Fin 2014, le FRR était responsable de 357 kg d’émission de CO2 par millier d’euros investis. Cette transparence du fonds sur son empreinte carbone fait partie d’une stratégie plus globale de réduction des émissions de gaz à effet de serre inclue dans son portefeuille actions. Dans une interview accordée à Revue Banque, Yves Chevalier, membre du directoire du FRR, explique pourquoi.
Pierre Guillemin a quitté hier Swiss Life Asset Management où il occupait le poste de directeur de la gestion diversifiée et actions depuis le mois de mars 2011, après avoir été CIO/Deputy CEO de 1995 à juin 2004, puis directeur des investissements alternatifs jusqu'en février 2011. C'est donc une relation de vingt ans entre le responsable et la société de gestion à laquelle il est mis un terme.
Omnes Capital et LCL ont annoncé avoir levé 72 millions d’euros avec leurs fonds de capital développement et transmission small cap, dédiés à l’investissement dans les PME françaises non cotées. LCL a investi aux côtés de ses clients sur ses fonds propres pour un montant de 40 millions d’euros.En détail, LCL PME Expansion 2 est un FCPR agréé, constitué de deux compartiments : l’un, destiné aux clients de LCL Banque Privée, est accessible dès 5.000 euros d’investissement ; l’autre, à destination des clients de LCL Gestion de Fortune, répond aux attentes des clients pouvant investir des montants supérieurs à 100.000 euros, avec un fonctionnement identique aux fonds institutionnels. LCL PME Expansion 2 prend des participations au capital de PME françaises leaders sur leur marché, avec de réelles perspectives de croissance et un management expérimenté systématiquement impliqué au capital des sociétés, indique un communiqué. L’équipe small cap intervient dans le cadre d’opérations de capital développement et transmission aussi bien majoritaires que minoritaires. Plus de 45% de son actif est déjà investi dans cinq sociétés :- Eyssautier, leader dans le courtage en assurance maritime, opération de MBO (Management Buy Out),- Heidrich, spécialiste du négoce et de la pose d’ouvrants pour l’habitat individuel, opération de MBI (Management Buy In),- APF, leader européen dans la production de liners et couvertures pour piscines individuelles, opération de MBO,- Aryes, holding industrielle spécialisée dans l’investissement d’entreprises à déployer, opération de capital développement,- Camerus, co-leader de la location de mobilier et accessoires pour salons, opération de MBO.
Jérôme Ballet a commencé ses études par la biochimie à la fac de Nice, bien loin de l’univers de la banque. « Je suis allé jusqu’à la licence mais je n’étais absolument pas passionné par la matière, indique le membre du directoire de la Caisse d’Epargne Rhône Alpes en charge des finances. J’ai préféré changer d'orientation au bout de trois ans, plutôt que de regretter plus tard. » Attiré par le contrôle de gestion, il intègre une école supérieure de gestion à Paris. « Je me suis senti tout de suite beaucoup plus à l’aise », se rappelle-t-il. Séduit par le côté concret de la matière, il apprécie les cours dispensés par des professeurs eux-mêmes actifs en entreprise.
Les retraites chapeau risquent de faire de nouveaux l'actualité. A l’initiative du courtier Siaci Saint-Honoré, de l’EPARINTER et d'Air liquide, le Conseil d'Etat a décidé de soumettre au Conseil constitutionnel une des taxes frappant les entreprises ayant institué ce type de régime de retraite supplémentaire.
Omnes Capital et LCL Banque Privée annoncent le succès de leur offre de gestion dédiée à l’investissement dans les PME françaises non cotées. LCL Banque Privée y a investit 40 millions d'euros sur ses fonds propres.
La Caisse d’Epargne Rhône Alpes, qui répond aux besoins de 2 millions de clients à travers 300 agences réparties sur un territoire comprenant cinq départements (Rhône, Isère, Ain, Savoie, Haute-Savoie), détient un portefeuille financier de 2,5 milliards d’euros composé, presque intégralement, d’obligations souveraines françaises. « Ce portefeuille s’est réduit comme neige au soleil, souligne Jérôme Ballet, membre du directoire en charge des finances. Il y a trois ans, celui-ci était beaucoup plus important. » Cette évolution reflète la politique plus prudente adoptée par le groupe depuis la crise.
Pragma Capital a annoncé vendredi l’acquisition de la Société NACC aux côtés de l’équipe dirigeante, dans le cadre d’un MBO primaire. Il s’agit du deuxième investissement du fonds Pragma III. Fondée en 1993, NACC opère dans le recouvrement des créances décotées, essentiellement corporate. La société intervient sur deux métiers: le rachat de créances, notamment auprès d’établissements bancaires, et leur recouvrement.
Dans une interview au journal suisse, Peter Voser s’oppose à l’idée d’une séparation des activités d’énergie et d’automation du groupe et estime ne pas subir de pressions en ce sens des principaux actionnaires. Il précise que les clients demandent des applications intégrées et que le directeur général Ulrich Spiesshofer prendra le temps qu’il faudra pour mettre en oeuvre les décisions stratégiques déjà annoncées.
Dans une nouvelle étude intitulée "Factor Investing : A Welfare-Improving New Investment Paradigm or Yet Another Marketing Fad ?" et réalisée par la chaire de recherche Lyxor spécialisée sur les solutions d’allocation des risques, l’institut EDHEC-Risk examine l’efficacité relative des formes standard de mise en œuvre pratique du « factor investing » sur l’univers des marchés des actions, des obligations et des matières premières.
Pragma Capital a annoncé vendredi l’acquisition de la Société NACC aux côtés de l’équipe dirigeante, dans le cadre d’un MBO primaire. Il s’agit du deuxième investissement du fonds Pragma III. Fondée en 1993, NACC opère dans le recouvrement des créances décotées, essentiellement corporate. La société intervient sur deux métiers: le rachat de créances, notamment auprès d’établissements bancaires, et leur recouvrement.
Bricorama a annoncé vendredi avoir fait une offre de rachat à Mr Bricolage au prix de 15 euros par action afin de créer un acteur de poids sur un marché dominé par Leroy Merlin et Castorama. Cette proposition intervient six mois après l'échec de la tentative de rachat de l’entreprise, au même prix, par le Britannique Kingfisher, numéro un européen. Bricorama précise avoir approché le 1er septembre les actionnaires de contrôle de Mr Bricolage (le groupe ANPF et la famille Tabur). «Ce projet est créateur de nombreuses synergies opérationnelles par la complémentarité des savoir-faire et les réseaux de magasins», indique le groupe, qui dit vouloir maintenir les deux enseignes en développant le réseau d’adhérents et affiliés de Mr Bricolage.
Semer les graines du succès Il est un aspect de la vie de la France paysanne dont l’évocation se prête, par analogie, à résumer les motifs et les enseignements de notre première enquête consacrée aux outils de gestion de la trésorerie (Treasury Management Systems ou TMS) des grands groupes français. Aujourd’hui encore, l’acquisition d’un tracteur neuf reste un évènement en milieu rural. Avant d’investir, tout exploitant agricole est tenu d’évaluer consciencieusement à quel type de tâche il destine son nouvel outil. Labourer, remorquer ou travailler à la prise de force exigent de la machine des qualités différentes. Il est toutefois rare qu’un tracteur ne soit dédié qu’à un de ces travaux. Outre la polyvalence, la robustesse et la simplicité d’utilisation figurent parmi les critères de sélection les plus importants, aux cotés du réseau deconcessionnaires et du service après-vente. L’enjeu est conséquent. L’exploitant sait qu’il conservera son tracteur de nombreuses années. Il doit donc anticiper les évolutions de son activité et choisir un outil capable d’y répondre. Les dernières générations de machines agricoles sont conçues pour des exploitations toujours plus grandes. Elles sont optimisées pour travailler en continu, de jour comme de nuit. Beaucoup intègrent une technologie d’autoguidage qui ouvre la voie à des gains de productivité substantiels. En ce qui concerne les solutions de trésorerie, qui permettent chaque jour à l’entreprise d’effectuer des paiements, gérer les risques financiers, optimiser la liquidité et contrôler les relations bancaires, l’innovation se mène également sur plusieurs fronts : recherche d’interopérabilité avec les outils comptables et les filiales, intégration d’outils analytiques dédiés au pilotage de l’activité, mobilité. Mais à la différence du paysan, abreuvé de publications proposant des tests de matériel, le trésorier est comparativement plus isolé au moment de choisir son outil de travail. Ceci est d’autant plus vrai que l’activité de son entreprise soulève des problématiques spécifiques. Observant les difficultés éprouvées par de nombreuses directions financières à sélectionner un outil de trésorerie adapté à leurs objectifs et leurs besoins, notamment en raison de l’absence de tout référentiel, bfinance a jugé utile de dresser la cartographie des logiciels de TMS utilisés par les plus grandes entreprises françaises. Pas moins de 88 entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros ont pris part à l’exercice. Leurs réponses, restituées dans ce document, révèlent qu’une frange importante de trésoreries travaillent avec des solutions vieillissantes, consommatrices de ressources et, par ailleurs, peu adaptées au souhait des directions générales de disposer d’indicateurs clés de performance de l’activité. Dans le même temps, le sondage souligne l’aspiration des trésoriers à investir dans des solutions hébergées en externe. En s’appuyant sur un noyau de fonctionnalités communes partagé par l’ensemble des utilisateurs, les solutions en mode SaaS et ASP sont plus rapidement à jour des évolutions réglementaires. Au même titre que le réseau des Coopératives d’utilisation du matériel agricole (CUMA) a donné à l’agriculture française d’après-guerre les moyens de sa modernisation, l’avenir de la trésorerie semble s’écrire sur des solutions développées sur un mode communautaire. Voilà une excellente nouvelle. Etude en pièce jointe
Madame, monsieur, Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de juillet 2015 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 2 et 8 septembre. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 5 octobre : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : Le solde d’opinion des trésoriers sur la trésorerie d’exploitation se redresse sensiblement en septembre. Pour autant, l’évolution de la trésorerie globale est un peu moins favorable. Le recul des prix des matières premières influence positivement la trésorerie des grandes entreprises et des ETI. Les délais de paiement des fournisseurs ont tendance à remonter depuis le début de l’année. Ceuxaccordés aux clients se stabilisent. Les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent et les recherches de financement sont aisées. La proportion de trésoriers qui anticipent de mettre en place de nouvelles lignes de crédit de précaution recule. Les dépôts à terme et la détention en cash demeurent les véhicules de placement privilégiés par les trésoriers. Les résultats détaillés sont consultables en cliquant ici.
Le départ de Roderick Munsters de la direction générale de Robeco serait lié à son manque d’expérience internationale, rapporte IPE.com, citant le quotidien financier néerlandais Het Financieele Dagblad (FD). Cette lacune aurait poussé Orix, l’actionnaire japonais de Robeco en quête de croissance à l’international, à demander la démission du CEO néerlandais. Makoto Inoue, le directeur général de la maison mère nippone, a déclaré dans de récentes interviews que son groupe cherche activement des acquisitions à l’étranger, avec comme objectif un doublement des actifs sous gestion de Robeco. Il a aussi confirmé qu’Orix voulait trouver une société de gestion basée aux Etats-Unis.
Aviva Investors, la dénomination commerciale regroupant l’ensemble des gestionnaires d’actifs de la compagnie d’assurance Aviva plc, a signé le Montréal Carbon Pledge. Lancé par « Les principes pour l’investissement responsable (PRI) », ce manifeste constitue un engagement de la part des sociétés de gestion d’actifs signataires de mesurer et de diffuser publiquement sur une base annuelle l’empreinte carbone de leurs portefeuilles d’actifs.
L’union de groupe mutualiste (UGM) Solead, créée en juillet 2013 par Adrea et Solimut, s’agrandit avec l’arrivée de deux nouvelles mutuelles, Apreva et Eovi-MCD.
EthiFinance et South Pole Group viennent de lancer un service commun d’analyse d’empreinte carbone destiné au marché français. Cette offre permettra aux investisseurs français de mesurer et de réduire leur impact sur le climat. « A travers l’offre construite avec South Pole Group et avec l’aide de nos outils, nous allons donner aux investisseurs français l’opportunité de mesurer et comparer leur empreinte carbone », souligne Emmanuel de La Ville, directeur général d’EthiFinance, cité dans un communiqué. « Nous sommes également en mesure d’accompagner les investisseurs dans la mise en place d’une stratégie bas carbone dans l’ensemble de leurs placements », ajoute Emmanuel de La Ville. En amont de la COP21 qui se réunira à Paris en fin d’année, la France pousse ses investisseurs à faire preuve de transparence et à agir. L’article 173 de la loi sur la transition énergétique obligera les investisseurs institutionnels à communiquer l’empreinte carbone de leurs investissements à partir de l’exercice 2016. Cette obligation s’accompagne de la nécessité pour ces derniers d’expliquer en quoi leurs investissements contribuent au respect de l’objectif international de limitation du réchauffement climatique. «Vous ne pouvez pas réduire ce que vous ne savez pas mesurer – comprendre votre empreinte carbone relève désormais pour les investisseurs de la bonne gestion », relève Dr. Maximilian Horster, Directeur du Pôle Finance au sein de South Pole Group. «Une analyse de l’empreinte carbone est une étape indispensable à la gestion des impacts et des risques. Nous sommes très heureux d’introduire notre expertise sur le marché français ».
Ugo Emrinian a été nommé responsable du développement commercial de Metropole Gestion en juillet. Depuis octobre 2010, il évoluait au sein de Swiss Life Asset Manager. D’abord commercial assistant auprès des clients institutionnels, il a ensuite occuper les fonctions de responsable des relations institutionnelles. Il est titulaire d’un Master 2 en Finance de marché à l’INSEEC.
Prévoyant d’investir davantage dans les fonds de prêts aux PME cette année, Humanis pourrait également augmenter ses investissements dans le private equity. Soucieux de l’environnement, le groupe de protection sociale lutte contre le changement climatique dans sa gestion ISR taux. Pierre-Jean Besombes, directeur des investissements et de la trésorerie, Sébastien Hébert, gérant de portefeuille à la direction des investissements, et Nathalie Gasté, directrice des risques du groupe Humanis développent la stratégie de l’institution à l’occasion d’une interview pour les Couronnes Instit Invest 2015.
Pierre Laversanne était très impliqué dans les instances de l’actuariat français. Pierre Laversanne est décédé, à l’âge de 67 ans, au début du mois de septembre. Ses obsèques se sont déroulées dans l’intimité. Ce docteur en mathématiques, agrégé de l’Institut des actuaires français, était un professionnel connu et reconnu au sein du monde de l’assurance, notamment de la prévoyance collective. Des débuts à l’UAP Après avoir exercé pendant près de 20 ans au sein du groupe UAP, présidé le bureau commun des assurances collectives (BCAC) et dirigé l’institution paritaire Uniprevoyance, il avait ouvert son propre cabinet d’actuariat. Premier président de la Fédération française des actuaires, administrateur de l’Institut des actuaires, il occupa également la présidence de l’association Reavie durant de nombreuses années. L’Argus de l’assurance présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Dans une interview vidéo accordée à l’Agefi, Thierry Philipponnat, président du Forum de l’Investissement Responsable (FIR) revient sur la loi sur la transition énergétique et ses conséquences sur la gestion financière des investisseurs.
Le conglomérat chinois Fosun International, qui s’est notamment emparé du Club Med, a une nouvelle cible en tête : les banques privées, rapporte le Wall Street Journal. Il est en train de racheter la banque privée allemande Hauck & Aufhauser pour 233 millions de dollars. Il tente également d’acquérir la moitié du belge BHF Kleinwort Benson Group, qui lui donnera une banque privée allemande ainsi qu’une banque privée britannique. Dans une interview, le directeur général de Fosun, Lian Xinjun, a déclaré que le groupe cherchait à racheter davantage d’actifs de ce genre. Il affirme avoir mis de côté un budget situé entre 1 milliard de dollars et 1,5 milliard de dollars pour chaque établissement financier qu’il prévoit d’acquérir. « Nous pensons que notre activité de gestion d’actifs, qui inclut le private banking, pourrait atteindre 100 milliards de dollars sur les prochaines années, contre 7,8 milliards de dollars actuellement, par le biais d’acquisitions et de croissance organique », précise-t-il.
La MACSF vient d'annoncer la nomination de Guillaume Rosenwald en qualité de Directeur épargne retraite et Directeur du pilotage et des risques à compter du 1er septembre 2015.
Les exportations allemandes devraient atteindre un record cette année, déclare le président de la principale fédération allemande du commerce (BGA) dans une interview dimanche au quotidien berlinois. L’effet du ralentissement chinois ne doit pas être surestimé, ajoute-t-il, estimant les risques d'éclatement de la zone euro plus préoccupants. L’Allemagne a exporté pour 1.130 milliards d’euros en 2014.