L'autorité européenne des marchés financiers, l'Esma, a annoncé le lancement d'une consultation sur la nouvelle réglementation qui doit toucher le marché monétaire européen, publiée en septembre 2013 par la Commission européenne et validée par le Conseil européen en juin 2016.
Le conseil d’administration de La Mondiale a nommé le 24 mai Jean-François Dutilleul président, en succession de Jean Castagné. A ce poste depuis neuf ans, il n’a pas souhaité le renouvellement de son mandat. Il est toutefois nommé président d’honneur.
Dans le cadre de sa participation aux Coupoles Distrib Invest, Geoffroy Landoeuer, directeur de la multigestion de Turgot AM détaille le processus de sélection de fonds de la société de gestion parisienne. Il insiste sur la gestion en architecture ouverte et l'augmentation importante de la watchlist au cours des dernières années.
L'ACPR a rendu sa décision de condamnation le 18 mai dernier à l'encontre de La Banque Postale suite au contrôle interne de l'établissement au titre des opérations de rachat de contrats d'assurance vie incluant de unités de compte dans le fonds Progressio et Progressio 2006.
A l'occasion d'une interview accordé au quotidien Les Échos, Jean-Louis Laurens, ambassadeur de la gestion d'actifs française pour l'AFG, revient sur les atouts de la France pour profiter du Brexit.
Le fonds Eiffel Croissance Directe compte lever 300 millions d’euros. Le groupe de protection sociale, dont 2,5% de l’actif sont consacrés à cette poche, en apporte le tiers. La famille des fonds de dette s’agrandit. AG2R La Mondiale et Eiffel annoncent ce mardi le lancement d’un véhicule destiné à financer les PME françaises dont le chiffre d’affaires est compris entre 5 et 50 millions d’euros. Rechargeable, Eiffel Croissance Directe ambitionne de collecter 300 millions d’euros, comme l’avait révélé L’Agefi. Le groupe de protection sociale et d’assurance, son principal sponsor, a déjà mis 100 millions sur la table, et la Bred 10 millions. Les investisseurs en attendent un rendement de 200 à 300 points de base au-dessus de l’Euribor. L’initiative est née d’un appel à consultation de la Direccte d’Ile-de-France, qui souhaitait créer un fonds obligataire pour les PME de croissance. Eiffel y a répondu avec l’appui d’AG2R La Mondiale. «Le fonds investira en dette senior de 5 à 10 ans, pour financer des projets unitaires de 2 à 4 millions d’euros d’entreprises de croissance, en complément du financement bancaire», expose David Simon, directeur finances, investissements et risques du groupe de protection sociale et d’assurance. La Direccte, le réseau de la Bred et les équipes d’Eiffel l’alimenteront en dossiers, venant de l’ensemble du territoire. Le Fonds européen d’investissement (FEI) pourra par ailleurs apporter sa garantie, sur demande, aux emprunteurs les plus risqués. AG2R La Mondiale est désormais coutumier de l’exercice. Dès 2014, le groupe avait doté à 80% un fonds de dette de 200 millions d’euros, Prêts d’Avenir, aux côtés de Bpifrance. «Le fonds a été clos il y a plus d’un an et demi. Le niveau de défaut est inférieur aux prévisions, mais nous avons connu des remboursements par anticipation, car les entreprises préfèrent se refinancer aux conditions de marché actuelles, plus favorables», précise Jean-Louis Charles, directeur des investissements et du financement. En 2016, le groupe a aussi injecté 100 millions, tout comme Klesia, dans le fonds PME Emplois durables, géré par Acofi et qui intervient en dette et en fonds propres. Au total, «sur un actif général d’environ 70 milliards d’euros, AG2R La Mondiale en compte 2,5% investis en fonds de dette. En y ajoutant le private equity, la poche dédiée au financement de l’économie atteint 2,3 milliards d’euros, soit 3,3% de notre actif général», souligne David Simon.
Dans le cadre de son dossier de candidature aux Couronnes Instit Invest 2017, Philippe Taffin, chief investment officer d’Aviva France, nous détaille la stratégie de l’assureur en matière de financement de l’économie locale. Pour accompagner sa mise en œuvre, les équipes de la direction des investissements sur les actifs dits « illiquides » aussi bien coté dettes qu’actions ont été renforcées. Un spécialiste en private equity a notamment été recruté.
Alors que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution avait fixé un calendrier de publication des rapports narratifs au mois de mai, CNP Assurances vient de dévoiler son rapport sur sa solvabilité et sa situation financière.
BHP Billiton a engagé Barclays pour se désengager de ses activités dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, alors que des fonds activistes accentuent leur pression pour obtenir des changements stratégiques, indique Reuters de deux sources proches du dossier. Le groupe minier a annoncé le mois dernier avoir engagé une revue stratégique sur son champ gazier de Fayetteville, en Arkansas, et dit «étudier toutes les options, y compris la cession». BHP a refusé de commenter ces informations. BHP a cherché à vendre ses activités dans ce secteur il y a plus de deux ans, mais a suspendu son projet en février 2015, disant vouloir «optimiser la valeur» de ses actifs. La valeur comptable des actifs de Fayetteville, que BHP a acquis pour 4,75 milliards de dollars (4,23 milliards d’euros) en 2011, s'élevait à 919 millions de dollars à la fin 2016, selon la société. Le groupe avait dû inscrire une charge de 2,8 milliards de dollars pour ces actifs en raison d’une baisse des prix du gaz.
Philippe Soubirous reçoit ses invités dans la salle de réunion et bibliothèque de la Fédération Générale des Fonctionnaires Force Ouvrière (FO), à Paris. Entouré de livres sur le syndicalisme et installé à une grande table de direction, il est dans son environnement. En effet, cet ancien enseignant est aussi un administrateur chevronné ayant siégé à la Préfon (président), à l’ERAFP (vice-président), à l’Ircantec, au COR et au FRR. Et quand il quitte le bureau, c'est souvent avec son appareil photo pour saisir des instants de rue.
Philippe Soubirous, syndicaliste FO, administrateur de plusieurs caisses de retraite (La Préfon, ERAFP, Ircantec) et expert retraite (COR, FRR), connaît aussi bien les régimes par répartition que par capitalisation. Il explique le rôle d’un syndicaliste dans la gestion de ces caisses. Il défend notamment le développement de l’ISR et la formation des administrateurs de caisses de retraite nommés par les syndicats au sein du réseau international Committee on Worker’s Capital (CWC).
Désigné par le conseil d’administration du 26 avril 2017, Pierre de Villeneuve, président du conseil d’administration de BNP Paribas Cardif, a pris ses fonctions de président du Fonds Stratégique de Participations pour une durée d’un an.
The head of sales and retirement solutions at Amundi, Christian Lemaire, presents the activities of the division dedicated to pan-European retirement solutions for businesses to NewsManagers. The platform has been functioning for nearly three years with a presence in seven countries. Clients are mostly European, and are becoming more international. Though assets are still modest, they are expected to measure in the multiple billions of euros within the next few years.
JPMorgan, récemment convertie aux fonds indiciels, a annoncé vendredi le lancement d’un ETF baptisé JPMorgan Ultra-Short Income ETF. Ce fonds aura la particularité d'être géré de façon active, pour procurer un revenu courant tout en maintenant la volatilité du principal à un niveau très faible. Le fonds privilégiera la dette d’entreprise et les obligations de la catégorie «investissement». Ce lancement intervient alors que la dynamique a encore accéléré en faveur des ETF, qui profitent du moindre attrait de la gestion active.
Le cabinet de conseil en services financiers bfinance a publié sa nouvelle étude sur les frais de gestion, intitulée "Frais de gestion des placements : nouvelles économies, nouveaux défis". Il en résulte que la baisse des frais de gestion est une problématique de plus en plus prise en compte par les investisseurs institutionnels. Pourtant, ces derniers doivent faire face à des coûts d'investissement plus élevés qu’il y a dix ans, et ce malgré la baisse des frais de gestion sur de nombreuses classes d’actifs.
Cet exercice vise à tester la résistance des fonds de pension à un scénario défavorable de « double choc », caractérisé par une baisse des taux sans risque et la chute du prix des actifs qu’ils détiennent.
Marie-Jeanne Amata, Directrice générale de Garance, interviewée par l'Argus de l'assurance, explique que la mutuelle souhaite conserver son indépendance.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) organise ce 22 mai 2017 sa première conférence du Club AFIC Impact à destination des investisseurs institutionnels, l’occasion de faire le point sur le fort développement de cette classe d’actifs
Si les indicateurs économiques et sociaux sont en berne depuis des années, la finance solidaire connaît quant à elle une belle croissance pour la 15ème année consécutive. Un tour de force révélé dans le dernier baromètre de la finance solidaire Finansol / La Croix, édité dans le journal du 22 mai.
JPMorgan a annoncé vendredi le lancement d’un nouvel ETF baptisé JPMorgan Ultra-Short Income ETF. Ce fonds indiciel aura la particularité de géré de façon active afin de procurer un revenu courant tout en maintenant la volatilité du principal à un niveau très faible. Le fonds investira sur tous les secteurs tout en se focalisant principalement sur la dette d’entreprise et les obligations de la classe « investissement ».
Le gestionnaire d’actifs britannique Hargreaves Lansdown a annoncé, ce 18 mai, que Mike Evans, président du conseil d’administration, a décidé de démissionner de ses fonctions. L’intéressé quittera officiellement son poste « quand un successeur sera identifié », explique la société dans un communiqué. Un sous-comité du comité des nominations a d’ores et déjà entamé les démarches nécessaires pour trouver son remplaçant, ajoute Hargreaves Lansdown. Mike Evans avait rejoint le conseil d’administration de la société de gestion en tant qu’administrateur non-exécutif en septembre 2006. Il en était devenu le président en décembre 2009.Cette décision intervient alors que le gestionnaire d’actifs a connu un début d’année plutôt faste. A l’issue des quatre premiers mois clos au 30 avril 2017, Hargreaves Lansdown a ainsi enregistré une collecte nette de 3,3 milliards de livres. Grâce à cette performance, combinée à un effet de marché positif de 3,75 milliards de livres, ses actifs sous administration ressortent à 77 milliards de livres, en hausse de 10% par rapport à fin 2016. A fin avril 2017, ses revenus nets s’établissent à 130,9 millions de livres, indique Hargreaves Lansdown.
L’inflation réglementaire se poursuit. Après la directive européenne Solvabilité 2 qui a imposé de nouvelles obligations en termes de reporting prudentiel, les assureurs français cotés vont devoir revoir leur méthodologie comptable et leur reporting financier. L’IASB (International Accounting Standards Board), l’organisme indépendant chargé d’édicter les normes comptables internationales, vient de publier dans nuit du mercredi 17 au jeudi 18 mai un nouveau référentiel pour comptabiliser les contrats d’assurance, la norme IFRS 17. Egalement baptisée « IFRS 4 phase 2 », elle est l’aboutissement de travaux débutés en 1997 afin d’établir une norme comptable unique pour le secteur de l’assurance. Une première étape avait été franchie avec la publication en 2004 de la norme IFRS 4. Mais les passifs des assureurs restaient jusqu’ici comptabilisés selon les normes locales des différents pays où ils opèrent (en valeur historique). Les actifs, eux, sont comptabilisés en valeur de marché selon la norme IFRS 9. IFRS 17, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2021, va obliger les assureurs cotés à comptabiliser leurs passifs en valeur de marché, en actualisant les futurs flux de trésorerie au taux d’intérêt en vigueur et en y incluant une marge de risque. IFRS 17 a ainsi pour but d’harmoniser les pratiques comptables des assureurs. « Un des objectifs du normalisateur est de permettre une meilleure comparabilité des états financiers IFRS des assureurs en établissant des règles identiques pour tous », souligne Jérôme Lemierre, Associé responsable de l’audit pour le secteur de l’assurance chez Deloitte. Cette valorisation en « fair value » (« juste valeur ») suit une logique similaire à celle de la directive Solvabilité 2 qui impose de calculer actifs et passifs en valeur de marché. Mais il s’agit bien de deux réglementations distinctes : Solvabilité 2 concerne le bilan prudentiel des assureurs européens et le reporting produit pour l’autorité prudentielle (ACPR en France), tandis que IFRS 17 concerne le reporting financier des assureurs et nécessite de produire un compte de résultat.
Le groupe Le Conservateur annonce la nomination de Thibault Guénée, 42 ans, en tant que Directeur Produits - Surveillance et Gouvernance. Il connait déjà le groupe pour avoir exercé la fonction de sous-Directeur de Solvabilité II, du Pilotage et de l’ALM entre 2005 et 2011. Actuaire (certifié de l’Institut des Actuaires - EURIA) et Expert ERM (CERA), il prend aujourd’hui la responsabilité du développement et de l’innovation de l’offre produits ainsi que la surveillance et la gouvernance produits, (en conformité avec la nouvelle Directive Distribution d’Assurances). A ce titre, il intègre le Comité Exécutif du Groupe. Depuis 2014, Thibault Guénée était responsable de l’offre produits pour la clientèle institutionnelle du Groupe CACEIS (groupe Crédit Agricole). Précédemment il avait exercé la fonction de Directeur Vie au sein du cabinet de conseil Towers Watson. Il a démarré sa carrière à la SACRA (Consolidation des retraites de l’assurance) en tant que responsable de la gestion ALM et des études financières. Créé en 1844, Le Conservateur, groupe mutualiste indépendant, propose une gamme de produits diversifiés en assurance vie, prévoyance, épargne retraite, placements financiers et un produit très singulier sur lequel il a bâti sa réputation et son développement : la Tontine. S’appuyant sur une politique de gestion éprouvée, Le Conservateur accompagne et conseille ses clients dans la gestion de leur patrimoine. Avec 242 000 sociétaires et plus de 7,8 milliards d’euros d’actifs gérés au 1er janvier 2017, Le Conservateur est aujourd’hui un acteur référent du marché français.
Le 4e baromètre Euler Hermes sur l’investissement-trésorerie des entreprises françaises indique une embellie de la situation financière des PME et ETI. D’après l’assureur crédit qui a interrogé 1000 entreprises de janvier à avril 2017, les perspectives d’investissement s’améliorent nettement. 68% des sondés comptent maintenir ou augmenter leurs investissements cette année par rapport à 2016 soit 10 points de plus qu’en 2015, date du dernier baromètre. « Notre enquête présente les mêmes résultats que ceux de l’Insee. Nous sommes à un point d’inflexion pour l’investissement qui repart. Les entreprises ont de la visibilité sur leurs carnets de commandes et la politique économique. Leurs inquiétudes ne se portent plus sur les débouchés mais sur une concurrence plus rude et une possible guerre des prix », estime Ludovic Subran, chef économiste d’Euler Hermes. Un tiers des entreprises ont plus de 6 mois de visibilité de leur carnet de commandes (+11 points par rapport à 2015). La situation financière des entreprises s’améliore également. Selon le baromètre, 41% des sondés indiquent que leur trésorerie s’est mieux portée en 2016 par rapport à 2015. Ils étaient 35% dans ce cas en 2014. « Autre preuve que la trésorerie des entreprises est dans une bonne situation, le besoin en fonds de roulement a diminué de deux jours en 2016 malgré un allongement d’un jour des délais de paiement », relève Stéphane Colliac, économiste France chez Euler Hermes. L’assureur crédit constate également que le coût de l’endettement pour les PME est plus faible en France qu’ailleurs en Europe, ce qui pousse les entreprises à s’endetter de nouveau. Par ailleurs, « une remontée progressive des taux ne pèserait pas beaucoup sur la situation financière des entreprises », souligne Ludovic Subran. Elles sont notamment assises sur un tas de cash très important, qui a augmenté en 2016 pour atteindre 355 milliards d’euros (+2,4%), soit le plus élevé en Europe.