La Fondation Dauphine, née en 2009, a collecté depuis ses débuts 19 millions d’euros, dont 10% provenant de particuliers et 90% des entreprises et des subventions publiques. Ses fonds propres sont capitalisés en majorité dans des produits classiques, à capital garanti, dont des comptes à terme chez Neuflize et des contrats de capitalisation de Suravenir.
Le parcours de Sarah Boudaly, directrice de la Fondation Paris Dauphine, est d’abord lié à l’Université Paris Diderot. « J’y ai effectué mes études, obtenu le titre de docteur en Sciences en 1992 et mon poste d’enseignant-chercheur dans la foulée, raconte Sarah. Plus tard, en 2005, j’ai décroché mon habilitation à diriger les recherches en immunologie. »
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } “Too big to fail” legislation for major banks in Switzerland (UBS, Credit Suisse, the Cantonal bank of Zurich, Raiffeisen) des not go far enough, Mark Branson claims. Before the current rules are even imlemented, the director of the Swiss federal financial market surveillance authority says he is ready to tighten the screw. “We are going in the right direction, but there is still further to go,” Branson said in an interview published on 25 September in the Swiss press (Bund and the Tages-Anzeiger). Security may have been increased, but not all of the problems have been resolved, even though all the requiremnts of the current law may have been satisfied. “Other adjustments are necessary.” These are essential in particulary in the area of owners’ equity requirements, the director of Finma claims. Leverage ratios are also in the crosshairs. “Switzerland should be a leading country worldwide in terms of leverage and owners’ equity ratios for the major banks,” Branson claims. “In this area, some countries have caught up with us, or even overtaken us.” Branson also claims that measures are necessary in the area of owners’ equity constituted to absorb potential losses, which would make it easier to facilitate a bank in difficulties. “We all agree when we say that for such instruments, a ratio must be applied,” the head says. The Finma director also comments that special convertible bonds, such as those created by Credit Suisse for example, are not required internationally. This raises the question of whether Switzerland should retain this “speciality,” or change direction, when that corresponds better to international standards.
La législation"too big to fail» pour les grandes banques en Suisse (UBS, Credit Suisse, Banque cantonale de Zurich, Raiffeisen) ne suffit pas, estime Mark Branson. Avant même que les règles actuelles ne soient toutes mises en oeuvre, le directeur de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers se dit prêt à serrer la vis. «Nous sommes sur la bonne voie, mais il reste encore du chemin à parcourir», a déclaré Mark Branson dans une interview parue le 25 septembre dans la presse suisse (le Bund et le Tages-Anzeiger). La sécurité s’est certes renforcée, mais tous les problèmes ne sont pas résolus, cela même lorsque toutes les exigences de la loi actuelle auront été remplies. «D’autres ajustements sont nécessaires».Ceux-ci sont notamment essentiels en matière d’exigences de fonds propres, estime le directeur de la Finma. Les fonds propres non pondérés (leverage ratio) sont dans le viseur. «La Suisse devrait appartenir aux pays leaders au niveau mondial en termes d’exigences de fonds propres pondérés et non pondérés pour les grandes banques», estime Mark Branson. «Dans ce domaine, certains pays nous ont rattrapés, voire même dépassés».Mark Branson juge par ailleurs nécessaires des mesures en matière de fonds propres constitués pour absorber d'éventuelles pertes, ce qui permet de faciliter la stabilisation d’une banque en difficulté. «Nous sommes tous d’accord pour dire que pour de tels instruments, un ratio doit être appliqué», estime le responsable. Le directeur de la Finma fait par ailleurs remarquer que les obligations convertibles spéciales, comme par exemple celles créées par Credit Suisse, ne se sont pas imposées à l'échelle internationale. Se pose ainsi la question de savoir si la Suisse doit garder cette «spécialité», ou changer de direction, lorsque cela correspond mieux aux standards internationaux.
En compagnie de Carole Bouquet, Stéphane Bern, journaliste, animateur radio et TV, présentera la 4ème édition des Couronnes Instit Invest, le 3 décembre 2015 à l’Hôtel Salomon de Rothschild à Paris. Jouez et tentez de deviner le nom des domaines viticoles détenus par les institutionnels dans le cadre du quiz «vidéos mystères» que vous pourrez prochainement découvrir. La remise des prix des Couronnes Instit Invest a pour objectif de valoriser la communication financière des investisseurs institutionnels. Vous pouvez, dès à présent, vous inscrire sur le site des Couronnes Instit Invest.
Après le rachat officialisé en février 2015 de Skandia, Apicil s'est porté acquéreur de Legal & General. En 2016, le groupe de protection sociale vise les 9 Md€ d'épargne gérée.
De plus en plus, les banquiers et les spécialistes de l’asset management choisissent de donner un nouvel élan à leur carrière en s’orientant vers des assureurs, des mutuelles ou encore des institutions de prévoyance. Les crises récentes, les restructurations, les nouvelles contraintes réglementaires incitent en effet des spécialistes de la banque de financement et d’investissement (BFI), de l’ingénierie financière, de l’investissement… à reconsidérer leurs trajectoires au sein d’entreprises qui ne peuvent plus satisfaire leurs souhaits d’évolution.
Le fonds d’investissement britannique Cinven a dévoilé jeudi un plan de succession de son actuel patron, Hugh Langmuir. Ce dernier, âgé de 60 ans, va devenir président exécutif du groupe. C’est Stuart McAlpine, 48 ans, qui prend les rênes du fonds en tant que managing partner. Le successeur de Hugh Langmuir a rejoint Cinven en 1996 pour en devenir associé sept ans plus tard, et vient notamment de mener les acquisitions des laboratoires Labco et Synlab. Par ailleurs, Guy Davison, l’un des associés fondateurs de Cinven, prendra sa retraite en juin 2016. Ce processus de succession intervient à la veille de la levée d’un nouveau fonds pour Cinven, à laquelle participera Hugh Langmuir. L’actuel véhicule, de cinquième génération et de 5,3 milliards d’euros, est investi à 76%.
CNP Assurances fait cette année son entrée dans le classement des 50 premiers investisseurs institutionnels mondiaux dans les fonds de private equity. Ce dernier réalisé par PEI (Private Equity International) ne compte que 13 européens et seulement 2 Français.
Sagalink Consulting recherche un consultant sénior, sur des missions allant de la réflexion stratégique à la déclinaison opérationnelle. Le poste consiste à aider et accompagner les clients du cabinet sur des thématiques de stratégie opérationnelle, de management et d’organisation ainsi que d’enjeux réglementaires. Le consultant sénior évoluera également avec les managers sur des fonctions clés du cabinet (communication, knowledge management, innovation, veille réglementaire et concurrentielle...) ainsi que sur des démarches commerciales (articles de presse, études, benchmarks, conférences...) Le candidat doit bénéficier d’une expérience d’au moins 4 ans acquise en cabinet d’audit, de conseil ou au sein d’un établissement financier. La maîtrise de la langue anglaise est requise. Pour postuler, envoyez votre candidature à : nousrejoindre@sagalink-consulting.com.
GAFA, FinTech… la concurrence est aux portes des banques. Comment fait-on évoluer son organisation pour continuer d’innover ? Et comment le modèle coopératif peut-il aider cette mue ? Entretien avec Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, premier groupe financier coopératif canadien.
Le Conseil d’administration de la Banque Cantonale Bernoise (BCBE) a décidé, au stade actuel et à titre de planification préventive, de renforcer durablement la caisse de pension. «Cette décision est engagée sur la base d’une évolution prévisible et de manière intentionnelle. Elle vise à garantir les intérêts financiers des assurés sur le long terme, également ceux des générations futures. En prenant les mesures appropriées en temps opportun et en position de force, la BCBE veut ainsi aller au-devant d’une évolution prévisible», souligne un communiqué. La banque rappelle qu’elle est en situation d'équilibre financier et qu’au 1er janvier de cette année, le taux de couverture s’inscrivait à 109,7%. Les caisses de pension font actuellement face à plusieurs défis, relève le communiqué. D’une part, l’augmentation de l’espérance de vie entraîne un allongement de la période de versement des rentes de sorte que le capital-épargne individuel doit couvrir une durée toujours plus longue. D’autre part, face à la persistance d’une période de taux bas, les caisses doivent à l’avenir tabler sur des rendements qui se révèlent trop faibles pour assurer les futures rentes. La législation impose le maintien intégral du capital des caisses de pension. Le renforcement de la caisse de pension sera mis en œuvre en plusieurs étapes. Les avoirs vieillesse des personnes actives et les réserves mathématiques des rentes seront augmentées de 125 millions de francs. La caisse de pension finance environ un tiers de cette somme en puisant dans ses propres réserves. La BCBE en tant qu’employeur participe au financement à concurrence de 90 millions de francs environ. Au 1er janvier 2016, la caisse de pension abaisse le taux d’intérêt technique de 2,5% à 2%, ce qui correspond à l’intérêt compris pendant la durée de vie d’une rente. Cette réduction intervient surtout du fait de la pression subie par les prévisions de rendement des marchés financiers. Par conséquent, le taux de conversion est également réduit de 6,0 à 4,95 %. Cet indicateur reflète la conversion du capital vieillesse en une rente vieillesse annuelle. Pour compenser la baisse du taux d’intérêt technique, les contributions des employés augmenteront en conséquence. Au 1er janvier 2016, la caisse de pension de la BCBE passe en outre de la table périodique à la table des générations. La première ne tient pas compte de la future baisse de la mortalité. Étant donné que l’observation se base sur le passé, des provisions devaient être engagées à intervalles réguliers. La table des générations est axée sur le futur et comprend un pronostic sur l’augmentation de l’espérance de vie. Les besoins en capitaux sont supérieurs à celui de la table périodique. «Le financement n’exerce aucun impact sur le résultat opérationnel en cours de la banque car il résulte de produits exceptionnels et de la dissolution de réserves pour risques bancaires généraux. La politique de dividendes reste intacte», conclut le communiqué.
L’économie mondiale se dirige droit vers une crise des marchés émergents et un nouveau ralentissement aux Etats-Unis, estime John Burbank, l’un des meilleurs gérants de hedge funds en 2015, dans une interview au Financial Times. Sa société, Passport, basée à San Francisco, gère 4,1 milliards de dollars dans trois fonds principaux. Le Passport Global fund de 2,1 milliards de dollars était en hausse de 14,6 % à fin août, tandis qu’un plus petit fonds gagnait 30,6 %. John Burbank pense que plusieurs années d’assouplissement quantitatif ont conduit à une mauvaise allocation de capitaux dans le monde et que la fin du QE l’an dernier a provoqué une hausse du dollar dont on commence seulement à vivre les conséquences.« Les capitaux sont allés vers les mauvaises personnes : les pays et les entreprises des marchés émergents et un grand nombre de sociétés cycliques comme celles des secteur minier et de l’énergie, particulièrement les sociétés de gaz de schiste. Et cela est un problème majeur maintenant pour les marchés du crédit », déclare-t-il. Pour lui, « nous sommes au bord d’une liquidation des marchés émergents et cela ressemble au quatrième trimestre 1997 ».
Alain Souvingnon, actuel directeur financier et agent comptable de l’ANCV (Agence nationale pour les chèques vacances) partira à la retraite le 31 décembre prochain. Il sera remplacé par Yannick Bador, directeur des affaires financières et budgétaires à l’INSA de Rouen depuis 2013. Après une formation en droit public à l’université de Lille, puis le diplôme de l’Ecole nationale du Trésor, Alain Souvignon a commencé sa carrière professionnelle en 1972 en travaillant à la Trésorerie municipale de Dunkerque pendant huit ans, avant de prendre le poste de percepteur à Cambrai de 1981 à 1989. Après 17 ans de loyaux services comme percepteur, il choisit de rejoindre l’Imprimerie Nationale et son site de Douai. Ce fut pendant dix ans une expérience exaltante. Puis, en 1999, il rejoint Paris et le Centre des monuments nationaux. Mais, en 2001, il saisit l’opportunité de travailler à nouveau dans le Nord et accepte le poste d’agent comptable et de directeur des services financiers à Lille 1, l’université des Sciences et Technologies de Lille. Fin 2006, il décide de partir pour rejoindre l’ANCV comme directeur financier. En mai 2013, Alain Souvignon avait eu la gentillesse de nous faire partager sa passion pour les jardins anglais et pour Schubert. Nous lui souhaitons mille nouvelles découvertes culturelles à venir.
Siparex intervient dans le cadre d’une reconfiguration du capital du Groupe Exsto, spécialiste du moulage de polymères. Cette opération permet au dirigeant, Christophe Torrès, de devenir le premier actionnaire du groupe et de renforcer les moyens pour la poursuite du développement notamment à l’international. Après une première opération de MBO menée en 2009, Christophe Torrès s’est progressivement renforcé au capital, et devient le premier actionnaire du groupe à l’occasion de cette réorganisation, dans laquelle l’accompagnent les quatre principaux membres de l’équipe de direction. Le groupe Siparex, en investissant au travers des fonds Siparex Midcap 2 et XPansion 2, intervient comme premier investisseur financier, la structure d’investissement du Crédit Agricole Sud Rhône-Alpes signant également son entrée à ses côtés. Par ailleurs, la plupart des actionnaires historiques ont souhaité réinvestir, au premier rang desquels on retrouve BNP Développement, Maelo, ainsi que la holding de Michel Baulé, fondateur du Groupe Baulé, dont Exsto est originaire. Basé à Romans-sur-Isère dans la Drôme, Exsto est le leader français du moulage de polyuréthane coulé. Reconnu sur son marché pour son savoir-faire dans la formulation et l’industrialisation d’élastomères de polyuréthane et fort d’une équipe de R&D performante, Exsto propose régulièrement des applications innovantes à forte technicité. Il s’adresse à une clientèle de grands groupes internationaux, PME ou ETI industrielles dans les secteurs de l’offshore pétrolier, de l’automobile et de diverses industries comme l’aéronautique ou le BTP. Christophe Torres, qui est entré chez Exsto il y a 25 ans, en a pris la direction en 2004. Depuis, l’entreprise a connu sous son impulsion une croissance de près de 10 % par an et devrait réaliser un chiffre d’affaires de près de 32 millions d’euros en 2015, dont près de 60 % à l’international.
Au premier semestre, le montant des appels d’offres est bien inférieur à celui enregistré l’an dernier. Les investisseurs institutionnels ont moins modifié leur allocation d’actifs, même s’ils ont recherché des placements de diversification dans les gestions obligataires et flexibles. Les gérants, postulants aux appels d’offres, mettent quant à eux en avant leur capacité à fournir des services.
L'Association générale de prévoyance militaire (AGPM) et le Groupement militaire de prévoyance des armées (GMPA) ont donné naissance à « Tégo », leur association commune tournée sur la solidarité, les réseaux de distribution et la protection sociale à destination des militaires. Une association qui a vocation à intégrer d’autres acteurs de l’économie sociale, au premier rang desquels, Unéo.
Dominique Chaignon a été nommé directeur général d’Adrea Mutuelle en remplacement de Jean-Pierre Gallet. Le 16 septembre, Patrick Brothier a annoncé au conseil d’administration d’Adrea Mutelle que Jean-Pierre Gallet serait remplacé par Dominique Chaignon au poste de directeur général. Agé de 53 ans, ce dernier occupait le poste de directeur général adjoint en charge du développement. Dominique Chaignon prendra ses fonctions le 1er avril dernier. Jean-Pierre Gallet avait en effet fait part de sa décision de quitter ses fonctions au 31 mars 2016. Dominique Chaignon a débuté sa carrière chez AG2R avant de rejoindre la Mutualité française puis Mutex, pour entrer chez Adrea Mutuelle en 2013.
Après CPR Silver Age lancé en 2009, puis les créations en 2014 de CPR Global Silver Age et du compartiment de la sicav luxembourgoise CPR Invest- Silver Age, Amundi a lancé au mois d’août Amundi Opportunites – Asian Silver Age. Il s’agit d’une déclinaison de la stratégie Silver Age sur la zone Asie-Pacifique gérée à Singapour où CPR AM intervient en tant que conseil. Dans leur « coopération à l’international», Amundi et CPR AM n’en sont pas à leur premier essai. En novembre 2014, les deux sociétés de gestion ont lancé en partenariat avec Amundi Hong Kong la stratégie Amundi HK-Global Ageing Planet Opportunities Fund - dont la distribution a débuté au deuxième trimestre - et où CPR AM intervient comme conseil en investissement.Concernant Amundi Opportunites – Amundi Asian Silver Age, la campagne de commercialisation est prévue au quatrième trimestre 2015 et pourra renforcer l’image de CPR AM dans cette région du monde puisque la société de gestion filiale d’Amundi a repris, il y a quelques jours, la gestion actions thématiques pour le groupe Amundi sous la direction de Vafa Ahmadi. Amundi-CPR AM voit d’ailleurs grand dans la région asiatique pour ce fonds qui enchaine les succès. Six ans après son lancement, il représente une stratégie de 1,2 milliard d’euros et doit être encore distribué à Taïwan, en Thaïlande - et plus tard, au Canada. Enfin, sous la forme d’un fonds dédié, le produit et le thème qu’il reprend séduisent. Au cours d’un point presse organisé jeudi 17 septembre, Vafa Ahmadi a révélé que plusieurs appels d’offres seraient en cours au Moyen Orient.Dans un autre genre, le directeur du pôle de gestions thématiques a indiqué que de nouveaux produits pourraient voir le jour au cours de l’année prochaine. En attendant à terme, pourquoi pas, un fonds permettant une rotation entre différentes thématiques. Cependant, Vafa Ahmadi a précisé lors de la conférence que les investisseurs avaient une nette préférence pour les fonds purs.
Union Bancaire Privée (UBP) doit composer avec le départ de plusieurs conseillers de Coutts International, filiale suisse de Royal Bank of Scotland (RBS) faisant l’objet d’une cession d’actifs au groupe genevois. Ces banquiers seraient passés à la concurrence car ils ne souhaiteraient pas intégrer UBP, selon le site spécialisé Inside Paradeplatz. «Faux», rétorque la banque qui évoque des départs anticipés au moment de l’accord avec RBS.De nombreux chefs d'équipe et conseillers préfèrent rejoindre d’autres établissements plutôt que d'être repris par UBP, selon l’article en question. «Ces informations ne sont pas tout à fait justes», répond un porte-parole du groupe bancaire contacté le 16 septembre par AWP. UBP a bel et bien enregistré le départ de «quelques» conseillers de l'établissement britannique, senior pour certains d’entre eux, mais la réputation de la banque genevoise n’est pas mise en cause.Les personnes en question avaient «pris leurs dispositions» bien avant de connaître le nom du repreneur de Coutts, selon UBP. Les incertitudes planant sur l’avenir de leur établissement les aurait poussés à chercher ailleurs. Le groupe genevois rappelle que 12 à 18 mois se sont écoulés entre le moment où RBS a annoncé son intention de vendre et l’officialisation de l’accord avec UBP, en mars.Ces départs n’influencent en rien la transaction avec Coutts. «Il s’agit d’un asset deal. Nous ne payons que ce que nous reprenons», souligne le porte-parole de l'établissement genevois. En juin, Union Bancaire Privée a annoncé la reprise de 60% à 70% des actifs sous gestion de Coutts International, dont le total atteint 32 milliards de francs suisses. Cela reste d’actualité puisque les départs de conseillers avaient été intégrés dans le calcul, assure la banque. «Nous sommes dans le haut de la fourchette», précise le porte-parole.UBP n’a pas souhaité chiffrer le nombre d’employés de Coutts passés à la concurrence, ni les actifs sous gestion perdus en raison de ces transferts. Coutts emploie environ 1300 personnes. Dans une interview parue en mars, le directeur général Guy de Picciotto indiquait vouloir reprendre 1000 employés, dont 450 en Asie.
L’association d’épargnants Agipi annonce l’arrivée de Constance de Poncins en qualité de déléguée générale, fonction exercée précédemment par Valéry Jost. Constance de Poncins, 46 ans, rejoint l’Agipi (Association générale interprofessionnelle de prévoyance et d’investissement) en tant que déléguée générale, succédant ainsi à Valéry Jost. Constance de Poncins est actuaire, titulaire d’un DEA en économie, mathématique et économétrie mais aussi de l’Executive MBA du Management Institut of Paris (MIP). Elle commence sa carrière en 1992, à la direction technique vie individuelle d’Axa France. Elle prend ensuite la responsabilité de la maîtrise des risques financiers, actuariels et règlementaires du portefeuille assurance vie individuelle avant d’être nommée au poste de directrice du service clients de la gestion privée. En 2009, elle rejoint Neuflize Vie en tant que directrice technique et des investissements avant d’exercer de nouveau au sein d’Axa France, où elle était depuis 2014 chargée de mission auprès du secrétariat général.
Harmonie Mutuelle souhaite finaliser son rapprochement avec la MGEN, Muturelle générale de l'Education nationale, d’ici le début du deuxième trimestre 2016. Par ailleur, la première mutuelle santé française entend faire évoluer le pacte d’actionnaires de Mutex, la société mutualiste spécialisée dans la santé et prévoyance des branches professionnelles et des grandes entreprises.
Le groupe Axa prend une participation de 18,6 % dans Eranove, une entreprise qui opère dans le secteur de l’énergie et de l’eau en Afrique de l’Ouest. Axa acquiert les parts du groupe Bouygues dans Eranove, une société qui intervient en Afrique de l’Ouest dans le domaine des services : production, transport et distribution d’énergie, production et distribution d’eau. L’entrée au capital d’Eranove à hauteur de 18,6% a été réalisée par Axa Real Estate, une des sociétés de la filiale de gestion d’actifs du groupe (Axa Investment Managers). Cette opération qui vise à « soutenir la croissance du groupe Eranove » permet au groupe français « d’augmenter l’exposition de son portefeuille d’actifs au marché en plein essor des services publics en Afrique », précise Axa. Le groupe confirme à l’occasion de cette annonce, « sa décision d’augmenter ses investissements en infrastructures via Axa Investment Managers. Eranove réalise 430 M€ de chiffres d’affaires et emploie 7800 personnes. Détenu en majorité par Emerging Capital Partners, le groupe opère surtout en Côte d’Ivoire et au Sénégal, mais a engagé plusieurs projets dans la production d’énergie et d’eau avec pour objectif de créer une plate-forme énergétique à travers le continent. Présent dans plusieurs pays du Nord et de l’Ouest de l’Afrique (Algérie, Maroc, Côte d’Ivoire, Gabon, Sénégal, Cameroun) où il dispose de filiales d’assurance, le groupe Axa a réalisé plusieurs investissements sur le continent ces douze derniers mois : prise de participation majoritaire dans Mansard Insurance au Nigéria, entrée au capital d’Africa Re, et acquisition d’une société d’assurance vie en Egypte.
Nous sommes à moins de cent jours de la COP21. Les Etats vont négocier pour parvenir à une réduction des gaz à effet de serre permettant de contrer les conséquences négatives du changement climatique. Tout le monde, par son comportement, a sa part de responsabilité : par ses actes de consommation, mais aussi d'épargne. Or, trop souvent, la finance apparaît comme un trou noir. Pourtant, depuis vingt ans, une poignée d'acteurs s'activent. En France, 60 sociétés de gestion (sur plus de 600) revendiquent de s'intéresser à l'investissement socialement responsable (ISR), en proposant au moins un fonds dit ISR.
Pierre Guillemin a quitté hier Swiss Life Asset Management où il occupait le poste de directeur de la gestion diversifiée et actions depuis le mois de mars 2011, après avoir été CIO/Deputy CEO de 1995 à juin 2004, puis directeur des investissements alternatifs jusqu'en février 2011. C'est donc une relation de vingt ans entre le responsable et la société de gestion à laquelle il est mis un terme.