La décision de l’OPEP de freiner la production de pétrole,le premier débat télévisé outre-Atlantique entre les deux candidats à la présidence Donald Trump et Hillary Clinton et la situation financière de la Deutsche Bank ont freiné fin septembre les ardeurs des investisseurs qui sont pourtant revenus sur les actifs risqués. Mais avec encore une fois une méfiance marquée pour les actions européennes.La semaine au 28 septembre s’est ainsi soldée par des entrées nettes de 5,6 milliards de dollars pour les fonds actions, leur montant le plus élevé depuis sept semaines, et de 9,2 milliards de dollars pour les fonds obligataires. Les fonds monétaires ont de leur côté affiché des sorties nettes de 5,7 milliards de dollars, selon l’étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch qui reprend des données communiquées par le spécialiste de l’évolution des flux dans le monde EPFR Global.Au sein des fonds actions, les stratégies dédiées au Japon ont attiré 2,2 milliards de dollars, enregistrant ainsi des collectes supérieures à 2 milliards de dollars pour la troisième semaine consécutive. Bonne semaine également pour les fonds investis dans les actions américaines qui, avec des entrées nettes de 4,2 milliards de dollars, enregistrent leur plus forte collecte des sept dernières semaines. Les fonds d’actions émergentes ont encore engrangé des souscriptions, cette fois pour un montant net de 1 milliard de dollars. Seule exception persistante dans ce tableau, les fonds d’actions européennes qui subissent près de 2 milliards de dollars de sorties nettes.Côté obligataire, on observe un certain regain d’appétit pour le risque. Les fonds spécialisés sur les obligations à haut rendement ont ainsi affiché des entrées nettes de 2,9 milliards de dollars, les plus élevées des onze dernières semaines. Les fonds de dette émergente, surtout ceux en devises dures, terminent le mois sur une collecte de 2,4 milliards de dollars. Les fonds d’obligations en catégorie d’investissement ont attiré 3,2 milliards de dollars.