“Azimut is not for sale,” Pietro Giuliani, chairman of Azimut Holding, has said in an interview released on Milano Finanza, in the wake of rumours of possible interest on the part of major groups in the Italian network of financial advisers and private bankers. “Let me take this occasion to repeat that Azimut is not for sale. So, if someone’s objective is to contain the share price in order to be able to put the company at a low price, we say clearly that, in our view, these shares are worth no less than EUR50, and we are convinced that by the end of the industrial plan, thus within a maximum of two and a half years, Azimut will achieve this value on the stock market,” the director says. Shares are now trading at less than EUR18 on the Milan stock exchange as of 13 June.
Un plus grand nombre d’assureurs qu’en 2016 envisagent des opérations de croissance externe. La première partie de l’année 2017 a cependant été plutôt calme sur ce plan-là. Les assureurs européens font preuve d’un regain d’appétit pour les fusions-acquisitions. D’après une étude publiée lundi par l’agence de notation Moody’s et réalisée auprès des directeurs financiers de 18 compagnies, seuls 44 % d’entre eux disent ne pas envisager d’opérations de M&A, contre 57 % en 2016. Parmi les assureurs soumis aux nouvelles normes de Solvabilité II, 41 % ont l’intention d’utiliser leur surplus de capital. C’est nettement plus qu’en 2016, où ils n'étaient que 12 % à vouloir le faire. Cela tient sans doute au fait que les assureurs sont sortis rassurés de l’exercice 2016 - qui était la première année soumise à ce régime -, avec des niveaux de capitaux « solides », comme le fait remarquer Moody’s. Ainsi, seuls 18 % des directeurs financiers interrogés font du renforcement du capital leur priorité. Ceux qui prévoient de déployer leur excédent de capitaux pourraient le faire sous forme d’acquisitions (33 %) ou de rachats d’actions (33 %). Plusieurs autres grands assureurs européens ont affiché leur intérêt pour la croissance externe. C’est le cas d’ Allianz et d’AXA. Le groupe français, qui dit avoir des cibles en vue, est plutôt intéressé par des dossiers valant entre 1 et 3 milliards d’euros (« Les Echos » du 11 mai). Le britannique Aviva est, lui, à l’affût, d’opportunités en Europe, notamment en France (lire ci-contre). 2017 a toutefois été relativement calme sur le front des fusions-acquisitions pour les assureurs européens. Les transactions qui sortent du lot auront été les finalisations de deux opérations annoncées en 2016 : le rachat de l’assureur néerlandais Delta Lloyd par son compatriote NN Group pour 2,5 milliards d’euros et celui du spécialiste australien de l’assurance-voyage Cover-More par Zurich Insurance Group pour 722 millions de dollars australiens (485 millions d’euros). Rachats d’actions En mai, Aviva a cédé plusieurs actifs en Espagne à l’assureur local Santa Lucia pour 475 millions d’euros. Mardi, le numéro un espagnol, Mapfre a annoncé avoir bouclé la prise de contrôle de l’assureur indonésien Asuransi Bina Dana Arta Tbk (ABDA), une petite opération à 90 millions d’euros. Par ailleurs, certains vont rendre de l’argent à leurs actionnaires. C’est le cas d’Aviva, qui a lancé en mai un programme de rachats d’actions pouvant aller jusqu'à 300 millions de livres (341 millions d’euros). En février, Allianz en avait annoncé un pouvant atteindre jusqu'à 3 milliards d’euros.
L'Association générale de prévoyance militaire (AGPM) a publié un chiffre d’affaires en nette progression sur l’année 2016, résultat notamment porté par une hausse importante de la collecte en épargne.
Après s’être séparé d’un certain nombre d’activités sous-performantes, l’assureur britannique Aviva cherche à faire grandir son pôle international. Ambition intacte pour Aviva à l’international. Ces dernières années, l’assureur britannique a effectué un grand tri dans son portefeuille d’activités à l’international, se séparant d’un certain nombre d’entités sous-performantes ou jugées non-stratégiques. Dernière cession d’actifs en date, il a annoncé, le mois dernier, la vente en Espagne de sa filiale Aviva Vida y Pensiones, ainsi que de ses participations dans ses co-entreprises Unicorp Vida et Caja España Vida. « Ce travail est maintenant largement réalisé et nous n’avons pas prévu de nouveaux désinvestissements majeurs. Nous estimons être dans les bons pays. L’objectif est de faire grandir nos opérations hors du Royaume-Uni », explique aux « Echos » Maurice Tulloch, le directeur général des activités internationales d’Aviva (hors Asie). « Tous les pays sont rentables » En 2016, ce périmètre qui rassemble la France, le Canada, l’Irlande, l’Espagne, l’Italie, la Pologne, la Turquie et l’Inde a compté pour 37 % du résultat opérationnel du groupe. « Tous ces pays sont rentables », souligne Maurice Tulloch. Aviva se dit notamment ouvert à des acquisitions « de complément » en Irlande, en Pologne, en Turquie ou en France. « Le rachat, en 2016, des activités d’assurance dommages de Royal Bank of Canada (RBC) est un bon exemple. Cette opération nous a permis d’augmenter de 20 % notre chiffre d’affaires sur un marché dont nous sommes déjà le numéro deux », souligne le dirigeant. En France, son premier marché à l’international , l’assureur britannique cherche avant tout à « optimiser sa distribution et améliorer les contacts avec les clients ». « Nous avons une empreinte qui correspond à celle d’un Top 5, pas à celle d’un groupe positionné autour de la dixième place comme c’est le cas d’Aviva France. Nous avons le quatrième réseau d’agents généraux, un accord de partenariat avec la première association d'épargnants française (l’Afer), une banque conseil en gestion de patrimoine (l’UFF) ou le deuxième assureur direct (Eurofil). Ce sont des atouts fantastiques qu’il faut optimiser », souligne Maurice Tulloch. Aviva mise par ailleurs beaucoup sur l’Inde ou la Turquie, « un pays jeune, avec une population qui a une propension à épargner plus élevée que la moyenne ».
L’institution de prévoyance Uniprévoyance est en phase de recrutement d’un responsable financier qui rejoindra la direction financière et ses équipes composées d’une vingtaine de personnes. Le responsable sera en charge de la supervision et de l’animation des services et des équipes « Comptabilité-Finances » et « Contrôle de Gestion » (8 personnes) avec pour missions la tenue de la comptabilité, l’établissement des comptes annuels et semestriels, le suivi et l’optimisation de la gestion fiscale, le suivi et l’optimisation de la politique d’investissements et des obligations réglementaires attachées, l’établissement du bilan prudentiel en collaboration avec les autres services de la direction financière, l’élaboration et le suivi des budgets, l’établissement des tableaux de bord. Un profil de formation supérieure (BAC+5) et justifiant d’une expérience confirmée dans un poste similaire acquise idéalement dans une société d’assurances de personne est recherché. Le poste est basé à Vincennes, avec des déplacements occasionnels à prévoir en province. Uniprévoyance a réalisé un chiffre d’affaires récurrent (hors entrée de portefeuille) de 600 millions d’euros en 2015, en progression de 1,2% par rapport à 2014. Il compte 25.500 entreprises adhérentes représentant 655.000 participants et 1,2 millions de personnes protégées. Il est classée au 6ème rang des Institutions de Prévoyance par l’Argus de l’Assurance en 2015. Les placements représentent un encours de 248 millions d’euros à fin 2015.
Dans le cadre du questionnaire Couronnes Instit Invest 2017, Eric Dubos, directeur financier de la MACSF, nous détaille la gestion du portefeuille de l'institution, s'élevant à 30 milliards d'euros. Il explique plus particulièrement les politiques en place pour limiter le risque, passant notamment par une gestion principalement effectuée en interne et une diminution à l'exposition aux obligations pour privilégier les actions européennes et l'immobilier.
La société de gestion Vatel Capital a investi 3,2 millions d’euros en obligations convertibles au travers de ses FCPI dividendes plus n°5 et 6 dans le groupe IPI. Le groupe IPI est une PME industrielle spécialisée dans le design, la conception et la commercialisation de pompes, vannes et connecteurs mécaniques. Elle intervient dans les secteurs de l’énergie, des transports, des cimenteries, du ferroviaire, du minier…Selon le communiqué, le groupe IPI, qui a besoin de restructurer ses dernières acquisitions et envisage deux nouvelles opérations de croissance externe pour 2017, avait déjà travaillé avec Vatel pour financer une partie de ses besoins de fonds pour l’acquisition d’une société allemande qui commercialise des éléments hydrauliques. IPI souhaite poursuivre sa politique de croissance externe avec plusieurs acquisitions en vue qui lui permettront de développer sa présence internationale et compléter son offre actuelle. La société cherche à accélérer la croissance organique de ses filiales en développant de nouveaux produits et en maintenant un développement commercial soutenu.
La société de gestion norvégienne Skagen a recruté Fredrik Bjelland en tant que nouveau gérant pour son fonds Skagen Kon-Tiki investi dans les actions des pays émergents. L’intéressé vient de Norges Bank Investment Management, la société qui gère le fonds norvégien, où il était gérant et responsable de la Chine, mandats spéciaux. A ce titre, il était responsable de la gestion quotidienne de l’équipe d’investissement de NBIM basée à Shanghai et de ses portefeuilles actions chinoises gérés en interne. Fredrik Bjelland rejoindra Skagen le 28 août. Il quittera Shanghai pour se réinstaller à Stavanger en Norvège, sa ville d’origine. Ce recrutement intervient alors que Kristoffer Stensrud, après 15 ans en tant que gérant du fonds Skagen Kon-Tiki, va devenir conseiller senior et mentor de la gestion et de l’équipe. L’intéressé est co-fondateur de la société norvégienne et continuera à en être un actionnaire majeur. L’équipe de Skagen Kon-Tiki va ainsi se composer du gérant principal Knut Harald Nilsson et des gérants Catherine Gether et Fredrik Bjelland.
Emil Michael, chief business officer d’Uber et plus proche confident du patron Travis Kalanick, a annoncé hier son départ en interne, a confirmé l’entreprise de services de voiture avec chauffeur suite à la publication d’informations par la presse américaine. Cette démission, pressentie déjà dimanche, intervient suite au rapport d’enquête commandité par le conseil d’administration d’Uber après les multiples scandales qui ont entaché la réputation du groupe. Emil Michael n’a pas donné de raison à son départ.
Patricia Lacoste, PDG du groupe Prévoir, fait le point sur l'année 2016 avec notamment le lancement d'un produit multisupport et l'impact de Solvabilité 2.
Le groupe Thélem Assurances annonce, pour 2016, un chiffre d’affaires de 340 millions d’euros, en augmentation de 1,9% par rapport à 2015. Pour Thélem Assurances, le chiffre d’affaires s’établit à 332 millions d’euros, en progression de 1,7% par rapport à 2015. Le résultat net (11 millions d’euros), est positif bien que très touché par les intempéries de mai-juin 2016, qui représentent une charge de 41 millions d’euros, soit 12% des cotisations. Le ratio combiné reste inférieur à 100% (99 %) grâce à la qualité technique du portefeuille et l’efficacité du programme de réassurance. Après une augmentation des résiliations en automobile et habitation qui a suivi l’entrée en vigueur de la loi Hamon en 2015, la société enregistre progressivement un retour à la situation antérieure grâce aux actions de fidélisation mises en place. Le portefeuille en branche individuelle santé subît une baisse annuelle de 7% consécutive à la mise en place de l’ANI. Une fois encore, les mesures prises et le dynamisme commercial de l’entreprise ont permis d’inverser la tendance et d’être à nouveau en situation de croissance en 2017. Sur l’année 2016, toutes branches confondues, le portefeuille de Thélem Assurances est en progression de 11.000 contrats. Pour Thélem Prévoyance, la société vie Thélem prévoyance, dans sa 4ème année d’activité, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,8 millions d’euros. Le portefeuille est en progression de 27% et le résultat net s’approche de l’équilibre en ligne avec les prévisions. Caceis, établissement conservateur unique Thélem Assurances a choisi de déposer l’ensemble de ses actifs auprès d’un établissement conservateur unique, Caceis. Cette évolution contribue à rendre plus efficiente la gestion administrative des placements grâce à la dématérialisation et sécurise les processus financiers (traçabilité et piste d’audit). Le pilotage des placements et la gestion de la chaîne de valeurs jusqu’à la comptabilité et au reporting réglementaire s’en trouvent ainsi largement facilités. En 2016, Thélem a poursuivi la refonte et l’amélioration de son offre pour l’adapter à l’évolution des besoins des sociétaires, tenant compte des changements sociétaux et contextuels. Trois nouveaux produits ont ainsi été lancés : automobile, protection juridique, accident de la vie. Ces produits et services ont été reconnus sur le marché pour leur caractère innovant. Le développement commercial de l’entreprise, toujours fondé sur ses réseaux d’agents généraux et de courtiers, progresse fortement dans la distribution en marque blanche par des partenaires notamment mutualistes. En témoigne l’accord conclu en fin d’année avec le groupe AESIO. La compagnie expérimente également des approches de distribution d’assurances communautaires au côté de la start-up Otherwise. Le groupe Thélem Assurances pratique les assurances de personnes, de biens et de responsabilités pour les particuliers et les professionnels (petites entreprises, artisans commerçants, agriculteurs…). L’entreprise, dont le réseau de distribution physique est composé de 262 agences réparties dans 45 départements (Centre et Grand Ouest) et 247 courtiers, a réalisé un chiffre d’affaires de 340 millions d’euros en 2016, correspondant à un portefeuille de 964 653 contrats et 463 097 sociétaires. Son siège social est basé à Chécy, dans le Loiret, avec également des sites à Châteauroux, Nantes et Paris. Créée en 1820, sous le nom de l’Orléanaise, Thélem Assurances est née en 2004 de la fusion des MRA et des AMI (Assurances Mutuelles de l’Indre). Elle compte aujourd’hui 433 collaborateurs.
L'École polytechnique, la Fondation du Risque et le groupe Edmond de Rothschild lancent la chaire « Asset management - Gestion d'actifs ». En plus de la recherche et de l'enseignement, la chaire disposera d'un fonds d'investissement dédié qui permettra aux élèves de tester en situation réelle des stratégies d'investissement et d'en mesurer les risques.
AllianceBernstein (AB), which has a relatively low profile in France and counts Axa among its shareholders, has USD5bn in assets under management for clients inside the country. In an interview with NewsManagers, Olivier Herson, vice president, sales, France at AB, says that the firm has been posting inflows of USD100m to USD200m per year for its funds. At this pace, it would be no surprise to double its size in five years!
La Financière de l’Echiquier is in the process of overhauling its Echiquier ISR fund to “type it a little more,” says Sonia Fasolo, SRI manager at the French asset management firm. The idea is to orient the fund, with EUR2.3bn in assets, just to companies which deliver solutions and contributions to sustainable development objectives. “Within sustainable development objectives, we may express ourselves as stock-pickers,” the manager explains. The firm is now putting the finishing touches on stock picks and is looking for a new name. Echiquier ISR is now invested in European stocks of all cap sizes which stand out for the quality of their policies in the area of environmental, social and governance policies. This aspect will be retained, or accentuated, and the minimal ESG rating for stocks to enter the portfolio may even be raised. La Financière de l’Echiquier would meanwhile, subject to the necessary licenses, like to convert the fund into a Sicav, which would allow it to set an example in governance, a criterion which is important to the asset management firm. The firm would also like to create a sharing fund, a formulat which it already offers via two funds. The fund is part of the SRI product range from the firm, which also includes another fund, Echiquier Major, with assets of EUR983.2m (7 June 2017). With the addition of mandates, SRI assets at La Financière de l’Echiquier now represent about 15-20% of total assets, which come to about EUR8bn. The firm also practices integration on 60% of its assets. La Financière de l’Echiquier has developed its own methodology in the area of SRI, with the assistance of Ethifinance. It prefers to carry out ratings of companies itself, and does not purchase external research, except in case of controversy. Ratings, which are made on the basis of interviews with management, emphasize the governance aspect. In this area, Fasolo focuses particularly on management pay scales.
Le hedge fund Elliott Advisors est devenu le plus gros actionnaire d’Azko Nobel avec une participation d’au moins 5%, rapporte Reuters sur la base d’un document publié par le régulateur néerlandais. La montée au capital du groupe pharmaceutique par le hedge fund a commencé fin 2016 et intervient alors que le groupe PPG a récemment décidé d’abandonner sa tentative de rachat d’Azko Nobel pour plus de 26 milliards d’euros engagée il y a 6 mois maintenant. Les règles de déclaration de dépassement de seuil aux Pays-bas induisent qu’Elliott Advisors pourrait détenir jusqu'à 10% du capital mais il n’a pas d’obligation de dévoiler le montant exact de sa participation, seulement un franchissement de seuil, en l’occurrence ici les 5%.
L’autorité boursière espagnole CNMV a annoncé lundi qu’elle interdit pour une durée d’un mois les ventes à découvert sur les actions de Liberbank. Cette décision, qui pourrait être prolongée, intervient à la suite de la mise en résolution et du rachat pour un euro de Banco Popular par sa concurrente Santander. L’annonce par Santander d’une provision de 7,9 milliards d’euros pour rehausser le taux de couverture sur les actifs de Banco Popular a en effet mis le compartiment bancaire sous pression, et notamment Liberbank, où ce taux n’atteignait que 40% fin mars.
La norme comptable internationale qui s’applique aux contrats d’assurance vient d’être publiée. Les assureurs cotés ou émettant de la dette cotée ont jusqu’au 1er janvier 2021 pour revoir leurs processus comptables et leur communication financière.
La nouvelle norme va les contraindre à modifier leurs outils et leurs modèles actuariels, mais également leur architecture informatique. En imposant une interaction plus lourde entre les directions techniques, les directions financières et les directions informatiques, IFRS 17 pose aussi des questions de gouvernance en interne.
Les réserves colossales de devises de la Banque nationale suisse (BNS) suscitent régulièrement des appels en faveur de la création d’un fonds souverain. La sphère politique prépare un texte dans ce sens tandis qu’une proposition d’UBS revient sur le tapis. Les interventions de la BNS pour atténuer la pression sur le franc ont porté son bilan à plus de 720 milliards de francs. Certains politiques et économistes voient dans la création d’un fonds souverain alimenté par ces réserves l’opportunité d’investir et de gérer ces montants au nom de l’Etat. La conseillère nationale Susanne Leutenegger Oberholzer (PS/BL) compte déposer la semaine prochaine un texte pour exiger la création d’un tel fonds souverain. La banque centrale helvétique doit dévoiler jeudi son examen de la situation économique et monétaire. «La fortune de la BNS appartient au peuple», déclare Susanne Leutenegger Oberholzer dans les colonnes de la Zentralschweiz am Sonntag et la Ostschweiz am Sonntag. «Comme la Norvège, nous devons créer un fonds souverain transparent et investir l’argent de manière utile pour l'économie helvétique», estime la présidente de la commission de l'économie et des redevances du Conseil national. Alimenté par les gains Les dirigeants de la BNS s’opposent à cette idée et ont maintes fois avancé leurs arguments. Les actifs de la banque centrale sont des réserves monétaires, qui doivent être à sa disposition pour agir, martèlent-ils. La comparaison avec la Norvège ou Singapour n’est pas valable, ont-ils répété. La Norvège dispose de fonds propres issus de la manne pétrolière, alors qu'à Singapour, ce sont des excédents budgétaires qui ont garni au fil des ans le panier. Une proposition de l'économiste en chef d’UBS pour la Suisse pourrait toutefois avoir le vent en poupe au vu des meilleures perspectives pour le couple euro/franc. Daniel Kalt propose de ne pas recourir directement aux réserves de devises de la BNS, mais aux gains générés par les ventes futures des avoirs en devises, selon ses arguments relayés dans la presse alémanique et confirmés à l’ats. Ce modèle, évoqué voici un an déjà, retrouve de son actualité suite au rétablissement économique observé dans la zone euro, rendant du coup de tels gains à venir plus réalistes, selon Daniel Kalt. La banque aux trois clés table en effet sur un euro à 1,15 franc pour la fin de l’année.
Christophe Mianné, un ancien de la Société Générale, rejoint Primonial le 14 juin prochain et sera nommé directeur général délégué à l’issue de la prochaine assemblée générale du groupe. Il prend la tête du pôle asset management financier, Primonial Investment Managers (PIM). Il sera également membre du comité exécutif. Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris, Christophe Mianné a fait toute sa carrière à la Société Générale (SG Corporate and Investment Banking). Il était membre du comité de direction du groupe depuis 2001. Il avait quitté la banque fin mars quelques semaines après la promotion de Didier Valet au poste de directeur général délégué de la Société Générale, avait à l'époque rapporté Bloomberg. De 1999 à 2007, Christophe Mianné a dirigé le département dérivés actions puis la direction des marchés jusqu’en 2012. Depuis, il était directeur délégué de la banque de financement et d’Investissement, de la banque privée et de la gestion d’actifs. Il a été l’un des fondateurs de Lyxor dont il était jusque récemment président du conseil de surveillance.L’arrivée de ce professionnel, qui intervient quelques mois après l’entrée au capital de Bridgepoint, est un signe fort des ambitions de Primonial en matière de gestion d’actifs. « Nous avons de grandes ambitions dans le domaine de l’asset management financier aussi bien pour les entités déjà présentes dans le groupe que pour la mise en œuvre de notre stratégie de développement de nouvelles classes d’actifs », commente Stéphane Vidal, président du groupe Primonial.Le pôle Primonial Investment Managers, que Christophe Mianné dirigera, représente 1,9 milliard d’euros, sur un encours total de Primonial de près de 17 milliards d’euros.
D’après Bloomberg, Allianz, actionnaire à 63 % du premier assureur-crédit mondial, étudierait la possibilité d’acquérir les titres qu’il ne détient pas. Les interrogations vont bon train sur les intentions d’Allianz vis-à-vis d’ Euler Hermes . D’après Bloomberg, l’assureur allemand, déjà actionnaire à hauteur de 63 % du premier assureur-crédit mondial, étudierait la possibilité d’acquérir le reste du capital. Ces participations minoritaires valent en Bourse environ 1,5 milliard d’euros. Allianz discuterait avec ses conseils et n’aurait pas encore pris de décision, a rapporté ce jeudi Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Interrogés, les deux groupes n’ont pas fait de commentaire. A la suite de ces informations, le titre Euler Hermes a gagné jusqu'à 7,92 % en séance à la Bourse de Paris, avant de terminer à l'équilibre (+0,08 %, à 97 euros). « Cohérent avec sa stratégie » Allianz manifeste de l’appétit pour des acquisitions , même s’il a annoncé en février un vaste programme de rachat d’actions faute d’avoir dépensé son budget 2014-2016 prévu pour la croissance externe. Une éventuelle acquisition des titres d’Euler Hermes qu’il ne possède pas suscite des avis partagés chez les analystes. Selon RBC Capital Markets, elle serait « cohérente avec sa stratégie ». : « Augmenter son exposition à l’assurance-crédit pourrait aider Allianz à réduire son ratio combiné global et à améliorer sa rentabilité ». « Pas de synergies opérationnelles supplémentaires » « Détenir 100 % d’Euler Hermes n’ajouterait pas de synergies opérationnelles supplémentaires pour Allianz, car l’assurance-crédit est un métier très spécifique, très différent de l’assurance traditionnelle », estime en revanche Benoît Valleaux, analyste chez Natixis. La logique financière interpelle aussi certains analystes. Il y a un peu plus d’un an, Allianz Vie avait cédé sa participation dans Euler Hermes, soit environ 8,6 % du capital, à un prix de vente de 75,94 euros par action. « Quel serait le message envoyé aux investisseurs, surtout que rien n’a changé dans la dynamique d’Euler Hermes depuis l’an dernier ? », demande un analyste, alors que le cours de l’assureur-crédit s’est apprécié de 18 % depuis mi-mai 2016 Avec un chiffre d’affaires de 2,57 milliards d’euros pour un résultat net de 287 millions d’euros en 2016, Euler Hermes est le leader mondial de l’assurance-crédit devant Atradius et Coface .
Paul-Laurent Ferreri, 42 ans, ingénieur des Mines de Paris et du Centre d'Etudes Actuarielles, rejoint Fixage Actuariat comme directeur après une expérience de bientôt 20 ans dans le conseil et dans l'assurance.
Selon nos informations, Laurence Giraudon a quitté son poste de directrice Middle et Back Office de la direction des investissements chez CNP Assurances pour rejoindre la Caisse des Dépôts le mois dernier. Une arrivée destinée à appuyer la future mise en place de la plateforme de gestion commune regroupant la DFE (direction des fonds d'épargne) et la section générale (DFIN le compte propre).
53 investisseurs institutionnels gérant plus de 3 800 Mds$ US, ont profité de la journée mondiale antitabac, le 31 mai, pour appeler le secteur financier à combattre ce fléau, à l’origine de sept millions de morts par an.
La reprise modérée de la croissance mondiale est toujours sur les rails en ce mois de mai 2017. L’activité économique en Zone Euro et au
Japon, deux zones qui semblent mettre les bouchées doubles pour rattraper leur retard, se révèle suffisamment vivace pour permettre
de relativiser les quelques signes de fatigue du cycle d’expansion américain et une impulsion chinoise qui a tendance à se tasser au 2ème trimestre. La Banque Mondiale a confirmé lors de sa publication de printemps sa prévision d’une croissance mondiale plus forte en 2017, par rapport au nadir de 2016.
L’australien QBE va ouvrir une nouvelle filiale à Bruxelles pour ses opérations dans l'Union européenne. Comme AIG, FM Global et Hiscox, RSA Insurance Group et CNA Hardy ont choisi Luxembourg.
Les résultats de l’assureur lyonnais en protection juridique, CFDP, affiche une progression deux fois supérieur à celle du marché en 2016. Christophe Boiton, son directeur général, vise encore plus grand.
«Les marchés ont connu un parcours boursier assez remarquable depuis quelques semaines, il n’est pas exclu que nous soyons confrontés à un mouvement de consolidation, c’est-à-dire à une légère correction à court terme, estime Emmanuel Brutin, responsable de la gestion des portefeuilles assurés de CNP Assurances. Mais, à plus long terme, cette classe d’actifs, selon nous, reste porteuse. Depuis un an, notre position sur les actions est relativement stable, mais nous avons progressivement pris des profits sur les marchés américains tout en augmentant notre exposition aux valeurs européennes, en particulier sur celles de la zone euro. Le rendement des actions européennes s’élève aujourd’hui à 3,5 %, soit un niveau bien plus intéressant que celui offert par le high yield ou même par l’immobilier de bureau de qualité». « Nous surveillons de près la montée de l’euro face au dollar car les résultats des entreprises européennes sont très sensibles aux effets de change. Le Brexit demeure à surveiller sur longue période et pourrait encore, au gré des négociations menées par le Royaume-Uni, générer de la volatilité sur les marchés. Le retard pris dans l’implémentation des mesures annoncées par l’administration Trump ou encore le durcissement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine pourraient avoir des répercussions sur la Bourse américaine et par ricochet sur les marchés européens, les deux zones étant encore relativement bien corrélées », indique Emmanuel Brutin.
18 months after the creation of a team dedicated to infrastructure debt, Schroders is succeeding in making a presence for itself in the segment as a top player. The firm has managed to raise only EUR1.1bn, while investing nearly 90% of its capital. Charles Dupont, head of infrastructure financing, discusses the genesis of the team, its business model, and its objectives with NewsManagers. The director is convinced that this asset class will take on a weight nearly equivalent to real estate with insurers.
A la suite de l’annonce de la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat signé fin 2015 par 197 pays lors de la COP21, l’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) réaffirme son engagement actif pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre.
Coentreprise de Transport d’Electricité (CTE), la société qui regroupe les participations d’EDF, de la CDC et de CNP au capital de RTE, a lancé la refinancement sur le marché obligataire du crédit relais de 2,8 milliards d’euros qui avait été mis en place lors de l’entrée de la Caisse des dépôts et de l’assureur au tour de table de l’exploitant du réseau électrique français. CTE est détenue à 50,1% par EDF, à 29,9% par la CDC et à 20% par CNP. L’accord entre les trois actionnaires prévoit la distribution de 60% du résultat net sous forme de dividendes tout en maintenant le ratio d’endettement à environ 60% de la base d’actifs régulés. Fin 2016, la base d’actifs régulés de RTE s'élevait à 13,6 milliards d’euros. CTE est notée A par S&P. Sa future émission obligataire est notée BBB+.