P { margin-bottom: 0.08in; } BNP Paribas Investment Partners feels that Latin America, rather than Asia, will be the primary source of growth in its assets in the next few years, Asian Investor reports. The French asset management firm is increasingly investing in Colombia and Pery, with the objective of boosting its emerging market essets to EUR95bn by 2016, says Ligia torrea, head for Asia-Pacific and emerging markets at BNP Paribas IP, in an interview with the website. EUR60bn out of the EUR473bn in assets at BNP Paribas IP now come from emerging markets. The firm is also building a platform in Mexico, and is present in Chile. Torres says the markets of Latin America are seductive since their governments are seeking to convince those who hold assets to invest abroad.
Le gérant de fonds paneuropéen Bridgepoint est entré en négociations exclusives avec Edmond de Rothschild pour reprendre ERCP, l’une de ses sociétés de gestion en capital-investissement qui gère 510 millions d’euros, selon Capital Finance repris par Les Echos.Par cette opération, le fonds entend renforcer ses positions dans le segment des entreprises de taille plus petite, où elle intervient via Bridgepoint Development Capital (730 millions d’euros d’actifs sous gestion).
Le cabinet de conseil en stratégie et en management, Facts & Figures (F&F) a publié sa cinquième édition de son baromètre 2014 sur l'épargne-vie individuelle. Il en ressort que le marché de l'épargne-vie individuelle apparaît aujourd’hui comme étant relativement figé. F&F souligne le manque de prises d’initiatives de la part des opérateurs et confirme que les prémices d’une profonde transformation à venir du marché sont là.
Selon les informations de l’Argus de l’assurance, la mutuelle nordiste présidée par Philippe Mixe, qui est à la tête de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (Fnim), a décidé de quitter le pôle mutualiste du groupe AG2R La Mondiale. Motif de la séparation : le groupe paritaire aurait désormais une approche un peu trop centralisatrice, illustrée notamment par la fusion de Primamut et Viasanté. Le combat de Philippe Mixe, cette fois en tant que vice-président de l’Apac, contre les désignations de branche était déjà les prémisses d’un divorce annoncé. Ce changement de cap du groupe paritaire n’a fait que confirmer. C’est d’un certain commun accord que Just’en Famille et AG2R La Mondiale met un terme à leur relation qui aura durée 8 ans.
La conférence annuelle de la société de gestion M&G qui se tenait hier à Paris, a été l’occasion pour Tidjane Thiam, le directeur général de Prudential, sa maison-mère, de réaffirmer la stratégie de l’assureur britannique dans la gestion d’actifs. Dans une interview donnée à L’Agefi, le responsable indique que Prudential ne souhaite pas remettre en question son modèle de franchise qui lui a permis d’atteindre un niveau d’encours global sous gestion de 700 milliards de dollars à travers ses 3 entités, M&G, PPMA et Eastspring.Le groupe ne souhaite en aucun cas se développer en externe. Selon Tidjane Thiam, Eastspring, lancé en Asie il y a deux ans, suit la même stratégie que M&G en Europe avec dix ans de décalage et compte déjà 100 milliards de dollars d’encours contre 290 milliards d’euros fin 2013 pour M&G, et 200 milliards de dollars pour PPMA Aux Etats-Unis. Par ailleurs, Prudential croit dans le potentiel du marché africain où le groupe vient de lancer des activités au Ghana.
Paris Europlace salue le lancement de « Euro Secured Notes Issuer » (ESNI), plateforme de titrisation de Place, conçue par 5 banques de la Place (BNP Paribas, Groupe BPCE, Groupe Crédit Agricole, HSBC France et Société Générale) avec le soutien de la Banque de France, qui va permettre de renforcer la capacité des banques à faire des crédits aux PME/ETI. En effet, cette nouvelle plateforme va permettre aux banques de refinancer auprès d’investisseurs une partie des crédits accordés aux PME/ETI et, en même temps, d'élargir le pool de collatéraux de très bonne qualité sur la Place de Paris. Cette initiative positionne la Place de Paris à l’avant-garde des places européennes, dans ce domaine. Compte tenu des nouvelles règles prudentielles et des besoins de couverture des risques, disposer de collatéraux de très bonne qualité est un élément de compétitivité pour la place de Paris. Paris Europlace contribuera à mobiliser les investisseurs institutionnels pour accompagner cette initiative. Les premières émissions d’ESN ont été réalisées ce jour pour 2,650 milliards d’euros pour une maturité allant jusqu'à 3 ans. Elles seront suivies par d’autres émissions dans les prochaines semaines. Cette initiative de Place répond pleinement aux recommandations du rapport de Paris Europlace « Financement en Dette des PME/ETI : Nouvelles Recommandations », remis en mars dernier et destiné à alimenter les travaux du « Comité Place Financière de Paris 2020 ». Après le PEA PME, la Charte Euro PP et le lancement, aujourd’hui, du véhicule de titrisation de Place, la Place financière de Paris poursuit sa stratégie de développement d’instruments complémentaires de financement des PME/ETI. Il s’agit d’un enjeu majeur pour la Place de Paris pour attirer les émetteurs PME/ETI, et les investisseurs européens et internationaux.
L’opération de recomposition du capital de MutRé n’aura vraisemblablement pas lieu. Du moins, pas dans l’immédiat. Selon nos informations, Scor et la Matmut, tous deux actionnaires à 33,3% du réassureur du monde mutualiste, n’auraient pas réussi à s’entendre sur la valorisation de la société. Interrogé sur le sujet, Daniel Havis, PDG du groupe Matmut, confirme que «l’opération a effectivement peu de chances de se faire». L’idée était que Scor reprenne les parts du groupe mutualiste, sachant que le tiers restant du capital de MutRé est entre les mains d’un «bloc Mutualité», constitué de 12 mutuelles adhérentes à la FNMF. Des exigences de rentabilité différentes Sur la base des données les plus récentes (2012), MutRé réalisait un chiffre d’affaires de 365 M€ et disposait de 120 M€ de fonds propres. Son actif net réévalué serait de l’ordre de 140 à 150 M€. Pourquoi les deux partenaires ont-ils une vision différente de la valeur de la société ? La réponse ne tiendrait pas à l’appréciation intrinsèque de la société. Il semblerait, en revanche, que les exigences de rentabilité attendues de l’investissement par Scor, groupe coté, soient différentes de celles de Matmut, qui n’a pas d’actionnaires à qui rendre de comptes. D’où la divergence de vue constatée. Pour l’heure, le capital devrait donc rester réparti entre les trois tiers actuels, la Matmut n'étant visiblement pas décidée à céder ses parts à un prix qu’elle juge insuffisant.
Stéphane Baudin, directeur des investissements et membre du comité de direction de HSBC Assurances, Emmanuel Brutin, responsable de la gestion des portefeuilles assurés de CNP Assurances, et Hugues Maignan, adjoint au chef de bureau entreprises et intermédiaires d’assurance de la direction générale du Trésor, se sont exprimés au sujet des fonds Nova et Novo, dans le cadre de la conférence Assur’Eco, qui s’est déroulée le 27 mars. Les intervenants ont commencé par tirer un premier bilan de l’initiative Nova. « Nous avons mis six mois à bâtir ces fonds, gérés par CM-CIC AM et Amiral Gestion, a expliqué Stéphane Baudin. Nous les avons lancés en février 2012 avec pour objectif le financement en capital de sociétés cotées sur Euronext (compartiments B et C) et Alternext ». 160 millions d’euros ont été levés auprès de 12 investisseurs institutionnels, dont 11 sociétés d’assurances et 107 entreprises ont été financées, jusqu'à présent, au travers des fonds Nova. « 24 mois après son lancement, Nova est un grand succès si l’on regarde la performance, a déclaré Stéphane Baudin. D’autant plus que cette initiative a été lancée sans incitation particulière ». Bilan chiffré des fonds Nova après 24 mois d’existence : Un cadre réglementaire pour une plus grande transparence Les fonds Novo 1 et Novo 2, gérés par BNP Paribas IP et Tikehau IM, ont quant à eux été lancés en octobre 2013, avec pour objectif le financement sous forme de dette obligataire de PME et ETI non financières. Au total, 1 milliard d’euros ont été levés auprès de 24 investisseurs institutionnels, dont 20 assureurs. Comme l’a expliqué Hugues Maignan, adjoint au chef de bureau entreprises et intermédiaires d’assurance de la direction générale du Trésor, une réforme du code des assurances, par le décret n° 2013-717 du 2 août 2013, leur a institué un cadre réglementaire. « Si le Trésor a réfléchi à une évolution réglementaire, c’est qu’il a senti un besoin d’accompagnement et d’encadrement des pratiques, a commenté Hugues Maignan. Courant 2012, les premières initiatives qui avaient été lancées avaient en effet conduit à la mise en place de structures à plusieurs niveaux qui rendaient le montage complètement opaque ». Le code des assurances liste les actifs éligibles à la représentation des engagements réglementés : précédemment, il n'était pas permis, pour une compagnie d’assurances, de représenter ses engagements réglementés par des prêts ou des obligations non cotés, ni par des parts de titrisations non cotées. Le décret n° 2013-717 a élargi la liste à certains types d’investissements. « Nous n’avons pas voulu ouvrir la titrisation comme cela a pu être le cas pendant la crise, a indiqué Hugues Maignan. Nous avons demandé à ce que les véhicules soient non tranchés et essayé d’intégrer plusieurs exigences de Solvabilité II, notamment sur les problématiques de gestion des risques, de valorisation régulière, afin d’obtenir avec cette réforme les montages les plus transparents et plus sûrs possible ». Plus de 100 demandes de financement reçues en quatre mois De son côté, Emmanuel Brutin a révélé que CNP Assurances avait investi 35 millions d’euros dans Nova 1 et 2 et 100 millions d’euros dans les fonds Novo. Pour ces derniers, le rendement cible est de 4%. « Ce niveau de rendement est attrayant comparé aux émissions plus importantes, affirme Emmanuel Brutin. Il est clair qu’aujourd’hui il y a une fenêtre intéressante car les rendements sont supérieurs à ceux des émissions très larges. Nous constatons que le rendement des gros émetteurs classiques n’est pas suffisant : par exemple, sur 10 ans, Total doit présenter un rendement de 2% ». Un point de vue partagé par Stéphane Baudin : « 200/300 points de base de spread, c’est raisonnable pour un rendement cible compte tenu des niveaux de taux des emprunts d’Etat » Le bilan chiffré de Novo 1 et Novo 2 après 5 mois d’existence : Pour Emmanuel Brutin, l’avantage que présente les fonds de prêt à l'économie se situe notamment dans la relation entre l'émetteur et les institutionnels. « Les banques ont tendance à vouloir garder une relation exclusive avec l’emprunteur. Or, petit à petit, dans la négociation, elles doivent laisser une place aux institutionnels, a-t-il expliqué. C’est peut-être plus facile de le faire aujourd’hui avec des fonds comme Novo, car nous sommes épaulés par des sociétés de gestion, ce qui nous donne plus de poids ». Dressant un premier bilan des fonds Novo 1 et Novo 2 quelques mois seulement après leur lancement, les intervenants ont enfin évoqué leur montée en puissance. « Ces fonds ont reçu plus d’une centaine de demandes de financement d’entreprises en seulement quatre mois, et cela devrait encore s’accélérer », a conclu Stéphane Baudin.
Le suspens n’aura pas duré longtemps : François Hollande a fait le choix d’une inversion des rôles entre son secrétaire général et le directeur général de la Caisse des dépôts. Selon nos informations, Jean-Pierre Jouyet a annoncé mercredi en fin d’après-midi à son comité de direction que c’est finalement Pierre-René Lemas, secrétaire général de l’Elysée sortant, qui le remplacera à la tête de la Caisse des Dépôts. Lui-même prendra la suite de son successeur au secrétariat général de l’Elysée à partir du 16 avril. Pierre-René Lemas, 63 ans, était en concurrence avec Dominique Marcel, actuel patron de la Compagnie des Alpes et ancien numéro deux de la Caisse des Dépôts du temps de Francis Mayer. Dominique Marcel a obtenu en guise de lot de consolation la présidence non exécutive de bpifrance. Le secrétaire général de l’Elysée sur le départ avait un atout de poids par rapport à l’ancien directeur de cabinet de Martine Aubry quand elle était ministre de l’Emploi : il est issu de la promotion Voltaire de l’ENA, comme François Hollande et Jean-Pierre Jouyet. Par ailleurs, le Président de la République aurait pris sa décision en plein accord avec Henri Emmanuelli, député PS des Landes et président de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts, vigie parlementaire du groupe public. La nomination de Pierre-René Lemas doit en effet encore être approuvée par le Parlement. Choix inédit Le choix de cet ancien préfet n’en reste pas moins inédit. «???Il n’a pas un profil de financier. Jusqu’ici la Caisse a toujours eu des directeurs généraux qui avaient fait de la finance???», observe un fin connaisseur de l’institution. Par ailleurs le nouvel homme fort de la Caisse des dépôts sera nommé pour un mandat complet de cinq ans. Autrement dit, en cas de changement de majorité à la tête de l’Etat dans trois ans, l’exécutif et son bras armé risque de ne plus être alignés. Le passé récent a montré combien il était important que le directeur général de la Caisse des dépôts et l’exécutif travaillent main dans la main. «???Le tandem Augustin de Romanet, nommé par Jacques Chirac à la tête de la Caisse des Dépôts, et Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, a été très préjudiciable à l’institution financière???», rappelle un proche du groupe public.
Pour Nawal Robinet, directrice générale déléguée de Forward Finance, la finance doit être au service de l'économie réelle et en tant que consultant en gestion d'actifs, elle estime qu'elle doit aider les investisseurs institutionnels à domestiquer la sphère financière pour obtenir de leurs placements des résultats satisfaisants par rapport à leur objet social. Nawal Robinet nous donne ses préconisations dans le contexte actuel.
Thibault Amand Selon nos informations, Thibault Amand vient de rejoindre la filiale de gestion d’actifs de l’assureur Aviva. Ce recrutement au sein de l'équipe commerciale dédiée aux investisseurs institutionnels intervient suite au départ de Barbara Atlas-Assoun. Depuis septembre 2009, Thibault Amand était Directeur des ventes institutionnelles chez Mirabaud Gestion après avoir occupé le même poste au sein de DWS pendant 8 ans. Pour remplacer Thibault Amand, Mirabaud Gestion devrait annoncer prochainement l’arrivée de Isabelle Richard, Responsable clients institutionnels chez Candriam (ex Dexia AM).
Philippe Crevel Generali a démis Philippe Crevel de ses fonctions de conseiller de la direction générale et de secrétaire général du Cercle des épargnants. L’avenir du think tank sur l'épargne et la retraite est en suspens. Philippe Crevel et Generali, c’est officiellement fini. «Dans le cadre de la réorganisation de la compagnie d’assurances, son directeur général, Eric Lombard, a souhaité mettre un terme à mon contrat par le biais d’une rupture conventionnelle», a confirmé l’intéressé, à l’Argus de l’assurance. Conseiller, depuis 2007, auprès de la direction générale de Generali sur les questions d'épargne, retraite et analyse économique, Philippe Crevel occupait en parallèle les fonctions de secrétaire général du Cercle des épargnants. Or, là aussi, l’aventure se termine. «Il m’a été demandé de démissionner de cette structure, que Generali n’entendrait pas, à terme, conserver sous cette forme [juridique, NDLR]», précise l'économiste. Créée en 2004 par l’ex-PDG de Generali France, Claude Tendil, et l’associé gérant de la banque Lazard, Jean-Pierre Thomas, cette association - «indépendante», selon Philippe Crevel - se définit comme un centre de réflexion et d'études sur l'épargne et la retraite. Toutefois, celui à qui avait été confié le développement du Cercle depuis son origine, ajoute : «Ce sont les assurés de Generali ayant des plans d'épargne retraite populaire et des contrats Madelin qui contribuaient à une grande partie de son financement.» Au bout de dix ans d’existence, le Cercle des épargnants compte plus de 200 000 adhérents.
Thomas Saunier Sur proposition conjointe de Bernard Spitz, Président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA), de Thierry Martel, président de la Fédération française des sociétés d’assurances mutuelles (FFSAM) et de Claude Tendil, Président de la Fédération française des sociétés anonymes d’assurances (FFSAA), la commission exécutive de la FFSA a validé ce jour la nomination de Thomas Saunier au poste de Délégué Général de la FFSA. Thomas Saunier succède à Jean-François Lequoy qui a rejoint Natixis comme membre du comité de direction générale, en charge des activités d’assurance. Thomas Saunier, 47 ans, diplômé de l’Ecole Polytechnique, de l’ENSAE et de l’Institut des actuaires Français, a commencé son parcours professionnel en 1991 comme consultant au sein du groupe Francis Lefèbvre. De 1994 à 1999, il est Directeur commercial, puis Directeur des opérations chez CIRCEA (éditeur de logiciels de gestion destinés aux compagnies d’assurances). Début 2000, il est associé-cofondateur du site Assurway (recherche et comparaison de produits d’assurances) puis, en septembre de la même année, il rejoint la CNP en qualité de Directeur de l’actuariat central, puis Directeur du pilotage et du contrôle de gestion. Il rejoint GPA le 17 mars 2003, en qualité d’attaché de Direction générale. En juin 2004, il est nommé Directeur général adjoint de GPA puis va être successivement Directeur général adjoint de Generali Assurances et d’Assurances France Generali, société holding d’assurances du groupe en France. En février 2006, il rejoint le Comité de Direction générale de Generali. Thomas Saunier était jusqu'à présent en charge de la Direction des particuliers, de la Direction des professionnels et des petites entreprises, de la Direction des entreprises, des directions des opérations d’assurances, de l’indemnisation et des partenariats et des Dom-Com.
La Maif, en passe d’achever son plan stratégique 2008-2014, pourrait reconsidérer son avenir au sein de Sferen, la Sgam commune avec Macif et Matmut. Aucune décision ne devrait être prise d’ici l'été. Quatre-vingts ans sonnerait-il comme l'âge de l’indépendance pour la Maif ? Alors que la mutuelle des instituteurs célébrait en grande pompe, mercredi 8 avril, son 80e anniversaire, des sources internes à Sferen ont indiqué à l’Argus de l’assurance une «sortie possible» de la Maif de la société de groupe d’assurance mutuelle (Sgam) commune avec la Macif et la Matmut. Une information qui fait suite à la révélation de la Lettre de l’assurance. Selon ces mêmes sources, cette sortie pourrait même intervenir «d’ici à la fin de l’année». Mais, pour l’heure, aucune des mutuelles adhérentes n’a souhaité s’exprimer officiellement sur cette rumeur de presse. L’ACPR examine le cas des Sgam Les atermoiements de la Maif pourraient coïncider avec les réflexions réglementaires actuellement en cours à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) sur la notion de groupe. L’ACPR se demande notamment si la Sgam, au même titre que les autres formes juridiques d’unions (dont les unions de mutuelles), doivent être considérées comme des groupes à part entière sous le régime Solvabilité 2. Pour l’heure, si le régulateur n’a pas tranché sur cette question des liens de solidarité financière de ces unions, sa position devrait orienter le positionnement à terme de la Maif. Rien n’est encore tranché De là, découlent deux scénarios plausibles, dont un premier où la Sgam n’est pas reconnue comme groupe sous Solvabilité 2. Dans ce cas de figure, la Maif pourrait rester dans Sferen sans contraintes en termes de transfert de gouvernance et de mise en commun de moyens avec les mutuelles soeurs. Autrement dit, il s’agit de conserver la logique fédératrice de Sferen. Cette logique s’oppose à celle, intégratrice, de Covéa (MMA, Maaf, GMF), qui correspond à un deuxième scenario où la Sgam est considérée comme un groupe sous Solva 2. En conséquence de quoi, Maif pourrait alors prendre la décision de quitter le giron de la Sgam et opter pour une stratégie d’autonomie. D’autant que Pascal Demurger, son directeur général, a rappelé son «attachement à l’identité spécifique de la Maif» et la nécessité de se «différencier à l’heure des nouveaux défis et des changements de société». La Maif peu encline à l’intégration Seule certitude : cinq ans presque jour pour jour après le lancement de Sferen, les trois mutuelles affiliées n’avancent pas à l’unisson. Des sources internes évoquent d’ailleurs le manque d’appétence de la Maif à pousser plus loin les liens de solidarité avec Macif et Matmut : «Juridiquement, cela n’a jamais collé. Nous ne les comprenons pas.» Il faut dire que depuis la mise en ??uvre de Sferen réparation, en février 2013, le réseau commun de réparateurs, et plus récemment la fusion des réseaux d’experts, les partenariats à trois se sont faits rares. En février dernier, la Macif et la Matmut ont conclu une alliance en assurance responsabilité civile et dommages aux biens sur le marché des professionnels et des entreprises. Selon les termes de l’accord, la Macif entrera à hauteur de 40% dans le capital de Matmut Entreprises, qui a été rebaptisée Inter Mutuelles Entreprises. Le rapprochement entre Maif et Matmut sur la vie enterré Pire, le projet de cession du portefeuille assurance vie de Matmut à Maif, au point mort depuis un an, est désormais enterré. Et ce, alors que Daniel Havis, président de la Matmut et de Sferen, indiquait à l’Argus, en avril 2013, que «la solution doit se trouver dans Sferen». Et ce dernier d’ajouter : «Dans l’environnement complexe qui est le nôtre, je souhaite que l’on passe la vitesse supérieure. La Sgam Sferen ne doit pas se limiter à des coopérations ponctuelles. Il convient de réfléchir, après une phase de développement d’opérationnalités correspondant aux objectifs initiaux (achats hors assurance, réseau de réparateurs agréés), à d’autres formes d’engagements réciproques.» Cette déclaration d’intention pourrait bien rester au point mort. A moins que Maif et Macif ne décident de poursuivre leurs rapprochements au sein de Sferen ou en dehors. Une option clairement posée sur la table, selon nos informations. «Sferen n’est pas tout», rappelait par le passé Gérard Andreck, président de la Macif. Statu quo jusqu'à l'été Quoiqu’il arrive, la Maif ne devrait pas prendre de décision concernant son avenir au sein de la Sgam avant la tenue de son assemblée générale, le 30 mai prochain, et la passation des pouvoirs entre son président, Roger Belot et Dominique Mahé, son successeur. De son côté, Sferen tiendra son assemblée générale fin juin. Reste que si la Maif retient l’option d’une sortie de la Sgam, celle-ci «doit se faire au plus vite», murmure-t-on au sein de Sferen. Une mise au pied du mur à peine déguisée.
Par une décision du 7 avril 2014 la Commission des sanctions de l’ACPR a prononcé à l’encontre de la société CARDIF ASSURANCE VIE un blâme assorti d’une sanction pécuniaire de 10 millions d’euros. Ces sanctions répriment essentiellement le fait pour cette entreprise d’assurance : d’une part, d’avoir tardé à respecter correctement les dispositions de la loi du 17 décembre 2007 relatives à la recherche des bénéficiaires des contrats d’assurance sur la vie non réclamés, qui lui imposaient d’adopter une démarche active d’identification des assurés décédés, notamment par la consultation du Registre national d’identification des personnes physiques (RNIPP), et de recherche des bénéficiaires de ces contrats en cas d’information sur un décès ; d’autre part, de ne pas avoir pleinement appliqué les dispositions de cette loi qui lui imposaient de mettre en place un dispositif automatique de revalorisation des sommes dues au titre des capitaux décès. La Commission a notamment relevé, pour justifier le montant de la sanction pécuniaire qu’elle a prononcée, que ces insuffisances et ces retards dans la mise en oeuvre des exigences de la loi du 17 décembre 2007 se sont initialement traduits, pour CARDIF ASSURANCE VIE, par de moindres dépenses au regard de ce qui était nécessaire et par la conservation indue de sommes qui auraient dû être versées aux bénéficiaires. Il en est également résulté, sur un plan plus général, un effet négatif sur la confiance des assurés pour les produits d’assurance vie. La Commission a, à l’inverse, tenu compte de ce que les premières consultations du RNIPP allaient au-delà de ce qui aurait résulté de la seule application des critères alors définis par la profession et de la régularisation par CARDIF ASSURANCE VIE des carences constatées en matière de revalorisation des capitaux décès.
Avenir Finance et Ageas France finalisent l’opération de montée au capital d’Ageas France dans Sicavonline et Sicavonline Partenaires. Paris, le 7 avril 2014 - Avenir Finance annonce la réalisation définitive de la prise de contrôle majoritaire par Ageas France de Sicavonline et Sicavonline Partenaires. Conformément aux termes du partenariat conclu entre Avenir Finance et Ageas France en décembre dernier (cf. Communiqué de Presse du 2 décembre 2013), la participation d’Ageas France au capital de Sicavonline et au capital de Sicavonline Partenaires devait être, sous condition d’obtention de l’accord de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), portée de 49 à 65%. Suite à l’autorisation de prise de contrôle de Sicavonline et de Sivaconline Partenaires par Ageas France donnée par l’ACPR, Avenir Finance a cédé, en date du 2 avril 2014, 16% du capital de Sicavonline et de Sicavonline Partenaires sur la base d’une valorisation de ces deux sociétés de 20 millions d’euros. Avenir Finance garde une participation minoritaire de 35% du capital de Sicavonline et de Sicavonline Partenaires. « Nous nous réjouissons de cette opération qui renforce la collaboration mise en place depuis plusieurs années avec Ageas France » a indiqué Danyel Blain, Président Directeur Général d’Avenir Finance. Avenir Finance rappelle que la cession de 30% du capital de Sicavonline et de Sicavonline Partenaires a généré une plus-value de 5,1 millions d’euros au titre de l’exercice 2013
P { margin-bottom: 0.08in; } BlackRock control 8.51% of Banco Pololare, Bluerating reports, citing the most recent data from Consob, the Italian regulator. The US asset management giant becomes the largest shareholder in the Italian bank, while it is already the largest shareholder in UniCredit (with 5.246%) and Monte dei Paschi (5.748%). The group is also the second-largest shareholder in Intesa Sanpaolo with 5%. Andrea Viganò, head of BlackRock for Italy, explains in an interview with Il Sole – 24 Ore that the asset management firm will continue to acquire publicly-traded businesses in Italy, but never in order to destabilise them.
In an interview with Newsmanagers, Lionel Aeschlimann, a partner at Mirabaud & Cie, reviews the past two years of development at the asset management unit he is the head of. The Swiss firm is not planning to stop there, and is planning to continue to develop in Europe, with the launch of new products.
Selon Asia Asset Management, BlackRock a annoncé ce 7 avril la nomination Ryan Stork au poste de responsable de la société de gestion pour la région Asie-Pacifique à compter du 1er juin 2014. L’intéressé, qui quittera New York pour s’installer à Hong Kong, travaille chez BlackRock depuis 13 ans où il a occupé différents postes à responsabilité lui ayant permis de participer activement au développement de la firme américaine. Cette nomination intervient dans le cadre d’une profonde réorganisation de BlacRock (lire par ailleurs). De fait, Mark McCombe, actuel président pour l’Asie-Pacifique, doit rejoindre New-York pour prendre le poste de responsable mondial de l’activité dédiée aux clients institutionnels et de président de BlackRock Alternative Investors. Toutefois, Mark McCombe conservera provisoirement sa casquette de président de l’Asie-Pacifique jusqu’à fin 2014 afin de faciliter une transition en douceur.
BlackRock détient 6,851 % de Banco Popolare, rapporte Bluerating, citant les derniers relevés de la Consob, le régulateur italien. Le géant américain de la gestion d’actifs devient ainsi le premier actionnaire de la banque italienne, alors qu’il est déjà le principal actionnaire d’UniCredit (avec 5,246 %) et de Monte dei Paschi (5,748 %). Le groupe est également deuxième actionnaire d’Intesa Sanpaolo avec 5 %. Andrea Viganò, le responsable de BlackRock pour l’Italie, a expliqué dans une interview à Il Sole – 24 Ore que le gestionnaire continuera à acquérir des sociétés cotées en Italie, mais jamais pour les déstabiliser.
La BCE enfin libre de reflater l'économie Un événement majeur du mois de mars a retenu notre attention et a justifié un changement de nos scénarii 2014, décrits dans le Décryptage de la lettre de mois de novembre. Il s’agit en réalité d’une révolution à l'échelle de la zone Euro dont les premiers bourgeons ont fleuri avec l’arrivée du printemps. La déclaration de Jens Weidmann, représentant de l’Allemagne au directoire de la BCE, affirmant qu’il n'était « pas exclu » que l’institut d'émission lance un « quantitative easing » pour aider les économies de la zone Euro est en soi une révolution. C’est forcément le résultat d’un long travail de lobbying des partenaires de l’Allemagne pour la convaincre de la nécessité de jouer collectif. Cela change la donne pour longtemps car il entérine un changement de cap dans le rôle de l’Allemagne au sein de l’Union. Lire la suite en pièce jointe
Créée en 2008, la société de gestion Egamo est spécialisée dans la gestion sous mandat pour le compte d'institutionnels. Elle affiche 7,5 milliards d'euros d'encours sous gestion dont 60% environ correspondent à un seul mandat, celui de l'UMR (Union Mutualiste Retraite), tandis qu'un autre, celui de la MGEN (Mutuelle générale de l'Education Nationale) représente un tiers des encours ; le reste étant réparti en moins d'une dizaine de petits mandats. Il s'agit pour l'essentiel de mandats obligataires investis en titres vifs.
Stanislas Landry Stanislas Landry, 33 ans, jusqu’alors chargé de mission auprès de Thomas Piquemal, directeur exécutif Groupe en charge des Finances du groupe EDF, vient de rejoindre le pôle immobilier de l’entreprise dirigé par Jean-François Vaquieri. Ancien élève de l’Ecole Polytechnique et diplômé de l’ENSAE, Stanislas Landry est nommé directeur général délégué de Sofilo, société foncière regroupant l’ensemble des bâtiments tertiaires propriétés du Groupe EDF en France, dont la gestion est confiée à son pôle immobilier. Il sera plus particulièrement en charge des grands projets immobiliers portés par le groupe, dont notamment le futur centre R&D et le campus de formation d’EDF à Saclay (Essonne) et la rénovation du parc immobilier tertiaire des centrales nucléaires. La direction technique de Sofilo lui sera également rattachée. Stanislas Landry a rejoint le groupe EDF en février 2010 et a été maître de conférences à l’Ecole Polytechnique entre 2004 et 2008.
Jean-Pierre Jouyet Jean-Pierre Jouyet a annoncé samedi son départ, au 1er mai, de la présidence de bpifrance, la Banque publique d’investissement, qui va entrer dans une nouvelle étape après un peu plus d’un an d’existence. Jean-Pierre Jouyet, par ailleurs directeur général de la Caisse des dépôts (CDC), a expliqué samedi sur France Inter qu’il souhaitait laisser sa place dans le cadre des changements à venir au sein du conseil d’administration de bpifrance. Ségolène Royal, qui en était vice-présidente, va quitter l’organisme après avoir été nommée ministre de l’Ecologie du gouvernement de Manuel Valls, et Louis Gallois a démissionné en vue de son arrivée comme président de PSA Peugeot Citroën. C’est une nouvelle étape qui commence pour bpifrance, a dit Jean-Pierre Jouyet à propos de l’organisme détenu par l’Etat et la CDC et créé pour soutenir les petites et moyennes entreprises. Le bilan de sa première année est très bon puisqu’il y a eu près de 80.000 entreprises en France qui ont été accompagnées. Le rôle de bpifrance, je crois, est désormais reconnu au service de l'économie et de l’emploi. J’ai le sentiment du devoir accompli et je pense qu'à une nouvelle étape de la BPI, et compte tenu du renouvellement du conseil d’administration, il me paraît sage qu’il y ait un nouveau président donc je quitterai mes fonctions de président le 1er mai. La dernière étape d’organisation de bpifrance est intervenue ce mois-ci avec la création de bpifrance investissement, qui devrait permettre à a banque d’investir huit milliards d’euros au capital des entreprises d’ici 2017.
Philippe Mixe, président de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (Fnim), a trouvé de nouveaux angles d’attaque contre Solvabilité 2 et se dit prêt à agir en justice afin d'éviter l’application des nouvelles règles prudentielles aux mutuelles «de proximité». Après le rejet d’un amendement visant à exempter de l’application de Solvabilité 2 les mutuelles encaissant moins de 50 M€ de cotisations, lors du vote d’Omnibus 2 au Parlement européen, le président de la Fnim poursuit son combat contre les nouvelles règles prudentielles qui doivent s’appliquer en 2016. «Il y a, dans la lecture du Traité sur l’Union européenne et de la directive, assez d'éléments pour dire que notre modèle de mutuelles de proximité n’est pas concerné par Solvabilité 2. Je suis prêt à plaider pour la sortie du mouvement mutualiste», déclare Philippe Mixe. Sociétés de secours, pas assureurs A ses yeux, il existe « un malentendu qui fait qu’on nous intègre dans l’assurance, alors que nous faisons de la répartition». A l’appui de son propos, le président de la Fnim évoque les quatre premiers considérants de l’exposé des motifs de Solvabilité 2. Le quatrième explique, par exemple, qu’il «y a lieu que certaines entreprises fournissant des services d’assurance ne soient pas couvertes par le dispositif instauré par la présente directive en raison de leur taille, de leur régime juridique, de leur nature - en tant qu’entités étroitement liées aux régimes d’assurance publics [...]». «Cela ressemble à la définition des mutuelles», affirme Philippe Mixe. Un autre article apporte de l’eau à son moulin. C’est l’alinéa 2 de l’article 5 de la directive qui exclut de son application «les opérations des organismes de prévoyance et de secours, dont les prestations varient d’après les ressources disponibles et dans lesquels la contribution des adhérents est déterminée forfaitairement». A l’origine, les mutuelles ne sont justement «rien d’autre que des sociétés de secours mutuel», argue Philippe Mixe. Un défaut de proportionnalité Le défenseur des mutuelles de proximité a aussi trouvé un angle d’attaque d’ordre plus général, lié à l’absence d’une «fiche de proportionnalité» dans la directive Solvabilité 2. L’article 5 du protocole (N°2) sur l’application des principes de subsidiarité et de proportionnalité du Traité sur l’Union européenne stipule que «tout projet d’acte législatif devrait comporter une fiche [...] permettant le respect des principes de subsidiarité et de proportionnalité». Pourquoi cette fiche manque-t-elle ? «Tout simplement parce que Solva 2 n’est pas «proportionnalisable». La formule standard du pilier 1 est binaire. On l’applique ou pas. Il en va de même pour les règles de gouvernance», explique le président de la Fnim. Or, alors que le principe de proportionnalité est «nécessairement inhérent à tout texte législatif européen, celui-ci pourrait être irrégulier si cette fiche manque». Un objectif démesuré Le Ceiops (l’ancêtre de l’Eiopa), a beau avoir stipulé ensuite que les législateurs nationaux pourraient exonérer certaines structures du reporting de quelques états, le compte n’y est pas en matière de proportionnalité. «Le principe de proportionnalité consiste à dire que les moyens ne doivent pas être démesurés. Au regard de l’objectif de régulation du marché européen, imposer Solva 2 à nos mutuelles qui n’ont aucune ambition d’opérer ailleurs qu’en France n’est-il pas démesuré ?», demande-t-il. Jusqu'à la CJUE Philippe Mixe est bien conscient que la fenêtre de tir pour agir est plutôt réduite : la transposition de Solva 2 en droit français risque de ne pas laisser beaucoup de possibilités d’adaptation, car il s’agit d’une directive dite d'«harmonisation maximale». «Cela verrouille les capacités d’allègement», note-t-il. Mais, fort de son expérience d’avocat d’assises - ainsi que du combat contre les désignations de branches au moment l’ANI -, Philippe Mixe rappelle qu’il n’y aucune cause perdue. Et après avoir rencontré des représentants des pouvoirs publics à Bercy et à Bruxelles, il dit n’avoir pas reçu d’arguments juridiques contre son discours. Si aucun allègement n’intervient par la voie législative, il promet d’agir en justice pour exempter les mutuelles de proximité de Solva 2. Le cas échéant, il se dit également prêt à agir à l'échelon communautaire, par exemple par le biais d’une question préjudicielle auprès de la Cour de l’Union européenne (CJUE) s’il n’obtient pas gain de cause auprès du juge français.
Emily Porter-Lynch Le cabinet de conseil indépendant bfinance annonce aujourd’hui la nomination d’Emily Porter-Lynch en tant que Director au sein du département Conseil en investissement. Avant de rejoindre bfinance, Emily était gérante senior pour le fonds de pension britannique Universities Superannuation Scheme (USS), le deuxième plus important fonds de pension du Royaume-Uni en termes d’encours sous gestion. Elle y a développé l’expertise interne sur les investissements en fonds alternatifs et a participé au suivi d’une allocation de plusieurs milliards de dollars sur les stratégies alternatives. Au sein d’USS, Emily était également membre du comité d’investissement dédié aux classes alternatives. Avant cela, Emily occupait la fonction de Investment Director chez Key Asset Management où elle a collaboré avec Chris Jones et Toby Goodworth, aujourd’hui Head of Public Markets & Alternatives et Head of Risk Management chez bfinance. Emily a treize ans d’expérience en gestion alternative et a pris part à de nombreux panels de gérants et comités en qualité d’expert sur les investissements institutionnels en classes alternatives. Emily est titulaire d’un diplôme de droit (LLB) de l’Université de Southampton (Royaume-Uni) et du CAIA. Chris Jones, Head of Public Markets & Alternatives chez bfinance, a commenté la nouvelle arrivée : « Je suis absolument ravi de travailler à nouveau avec Emily. Depuis le temps où nous étions collègues, elle a acquis beaucoup d’expérience à un poste à responsabilité dans un des plus grands fonds de pension britannique et nous nous réjouissons d’en faire bénéficier les clients de bfinance ».
Another American in Paris. After the recent arrival of Wells Fargo, Neuberger Berman has become the next US company to open an office in the French capital, which will be led by a former OFI AM employee, Charles Soullard. Soullard was promoted one year ago to become director of sales at the French asset management firm, and remained nine years in total, but could not resist the calls from one of the “independent global leaders” in asset management, with USD242bn in assets under management as of the end of December 2013, 75% of which comes from US investors, and the remainder distributed between Asian and European clients.Soullard will be responsible for overseeing French clients, and will report to Dik van Lomwel, director for EMEA and Latin America. He will not start out with a blank page, as Neuberger Berman is not unknown in France: the firm has USD1bn under management for a French client. But the objective is now to drive into this priority market, which justifies the opening of an office following the one in London, which is the decision-making centre, and in Zurich, the Hague, and Frankfurt.The asset management firm is aimed primarily at institutional investors. “In the large sense,” says Soullard in an interview with Newsmanagers, “pension funds, businesses and multi-managers will be approached. … However, clients in the world of distribution are not among our objectives,” the new head says.
P { margin-bottom: 0.08in; } The French boutique Tobam, and Dreyfus, one of the asset management firms from the US BNY Mellon group, have teamed up to launch the Dreyfus Toban Emerging Markets Fund, an actively-managed emerging market equity fund, in the United States, a statement released in the US on 3 April says. Tobam will manage the fund, which will be “the first of what is soon to be a suite of innovative offerings that provide investors with different options to traditional beta investing,” says Curtis Arledge, CEO of BNY Mellon Investment Management. Other products designed by the two firms may follow. The partnership appears to be a part of the development strategy in the United States at Tobam, unveiled at the end of February by Yves Choueifaty its chairman, in an interview with Newsmanagers. The director then said that he wanted to bring the weight of US clients up to 50% of assets within two years. The French asset management firm, which is now 17.08% controlled by Amundi and 12% by Calpers, has USD5.5bn in assets under management. At that time, Choueifaty also mentioned a partnership in the world of distribution.