategic plan to further develop its institutional franchise, headquartered in London», says a press release. According to this plan, the asset manager targets inflows of EUR10-15bn in the institutional investors space by 2016, out of EUR40bn globally.Based in London, David Kiddie will report to Philippe Marchessaux and will join the executive committee of BNPP IP.
La société d’investissement Ardian a annoncé mardi 29 avril la signature d’un accord pour l’acquisition d’un portefeuille de fonds de private equity de 1,3 milliard de dollars auprès de GE Capital. L’opération s’inscrit dans la stratégie de l’équipe fonds de fonds d’Ardian qui consiste à offrir de la liquidité aux institutions qui cherchent à réduire leur exposition ou leurs engagements financiers en private equity, indique un communiqué. De fait, GE Capital qui dispose d’une gamme de produits et de services financiers cherchait à réduire son exposition aux actifs non stratégiques. Le portefeuille cédé est composé d’intérêts détenus de manière passive dans des fonds de buyout principalement nord-américains et ne limite pas la capacité d’investissement direct de GE Capital. Le portefeuille a été initialement financé par GE Capital. GE Capital a été conseillé par Evercore. Cette transaction intervient après le closing d’une plateforme fonds de fonds de 10 milliards de dollars levée par les équipes d’Ardian. Ce montant souligne l’intérêt continu des investisseurs pour cette classe d’actifs et permet à Ardian d’être idéalement positionné pour saisir les meilleures opportunités du marché. Cette transaction fait suite aux rachats par Ardian d’un portefeuille de fonds de capital-investissement de 1,9 milliard de dollars à Bank of America en avril 2010, et d’un portefeuille de fonds de capital-investissement de 1,7 milliard de dollars à Citigroup en juin 2011.
Unissant leurs forces en matière de financement des entreprises, Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, et Michel Sapin, ministre des Finances, vont célébrer ce mercredi en grande pompe la formalisation d’une « charte relative aux Euro Private Placements » (ou Euro PP). Un ensemble de règles élaboré par un groupe de place réuni sous l'égide de la Banque de France et de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Ile-de-France. « Standardiser les pratiques » Pour Bercy, il s’agit principalement de « standardiser les pratiques en matière de placement privé en euros », qui permettent aux entreprises de taille intermédiaire (ETI) d’emprunter directement auprès d’investisseurs sous forme de prêts ou d'émissions obligataires. Ce mode de financement, structuré en France dans le courant de 2012 et proche du « Schuldschein » allemand, peine encore à décoller. Entre le printemps 2012 et fin 2013, le montant d'émissions total des placements privés a atteint ainsi 7,5 milliards d’euros, encore loin des montants attendus par les banques, chargées d’arranger ces placements. Pourtant les besoins sont manifestes. Au cours des cinq prochaines années, en Europe, les ETI devraient lever entre 2.400 et 2.800 milliards d’euros de dette, selon une estimation de Standard & Poor’s. Rien que pour la France, ces sociétés devraient lever environ 800 milliards d’euros. « La tendance à la désintermédiation en Europe va toucher de plus en plus les sociétés de petite et moyenne taille. Les banques ne pourront pas répondre, seules, aux nouveaux besoins, avec la reprise économique qui s’annonce », résume Alexandra Krief, responsable du service dédié au « mid market » chez S&P. L’une des voies privilégiées pour les « mid caps » pourra être le marché des placements privés. Presque 30 milliards d’euros ont été levés par ce biais en 2013 (Euro PP, « Schuldschein » allemand, US PP, UK PP). « Jusqu'à récemment, la plupart des opérations étaient le fait de grosses capitalisations, mais la donne est en train de changer. Les grandes sociétés ont représenté 84 % du volume levé en 2013, sur l’Euro PP, contre 96 % en 2012, reprend la spécialiste. Et, il y a de nombreuses initiatives pour développer davantage les placements privées, comme la possibilité donnée aux assureurs d’investir dans du non-coté ».
Parce qu'ils portent des engagements à long terme, les investisseurs institutionnels ont un rôle à jouer dans le débat sur la réduction des émissions de CO2.
Royal London Asset Mangement is setting up in the field of multi-asset class management. As part of its five-year strategic plan, approved last month, the British asset management firm is launching a development and recruitment plan to construct a multi-asset management activity aimed at third party investors, eFinancial News reports. When interviewed by the British website, Robert Talbut, chief investment officer, explains that the firm already manages multi-asset class mandates for its parent company, Royal London Group, but that it now plans to go further and to “offer new multi-asset products to the rest of the marketplace.” Royal London AM, which now has GBP76bn in assets, already has expertise in traditional asset classes (equities, bonds, cash, real estate), according to Talbut, but the asset management firm will need to add personnel who have dedicated expertise in order to set this strategy to music. “Expertise in asset allocation may be what we need to strengthen most,” Talbut tells the English language website.
La société de services Fiducial qui intervient notamment dans les métiers du droit, de l’audit, de l’expertise comptable, de la banque, de la gestion d’actifs, de l’informatique, ou de la sécurité, vient d’entrer au capital de la SASP Stade Toulousain Rugby. La société devient, ainsi, le premier actionnaire du club, derrière les deux associations fondatrices historiques.
Le numéro un chinois du commerce en ligne et le fonds de private equity Yunfeng Capital co-créé par son fondateur Jack Ma vont prendre pour 1,22 milliard de dollars une participation de 18,5% dans Youku Tudou, la première plateforme vidéo de l’internet chinois. L’opération illustre la rivalité croissante entre les deux géants de l’internet chinois, Alibaba et Tencent Holdings, qui multiplient les incursions sur leurs territoires respectifs, et intervient avant l’introduction très attendue d’Alibaba à la Bourse de New York qui pourrait lui permettre de lever plus de 15 milliards de dollars.
Les réformes du gendarme de la Bourse sur les informations délivrées aux souscripteurs de fonds d’investissement sont-elles suffisantes?’ L’AMF a travaillé très tôt sur le sujet des frais par rapport à l’Europe. Afin de mieux présenter les frais aux clients retail, l’AMF mettait en place, il y a près de dix ans, le prospectus simplifié qui donnait le total des frais sur encours. Nous avions demandé à la fois une information agrégée, mais aussi détaillée pour permettre au client de savoir combien coûtait un fonds d’investissement et à qui revenaient les montants qu’il payait. Après la réforme OPCVM 4, les frais sur encours ont été rebaptisés «???frais globaux???» au niveau européen quasiment sur la même base que nos réformes françaises. En France, nous avons, en plus, conservé notre doctrine obligeant les sociétés de gestion à détailler les quatre poches de tarification???: frais de gestion (internes et externes), frais indirects, frais de mouvement et frais de surperformance. Si l’une de ces quatre poches augmente, une information doit être envoyée au porteur pour qu’il puisse sortir du fonds, le tout sans frais. Mais le montant global réel n’est connu que rétroactivement... Oui, mais si des choses bougent de façon significative, la société de gestion doit modifier son Dici (document d’information, NDLR) et l’AMF sera au courant. N’y a-t-il pas encore des améliorations à apporter ? L’AMF a travaillé sur le sujet des indices de référence des fonds français. C’est une question importante car y sont liées les commissions de performance. Depuis juillet 2013, il est obligatoire de prendre pour référence des indices avec un dividende net réinvesti. Nous n’avons rien contre le principe de commission de performance car c’est une vraie motivation pour un gérant, mais elle doit être calculée sur la base d’une vraie performance tenant compte des dividendes pour les indices. Quand on sait que sur le CAC 40 par exemple, la différence est d’environ 4???% si l’on prend ou non en compte les dividendes, on voit l’importance de cette donnée. A l’avenir, il est possible que l’AMF ajoute des éléments sur les frais dans ses guides. C’est en cours de réflexion. Pourquoi tolérer les commissions de mouvement qui n’existent pas dans les fonds étrangers et peuvent être contre l’intérêt des clients?’ Il s’agit de frais internes à la société de gestion, liés à l’opération elle-même, prélevés sur chaque transaction effectuée par le fonds. Par exemple, si la société de gestion utilise des plates-formes pour passer son ticket, il existe un coût lié à l’utilisation du système Swift de passage d’ordre. Ces frais sont inclus dans les frais courants. Ce qui est important pour l’AMF, c’est le montant global. Que la société de gestion fasse apparaître des frais de gestion à 2???% ou bien à 1,5???%, plus des frais de mouvement à 0,5???%, c’est son choix, tant qu’il n’y a pas d’incitation à faire tourner les portefeuilles. L’AMF constate que les frais de mouvement ne représentent, en moyenne, que 4???% des revenus des sociétés de gestion en France. Ce qui semble raisonnable. Il n’existe pas d’obligation au niveau européen d’afficher ces frais, mais en France, nous avons décidé de demander cette transparence.
Le Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE) a annoncé, ce lundi 28 avril, la signature d’un accord portant sur l’acquisition de 100% des actions de MetLife Insurance SA/NV (MetLife Belgium), par sa filiale assurances Nord Europe Assurances SA (NEA). Conforter l’implantation du CMNE en Belgique MetLife Belgium est le partenaire assureur historique de la banque belge Beobank (ex-Citibank Belgium, rachetée en mai 2013 par le CMNE) et propose notamment des solutions d’assurances vie et de prévoyance. Cette acquisition «conforte la stratégie globale de développement de la bancassurance du CMNE en Belgique», indique l'établissement bancaire dans un communiqué commun avec MetLife. NEA, la holding assurances du CMNE qui regroupe les compagnies ACMN Vie, ACMN IARD et Nord Europe Life Luxembourg, pour un total de 11,5 Md€ d’encours gérés et près de 1,5 million de contrats, n'était présente sur le territoire belge que via une succursale d’ACMN Vie,
Elle donne aux investisseurs notamment institutionnels accès aux stratégies qui n’étaient auparavant accessibles que via les paradis fiscaux, explique Nathanaël Benzaken, responsable adjoint de la gestion alternative chez Lyxor AM, dans une interview vidéo.
The Compagnie Financière Jacques Cœur, specialised originally in the profession of third party marketing (TPM), has diversified, and now also offers private investments. In an interview with Newsmanagers, Olivier Schatz, CEO, discusses the firm's activities and announces new agreements.
In an interview with the Financial Times, Yashuhiro Yonezawa, the new chairman of the investment board at the Government Pension Investment Fund, admitted that the Japanese pension fund would need to reduce its exposure to Japanese government bonds. “We can say that the current objective of 60% local bonds is a little too high,” he admits. With its passive and very bond-oriented approach, GPIF has earned cumulative returns of 37% over the past 10 years, far beyond the 125% earned by CalPERS. The fund manages the equivalent of USD1.260trn.
Petercam a recruté Koen Bosquet, un ancien de Candriam Investor Group (ex-Dexia Asset Management) dans son équipe « equity dividend » dans le cadre d’un renforcement de ce pôle.Cela intervient après la décision de Moudy El Khodr et Kris Hermie, qui faisaient partie de cette équipe, de rejoindre ING Investment Management, société pour laquelle ils ont déjà tous les deux travaillé. Koen Bosquet travaillera sur le fonds US Dividend avec Pablo Queriat et sur le fonds World Dividend aux côtés d’Ignace De Coen et d’Alexander Roose. Petercam précise aussi que le fonds European Dividend est géré par Laurent Van Tuyckom et Ignace De Coen tandis que le European Real Estate Dividend est piloté par Olivier Hertoghe et Damien Marichal.Avec ce recrutement, l’équipe actions dividendes se compose de sept personnes, chapeautées par Guy Lerminiaux, associé et CIO actions. Elle gérait à fin mars un encours de 584 millions d’euros.
Selon nos informations, suite au départ d’Aurélie Treilhou (DEA sciences actuarielles et financières, ISFA 2000, ex Ernst & Young et Axa), la Mutuelle des Artisans (MNRA) a mandaté un cabinet de recrutement pour pourvoir un poste de directeur technique et financier. Aurélie Treilhou avait remplacé à ce même poste Sylvie Malécot, qui a repris son activité de consultant au sein de Millenium Actuariat et Conseil.
Korea Investment Corporation (KIC), le fonds souverain sud-coréen qui gère 72 milliards de dollars, prévoit de doubler ses investissements alternatifs au cours des 10 prochaines années pour compenser la baisse des rendements des actions et des obligations, rapporte Bloomberg. Choo Heung Sik, qui dirige Korea Investment Corporation depuis le mois dernier, a déclaré dans une interview à Séoul cette semaine que « dans l’environnement actuel, une des meilleures façons de générer du rendement à moyen et long terme, est d’accroître les investissements alternatifs ». En décembre 2013, KIC était investi à 90% en actifs traditionnels tels que produits fixed income et actions alors que les actifs alternatifs ne représentaient que 10% du portefeuille du fonds. Choo Heung Sik s’est refusé à chiffrer le montant que KIC prévoit d’investir dans les 10 prochaines années, précisant simplement que le fonds souverain sud-coréen allait faire passer son exposition aux actifs alternatifs à 20% sur la période.
Quelle est votre marge de solvabilité et comment vous préparez-vous à Solvabilité 2 ? Notre marge de solvabilité est de 244%, ce qui représente un excédent de fonds propres de près de 3,5 Md€ dans le régime Solvabilité 1. Au regard de l'écart significatif entre Solvabilité 1 et Solvabilité 2 pour l’activité retraite, nous envisageons très sérieusement de placer une bonne partie de ce portefeuille sous le parapluie IORP. Et nous ne serons pas les seuls. Cette solution nous obligerait à cantonner les actifs retraite et à rompre la solidarité de l’actif général. Pour les autres activités, notre stratégie demeure le modèle standard, en recourant à l’utilisation de paramètres techniques spécifiques, adaptés aux risques de nos portefeuilles, comme nous en aurons la possibilité. Où en est le rapprochement avec Réunica ? Les fédérations Agirc-Arrco ont donné leur autorisation pour la fusion. Nous pourrons donc la mettre en oeuvre au travers de résolutions qui seront soumises aux prochaines assemblées générales. Ce volet institutionnel conduira à la constitution d’un groupe de protection sociale avec une association sommitale unique au 1er janvier 2015. Ensuite, les travaux continueront avec l’objectif de fusionner les institutions de retraite complémentaire Agirc et Arrco à l'échéance 2016 ou 2017 au plus tard. En parallèle, nous commencerons à travailler ensemble dès le 1er juillet de cette année. Nos comités exécutifs se réuniront de manière conjointe. Par ailleurs, le chantier social est engagé puisqu’un accord de méthode a été signé par des organisations syndicales. L’idée est d’avoir un seul GIE employeur dès le 1er janvier prochain pour les conventions collectives de la retraite, sur les 3 périmètres AG2R, Réunica et Systalians. Au total, le groupe comptera 7 500 collaborateurs sous convention collective de la retraite et 2 500 pour celle de l’assurance. L’ensemble AG2R La Mondiale-Réunica aura-t-il une taille optimale ? Il aura une très belle taille, puisqu’il représentera 25% de la retraite complémentaire Agirc-Arrco. Cela nous donne la capacité de générer des économies d'échelle, comme les partenaires sociaux et les fédérations Agirc-Arrco le souhaitent. Avec Réunica, nous atteignons également quelque 10 Md€ de cotisations sur le périmètre des activités assurantielles, ce qui nous placerait au 8e rang des assureurs de personnes. Pour lire l’intégralité d l’interview : cliquez ici
En ce début de printemps, les ETP actions émergentes semblent avoir retrouvé les faveurs des investisseurs, selon BlackRock. Ainsi, sur un mois glissant au 22 avril, les ETP actions émergentes d’iShares domiciliés aux Etats-Unis ont enregistré des souscriptions nettes de 5,8 milliards de dollars. Sur avril seulement, la collecte s’est élevée à 3,6 milliards de dollars. Le constat est le même en Europe. Sur un mois glissant, la collecte sur les ETP actions émergentes est de 579 millions de dollars, et sur avril, de 539 millions de dollars.Cette reprise d’activité intervient alors qu’en 2013, selon les chiffres compilés par BlackRock mais incluant tous les fournisseurs d’ETP, les ETP actions émergentes avaient vu sortir 10,3 milliards de dollars à l’échelle mondiale. Une hémorragie qui s’était accentuée au premier trimestre 2014, avec des rachats nets de 15,2 milliards de dollars. D’ailleurs, depuis le début de l’année, la classe d’actifs chez iShares reste en décollecte sur les Etats-Unis et l’Europe. David Benmussa, directeur d’iShares en France, note que c’est le global qui attire la plus grande partie des flux, plutôt que les pays individuels, même si le Brésil et la Chine enregistrent quelques marques d’intérêt.Si ce retour sur les ETP actions émergentes est notable compte tenu de la désaffection qui a touché la classe d’actifs depuis plusieurs mois, difficile de dire s’il se confirmera dans la durée et annonce un retournement de tendance généralisé. Mais, selon David Benmussa, le sujet est sur toutes les lèvres des clients…Ces chiffres sont en tout cas confirmés par les dernières statistiques publiées par EPFR, pour qui les fonds d’actions émergentes ont enregistré durant la semaine au 9 avril leur plus forte collecte depuis le milieu du premier trimestre 2013. Deux ETF émergents globaux avaient représenté l’essentiel de la collecte.
Le conseil d’administration de la Société de la Tour Eiffel (STE) a rendu un avis positif sur l’offre publique d’achat déposée par la mutuelle d’assurance SMABTP. Son montant a été récemment relevé, au prix de 53 euros par action STE, contre 48 euros. Autrefois exploitante du célèbre monument parisien, la foncière est aujourd’hui spécialisée dans l’immobilier d’entreprise. Le cours de 53 euros par action n’a jamais été atteint depuis août 2011 alors que sur la même période plus de 100 % du capital de STE a été échangé.