Allez-vous quitter Sferen ? La décision de sortir de la SGAM n’est pas encore officiellement prise, mais elle est clairement à l'étude. Quelles raisons vous poussent à envisager cette issue ? L’intention annoncée à la création de Sferen était d’avoir une SGAM qui fonctionne sur un modèle fédérateur dans le respect de la souveraineté des trois mutuelles, et non pas intégrateur. Nous étions donc sur une logique de coopération. Mais aujourd’hui, nous sommes rattrapés par la transposition des nouvelles normes prudentielles de Solvabilité II en droit français. Ce qu’on comprend de nos échanges avec l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), c’est qu’il y aura une lecture consistant à considérer les SGAM comme des groupes. A partir de là, on voit bien que la trajectoire de Sferen sera complètement différente. Elle devra se transformer en un véritable groupe intégré avec une gouvernance largement commune, des fonctions clefs communes, une stratégie commune, ainsi qu’une solidarité financière revue à l’aune de Solvabilité II et largement renforcée. A partir de là, il reste le choix d’accepter cette évolution des règles du jeu ou de rester fidèle à l’intention de départ et, donc, de se retirer du jeu. Vos craintes se situent-elles au plan financier ? J’ai récemment rappelé à l’occasion des 80 ans de la Maif mon attachement à son identité et à la nécessité de se différencier. Nous ne sommes pas acculés à entrer dans une logique d’intégration ou dans une stratégie de massification qui consisterait à tirer sur les coûts au maximum au risque d’avoir une proposition de valeur moins riche pour le sociétaire. Nous ne voulons pas aller au-delà de coopérations. Notre situation financière et nos fonds propres nous offrent ce luxe. Vous le verrez dans nos résultats 2013, ils sont encore meilleurs que ceux de 2012. Une mutuelle de votre taille peut-elle rester durablement seule dans un secteur en pleine recomposition ? Oui, si l’on a une proposition qui se différencie. Le marché va être de plus en plus en bipolarisé. Une partie des assurés iront chercher systématiquement le tarif le plus bas, avec un comportement de zapping permanent. Et ces comportements sont encouragés par les comparateurs et la loi Hamon [qui va permettre à un assuré de changer son contrat à tout moment au bout de douze mois d’engagement, NDLR]. Mais il y a aussi des consommateurs qui attachent davantage de prix à une relation de confiance. Cela laisse donc de la place aux acteurs comme la Maif qui ont une capacité à proposer des offres et une expérience client différentes. Il faudra encore plus jouer sur la qualité du service et du règlement des sinistres, sur l'équipement et la fidélisation du portefeuille. Cela va d’ailleurs être un volet important du nouveau plan stratégique que nous préparons actuellement. Nous devrons aussi continuer à nous diversifier.
La Matmut et la Macif n’ont pas encore la réponse officielle de la Maif, mais elles savent déjà à quoi s’attendre. Comme son directeur, Pascal Demurger, le confirme aux « Echos », la Maif envisage bel et bien de s’en aller de Sferen, la société de groupe d’assurance mutuelle (SGAM) qu’elles ont formée toutes les trois en 2009. Elle informera ses deux partenaires de sa décision d’ici le mois de juin. Mais « nous considérons, au vu de nos échanges, que sa sortie de Sferen est désormais certaine », affirme Gérard Andreck, le président de la Macif. « Ce que je regrette, c’est qu’on n’ait pas eu d'échanges de fond sur les conséquences qu’entraînait l’entrée dans une SGAM. De mon point de vue, il était évident qu'à terme la SGAM allait entraîner un transfert de souveraineté », déclare Daniel Havis, PDG de la Matmut et président de Sferen. De fait, la Maif est considérablement refroidie par la perspective de voir Sferen être obligé, dans le nouveau cadre prudentiel de Solvabilité II, de se transformer en un véritable groupe intégré sous la pression du superviseur. Elle aurait préféré s’en tenir à de simples coopérations, comme c’est le cas aujourd’hui. Car si Sferen établit certes des liens de solidarité financière entre ses membres, elle s’est cantonnée à des achats en commun (espaces publicitaires, réassurance, etc.) ainsi qu'à un réseau de garagistes et d’experts. Intégration La Matmut et la Macif veulent à présent aller plus loin à deux. « Nous voulons continuer de construire Sferen dans l’esprit initial qui était celui d’une intégration la plus large possible de nos activités. Il va falloir désormais clarifier ce que nous voulons faire ou pas ensemble », annonce Gérard Andreck. « Il faut qu’on mette le cap sur la refondation de Sferen, indique Daniel Havis. Jusqu'à présent, nous étions sur des accords techniques, qui en tant que tels, ne nécessitaient pas une SGAM. Là, il s’agit de faire confluer les stratégies des deux groupes, ce qui impliquera une structure faîtière. » C’est donc la constitution d’un axe « plus cohérent et plus fort » - selon Daniel Havis - entre la Matmut et la Macif qui se dessine. « Nos entreprises sont plus ressemblantes entre elles qu’elles ne le sont avec la Maif. Nos cibles sont les mêmes et il y a beaucoup de similitudes dans nos axes stratégiques », souligne Gérard Andreck, évoquant des échanges entre les deux maisons sur l’assurance-santé, le crédit et la banque. Celles-ci viennent déjà de se rapprocher en assurance de dommages aux biens et responsabilité civile sur les marchés des entreprises et des professionnels. En assurance-vie, la Matmut, qui cherche à transférer son activité, discute maintenant du sujet avec la Macif, faute d’avoir pu mener ce projet à bien avec la Maif.
Le conseil d’administration de la Société de la Tour Eiffel (STE) a rendu un avis positif sur l’offre publique d’achat déposée par la mutuelle d’assurance SMABTP. Son montant a été récemment relevé, au prix de 53 euros par action STE, contre 48 euros. Autrefois exploitante du célèbre monument parisien, la foncière est aujourd’hui spécialisée dans l’immobilier d’entreprise. Le cours de 53 euros par action n’a jamais été atteint depuis août 2011 alors que sur la même période plus de 100 % du capital de STE a été échangé.
How is the asset management sector doing in France? A particularly well-placed observer, Manuel Arrivé of Fitch Ratings, discusses the major issues in French management with Newsmanagers. Overall, the sector is doing better, but it is still encountering difficulties compared with the international competition. A regain of interest in European equities is nonetheless expected to profit the sector.
Après un recul des bénéfices de Credit Suisse au premier trimestre, son directeur général Brady Dougan confirme dans une interview à Finanz und Wirtschaft que la banque va poursuivre l’approche adoptée dans le conflit fiscal avec les Etats-Unis. Début avril, la banque avait annoncé le relèvement de ses provisions pour le conflit fiscal avec les Etats-Unis de 425 à 720 millions de francs. Dans l’ensemble, les provisions pour litiges s'élèvent à quelque 900 millions. Ces provisions sont «adéquates» et conformes aux règles de comptabilité, déclare Brady Dougan. «Il est bien sûr plus difficile de prédire exactement combien va coûter une solution», ajoute-t-il. Credit Suisse coopère avec les Etats-Unis et fournira des milliers de documents aux autorités fiscales, assure Brady Dougan. «La date exacte d’une solution est cependant difficile à prédire».
CCI Finance, GIE au service des fonctions financières des Chambres de Commerce et d’Industrie, entame un processus de recrutement pour trouver son responsable du conseil en investissement et en gestion d’actifs. Ce poste est vacant depuis le départ de Sébastien Thomas le 29 novembre dernier. CCI Finance qui offre pour le moment ses services aux seules CCI Paris Ile de France, Nice Côte d’Azur et le Havre, a vocation à intégrer d’autres CCI en France dans les années à venir et à devenir ainsi un acteur incontournable du réseau consulaire.
« Moi qui étais nomade, je suis devenu sédentaire », annonce Jean-Pierre Thomas qui totalise aujourd'hui trente trois ans à la direction de la même caisse de retraite. Loin de son rêve d'enfant qui était de travailler dans l'aviation, et de ses jeunes années à parcourir le monde en tant que fils de diplomate, il s'est en effet choisi un autre parcours.
Le nouveau tour de table de la Société Foncière Lyonnaise est désormais connu. Les deux banques créancières, entrées début 2009, sont désormais sorties. Crédit Agricole CIB a cédé hors marché au fonds Qatari DIC Holdings son bloc de 8,5 %. Dans la foulée, Royal Bank of Scotland a cédé ses 7,4 % à Predica, la filiale d’assurance-vie du Crédit Agricole. Cette dernière, présente au capital de plusieurs des grandes foncières de la place, comme Gecina, était déjà actionnaire à 5 % de SFL et devient ainsi le deuxième actionnaire avec 12,64 % du capital. Le premier reste le groupe immobilier espagnol Colonial, qui détient 53,1 % du capital et a indiqué ne pas envisager de vendre.
Attijariwafa Bank, premier groupe bancaire marocain, table désormais sur l’assurance pour conforter ses positions en Afrique. A l’occasion des Rendez-vous de Casablanca de l’assurance, Slimane Echchihab, son directeur général délégué, est revenu sur le succès rencontré par la compagnie d’assurance vie créée en Tunisie. Le numéro un de l’assurance au Maroc, Wafa Assurance, nourrit de grandes ambitions en Afrique. Ainsi, la filiale du groupe Attijariwafa Bank, qui détient 21% du marché de l’assurance marocain, entend désormais accompagner l’activité bancaire dans les 13 pays d’Afrique où le groupe est présent. Une volonté qui s’appuie sur le succès de la bancassurance au Maroc, où ce modèle détient 43% du marché vie. L’atout simplicité De fait, Wafa Assurance a mis le cap sur la Tunisie, où elle a créé «Attijari Assurance». La compagnie d’assurance vie, détenue à 45% par Wafa Assurance et à 55% par Attijari Bank Tunisie, filiale tunisienne d’Attijariwafa Bank, se démarque par «son offre de produits qui nécessitent un acte de souscription rapide et simple», a expliqué Slimane Echchihab, directeur général délégué de Wafa Assurance. En Tunisie, le taux de pénétration de l’assurance vie est de 0,25%, contre 0,90% au Maroc. La compagnie a démarré son activité en mai 2013 et détient, sept mois plus tard, une part de marché de 7%. D’ici les trois prochaines années, «notre objectif est de devenir le numéro un de l’assurance vie en Tunisie», a déclaré sans détour le directeur délégué général de Wafa Assurance.
P { margin-bottom: 0.08in; } The Libyan Investment Authority is planning to outsource its management, to develop in London and to introduce international governance standards, the Financial Times reports. “LIA will no longer manage investments as it did in the past – we will manage external managers,” says Abdulmajid Breish, chairman of the sovereign fund, in an interview with the newspaper. As part of this reorganization, LIA will seek to increase its activities in London. “[London] will be a centre of excellence where a lot of the analytics, a lot of the research and the management of external managers will be handled,” says Breish.
Le fonds souverain libyen Libyan Investment Authority (LIA) prévoit d’externaliser sa gestion, se développer à Londres et d’introduire des normes internationales de gouvernance, rapporte le Financial Times. « LIA ne va plus gérer des investissements comme nous le faisions par le passé. Nous allons gérer des gérants externes, a déclaré Abdulmagid Breish, président du fonds, dans une interview au journal. Dans le cadre de cette réorganisation, LIA veut renforcer ses activités à Londres. « Londres sera un centre d’excellence où une bonne partie de l’analyse, une bonne partie de la recherche et la gestion de gérants externes seront réalisées », indique Abdulmagid Breish.
Le groupe AG2R-La Mondiale, dont l’activité assurantielle augmente de 9,1% à 9,3 Md€ en 2013, a vu sa croissance tirée par l'épargne et l’assurance vie. Mais la complémentaire santé et la prévoyance affichent aussi des progressions supérieures à celles du marché. Avec la retraite complémentaire Agirc-Arrco (8,1 Md€), à laquelle s’ajoute l'épargne salariale (0,2 Md€ - hors périmètre de combinaison de la Sgam AG2R-La Mondiale), le groupe paritaire affiche une collecte totale de 17,6Md€ en 2013 (+6,0% par rapport à 2012) et totalise des actifs de 83,1 Md€ (+8,4 %), a-t-on appris lors d’une conférence de presse, ce jeudi 17 avril. Le Luxembourg fait un carton Dans le périmètre de la Sgam, c’est l'épargne (incluant l’assurance vie) qui enregistre la plus forte croissance, avec +21,5% à 4,9Md€. Le groupe profite de toute évidence de la mobilité de la clientèle patrimoniale, dont l’intérêt pour le Luxembourg se renforce depuis la période de crise de 2011-2012 : son offre coordonnée en assurance vie épargne patrimoniale entre la France et le Grand-Duché affiche une croissance de 51,1% à 730 M€. L’année a aussi été favorable aux supports en unités de compte (UC), qui progressent eux aussi de 51% pour représenter 28% de l’encours (contre une moyenne de 16,5% pour le marché de la FFSA). Quant à la retraite supplémentaire, elle recule de 10,4% à 1,8 Md€ en raison du non-renouvellement d’une opération exceptionnelle en 2012. Encore de l’appétit pour les mutuelles En santé et prévoyance, le groupe a encaissé, en 2013, 2,6% Md€ (+5%). Les cotisations santé s'établissent à 1,38 Md€ (6,7%). La barre du milliard d’euros (1,024 Md€) est juste franchie en collective, tandis que la santé individuelle est en quasi stagnation. Mais cette dernière activité devrait profiter à l’avenir de l’entrée attendue cette année dans le pôle AGMut de Viasanté, une importante mutuelle interprofessionnelle de sud de la France. Malgré le basculement à venir du marché de la complémentaire santé vers le collective du fait de l’ANI de janvier 2013, AG2R-La Mondiale affiche toujours son attachement pour les mutuelles. « C’est le seul pôle du groupe qui n’avait pas une taille suffisante. Il nous fallait un partenaire de taille pour le développer », a commenté André Renaudin, directeur général d’AG2R-La Mondiale. La réforme des retraites pèse toujours sur la prévoyance La prévoyance progresse de 3,1% à 1,2 Md€. Mais c’est sans doute l’activité la plus difficile pour le groupe aujourd’hui : les équilibres techniques de la prévoyance collective sont toujours mis à mal par l’impact de la réforme des retraites de 2010, et la prévoyance individuelle souffre de l'érosion du contrat dépendance « Safir » dans l’attente d’une nouvelle législation. De plus en plus solvable La Sgam affiche un résultat de 243 M€ conforme aux années précédentes, qui lui permet de renforcer ses fonds propres à 3,7 Md€. « Sur cinq ans, depuis la création de la Sgam en 2008, nos fonds propres ont doublé », a souligné André Renaudin. Une évolution qui apporte un gain de 4 points de sa marge de solvabilité par rapport à l’an dernier, à 145% hors plus-values latentes (PVL). Avec les PVL admissibles, cette marge atteint 244%. Mariage prévu avant l'été Outre la renforcement du pôle mutualiste, le grand chantier est le rapprochement avec Réunica. Après que les fédérations Agirc-Arrco ont donné, début avril, leur accord à la fusion des deux groupes de protection sociale, le rapprochement devra être entériné par leurs assemblées générales respectives à mi-juin. Dès le deuxième semestre, les partenaires s’attelleront à la préparation d’une organisation unique et du plan d’entreprise 2015-2017, avant de créer une association sommitale unique au 1er janvier 2015. Le futur groupe, qui affichera une collecte totale de quelque 25 Md€, constituera un poids lourd de l’assurance de personnes en générale et de la retraite complémentaire Agirc-Arrco en particulier, dont il représentera le quart, avec 16 Md€ de collecte.
Frédéric Andrès a décidé de quitter Allianz Investment Management et son poste de responsable de la gestion actions et dérivés qu’il occupait depuis août 2008, pour rejoindre l'équipe de recherche économique d’Euler Hermes. S’il quitte officiellement Allianz IM le 1er mai, il sera encore en partie présent jusqu'à fin mai. Titulaire d’un DEA en Macroéconomie supervisé par Pierre Cahuc et décroché à l’Université Paris I en 2002, Frédéric Andrès a réalisé et soutenu une thèse intitulée « Délocalisations, croissance et Union Européenne » sous la direction des professeurs Jean-Marc Siroën (Université Paris-Dauphine) et Antoine d’Autume (Paris I - Panthéon Sorbonne) en 2006. Il a également suivi un Master 2 Pro en Asset Management (ex DESS 222) à l’Université Paris Dauphine et est CFA charteholder depuis 2011. Avant d’entrer chez Allianz en 2008, il a précédemment travaillé pour FundQuest (BNP Paribas Asset Management) comme assistant d’un analyste.
Le poste de consultant en investissement senior au sein de Morningstar Investment Consulting France Morningstar Investment Consulting France propose des services de conseil et de gestion de portefeuilles à des investisseurs institutionnels. Nous recherchons un conseiller en investissement senior pour contribuer, coordonner et mettre en ??uvre localement l’expertise et les capacités de notre équipe européenne. Dans ce rôle, vous aurez à gérer tous les aspects de votre relation avec les clients, et il s’effectuera, sous votre conduite, l'élaboration de solutions innovantes pour répondre à leurs objectifs et attentes. Nos consultants sont tenus de maintenir un niveau suffisant élevé d’expertise sur toutes les classes d’actifs et mandats liés à la sélection des investissements et à la gestion de portefeuille. Il vous est demandé d’adopter une approche avant-gardiste pour conseiller les clients sur de nouvelles démarches concernant la méthodologie et la résolution des problème. Ce poste est basé dans notre bureau de Paris et nécessite des venues régulières au sein de notre bureau de Londres. Pour en savoir plus, cliquez ici Le poste de consultant en investissement chez Morningstar Vous aurez à gérer tous les aspects de votre relation avec les clients, l'élaboration de solutions innovantes pour répondre à leurs objectifs et attentes s’effectuera sous votre conduite. Nos consultants sont tenus de maintenir un niveau suffisamment élevé d’expertise concernant toutes les classes d’actifs et mandats liés à la sélection des investissements et à la gestion de portefeuille. Il vous est demandé d’adopter une approche avant-gardiste pour conseiller les clients sur de nouvelles démarches concernant la méthodologie et la résolution des problèmes. Le poste peut être basé dans notre bureau de Londres ou au sein de celui situé à Paris. Pour en savoir plus, cliquez ici
Temasek, le fonds appartenant à l’Etat de Singapour, investit 150 millions de dollars dans Seven Energy International Ltd, société nigériane spécialisée dans l’exploration et la production de pétrole et gaz, selon un communiqué publié par le groupe africain. Cette participation prend la forme d’achats d’obligations zéro-coupon convertibles qui s’apparentent à des fonds propres, précise le communiqué.Cette opération intervient 5 mois après l’annonce d’une prise de participation de 20% de Temasek dans trois blocs gaziers en Tanzanie pour un montant de 1,3 milliard de dollars. Temasek confirme ainsi sa volonté de se positionner en Afrique sub-saharienne pour profiter au mieux du développement rapide de la région. Le FMI a récemment revu à la hausse son estimation de croissance en Afrique sub-saharienne où il anticipe que l’économie va croitre de 5,4% en 2014 après une progression de 4,9% en 2013. La croissance est encore plus rapide au Nigeria où le FMI table sur une hausse du PIB de 7,1% en 2014.
Les effets de CSDR sont contre-intuitifs par rapport aux enseignements de la crise qui aurait dû commander la plus grande prudence quant à la délimitation des activités des acteurs du post-marché, à leur encadrement et leur supervision, estime Karima Lachgar, déléguée générale de l'Afti
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle d’avril 2014 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 11 avril 2014. Voici quelques éléments qui en ressortent : Les trésoreries d’exploitation sont jugées majoritairement aisées, pour le 3ème mois consécutif. La tendance est plutôt à la détérioration pour les trésoreries globales, mais de moins en moins depuis février 2014, tendance cependant bien anticipée par les trésoriers. Pour les 34 % de trésoriers se disant impactés par la parité EUR/USD, l’impact est jugé plus négatif sur mars que sur février 2014. L’opinion sur l’allongement des délais de paiement reste négative, mais de moins en moins depuis novembre 2013. Pour la 1ère fois depuis 2006, les trésoriers interrogés trouvent majoritairement que les marges bancaires ont tendance à diminuer. Parallèlement les recherches de financement sont estimées plus faciles. Lire la suite en pièce jointe
Dans cet article publié dans le magazine Prévoyance Professionnelle Suisse (SPV/PPS), Olivier Christe et Christian Emery (responsables de la clientèle institutionnelle au sein de la Banque Bonhôte & Cie SA) expriment leurs convictions quant à la nécessité pour les institutions de prévoyance (IP) d’intégrer la gestion du risque de perte lorsqu’elles définissent leur allocation stratégique. Face aux incertitudes concernant l'évolution démographique et les rendements des actifs financiers, ils estiment que les stratégies systématiques d’allocation dynamique permettant de maximiser la participation aux phases haussières des actifs risqués (ex. High-Yield, actions etc.), tout en limitant strictement les pertes sur un horizon court terme, sont à même d’aider les IP à conjuguer leur objectif de performance à long terme avec la défense annuelle du degré de couverture. Selon MM. Christe et Emery, en plus de présenter des profils de rendements asymétriques, ces stratégies systématiques et dynamiques de contrôle des pertes offrent trois principaux avantages aux IP : Protection partielle du capital, et donc du degré de couverture ; Diminution du besoin de réserves pour fluctuation ; Réduction de la volatilité globale. Enfin, ils jugent surmontables les difficultés rencontrées par les IP dans la gestion de leurs placements mais font remarquer que cela impliquent une remise en question de la pertinence d’une gestion purement axée sur le benchmark.
Fondé en 2009, Prêt d’Union est le premier établissement de crédit agréé par l’ACPR et l’AMF mettant en relation directe les investisseurs et les emprunteurs. La société de crédit commercialise à ce jour deux fonds à destination des investisseurs désireux de financer l'économie réelle en échange d’une rémunération compétitive. Les investisseurs choisissent ainsi un horizon de placement et financent des crédits à la consommation de ménages français répondant aux critères stricts de sélection mis en place. La société s’est développée jusque-là avec des particuliers, des CGP et des family offices, et souhaite désormais accéder aux institutionnels afin de poursuivre son développement. Charles Egly, Président et Co-fondateur de Prêt d’Union : « Fort de nos 70M€ collectés depuis la création, nous souhaitons dorénavant avoir accès aux investisseurs institutionnels. Notre objectif 2014 est, en effet, d’arriver à une production de 90 à 100 millions d’euros de nouveaux crédits. Pour l’atteindre, nous avons signé un contrat de distribution avec Hexagone Finance (Third Party Marketer), qui présente une force commerciale de 7 personnes capable de couvrir toutes les typologies d’investisseurs institutionnels français. Hexagone Finance est une jeune société comme la nôtre, mais l'équipe très complémentaire possède une grande expérience du marché des institutionnels français ». Frédéric Cézard, Président fondateur d’Hexagone Finance : « Nous avons décidé de travailler avec Prêt d’Union, car les deux fonds (FCT) proposés aux investisseurs correspondent en tous points à nos critères : rendement attractif, risque maîtrisé et mesurable, et intérêt pour l'économie réelle. Nous pensons que les investisseurs institutionnels vont trouver dans ces produits, une double réponse : à la fois un intérêt financier, et une solution pour leur démarche responsable ».
Introduite sur le NYSE hier, la banque d’affaires Moelis & Co a vendu 6,5 millions d’actions au prix unitaire de 25 euros, moins que les 7,3 millions de titres espérés dans une fourchette de 26 à 29 dollars. Cette levée de fonds de 163 millions de dollars (118 millions d’euros) valorise la société 1,36 milliard de dollars. Première IPO d’une banque d’investissement aux Etats-Unis depuis la crise financière de 2007, cette opération intervient alors que les boutiques concurrentes Evercore Partners et Greenhill & Co ont reculé en Bourse ce mois-ci, dans des marchés chahutés. 80% du montant espéré initialement par Moelis & Co devait servir à rémunérer son fondateur Ken Moelis et ses associés.
Le groupe Covéa se dote d’un nouveau siège social en prenant à bail l’ensemble immobilier Tivoli. Situé au 88 rue Saint-Lazare, ce site de 22 000 m² va lui permettre de regrouper les implantations parisiennes des fonctions groupe, et devrait favoriser le développement de synergies et coopérations entre ses trois enseignes MAAF, MMA et GMF. Cette opération disposera des certifications BREEAM Very Good et LEED Gold à sa livraison fin avril 2014 et vise une certification HQE Exploitation. Cela s’inscrit dans le cadre de la démarche de Crédit Agricole Assurances de certification et de labellisation de son parc immobilier d’investissement et d’exploitation. 20 % des mètres carrés de bureau qu’il détient affichent aujourd’hui une certification et/ou un label environnemental. L’ensemble immobilier Tivoli dispose d’un restaurant d’entreprise, d’un espace club, d’un auditorium, d’un parking de 170 places ainsi que d’un jardin de 850 m². Dans cette transaction, Crédit Agricole Assurances est représenté par Crédit Agricole Immobilier et BNP Paribas Real Estate. Covéa est représenté par Covéa Immobilier et conseillé par BNP Paribas Real Estate.
Le groupe Macif vient d’annoncer la nomination de Philippe Michel Labrosse au poste de directeur ge?ne?ral de Mutavie, filiale Épargne / Assurance-vie de l’assureur mutualiste. Directeur du po??le Finance/Epargne, regroupant les activite?s d’Assurance-vie (Mutavie) et bancaires (Macifin’), Philippe Michel Labrosse est âgé de 49 ans. Diplo??me? de l’Institut d’Etudes Politique de Paris et titulaire d’un 3e??me cycle de Sciences Économiques, il a occupé plusieurs postes au sein de groupe tels que Athena Assurances, AGF et Allianz. Philippe Michel Labrosse y a exerce? successivement les fonctions de directeur des Assurances de Personnes pour l’Ame?rique du Sud (2000-2002), directeur ge?ne?ral des compagnies d’Assurance-vie, AVIP, Arcalis, Ge?ne?ration Vie (Oddo). Il a également eu la charge de la Retraite Collective et des Partenariats de Pre?voyance (2004-2009), avant de devenir pre?sident directeur ge?ne?ral de la socie?te? financie??re W Finance. Le groupe Macif a également nommé Fred Vianas au poste de directeur général de Macif-Mutualité, filiale de l’assureur mutualiste en charge des contrats d’assurance de personnes en santé et prévoyance, individuelle et collective. Âgé de 51 ans, Fred Vianas est l’actuel directeur du pôle Santé / Prévoyance du groupe Macif depuis janvier 2013. Diplômé d’HEC (Executive MBA), il débute sa carrière professionnelle dans le groupe Havas en 1984 où il occupe la fonction de directeur du contrôle de gestion d’Havas régies. En 2000, il devient directeur général de Delta Diffusion (filiale de Vivendi) avant de rejoindre le groupe Canal+ en 2004, comme directeur administratif et financier de Canal Overseas (filiale en charge de l’International). Fred Vianas rejoint le groupe Macif en 2010 à la direction des assurances de personnes collectives et des projets stratégiques de Macif-Mutualité. En 2012, il devient directeur général délégué de Macif-Mutualité où il aura la mission d’assurer la direction opérationnelle de la filiale.
Après les fonds Nova et Novo, et le lancement annoncé des contrats Euro-croissance et Vie Génération, les assureurs se disent ainsi engagés à étendre les financements par dette non bancaire, «notamment en permettant aux fonds de prêts de financer des holdings ou en rendant les placements privés moins coûteux, via la rédaction d’une charte placement privés et d’un contrat de prêt type», illustre Bernard Spitz, le président de la FFSA. Autre initiative évoquée : travailler avec l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) pour faciliter le recours des assureurs au private equity, en adaptant les véhicules de financement à leurs caractéristiques et en faisant des propositions communes sur le régime comptable des fonds communs de placements à risque (FCPR). Initiatives de place Si les assureurs se déclarent prêts, ce n’est pas parce qu’on les y oblige. «Le dirigisme en matière d’investissement ne marche pas. L’investissement de long terme est dans l’ADN des assureurs», assure Bernard Spitz, en faisant référence à ce que le gouvernement Sarkozy avait cherché à imposer aux assureurs en matière d’investissement dans le non coté. «Les initiatives de place sont plus efficaces que les politiques de quotas pour flécher dans nos bilans nos engagements» envers les PME et les ETI, renchérit Jérôme Grivet, directeur général de Crédit agricole Assurances. A fin 2013, les assureurs français avaient investi 46,6 Md€ dans les PME (37,2 Md€ en capital, 6,4 Md€ sous forme de dette et 3 Md€ via BPI France), contre 22 Md€ à fin 2009. Momentum plus favorable Non, s’ils se déclarent prêts, c’est que le momentum est aujourd’hui plus favorable : les contraintes réglementaires (décret du 2 août 2013) et prudentielles (le paquet branches longues de Solvabilité 2) se sont allégées ; l’incertitude fiscale entourant l’assurance vie devrait avoir disparu à la faveur de la réforme annoncée en fin d’année dernière, et, surtout, le comportement des Français en matière d'épargne serait en train d'évoluer, avec la prise de conscience de la nécessité de favoriser une approche de moyen long terme, au regard de l’allongement de la durée de la vie. Transformation des passifs Si beaucoup de travaux sont faits coté actifs pour diversifier les outils, on assiste à une transformation en profondeur des passifs des assureurs. «Le levier le plus important dont nous disposons est au passif. Cela suppose de transformer nos produits et de convaincre nos clients de façon à avoir plus de prise de risque dans nos produits et à investir plus dans l'économie», confirme Stéphane Dedeyan, directeur général délégué de Generali France. Et d’expliquer que c’est précisément l’objet de l’euro-croissance, qui, en diminuant l’intensité de la garantie donnée aux épargnants - 80% disposent de la liquidité à tout instant, alors que tous n’en ont pas besoin -, permettra de faire des économies de capital et de les réinvestir dans des actifs plus risqués. «L’euro-croissance ne repose pas sur un phénomène artificiel mais sur une évolution profonde du comportement des épargnants. Nous n’irons pas par vertu mais par nécessité», abonde Frédéric Lavenir, le directeur général de CNP Assurances, prêt à parier que l’euro-croissance conduira rapidement à des volumes significatifs. Derniers calages Pour autant, un certain nombre de points restent à caler avant de lancer officiellement les deux nouveaux produits d’assurance vie. Sur l’euro-croissance, ce qu’il reste à régler porte sur la nature de l’information à fournir au client. Sur Vie Génération, l’assiette éligible aux 33% d’investissement à risque qui conditionnent l’avantage fiscal à la succession paraît un peu étroite : les assureurs préconisent de l'élargir aux fonds de prêts à l'économie, militent pour une définition du logement plus large que le seul logement intermédiaire et plaident pour l’intégration des fonds d’infrastructure. Ils souhaiteraient en outre pouvoir monter progressivement aux 33% et amender les règles de droit commun sur l’assurance vie en unités de compte «pour adapter la liquidité du produit à la liquidité du placement» et rendre notamment possible la rémunération en titres. «Si on y arrive, ce sont 1 à 2 Md€ par an d’investissement supplémentaire dans les PME et ETI sur 4-5 ans, le tout pour un rendement supplémentaire d’environ 1% par rapport au 2,70% crédités actuellement», défend Stéphane Dedeyan.
L'actionnariat salarié en France pèse 38 Md€ à fin 2012 (38 % des en-cours d'épargne salariale détenus par 3,7 millions de salariés). Au-delà de ces chiffres, l'actionnariat salarié développe l'engagement des salariés et l'amélioration de leur connaissance des enjeux économiques stratégiques et financiers de l'entreprise.
Bonne nouvelle : pour Standard & Poor’s, les grands assureurs internationaux sont a priori bien armés pour faire face aux variations de taux d’intérêt, à la hausse comme à la baisse. L’agence de notation a fait son propre stress-test, en regardant, pour les 15 plus gros assureurs (AXA, Allianz, Zurich, Aviva, Generali, AIG, ACE, QBE, XL, Tokio Marine, Aegon, ING, Prudential Financial, MetLife, Prudential Plc), quel serait l’impact d’une hausse ou d’une baisse de 100 points de base des taux d’intérêt, comparé à son scénario central. Sans surprise, ce sont les cinq assureurs à dominante vie qui seraient les plus touchés (Aegon, ING, Prudential Financial, MetLife, Prudential Plc). Il n’empêche, les 15 assureurs ont passé le test avec succès, si bien que pour S&P, leur notation actuelle prend correctement en compte le risque de taux d’intérêt. Réduction des coûts et augmentation des tarifs Plusieurs facteurs expliquent cette résilience, estime l’agence. D’abord, les assureurs se sont adaptés à l’environnement de taux bas et à la volatilité des marchés au cours des deux ou trois dernières années, en réduisant leurs coûts et en augmentant leurs tarifs en dommages. Ils ont en outre largement mis l’accent sur leur solvabilité et ont dans l’ensemble fait évoluer leur modèle économique au profit d’activités moins gourmandes en capital, comme la prévoyance. Enfin, ces 15 acteurs sont largement diversifiés, si bien que des variations à la hausse ou à la baisse sur tel ou tel marché peuvent être compensées.
« Nous renforçons nos engagements dans des valeurs réelles », a déclaré le président d’Allianz, Michael Diekmann, dans une interview accordée au quotidien berlinois Der Tagesspiegel. « Nous souhaitons investir davantage dans les projets d’infrastructures : parcs éoliens, routes et aéroports », a-t-il ajouté. Comme d’autres assureurs d’outre-Rhin, Allianz est confronté à des taux bas qui bouleversent ses activités d’assurance-vie, secteur dans lequel les Allemands ont promis des taux garantis qui ne correspondent plus aux réalités du marché. Pour servir les clients, l’assureur est donc obligé de chercher des sources d’investissement plus rentables que les emprunts d’Etat. Allianz veut notamment investir dans des immeubles de bureaux ou dans des centres commerciaux dans les grandes métropoles comme New-York, Paris ou Amsterdam. En Allemagne, le groupe a déjà acquis plusieurs tours à Hambourg et à Francfort. L’objectif est de faire passer ses actifs immobiliers de 22 à 30 milliards d’euros. Allianz souhaite également renforcer ses investissements en bourse.« Pour ce qui concerne l’achat d’actions, il s’agit de considérer plutôt les dividendes que l'évolution des cours », a précisé Michael Diekmann. Allianz souhaite augmenter ses investissements en bourse d’environ 5 milliards d’euros, un volume qui correspond à 1% des 500 milliards gérés par le groupe.
La vertu sécuritaire apportée par des instruments monétaires se paie au prix fort, avec des perspectives de retour sur investissement quasi nulles. Dans ces conditions, le recours à des titres obligataires de maturité courte permet de dynamiser la gestion de trésorerie tout en limitant le risque de remontée des taux. Les conditions monétaires actuelles ne sont pas faciles à appréhender pour les gestionnaires de trésorerie en quête d’un minimum de rendement. Car les taux de rémunération des instruments monétaires classiques tels que les certificats de dépôt, les bons du trésor, les DAT et les Sicav monétaires sont toujours à des niveaux extrêmement bas, érodant la protection naturelle qu’ils avaient l’habitude de garantir au capital. Compte tenu de l'évolution prévisible des taux directeurs de la BCE, ces instruments n’auront pour encore de nombreux mois que relativement peu d’attrait pour les investisseurs. De quoi couvrir à peine le niveau d’inflation, même s’il demeure relativement faible en Europe. Ces conditions militent plus que jamais en faveur d’une dynamisation des portefeuilles, via une allocation d’actifs un peu plus prometteuse que les fonds monétaires. Il ne s’agit évidemment pas d’exposer le capital à un niveau de risque beaucoup plus élevé, mais bien de s’inscrire dans une logique de protection du capital en améliorant le rendement de sa trésorerie. Aujourd’hui, une gestion de trésorerie efficace doit donc nécessairement intégrer une stratégie obligataire pour sa partie stable. Mais attention, les actifs obligataires exposent les investisseurs au risque d’une vive remontée des taux comme nous pourrions l’observer aux Etats-Unis d’ici au premier semestre 2015, en raison du resserrement monétaire récemment annoncé par la Réserve Fédérale américaine. Ce risque de tension des taux obligataires constitue une contrainte que les investisseurs vont devoir maîtriser, sans pour autant abandonner leur objectif de rendement : c’est la qualité des choix d’allocation obligataire, en termes de bond-picking et de duration des titres, qui va permettre de générer un surplus de rendement tout en surmontant d'éventuels chocs de marché. Le profil des titres « courts » a également l’avantage d’un couple rendement/risque idoine dans une optique de gestion de trésorerie. Dans l’univers du crédit corporate, ce genre de maturité est par exemple un très bon moyen d’ouvrir le portefeuille à des signatures offrant du rendement, pour lesquelles nous n’aurions pas pris le risque d’une exposition sur des échéances plus longues à 7 ou 10 ans. La visibilité concernant les fondamentaux d’une entreprise émettrice est beaucoup plus forte à un, deux ou trois ans, et le risque potentiel de dégradation de la qualité de crédit du titre reste relativement bien identifié. En revanche, il est évidemment plus difficile d’anticiper les fondamentaux au-delà de cet horizon, ce qui rend les souches d'émission à plus long terme plus aléatoires, donc plus risquées. L’autre enjeu important est d’identifier les segments obligataires où il existe des spreads de crédit à exploiter. C’est en particulier vrai pour les titres de l’univers « cross-over », et donc des notations BBB ou BB, qui peuvent offrir rapidement de la valeur à condition de bien identifier la hiérarchie des spreads et de bien se positionner dans la courbe des taux. Ces solutions obligataires pour dynamiser la gestion de trésorerie s’avèrent aujourd’hui incontournables. Reste un détail qui a son importance : il est recommandé de recourir plutôt à des véhicules d’investissement de type OPCVM ou FCP pour investir dans des titres obligataires. Compte tenu du style de gestion à mettre en place, l’investissement en direct peut en effet être source de déperdition de plus-value, en raison des coûts de frottement liés à l’acquisition et la rotation des papiers. Le rendement est si recherché qu’il serait dommage de le dilapider.
P { margin-bottom: 0.08in; } BNP Paribas Investment Partners feels that Latin America, rather than Asia, will be the primary source of growth in its assets in the next few years, Asian Investor reports. The French asset management firm is increasingly investing in Colombia and Pery, with the objective of boosting its emerging market essets to EUR95bn by 2016, says Ligia torrea, head for Asia-Pacific and emerging markets at BNP Paribas IP, in an interview with the website. EUR60bn out of the EUR473bn in assets at BNP Paribas IP now come from emerging markets. The firm is also building a platform in Mexico, and is present in Chile. Torres says the markets of Latin America are seductive since their governments are seeking to convince those who hold assets to invest abroad.
P { margin-bottom: 0.08in; } The wealth management division of the UBS bank is seeing a constant increase in its international personnel. In a video interview with Bloomberg, cited by Finews, the head of wealth management, Jürgen Zeltner, discusses the areas with strong potential for development for the company abroad. After hiring 88 financial advisers in Asia, a strong growth area for UBS WM, investment in this region is expected to grow. 70% of development spending will be concentrated there. Zeltner also sees good prospects in Brazil and Mexico.