Environnement durable de taux bas, effritement des rendements obligataires, évolution de la réglementation avec notamment l’arrivée de Solvabilité II… Dans un tel contexte de marché, le non coté représente une classe d’actifs attractive pour les investiseurs institutionnels dans l’optique d’une diversification de leur portefeuille. Pour en parler, Instit Invest a organisé un panel TV le 3 décembre dernier, dans le cadre de la JNI, réunissant François de Varenne, président du directoire de Scor Global Investments, Anne-Laure Gelot, responsable des relations investisseurs chez ACG Capital, Philippe Legrand, managing director France de RBC Investors & Treasury Services et Antoine Dréan, fondateur et président de Palico.
Christian Pasquetti, 50 ans, est nommé à compter du 4 janvier 2016, en qualité de directeur général de la Mutuelle générale de l’économie, des finances et de l’industrie (MGEFI). Christian Pasquetti a démarré sa carrière dans le développement économique international et l’aménagement du territoire. Attaché commercial au sein de la SAEM Sophia Antipolis, Directeur de l’immobilier d’entreprise pour NeXT Computer, consultant senior chez Inno TSD et chef de département à la CCI Nice Côte d’Azur, il a rejoint EY Advisory en 2001. Au sein d’EY, il a successivement été senior manager, directeur exécutif (2007) puis directeur principal (2014) pour la France, le Maghreb et le Luxembourg en charge de la ligne de service « Transformation des organisations, ressources humaines et conduite du changement ». Spécialiste de la protection sociale, il a conduit de nombreuses missions d’optimisation de la performance et d’organisation pour les mutuelles santé, mutuelles d’assurances, le régime agricole, le régime général et la branche recouvrement. Christian Pasquetti est diplômé de Kedge Business School. Il est titulaire d’un DEA en sciences de gestion de l’IAE, Black Belt Lean Six Sigma Centrale Paris
Le très attendu rapport de la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) sur la gestion du régime de l’assurance maladie obligatoire par certaines mutuelles s’abstient finalement de toute préconisation à cause d’un article du budget de la Sécu pour 2016.
Une enquête indépendante et gratuite réalisée auprès d’une centaine de sociétés de gestion proposant une large gamme de produits et de services. Un questionnaire réalisé via internet comprenant une vingtaine de questions: des questions relatives aux anticipations afférentes à différentes classes et typologies d’actifs ainsi qu’aux stratégies d’investissement mises en œuvre ; des questions relatives aux anticipations d’ordre macro-économique. Une synthèse bimestrielle, accessible gratuitement, qui permet de confronter les anticipations des sociétés de gestion sur différentes classes d’actifs plus ou moins risquées avec le niveau de risque qu’elles prennent réellement au sein de leurs portefeuilles de référence. Ce baromètre permet également de voir évoluer l’appétit pour le risque des sociétés de gestion dans le temps. Téléchargez le baromètre de décembre
Bien avant de devenir directeur financier et comptable de l’OPHIS, Pascal Sultana est tout d’abord passé par l’audit financier, puis par le contrôle de gestion dans des groupes industriels et par la Banque de France en tant qu’adjoint du directeur financier. Aimant relever des défis et se confronter à la réalité du terrain, Pascal Sultana a su saisir les opportunités tout au long de sa carrière professionnelle tout en préservant sa vie de famille. Retour sur le parcours de ce Clermontois.
Les banquiers privés doivent faire plus d’efforts qu’auparavant et doivent donc investir, estime Michel Juvet, associé de la banque privée genevoise Bordier & Cie. «Ils sont contraints de le faire, sinon ils disparaissent», a-t-il déclaré dans une interview accordée au Matin Dimanche. «Dans un marché difficile, Bordier a réussi à très bien s’en sortir», souligne Michel Juvet. «En termes de ratio de fonds propres, nous sommes au-delà des 20%, soit près du double des exigences légales. Nous avons désormais 11 milliards de francs sous gestion, soit une progression due aux effets de marché et à l’arrivée de nouveaux fonds d’Europe de l’Est, du Moyen-Orient et de Suisse». Selon lui, la place bancaire helvétique va dans la direction d’une consolidation, ce qui contraint les banques privées à jouer la carte de la banque boutique. «De notre côté, nous n’avons aucun intérêt à vendre. Notre stratégie est de nous développer en trouvant quelques occasions qui correspondent à notre philosophie», précise-t-il.
Le cours du groupe néerlandais Delta Lloyd s’est affiché en baisse de 1,6% vendredi et a atteint un nouveau point bas historique. Il accuse une chute de 75% depuis le début de l’année. L’assureur néerlandais paie sa difficulté à retrouver la confiance des investisseurs et la spéculation des hedge funds sur son titre, rappelle L’Agefi. Au-delà des paris sur la poursuite de la baisse du cours, orchestrés notamment par Capital Fund Management et PDT Partners d’après Bloomberg, un actionnaire de poids attaque Delta Lloyd. L’assureur a dévoilé vendredi avoir reçu une lettre du groupe taïwanais Fubon Financial, qui détient 5,25% de son capital. Ce dernier l’accuse d'être responsable d’une perte de 200 millions d’euros liée à son investissement en mars dans Delta Lloyd, qui nie toute responsabilité. Cette pression actionnariale intervient dans un contexte délicat pour Delta Lloyd. L’assureur a annoncé fin novembre une augmentation de capital d’un milliard d’euros pour février prochain.
Deuxième association caritative en France, derrière la Croix-Rouge, le Secours catholique - Caritas France affiche une activité économique qui nécessite une direction financière en bonne et due forme. Si la fonction présente évidemment des différences avec celle des entreprises privées, les méthodes de gestion s’en inspirent de plus en plus. Hélène Beck, directrice financière du Secours catholique : «Nos placements doivent répondre à deux critères, la sécurité et l’éthique. Notre trésorerie, qui représente 100 millions d’euros, affiche un rendement moyen de 2,5 % par an. Nous sommes investis, d’une part, dans des contrats de capitalisation, et, d’autre part, dans des placements de type comptes à terme, BMTN, OPCVM monétaires, ainsi que dans un FCP diversifié taux. Ces produits sont souscrits auprès d’organismes financiers comme la Banque Postale, le Crédit Coopératif et le Crédit Mutuel[VS1] , des mutualistes dont les valeurs sont proches des nôtres. Nous avons également pris des participations dans des sociétés civiles immobilières à caractère social. Nous sommes investis à court terme parce que les rendements sont proches des taux à moyen terme. Nous avons très peu d’actions pour des raisons historiques et de prudence, le marché boursier étant à risque. Bien que le Secours catholique compte encore 1 200 comptes bancaires (contre 2 400 il y a encore quelques années !), la gestion de la trésorerie est centralisée. Deux fois par an, un comité de trésorerie donne son avis sur les placements proposés par la direction financière mais c’est ensuite le conseil d’administration qui décide.»
Les banquiers privés doivent faire plus d'efforts qu'auparavant et doivent investir pour ne pas disparaitre, estime Michel Juvet, associé de la banque privée genevoise Bordier & Cie.
Les mutuelles de fonctionnaires, qui couvrent la grande majorité des agents de l’Etat et bon nombre de leurs ayants droit, pourraient bientôt être confrontées à une concurrence accrue en complémentaire santé. Et leur gestion du régime obligatoire d’assurance maladie subit de nouvelles attaques.
Coe-Rexecode et l’AFTE ont publié les principaux résultats de l’enquête mensuelle de décembre 2015 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 10 décembre. L’enquête, qui a passé le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 6 janvier prochain : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : La situation de trésorerie d’exploitation reste jugée aisée par une courte majorité de trésoriers. La trésorerie globale continue de s’améliorer graduellement. Les évolutions de prix des matières premières et du taux de change de l’euro/dollar ont exercé peu d’influence sur la trésorerie des entreprises. Les délais de paiement des clients se tasseraient légèrement alors que ceux accordés aux fournisseurs ont interrompu leur hausse. Les marges pratiquées sur les crédits bancaires se seraient un peu tendues et les recherches de financement seraient moins aisées. Dans ce contexte, une proportion accrue de trésoriers anticiperaient de mettre en place des nouvelles lignes de crédit de précaution.
L’Agirc-Arrco va redéfinir son allocation sur la strate moyen/long terme en février prochain. Pour rappel, l’institution, qui détient 62 milliards d’euros d’encours sous gestion, a stratifié son portefeuille en deux compartiments principaux avec des horizons de placement différents : une strate courte terme et une strate moyen/long terme. «Nos réflexions portent sur la mise en œuvre de gestion permettant d’améliorer le contrôle du risque à l’intérieur de chaque classe d’actifs, a indiqué Philippe Goubeault, directeur financier de l’Agirc-Arrco, à la rédaction d’Instit Invest, dans le cadre d’une interview préparatoire à la Journée Nationale des Investisseurs. Par exemple, nous songeons à un recours à des stratégies de gestion à volatilité contrôlée dans la poche actions. Des questions portent également sur l’indice de référence de la poche taux et sur les conditions d’un raccourcissement de la durée des obligations en cas de perspective de remontée des taux.» En revanche, le régime de retraite complémentaire ne devrait pas faire évoluer son allocation actuelle (70% d’obligations et 30% actions) au sein de la strate moyen-long terme. «Nos études démontrent qu’elle est toujours pertinente», a souligné le directeur financier. Par ailleurs, l’Agirc-Arrco souhaite faire évoluer son règlement financier afin d’intégrer de nouvelles notations au sein de la poche obligataire. «Nous aimerions aussi faire évoluer notre réglementation financière, notamment les règles relatives aux contraintes de notation, a ajouté Philippe Goubeault. Le but serait d’avoir plus de marge de manœuvre en matière de diversification de la poche taux de notre portefeuille, grâce à un accès plus large au crédit. La proportion de BBB pourrait être plus importante, éventuellement en intégrant des titres BB assimilables à des BBB.»
Ecarté récemment de la direction de BNP Paribas IP, Philippe Marchessaux a pris la présidence du collège «investisseurs» de Paris Europlace, chargé de promouvoir la place de Paris, selon une information divulguée par La Lettre A. BNP Paribas avait annoncé en octobre dernier la nomination de Frédéric Janbon à la tête de ses métiers de gestion d’actifs, en remplacement de Philippe Marchessaux, qui dirigeait BNP Paribas Investment Partners depuis six ans. Le communiqué indiquait sans plus de précisions que Philippe Marchessaux allait se consacrer «selon son souhait à un autre projet au sein du groupe» et qu’il accompagnerait Frédéric Janbon pendant une période de transition. Le collège Investisseurs Institutionnels est présidé par Yves Perrier, directeur général d’Amundi et par ailleurs président de l’Association française de la gestion d’actifs (AFG), et comprend les Commissions Epargne longue/ Financement de l'économie, Investissement Socialement Responsable et Normes comptables.
Dans une note adressée à ses actionnaires, Schroders a indiqué que le conseil de direction de Schroders International Selection Fund (ISF) a décidé de liquider le fonds de fonds luxembourgeois Schroders ISF Multi-Manager Global Diversity le 7 décembre 2015. Lancé au début de l’année 2014, le fonds a été géré par un trio composé de Marcus Brookes, Joe Le Jéhan et Robin McDonald.
Un ingénieur agronome, passionné par la géologie et les mécanismes d'évolution, qui commence comme analyste crédit dans une banque… le début de carrière de Frédéric Thomas, le nouveau directeur général de Crédit Agricole Assurances, a de quoi intriguer. «Il y a pourtant un lien entre le Crédit Agricole et moi : je suis ingénieur agronome», glisse ce dirigeant de cinquante-neuf ans qui a passé toute sa vie professionnelle au sein du groupe mutualiste et qui boucle cette semaine ses cent premiers jours aux commandes de son pôle assurances. C’est le hasard d’une rencontre qui le fait changer radicalement de voie après l’Ecole nationale supérieure agronomique de Rennes. Un autre ingénieur agronome lui propose alors de rentrer au Crédit Agricole, dans le Pas-de-Calais. Issu d’un milieu industriel de Loire-Atlantique avec un père ingénieur aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, Frédéric Thomas, qui s'était découvert un intérêt tardif pour les sciences naturelles, se laisse convaincre bien que n’ayant jamais eu d’inclinaison particulière pour la finance et rejoint la Banque verte en 1982. Cela a été le point de départ d’un solide parcours de «banquier de caisse régionale» qui l’a mené d’Arras à Rouen, en passant par La Rochelle. Il creuse d’abord son sillon dans le Pas-de-Calais, où il sera notamment, de 1993 à 2000, directeur des financements, puis directeur des réseaux. Il devient ensuite numéro deux de la caisse régionale de Charente-Maritime Deux-Sèvres pendant six ans et demi, puis directeur général du Crédit Agricole Normandie-Seine d’avril 2007 à septembre dernier. Les caisses régionales étant des acteurs importants sur leurs marchés, Frédéric Thomas aura à traiter de grands dossiers territoriaux, comme la gestion des crises endivières dans le nord de la France ou de celle du cognac, l’aménagement de la vallée de la Seine et le grand port maritime du Havre, par exemple. Et comme il s’agit aussi de banques autonomes, il goûtera au plaisir de prendre directement de grandes décisions de financement. Un goût pour l’histoire des idées Ces cinq dernières années, cet adepte «du management délégatif» a en prime accompagné, en tant que président de Crédit Agricole Technologies, la mise en oeuvre de « Nice », le projet de convergence des systèmes d’information des 39 caisses régionales, un chantier colossal et structurant pour le groupe bancaire. Passé sans transition de la direction générale d’une caisse régionale à la tête du premier bancassureur européen, Frédéric Thomas doit désormais nourrir le volet assurance du plan moyen terme «Ambition stratégique 2020" que le Crédit Agricole va présenter aux investisseurs en mars prochain. «Il est clair que l’assurance tient une place importante dans ce projet», indique ce titulaire d’un DESS de gestion des entreprises, très tourné vers les problématiques de distribution, de service au client et les aspects technologiques. Amoureux de l’Italie, ce père de trois grands enfants s’anime lorsqu’il évoque son goût pour l’histoire des idées et son admiration pour les grands naturalistes «qui ont observé le monde et dit qu’il était tout sauf banal».
L'arrivée du nouveau régime prudentiel a contraint les assureurs à remettre à plat leurs stratégies d'investissement dans un contexte financier qui se durcit. Entre recherche de rendements et adaptation aux calibrages de la formule standard, des tendances se dessinent.
CNP Assurances a finalisé le 1er décembre 2015 une émission subordonnée datée de 750 M€, de maturité légale 10 juin 2047, avec une première date de remboursement optionnelle le 10 juin 2027. Cette émission permet au Groupe CNP Assurances de préparer les prochaines arrivées à échéance obligataires tout en bénéficiant des conditions de marché actuellement favorables. L’émission a été placée auprès de 175 investisseurs institutionnels européens, et a attiré un carnet d’ordres de 2,2 milliards d’euros. Ce succès confirme l’intérêt et la confiance dans la signature CNP Assurances. L’obligation est structurée de façon à être considérée comme du capital, tant pour l’agence de notation Standard & Poor’s que sur le plan réglementaire. A ce titre, l’obligation sera admise en capital Tier 2 dans le référentiel Solvabilité 2. Il s’agit de la première émission subordonnée du Groupe CNP Assurances ne bénéficiant pas du régime transitoire (grand-fathering) prévu par la Directive Solvabilité 2. L’émission porte intérêt au taux fixe de 4,5% pendant 11 ans et demi. Le coupon passe ensuite à taux variable, intégrant un supplément d’intérêt (step up) de 100 points de base. La nouvelle obligation bénéficie d’une notation BBB+ par Standard & Poor’s, conformément à la méthodologie de notation des titres subordonnés.
Uneo, la mutuelle des militaires, achève son processus de sélection d’un partenaire. La Sgam Covéa s'appuie sur un allié mutualiste pour emporter la décision de cet organisme référencé par le ministère de la Défense.
Double adhérent au Gema et à la FFSAM, la MACSF quittera définitivement la FFSA au 1er janvier prochain. La société d'assurance mutuelle conserve, en parallèle, son adhésion à la Réunion des organismes d’assurance mutuelle (Roam).
Au-delà du satisfecit donné par la Cour des Comptes à l’AGIRC et à l’ARRCO sur sa bonne gestion technique face à l’évolution de ses contraintes (retraite à 60 ans, faible croissance économique, taux de chômage élevé, baisse de l’inflation et des taux de marché), Francis Weber, Directeur Financier de REUNICA (Groupe AG2R La Mondiale) situe le système français dans un contexte international où les questions démographiques sont souvent comparables à celles de la France.
Postal Savings Bank of China (PSBC), la banque postale chinoise, a annoncé mercredi avoir levé quelque 45 milliards de renminbis (6,4 milliards d’euros) via le placement d’une participation de 17% de son capital auprès d’investisseurs stratégiques, dont UBS et JPMorgan. Parmi les autres investisseurs ayant acheté des titres PSBC figurent Ant Financial, la division financière d’Alibaba, Tencent, le fonds de pension canadien CPPIB, China Life Insurance, les singapouriens DBS et Temasek, China Telecom et la Société financière internationale, une division de la Banque mondiale.
La banque privée suisse Vontobel a intégré Finter Bank au 4 décembre 2015, avec effet rétroactif pour la fin du troisième trimestre. L’intégration intervient comme prévu exactement trois mois après l’annonce du rachat de Finter à l’italien Italmobiliare, souligne la banque dans un communiqué.Les activités opérationnelles de l'établissement nouvellement acquis devraient avoir migré sur les systèmes et les plateformes de Vontobel d’ici à la fin de l’année, assure la banque.
Postal Savings Bank of China (PSBC), la banque postale chinoise, a annoncé mercredi avoir levé quelque 45 milliards de renminbis (6,4 milliards d’euros) via le placement d’une participation de 17% de son capital auprès d’investisseurs stratégiques, dont UBS et JPMorgan. Parmi les autres investisseurs ayant acheté des titres PSBC figurent Ant Financial, la division financière d’Alibaba, Tencent, le fonds de pension canadien CPPIB, China Life Insurance, les singapouriens DBS et Temasek, China Telecom et la Société financière internationale, une division de la Banque mondiale.
L’investissement dans les infrastructures est compliqué et constitue une demande particulière des institutionnels. Charles Dupont, un expert de ce secteur chez Schroders, fait le point sur la spécificité des infrastructures. Face à l’évolution du marché du crédit dans ce secteur, il pense que la demande d’expertise et une forme de sur-mesure dans ce segment va rapidement devenir une nécessité au-delà d’être une tendance.
Comment évoluent les pratiques des investisseurs institutionnels en matière d’externalisation de la gestion d’actifs ? Comment optimiser le suivi d’une gestion déléguée ? Instit Invest a cherché à répondre à ses questions dans le cadre du panel radio organisé à l’occasion de la JNI, le 3 décembre dernier, qui a réuni Philippe Goubeault, directeur financier de l’Agirc-Arrco, Etienne Stofer, directeur de la CRPN, Pierre-Maxime Duminil, directeur général de la CAVAMAC et Arnaud Misset, group product director chez Caceis.
Le Groupe Caisse des Dépôts et l’association européenne des investisseurs de long terme (ELTI) ont organisé lundi une conférence au Bourget à l’occasion de la COP 21. « Solution pour le financement d’une économie bas carbone : l’expérience européenne » était le thème des débats auxquels ont participé de nombreuses personnalités dont Pierre-René Lemas, directeur général de la Caisse.
Le milliardaire américain et ancien maire de New York Michael Bloomberg va prendre la tête d’un groupe d’experts chargé d'évaluer les risques financiers liés au climat pour les entreprises et investisseurs, a annoncé le Conseil de stabilité financière (FSB) le 4 décembre à la COP21. Cette «task force», comme l’appelle le FSB - lui-même créé après la crise financière de 2008 pour superviser et surveiller les institutions financières internationales- vise à «fournir des informations aux banques, assureurs, investisseurs et actionnaires», selon un communiqué.Il fera également des recommandations aux entreprises sur la façon dont elles doivent publier leur exposition à ces risques, cela «afin d’aider les acteurs des marchés financiers à comprendre les risques liés au climat», qui «sont appelés à croître à l’avenir», selon Mark Carney, président du FSB et gouverneur de la Banque d’Angleterre, cité dans le communiqué.Cette annonce intervient alors que de nombreux experts alertent régulièrement sur les énormes conséquences financières d’un réchauffement climatique incontrôlé. Ils pointent notamment le nombre croissant de catastrophes naturelles et leur impact sur les économies. Leurs inquiétudes avaient trouvé fin septembre un relais de taille en la personne de Mark Carney, qui avait mis en garde contre les risques associés au changement climatique pour la stabilité financière et, à plus long terme pour la «prospérité» du monde. Pour le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Michael Bloomberg est «le leader idéal» pour diriger la nouvelle «task force», dont la création avait été proposée par le FSB au G20 en novembre."Il est capital que les industriels et les investisseurs comprennent les risques que pose le changement climatique, mais aujourd’hui il n’y a pas assez de transparence sur ces risques», estime Michael Bloomberg, dans le communiqué. Cette «Task force» sera composée au départ de 10 personnes qui d’ici à mars 2016 détailleront ses objectifs précis. Elle pourra à terme regrouper jusqu'à 30 personnes, qui fourniront leurs recommandations d’ici à la fin 2016.