Zhang Yun, le président exécutif d’Agricultural Bank of China, a démissionné de toutes ses fonctions au sein du groupe pour «raisons personnelles», selon la version officielle. Liu Shiyu, actuel chairman du groupe, reprendra ses fonctions, indique un communiqué de la banque chinoise. Selon la presse locale, le dirigeant serait tombé en disgrâce au sein du Parti communiste chinois. Ce départ intervient alors que Pékin a lancé une vague d’enquêtes sur le secteur financier, dans la foulée des turbulences boursières de cet été.
Dans une interview accordée à l'Agefi, Emmanuel Brutin, responsable de la gestion des portefeuilles Assurés de CNP Assurances considère que l'enjeu des investissements émergents est lié au risque de change.
Charles-Elie Nayral, jusqu'à présent gérant de portefeuille junior au sein d’AGPM Gestion, a quitté l’entreprise le 30 septembre dernier. Il occupait ces fonctions depuis octobre 2012. Son remplacement est actuellement en cours. Charles-Elie Nayral a débuté sa carrière en tant qu’analyste financier en tant qu’analyste financier chez GE Capital, avant de rejoindre Montbleu Finance où il est nommé buy side analyst. Il est diplôme de la Montpellier Business School et de l’Insitute of Business Sciences de l’Université de Montpellier.
Sur la base de son modèle interne, tel que validé par l’ACPR le 18 novembre dernier, le groupe disposait au 30 septembre d’un ratio de Solvabilité 2 de 212%. Il en découle une nouvelle politique de gestion du capital, visant à la fois à soigner les actionnaires et à permettre le financement de la croissance et de la transformation numérique.
La deuxième session du comité de multigestion d’investissement responsable d’Egamo ou Comire, qui s’est tenue fin novembre 2015, a été l’occasion d’accueillir un nouveau membre, Mutré, portant à 6 le nombre des institutions de l'économie sociale représentées et participant à la réflexion commune. Dans le cadre de son approche responsable et conscient de la nécessité d’une démarche collective, Egamo, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 8,6 milliards d’euros à fin octobre, a créé le Comire en début d’année 2015, un lieu de réflexion structurellement attaché à son process ESG dans le domaine de la multigestion, réunissant à l’origine 5 institutions de l'économie sociale, dont MGEN, UMR et CARAC. L’objectif du Comire est de définir les critères extra financiers essentiels pour les investisseurs institutionnels. Il permet l'échange sur les grandes problématiques soulevées par l’exercice concret de la gestion et vise à dégager des pistes de solutions, de manière pragmatique et dans un esprit d’ouverture et de progrès. Les échanges lors de cette deuxième session du Comire ont été nourris par l’analyse des réponses des sociétés de gestion au questionnaire ESG de due diligence ainsi que l’analyse ESG ligne à ligne des fonds sélectionnés. Les discussions suscitées par ces analyses ont notamment permis de mettre en lumière les quelques points qui suivent. Premier point, l’exigence ESG formulée et mise en oeuvre par les investisseurs institutionnels favorise la diffusion de l’esprit ESG dans les sociétés de gestion et les entreprises dans lesquelles les fonds sont investis. Deuxième point, dans un esprit de progression, les questionnaires de due diligence ESG doivent être à la fois différenciants et évolutifs. Ensuite, pour être efficace, la démarche ESG de chaque institution doit tenir compte des spécificités de celle-ci. Enfin, l’analyse ESG a un coût et l’extension de couverture si elle semble souhaitable et nécessaire devra être financée, par les investisseurs notamment.
Dans un environnement mouvant où l'incertitude est souvent présente, la Banque Postale a mis en place différents indicateurs pour constamment suivre les risques de ses portefeuilles. En amont du panel de la JNI intitulé « Comment piloter son allocation d’actifs dans un monde instable ? » au quel il a participé, François Marbeck, directeur du portefeuille de diversification à la Banque Postale, nous a notamment expliqué pourquoi il privilégie les fonds ouverts.
Dans sa 2ème édition sortie le 3 décembre, le Guide Instit Invest référence notamment les partenaires avec lesquels travaillent les institutionnels, qu’ils soient sociétés de gestion, consultants ou dépositaires. Petit tour d’horizon de leurs préférences…
L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie un guide pour aider les associations, fondations, fonds de dotation et autres investisseurs institutionnels non professionnels à définir leur démarche d’investissement et à prendre les décisions les mieux adaptées à leur situation. Questions à se poser, informations sur les intermédiaires, explication des produits financiers ou encore décryptage de la notion de conflit d’intérêts, ce guide donne des clés pour mieux appréhender le monde financier. Derrière la dénomination « investisseurs institutionnels », on retrouve des organisations aussi diverses que des banques, des caisses de retraite, des associations ou encore des congrégations religieuses. Or, ces acteurs qui investissent et contribuent ainsi largement au financement de l’économie, ne se situent pas tous au même niveau de connaissance et d’expérience en matière financière. L’AMF publie un guide contenant des informations, des conseils et des bonnes pratiques pour accompagner les associations, fondations, fonds de dotation et autres investisseurs institutionnels non professionnels dans leur démarche d’investissement en placements financiers. Télécharger le guide
The Austrian asset management firm Raiffeisen Capital Management has signed a partnership with the third party marketeer Elea Capital for exclusive distribution of funds on the French market. The alliance, signed in April this year, comes at a time when the Paris representative office at the Austrian firm, led by Philippe Leroy and Jean-Paul Juquin, has been closed.Though it has preferred to disband its local team, the affiliate of the Raiffeisen banking group has chosen to retain a presence in France. “The French market is very important to us,” says Violaine Tilley, senior institutional sales interantional clients, responsible for Benelux and France, in an interview with Newsmanagers. Raiffeisen AM has over EUR100m in assets under management, out of a total of EUR29bn in assets under management. The firm also has a partnership in France with the OFI group.This “repositioning” of strategy in France, comes with a recentering on institutional investor clients in the large sense (thus also including private banks, funds of funds). The Austrian firm has, however, dropped plans to cover indepdendent financial advisers.Raiffeisen was already acquainted with third party marketers, as Leroy used to work with GFS. But as GFS no longer exists, the Austrian company has sought a new partner. It found Elea Capital, a company with the status of financial investment advisor, founded in 2008 by Antoine Durieu, former head of sales for France at HDF Finance (alternative multi-management firm acquired by Rothschild & Cie Gestion in 2012).Elea Capital, which has two salespeople and assets of about EUR150m, will distribute the product range from Raiffeisen, particularly high yield management, emerging market funds, and a green bond fund.
La société de gestion autrichienne Raiffeisen Capital Management a signé un partenariat avec le third party marketer Elea Capital pour la distribution exclusive de ses fonds sur le marché français. Cette alliance, nouée en avril dernier, intervient alors que le bureau de représentation parisien de la maison autrichienne, géré par Philippe Leroy et Jean-Paul Juquin, a été fermé. Si elle a préféré se défaire de son équipe locale, la filiale du groupe bancaire Raiffeisen a néanmoins souhaité rester présente en France. « Le marché français est très important pour nous », a insisté Violaine Tilley, senior institutional sales international clients, en charge du Benelux et de la France, dans une interview à Newsmanagers. Raiffeisen CM y gère près de 100 millions d’euros, sur un total de 29 milliards d’euros d’encours sous gestion. La société a aussi un partenariat dans l’hexagone avec le groupe OFI. Ce « repositionnement » de la stratégie en France s’accompagne d’un recentrage sur la clientèle des investisseurs institutionnels au sens large (incluant donc aussi les banques privées, les fonds de fonds). La maison autrichienne renonce en revanche à couvrir les conseillers de gestion de patrimoine indépendants. Raiffeisen connaissait déjà les third party marketers, puisque Philippe Leroy travaillait avec GFS. Mais ce dernier ayant disparu, la société autrichienne a cherché un nouveau partenaire. Elle a trouvé Elea Capital, société au statut de conseiller en investissement financier fondée en 2008 par Antoine Durieu, l’ancien directeur commercial France d’HDF Finance (société de multigestion alternative rachetée par Rothschild & Cie Gestion en 2012). Elea Capital, qui compte deux commerciaux et affiche un encours de 150 millions d’euros environ, distribuera l’offre de Raiffeisen, notamment la gestion haut rendement, les fonds émergents et un fonds green bonds.
Le conseil d’administration de Yahoo va réfléchir d’ici la fin de la semaine à la vente des activités internet du groupe, a déclaré une source proche à Reuters, confirmant des informations du Wall Street Journal. Le quotidien a rapporté mardi soir que l’entreprise envisageait de vendre ses activités internet. Il devrait également étudier, au cours de ses réunions prévues de mercredi à vendredi, la séparation de sa participation de plus de 30 milliards de dollars (28,26 milliards d’euros) dans le géant chinois du commerce en ligne Alibaba, une opération dont l’issue dépend de son traitement fiscal par l’administration américaine.
Si la période des transferts ne s'ouvre qu'en janvier dans le footbal, elle est déjà lancée dans la Mutualité française. Selon les informations de l'Argus de l'assurance, la décision a été annoncée ce matin rue de Vaugirard, au siège de la Fédération nationale de la Mutualité française.
Dans le cadre du développement de sa démarche ISR, la Fondation de France a investi un million d’euro dans un fonds de Phitrust Partners, société de gestion lancée en 2003 dont le but est de pratiquer l’engagement actionnarial. «Aujourd’hui, la Fondation de France souhaite accroître ses investissements dans les fonds d’impact social, a indiqué Jean-Pierre Lefranc, le directeur financier, à la rédaction d’Instit Invest. Pour nous renforcer, nous avons véritablement besoin de structures qui nous accompagnent, la Fondation de France ne disposant pas des compétences nécessaires en interne sur ce sujet. Nous nous sommes donc tournés vers cette société de gestion.» Avec cet investissement, la Fondation de France entend accentuer ses placements responsables, alors qu’elle ne parvient pas toujours à trouver des solutions d’investissement pertinentes. «Cette opération constitue une première étape par rapport au modèle de développement tel qu’on le conçoit, a expliqué Jean-Pierre Lefranc. Cependant, si sur le papier notre démarche ISR paraît très simple à mettre en oeuvre, elle s’avère beaucoup plus compliquée à appliquer concrètement. D’ailleurs, de nombreuses fondations, notamment en raison du difficile accès à ce marché, peinent à investir dans ce genre de classe d’actifs.» Pour mémoire, la Fondation Caritas avait, de son côté, effectué des dons aux fonds de dotation de PhiTrust. François Micol, le trésorier, expliquait a Instit Invest lors d’une interview que la Fondation Caritas envisageait d’entrer dans le capital de la société.
Après des mois de négociations, Engie a trouvé un accord avec les autorités belges concernant l’exploitation de ses réacteurs nucléaires dans le pays. Une convention a été signée entre le groupe d’énergie et l’Etat fédéral sur la prolongation de dix ans d’exploitation des réacteurs de Doel 1 et Doel 2. Cet accord s’inscrit notamment dans le cadre global du nouveau système de contribution nucléaire. Pour les réacteurs de Doel 3, Doel 4, Tihange 2 et Tihange 3 (à 100 %), Engie versera un montant forfaitaire de 200 millions d’euros en 2015 puis 130 millions d’euros en 2016.
Zurich Insurance a annoncé mardi la démission de son directeur général, Martin Senn, qui sera remplacé à titre temporaire par Tom de Swaan, le président de l’assureur suisse. Le départ de Martin Senn, décidé d’un commun accord selon le groupe, intervient après un troisième trimestre marqué à la fois par une forte baisse du bénéfice et par la décision de renoncer à racheter le britannique RSA. Début octobre, Zurich Insurance a également annoncé le remaniement de sa division d’assurances dommages, déficitaire. Le successeur définitif de Martin Senn fera l’objet d’un recrutement externe.
Dans le cadre de ses activités en fort développement sur les thématiques ESG, Indefi recrute un consultant junior. Le consultant sera amené à travailler sur des projets qui couvrent une grande variété de secteurs et qui répondent à des problématiques de développement durable très diverses : élaboration d’investissement responsable en private equity, analyse des pratiques ESG d’entreprises non cotées lors des transactions, élaboration de reporting ESG pour les investisseurs, appui à l’application des PRI, conseil aux directions générales de PME et ETI sur leur politique de développement durable, etc. Sous la responsabilité d’un chef de projet, le consultant junior aura la responsabilité de modules de complexité croissante incluant : la recherche de données et d’informations, notamment par entretiens avec des dirigeants d’entreprises non cotées ; l’analyse des informations récoltées ; la formulation de diagnostics et de recommandations stratégiques. Lire l’offre complète Pour postuler envoyer votre CV à : recrutement@indefi.eu
Attiré très tôt par les chiffres et les métiers bancaires, Laurent Meyer, associé-gérant d’Ereval Finance, s’oriente naturellement après le lycée vers des études en finance. Titulaire d’un DESS Banque-Finance et d’un magistère d’économie et finance internationale de l’université de Bordeaux IV en 1996, Laurent se passionne très vite pour la gestion financière. Il attendra pourtant 8 ans pour se jeter dans l’arène et fonder son cabinet de conseil en stratégie d'investissement.
Créé il y a onze ans par Laurent Meyer et Jean-Louis Cassabalian, Ereval Finance est un cabinet de conseil en stratégie d’investissement dédié spécifiquement aux investisseurs institutionnels. La société les accompagne dans l’analyse, la mise en place et le suivi de leurs stratégies d’investissement grâce à une approche sur mesure et à des outils d’analyse et de contrôle spécifiques. Le cabinet propose également des formations que les deux fondateurs ont l’habitude d’associer à leurs travaux. Laurent Meyer, associé-gérant, explique la stratégie de son entreprise pour répondre aux besoins des institutionnels.
Une première. Mais une première qui correspond parfaitement à l’ADN de la société. NewAlpha Asset Management lance en effet un Fonds Professionnel de Capital Investissement (FCPI) entièrement dédié aux FinTech avec l’ambition de devenir l’acteur français de référence de l’investissement dans ce domaine. NewAlpha AM capitalisera sur son expérience unique d’incubateur dans l’industrie financière depuis plus de 10 ans, ainsi que sur une équipe et une organisation dédiée ; l’équipe Private Equity, dirigée par Lior Derhy, associe l’expertise dans les métiers de l’industrie financière et dans les nouvelles technologies aux best practice du Private Equity et de l’incubation. Une initiative qui a mûri au cours des douze derniers mois et qui intervient dans un contexte particulièrement favorable. La rapidité d’innovation dans le domaine des technologies appliquées aux métiers de la finance (banque, assurance, gestion) offre d'énormes opportunités d’investissement. Les investissements mondiaux dans les FinTech ont ainsi triplé entre 2013 et 2014 pour atteindre plus de 12 milliards de dollars, confirmant très clairement l’avènement de la révolution numérique dans le secteur des services financiers. Au premier semestre 2015, l’industrie des FinTech s’est imposée comme la cinquième destination d’investissements des VCs en France. «La France dispose en effet d’un capital intellectuel et technologique majeur mais manque jusque-là de solutions de financement « early stage » adaptées pour accompagner les projets FinTech entrepreneuriaux et prometteurs. Ce secteur en pleine croissance a besoin d’un accompagnement dédié, de promotion et bien sûr de soutien financier adapté», explique Antoine Rolland, président de NewAlpha AM.NewAlpha AM bénéficie d’un deal flow important et de qualité grâce à son écosystème unique (investisseurs, actionnariat, réseau d’affiliés, partenaires), sa reconnaissance dans le domaine de l’incubation en Europe et dans le monde, et son expérience de l’entrepreneuriat. L’équipe possède également une expertise importante dans l’analyse, la structuration, le suivi et la valorisation d’investissements en Venture Capital. Un comité stratégique, composé d’experts dans les stratégies de développement des services financiers et du digital, ainsi que d’entrepreneurs et d’investisseurs expérimentés, apportera son éclairage aux membres du comité d’investissement du fonds que sont Antoine Rolland, Lior Derhy, managing director, private equity, Jonathan Cohen-Sabban, directeur de participations, et Philippe Collas, senior adviser.Enfin, NewAlpha AM favorisera les synergies métiers qui concourent à la valorisation des sociétés affiliées via notamment l’animation des acteurs de son écosystème. « L’intégration de ce domaine d’activité s’inscrit pleinement dans la continuité d’évolution de NewAlpha AM et vient compléter le dispositif actuel qui s’organise désormais autour des deux activités que sont l’Emerging Manager et le Private Equity», souligne Antoine Rolland. Ce fonds sera prioritairement investi dans des entreprises françaises non cotées dans les secteurs des FinTech et vise une taille de 60 millions d’euros après un premier closing effectif à 35 millions d’euros. « Nous prendrons des participations minoritaires en bâtissant des relations partenariales à forte valeur ajoutée et en nous assurant d’un cadre propice au suivi et à la valorisation de nos investissements. Nous avons déjà rencontré près d’un tiers des 140 FinTech que nous avons identifié en France. Plusieurs sociétés sont actuellement à l’étude en vue d’un prochain investissement », précise Lior Derhy, managing director, private equity.
Une première. Mais une première qui correspond parfaitement à l'ADN de la société. NewAlpha Asset Management lance en effet un Fonds Professionnel de Capital Investissement (FCPI) entièrement dédié aux FinTech avec l'ambition de devenir l'acteur français de référence de l'investissement dans ce domaine.
Swiss Life en France met en œuvre de nouvelles initiatives pour poursuivre une stratégie gagnante depuis de nombreuses années qui s'appuie sur un positionnement original d’assureur gestion privée, intégrant fortement les offres en assurance vie, banque privée et gestion d’actifs.
Olivier Poswick, jusqu’ici CFO & CRO, administrateur de Contassur, devient membre fondateur de Harfang. Cette nouvelle structure englobe plusieurs activités : administrateur indépendant pour fonds d’investissement (cfr. AIFMD) ; journalisme d’investigation, essentiellement axé sur l'économie et la finance, mais également sur le développement du potentiel de l’Afrique subsaharienne ; «change management» ; «funds raising» pour organisations à valeur ajoutée. Olivier Poswick avait depuis 2010 la responsabilité de l’asset management, du risk management, du contrôle interne et de la gestion financière (comptabilité) de Contassur, mais aussi des fonds de pension GDF SUEZ (Belgique) et des sociétés du secteur «gaz et électricité» en Belgique. Il a débuté sa carrière en tant que responsable de portefeuille au sein de Puilaetco en 1996. Trois an plus tard, il a occupé les fonctions de conseilleur économique à l’Union des Villes et Communes de Wallonie (UVCW). En 2003, Olivier Poswick est nommé, chez Contassur, responsable de la gestion des portefeuilles des fonds de pension GDF SUEZ (Belgique) et des sociétés belges du secteur du gaz et de l'électricité.
L’AFIC, Association Française des Investisseurs pour la Croissance, publie ce jour 3 études sur l’engagement du capital-investissement français en faveur des sujets liés à l’Environnement, au Social et à la bonne Gouvernance des entreprises (ESG) : le 2ème rapport annuel ESG, le baromètre Cleantech 2010-2015, la mixité dans le capital-investissement français. Par le poids économique des 5.700 entreprises qu’ils accompagnent, les fonds de capital-investissement basés en France sont aux avant-postes et jouent un rôle moteur en tant qu’actionnaires de moyen-long terme pour contribuer au développement des critères extra-financiers dans les entreprises. L’industrie se mobilise pour diffuser largement les bonnes pratiques auprès de ses pairs et inciter à une transparence accrue sur les engagements individuels. Le deuxième rapport ESG 2014 de l’AFIC, réalisé en partenariat avec EY, confirme la dynamique de mise en place de politiques ESG au sein des sociétés de capital-investissement français, y compris par celles plus tardivement engagées sur ces questions, et dans les entreprises qu’elles accompagnent, sur les trois segments Environnement, Social et Gouvernance. Renseigné par 69 membres actifs de l’AFIC, 30% de plus que l’an passé, le rapport témoigne de la démarche de transparence et d’engagement enclenchée. Ainsi, les trois quarts (75%) des sociétés de capital-investissement disposent d’une politique ESG formalisée (contre 62% en 2013), et 19% sont en train d’en élaborer une. Plus d’un tiers (35%) suivent quasi-systématiquement l’instauration d’une politique de performance durable au sein des entreprises qu’elles accompagnent à travers un suivi d’indicateurs ESG quantitatifs. L’introduction d’analyses ESG lors d’acquisitions ou sur les entreprises en portefeuille a plus que doublé en une année (446 en 2014, 204 en 2013), le signe qu’une démarche ESG est de plus en plus intégrée en amont, lors de la réflexion stratégique sur le potentiel de création de valeur. Quant aux entreprises accompagnées, plus de la moitié (53%) bénéficient d’un suivi ESG, que ce soit via une politique de formation des salariés (46% des entreprises), la nomination d’administrateurs indépendants (42%), via une politique de santé et de sécurité formalisée (38%) et par le suivi de leur empreinte environnementale (31%). Les données compilées par le Club Cleantech de l’AFIC, en collaboration avec le site GreenUnivers et EY, montrent que près de 2 milliards d’euros (1,9 milliard d’euros) ont été investis dans 427 entreprises Cleantech en 5 ans, entre le 1er janvier 2010 et le 30 juin 2015. Ceci constitue un doublement par rapport aux investissements estimés entre 2005 et 2010. Une entreprise sur deux financées (52%) est issue du secteur des énergies renouvelables qui a concentré plus du tiers des investissements (35%), suivi par l’efficacité énergétique (25% des entreprises, 18% des investissements) qui enregistre un fort développement depuis 2013. Enfin, l'étude sur la mixité dans les métiers du capital-investissement français en 2014, réalisée en collaboration avec Deloitte pour le Club « Afic avec Elles » de l’Afic, affiche un nombre record de femmes dans les sociétés de gestion depuis le lancement de l'étude il y a 5 ans, à 41%. Si les fonctions back office (64%) et support (87%) restent largement féminisées, les femmes représentent désormais 20% des effectifs dans les équipes d’investissement. Parmi les bonnes nouvelles à noter la progression des recrutements de femmes aux fonctions de directeurs de participations (30% des recrutements, contre 21% en 2013), et pour la 1ère fois la proportion de femmes promues supérieure à celle des hommes promus (9% vs 7%).
Capital Group a annoncé la nomination d’Alex Hoehn en qualité de «Client Service Associate» pour l’Allemagne et l’Autriche. Dans ses nouvelles fonctions, il sera responsable du suivi de la clientèle institutionnelle et des intermédiaires financiers. Alex Hoehn travaillait précédemment chez Wellington Management, où il s’occupait des relations avec les intermédiaires financiers en Europe. Cette nomination intervient dans le sillage de l’ouverture au printemps du bureau de Francfort, dirigé par Henning Busch, et de la récente nomination de Dominik Schubert en tant que «Business Development Assistant».
Le premier assureur européen a annoncé mardi 24 novembre 2015 qu’il allait se retirer de tous ses engagements dans le secteur du charbon. Une annonce qui intervient à quelques jours de l'ouverture de la conférence des Nations unies sur le climat (COP21).
Jean-Pierre Menanteau, directeur général du groupe Humanis, décrypte les enjeux de la COP21 pour les acteurs du monde de la finance et de l'assurance. Pour parvenir à la réduction effective des émissions, deux questions clés doivent être traitées par la Conférence de Paris : la contribution financière pour des projets de lutte contre le changement climatique et le prix du carbone.
FAURECIA, équipementier automobile, offre à ses salariés un panaché de solutions d’optimisation de leur retraite, composé d’un contrat « Article 83 », pour les cadres, et d’un Perco. Aline Astier, Compensation and Benefits Manager chez FAURECIA, nous explique comment s’articulent ces deux dispositifs complémentaires.