La société de gestion suisse Pictet Asset Management a dévoilé ses plans pour le marché américainlors d’un événement dans le quartier de Brooklyn à New York, rapporte Citywire Americas. L’annonce a été faite par Laurent Ramsey, directeur général de Pictet AM. La firme va ouvrir un bureau à New York en 2020, le premier en Amérique du Nord pour le gestionnaire helvétique. Cette succursale sera dirigée par Elizabeth Dillon, actuellement responsable des intermédiaires américains. Elizabeth Dillon quittera son poste pour prendre les rênes du bureau new-yorkais au printemps 2020.
Gilles Frisch rejoint Axiom AI (1,4 milliard d’euros sous gestion) à Paris en tant que gérant de portefeuille. Il aura pour mission de gérer un nouveau fonds Long/Short Credit, dont le lancement est prévu début 2020. Gilles Frisch était auparavant responsable du pôle de gestion High Yield chez Swiss Life Asset Managers, société au sein de laquelle il a exercé de 2010 à 2019, où il a été recruté pour optimiser la gestion High-Yield.
NN Investment Partners annonce qu’Edith Siermann, responsable de l’obligataire spécialisé et de l’investissement responsable, a été nommée responsable intérimaire de l’équipe dette émergente, dans un communiqué publié jeudi 14 novembre. Cela fait suite à la décision de plusieurs gérants de l’équipe dette émergente de quitter le groupe, précise le communiqué. «NN IP a pris les mesures nécessaires pour assurer la continuité de la gestion des mandats et fonds dette émergente». Un article de Citywire indique que les départs incluent Marcelo Assalin, qui était responsable de la dette émergente. Selon le site, cette vague de défection fait suite à des opinions divergentes au sein de l’équipe concernant l’intégration de critères ESG, que le groupe prévoit d’introduire pour les stratégies de dette émergente.
Après SantanderAM plus tôt dans l’année, c’est au tour d’une deuxième société de gestion espagnole, Bankia AM, de trouver un accord avecBlackRock pour l’utilisation d’Aladdin,l’outil d’analyse du risque et gestion de portefeuille développé par le gestionnaire américain. Bankia AM gère plus de 25 milliards d’euros.
La société de gestion italienne Azimut a créé une société à New York, Azimut Alternative Capital Partners, afin d’investir dans le capital de sociétés de gestion alternatives spécialisées dans les marchés non cotés, comme le capital investissement, le crédit privé, les infrastructures et l’immobilier. Cette nouvelle structure sera dirigée par Jeffry Brown, qui était l’ancien managing director de Dyal Capital, l’un des principaux investisseurs de participations minoritaires dans des sociétés de gestion alternatives, qui fait partie du groupe Neuberger Berman. D’autres senior manager déjà identifiés seront recrutés au fil du temps. AACP a été créée pour bâtir une nouvelle société d’investissement, diversifiée et multi-boutiques, qui prendra des participations minoritaires dans des sociétés de gestion alternatives. La nouvelle structure se concentrera sur des asset manager alternatifs gérant moins de 3 milliards de dollars d’actifs. Azimut a comme objectif d’atteindre sur les 10 prochaines années plus de 7 milliards de dollars d’encours pro-format, soit plus de 20 milliards de dollars au total.
L’autorité des marchés financiers en EspagneCNMV a autorisé la constitution d’Olea Gestión de Activos en tant que société de gestion de fonds d’investissement collectifs, rapporte Funds People. Olea Gestión de Activos est la nouvelle boutique de deux anciens gérants de TressisGestión,Hernán Cortéset Rafael Peña. Ils géraient le fonds Adriza Neutral chez Tressis.
Le directeur général de la filiale de Natixis est revenu jeudi lors de la conférence Morningstar sur ce qu'il qualifie de "tourmente médiatique". Il a indiqué qu'une réflexion était en cours pour loger le crédit privé dans des véhicules spécialisés.
Au terme d’un appel d’offres lancé le 26 juin 2018, leFonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a sélectionné dixprestataires de service d’investissement, afin d’assurer la gestion financière de mandats de gestion active responsable, investis en actions américaines. Le marché, conclu pour une durée de quatreans avec unereconduction possible pour une période d’uneannée,est constitué de trois lots. Chacun d’entre eux devaitêtre attribué à quatre prestataires maximum. - Le lot 1 porte sur la gestion active (style « Value »). L’objectif est de mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de grandes et moyennes capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis. Les sociétés de gestion sélectionnées sontAmundi Pioneer InstitutionalAM,LazardAM LLC, Degroof Petercam AM etT Rowe Price Associates Inc. - Le lot 2 porte sur la gestion active (style « Growth »). L’objectif est de mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de grandes et moyennes capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis. Pour ce lot, le FRR a sélectionnéT Rowe Price Associates Inc,Clearbridge Investments LLC et William Blair IM. - Le lot 3 porte sur la gestion active et vise à mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de petites capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis. Il est attribué àBNPPAM USA Inc,William Blair IM et Aberdeen Asset Management. «Pour les trois lots, on entend par gestion active responsable la prise en compte par les candidats sélectionnés dans leur processus de gestion d’enjeux ESG, notamment en intégrant la politique d’exclusions (armes prohibées, tabac, et charbon), la politique de vote et d’engagement du FRR. Enfin, les sociétés de gestion sélectionnées devront produire un reporting à la fois quantitatif et qualitatif rendant compte des actions mises en œuvre en la matière», précise le FRR. Avant ce renouvellement ESG, lemarché était géré parBrightsphere Investment Group,Robeco et Wells Fargo pour le lot « Value », etJP Morgan AM et T Rowe Price pour le lot « Growth ». Le FRR, qui n’a pas souhaité communiquersur le montant des encours confiés à ce nouveau marché, avait alloué500 millions d’euros à chacun des précédents lots. En 2018, le marché des actions américaines avait généré une performance de -6,6%.
BNP Paribas et Deutsche Bank ont annoncé jeudi avoir obtenu les autorisations pour le transfert des activités deglobal prime finance and electronic equities (services aux fonds alternatifs) de la banque allemande vers la française. Annoncée cet été puis éntérinée en septembre, l’opération entre les deux banques prévoit «la continuité du service aux clients de Deutsche Bank, la migration de la technologie et le transfert des collaborateurs clés», précise le communiqué. L’acquisition avait été annoncée cet été puis entérinée en septembre. Environ 800 salariés devraient rejoindre BNP Paribas, indique à L’Agefi une source proche du dossier, confirmant une information de Reuters.
Amilton Asset Management, qui gère 1,2 milliard d’euros, a annoncé son regroupement avec la société de gestion LFPI Asset Management, spécialisée en gestion obligataire pour une clientèle institutionnelle. Cette opération s’accompagne, dans le même temps, d’une prise de participation par le Groupe LFPI (la maison mère de LFPI AM), de 60% du capital d’Amilton, aux côtés des associés fondateurs.
Le fonds norvégien a annoncé ne plus pouvoir investir dans G4S en raison du «risque inacceptable» de violation des droits de l’Homme auquel la société britannique de services de sécurité contribue ou est responsable. Norges Bank IM détenait une participation de 2,33% dans G4S à la fin de 2018, d’une valeur de 90 millions de dollars à l'époque. G4S a dit être en train de formuler une réponse. Selon le Council on Ethics du fonds, des employés de G4S dans les deux pays du Golfe sont des travailleurs migrants qui ont dû payer des frais de recrutement pour rejoindre l’entreprise. Jusqu'à présent, 156 entreprises ont été exclues du portefeuille du fonds souverain norvégien, notamment des producteurs de tabac et d’armes.
Invesco lance un ETF actions multifactoriel incorporant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) stricts. Ce fonds sera géré activement par l’équipe Invesco Quantitative Strategies (IQS), laquelle sélectionnera un portefeuille d’actions mondiales offrant selon Invesco une exposition optimisée aux trois facteurs de risque qualité, valeur et momentum, tout en respectant une méthodologie ESG. L’objectif d’Invesco Quantitative Strategies ESG Global Equity Multi-Factor UCITS ETF est d’offrir des rendements ajustés au risque comparativement supérieurs sur le long terme aux marchés boursiers mondiaux. L’équipe IQS compte atteindre cet objectif en investissant dans un portefeuille activement géré d’actions mondiales qui répondent à un ensemble bien défini de critères ESG. Les actions admissibles sont tout d’abord évaluées en fonction de leur conformité aux critères ESG du fonds. Les entreprises impliquées dans des activités controversées sont exclues. Les entreprises avec le meilleur « profil » ESG selon Invesco sont choisies (« best in class »). Deuxièmement, les entreprises sont notées en fonction de leur attrait par rapport à trois facteurs d’investissement : valeur (les sociétés perçues comme étant peu coûteuses par rapport aux moyennes du marché), qualité (les sociétés dont les bilans sont plus solides que les moyennes du marché) et momentum (les sociétés dont la croissance des bénéfices ou le rendement historique du cours des actions ont dépassé les moyennes du marché). Enfin, le portefeuille se voit appliquer des contraintes vis-à-vis du MSCI World (limitant l’écart de suivi et de pondération des titres, ainsi que les écarts de pondérations sectorielles, pays et devises vs MSCI World). Le fonds détiendra un sous-ensemble de ces actions en utilisant un processus d’optimisation visant à maximiser l’exposition à ces facteurs d’investissement tout en ciblant un profil de risque compatible avec l’objectif d’investissement. Les titres du fonds sont rebalancés mensuellement.
Neuberger Berman monte sa première équipe actions basée au Japon. Elle sera dirigée par Keita Kubota, qui rejoint la société en tant que responsable de gestion et gérant senior. L'équipe sera en charge de la Japan Equity Engagement Strategy dont l’objectif consiste à «générer des rendements attrayants à travers un engagement actif et un dialogue constructif avec les entreprises japonaises small/mid-cap dans lesquelles l'équipe investit». La stratégie sera proposée à la fois aux clients institutionnels et aux clients privés. Keita Kubota rejoint NB en provenance d’Aberdeen Standard Investments où il a travaillé 13 ans et était dernièrement directeur adjoint actions japonaises. Il a aussi été directeur des investissements des stratégies large cap et small cap japonaises d’Aberdeen Standard Investments. Deux analystes, dont l’un spécialisé dans l’investissement ESG, accompagneront Keita Kubota au sein de cette nouvelle équipe. Le second analyste, Naoto Saito, a rejoint Neuberger Berman en septembre en tant qu’analyste recherche senior et dispose d’une expertise plus généraliste. Naoto Saito a précédemment occupé des postes de recherche et a suivi le marché japonais chez Balyasny Asset Management, CLSA Securities et T. Rowe Price. Neuberger Berman est présent au Japon depuis 15 ans et gère actuellement plus de 53 milliards de dollars pour le compte de clients locaux, contre 13 milliards en 2015. Pour une clientèle essentiellement institutionnelle, Neuberger Berman gère des portefeuilles obligataires, alternatifs et actions.
Smart Lenders AM annonce jeudi 14 novembre le lancement prochain d’un fonds français dédié aux prêts à des TPE et PME européennes sélectionnés au travers de plateformes de prêt en ligne («crowdlending»). Le fonds aura un format de Fonds Professionnel Spécialisé (FPS) et sera lancé le 1er février 2020 avec un objectif de taille de 150 millions d’euros. Ce fonds s’adresse aux investisseurs institutionnels.
LaSalle Investment Management a recruté Petra Blazkova en qualité de senior strategist au sein de son équipe recherche & stratégie Europe. Basée à Londres, elle supervisera les analyses des marchés d’Europe continentale. Après avoir été directrice de l’équipe Capital Markets Research Asie-Pacifique chez CBRE (Singapour), société qu’elle avait rejointe en 2011, PetraBlazkova était depuis 2015 directrice senior de l’équipe analytics Asie-Pacifique chez Real Capital Analytics. Entre 2008 et 2010, elle a dirigé l’équipe Capital Markets Research EMEA au sein de la division Capital Markets de JLL . Auparavant, elle a occupé plusieurs postes de recherche centrés sur les marchés européens chez King Sturge (racheté depuis par JLL) et Colliers International. Petra Blazkova sera rattachée au responsable de la recherche & stratégie Europe.
Amilton Asset Management, qui gère 1,2 milliard d’euros, a annoncé son regroupement avec la société de gestion LFPI Asset Management, spécialisé en gestion obligataire pour une clientèle institutionnelle. Cette opération s’accompagne, dans le même temps, d’une prise de participation par le Groupe LFPI (la maison mère de LFPI AM), de 60 % du capital d’Amilton, aux côtés des associés fondateurs.
BlackRock a annoncé jeudi 14 novembre avoir obtenu des labels ISR et Greenfin pour 14 fonds* distribués en France représentant 8,4 milliards d’euros d’actifs sous gestion. L’ensemble comprend neuf ETF iShares. Ces labels ont été octroyés aux fonds pour une durée de trois ans renouvelables, à la suite d’un audit réalisé par EY (Ernst & Young), auditeur agréé par les pouvoirs publics pour la labellisation. BlackRock lance parallèlement deux fonds indiciels ESG UCITS d’obligations à haut rendement (iShares Euro High Yield Corp Bond ESG UCITS ETF et iShares Dollar High Yield Corp Bond ESG UCITS ETF), les premiers fonds de ce de type distribués en Europe. BlackRock estime que le marché des ETF intégrant les critères ESG représentera 400 milliards de dollars d’actifs sous gestion d’ici 2028, contre un peu plus de 45 milliards aujourd’hui. *Liste des fonds labellisés BGF ESG Multi-Asset Fund BSF Sustainable Euro Bond Fund BSF ESG Euro Corporate BGF Sustainable Energy BGF Future of Transport iShares MSCI USA SRI UCITS ETF iShares MSCI Europe SRI UCITS ETF iShares MSCI Japan SRI UCITS ETF iShares MSCI EM SRI UCITS ETF iShares MSCI World SRI UCITS ETF iShares $ Corp Bond 0-3yr ESG UCITS ETF iShares € Corp Bond 0-3yr ESG UCITS ETF iShares € Corp Bond ESG UCITS ETF iShares Green Bond Fund
Au terme d’un appel d’offres lancé le 26 juin 2018, leFonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a sélectionné huit prestataires de service d’investissement, afin d’assurer la gestion financière de dix mandats de gestion active responsable, investis en actions américaines. Le marché, conclu pour une durée de quatreans avec unereconduction possible pour une période d’uneannée,est constitué de trois lots. Chacun d’entre eux devaitêtre attribué à quatre prestataires maximum. - Le lot 1 porte sur la gestion active (style « Value »). L’objectif est de mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de grandes et moyennes capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis. Les sociétés de gestion sélectionnées sontAmundi Pioneer InstitutionalAM,LazardAM LLC, Degroof Petercam AM etT Rowe Price Associates Inc. - Le lot 2 porte sur la gestion active (style « Growth »). L’objectif est de mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de grandes et moyennes capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis. Pour ce lot, le FRR a sélectionnéT Rowe Price Associates Inc,Clearbridge Investments LLC et William Blair IM. - Le lot 3 porte sur la gestion active et vise à mettre en œuvre une exposition aux actions américaines de petites capitalisations, admises à la négociation sur un marché organisé des Etats-Unis. Il est attribué àBNPPAM USA Inc,William Blair IM et Aberdeen Asset Management. «Pour les trois lots, on entend par gestion active responsable la prise en compte par les candidats sélectionnés dans leur processus de gestion d’enjeux ESG, notamment en intégrant la politique d’exclusions (armes prohibées, tabac, et charbon), la politique de vote et d’engagement du FRR. Enfin, les sociétés de gestion sélectionnées devront produire un reporting à la fois quantitatif et qualitatif rendant compte des actions mises en œuvre en la matière», précise le FRR. Avant ce renouvellement ESG, le marché était géré par Brightsphere Investment Group, Robeco et Wells Fargo pour le lot « Value », et JP Morgan AM et T Rowe Price pour le lot « Growth ». En 2018, le marché des actions américaines avait généré une performance de -6,6%.
J.P. Morgan Asset Management lance en Europe le JPMorgan Funds - Thematics - Genetic Therapies, un fonds de gestion active sur la thématique des thérapies géniques qui associe les capacités de machine learning aux convictions des spécialistes actions. Ce nouveau fonds s’appuie sur les recherches menées par le chief investment officer (CIO) d’UBS Global Wealth Management. UBS assurera la distribution initiale. JPMorgan Funds - Thematics - Genetic Therapies sera co-géré par Yazann Romahi, Berkan Sesen et Aijaz Hussein. Cette équipe, qui fait partie du groupe Quantitative Beta Strategies (QBS) de JPMAM, est spécialiste de la gestion quantitative de portefeuille et du développement de solutions technologiques basées sur le machine learning. «Le fonds a été conçu pour combiner la force et la large couverture du moteur thématique exclusif de JPMAM - ThemeBot - avec les capacités de gestion de portefeuille et de recherche de la plateforme actions mondiales de JPMAM. ThemeBot permet d’identifier efficacement les titres exposés à une gamme de thèmes d’investissement, y compris les thérapies géniques», détaille un communiqué. Fondé sur le traitement du langage, ThemeBot examinera plus de 10.000 titres à travers le monde, et par l’analyse rapide de centaines de millions de sources de données - comprenant des articles d’actualité, des profils de sociétés, des notes de recherche et des documents réglementaires -, permettra d’identifier les titres les plus exposés au thème choisi et de constituer un portefeuille pertinent, prenant en compte la liquidité, la capitalisation boursière et la rentabilité. L’ensemble de la capitalisation boursière sera pris en compte pour que le portefeuille offre une exposition diversifiée aux pionniers innovants mais aussi aux acteurs établis de la santé. Une fois que ThemeBot aura sélectionné les actions qu’il juge les plus pertinentes pour le thème des thérapies géniques, l'équipe QBS travaillera en collaboration avec des analystes de l’équipe de gestion sur les actions mondiales de JPMAM pour examiner et valider les résultats issus du ThemeBot. L'équipe de gestion sera assistée par cinq analystes spécialistes du secteur de la santé. De plus, les gérants pourront faire appel à l’expertise de l’ensemble de la communauté des analystes actions de JPMAM, composée de 51 spécialistes sectoriels.
H2O Asset Management, société affiliée de Natixis, a enfreint les règles françaises concernant les Ucits durant la crise de liquidité en juin. L’information, contenue dans le rapport annuel du fonds Allegro, a été d’abord relayée par le Financial Times. La violation concerne le fonds Allegro. Dans son rapport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels, KPMG signale que «le ratio de contrepartie prévu par l’article R.214-21 l 3° alinéa 2 du code monétaire et financier, limitant le risque sur opérations de gré à gré à 5 % de l’actif net avec une même entité, si la contrepartie n’est pas un établissement de crédit, est dépassé en fin de période, une telle contrepartie représentant 9,90 % de l’actif net au 28 juin 2019". Une personne proche de H2O citée par le FT affirme que la société a depuis corrigé le manquement et que ses fonds sont désormais conformes à ces réglementations. Elle n’a pas souhaité faire de commentaire sur l’identité de la contrepartie.
Le fonds norvégien a annoncé ne plus pouvoir investir dans G4S en raison du «risque inacceptable» de violation des droits de l’homme auquel la société britannique de services de sécurité contribue ou est responsable. Norges Bank IM détenait une participation de 2,33% dans G4S à la fin de 2018, d’une valeur de quelque 90 millions de dollars à l'époque.
BNP Paribas et Deutsche Bank annoncent ce jeudi avoir obtenu les autorisations nécessaires au transfert des activités deglobal prime finance and electronic equities (services aux fonds alternatifs) de la banque allemande vers la française. Les services de la Concurrence de la Commission européenne ont donné leur accord lundi.
Acofi Gestion a annoncé ce 14 novembre avoir réalisé la première opération de crédit-bail en direct par un fonds de prêt. La société de gestion met en pratique les dispositions des décrets d’application de l’ordonnance du 4 octobre 2017 qui autorise, au-delà de l’octroi de prêt, les opérations de crédit-bail parmi les opérations possibles des OFS et des FPS. L’opération a été réalisée le 31 octobre dernier par l’équipe de gestion du fonds Predirec ABL-2 d’Acofi, dédié au financement des entreprises de taille moyenne ayant un accès contraint aux financements bancaires ou obligataires classiques. Apportée par ChetWode, partenaire historique d’Acofi, l’opération d’un montant de 2,3 millions d’euros porte sur le refinancement de deux parcs de machines d’usinage de pièces complexes pour le groupe SEEB. Pour cette première opération, Acofi s’est appuyé sur Gilles Saint-Marc du cabinet Kramer Levin pour l’accompagner dans les démarches réglementaires et fiscales liées à cette nouvelle faculté donnée aux gestionnaires d’actifs de mettre en place des opérations de crédit-bail en direct sans passer par des véhicules intermédiaires plus coûteux et plus complexes. Le cabinet De Gaulle Fleurance et Associés a conseillé le fonds sur la structuration de l’opération elle-même.
Azimut a annoncé mercredi 13 novembre qu’il prévoyait de convertir 7 milliards d’euros d’actifs à l’ESG (environnement, social et gouvernance). «Il s’agit de la plus grosse intervention jamais réalisée en Italie en termes de conversion des investissements à la durabilité», a souligné Pietro Giuliani, président de la société de gestion italienne. Les encours sous gestion d’Azimut s’élevaient fin octobre à près de 45 milliards d’euros. Cette transformation passera par le lancement d’une nouvelle gamme d’investissements respectueuse des principes ESG, appelée Azimut Sustainable, détaille Azimut dans un communiqué. Le processus d’investissement de cette nouvelle gamme reposera sur l’exclusion de valeurs, une approche best in class, l’intégration de critères ESG, ainsi que des investissements thématiques et à impact. Il sera soutenu par un comité de durabilité, nouvellement créé dans le cadre de la direction des investissements. Les 7 milliards d’euros correspondent à 30 % des fonds gérés par AZ Fund Management, note Azimut. «Ces actifs seront investis dans des sociétés et actifs dotés d’une notation durable d’au moins BBB calculée sur la base de données de recherche de la société MSCI», explique la société. D’ici à la fin de l’année, une note Vigeo Eiris sera attribuée à au moins 20 compartiments. Par ailleurs, une gamme de fonds entièrement ISR et de produits thématiques sera lancée au premier trimestre 2020. La politique ESG d’Azimut s’exprime aussi par le biais de son soutien à l’économie réelle, via la société de gestion Azimut Libera Impresa, qui crée et gère des fonds d’investissements alternatifs fermés à impact élevé sur l’environnement et l’économie réelle et investira 10 milliards d’euros sur cinq ans dans des petites et moyennes entreprises non cotées. Dans ce cadre, un fonds d’infrastructures sociales et un fonds d’impact seront lancés en 2020. Ce mouvement s’accompagne de la signature des PRI, les principes pour l’investissement responsable et du CDP (Carbon disclosure profit).
James Bateman, l’ancien directeur des investissements de l’activité multi-asset de Fidelity, a lancé New Value Investment, une nouvelle société, rapporte Investment Week. L’intéressé avait quitté Fidelity en juillet. Sa nouvelle société s’apprête à lancer des fonds actions et multi-asset «basés sur un concept redéfini de la value».
Le label Towards Sustainability de la Fédération belge du secteur financier (Febelfin), créé en 2019, détrône le label français ISR. Selon Novethic, à fin octobre, 271 fonds ont été labellisés en Europe par Febelfin pour 125 milliards d’euros d’encours contre 260 fonds et 79 milliards d’euros d’encours pour le label ISR français. Un chiffre qui évolue à grande vitesse puisque la Belgique évoque désormais 311 fonds labellisés. Novethic a publié une version actualisée de son Panorama européen des labels de finance durable paru en juin. L’institution tient compte de la publication de la première liste des fonds labellisés par Febelfin. « On constate que le dernier né des labels a pris un ascendant sur le marché européen tant en nombre de fonds qu’en volume d’encours investis. Plusieurs sociétés de gestion françaises ont d’ailleurs d’ores et déjà adopté la démarche », relève Novethic, auditeur officiel de l’autre label français Greenfin (36 fonds labellisés pour 5 milliards d’euros d’encours). Les labels européens présentent toujours une grande hétérogénéité de référentiels. L’approche de Febelfin combine trois niveaux d’exigence : la transparence, l’analyse ESG sur l’intégralité des portefeuilles, et des exclusions avec des seuils bas, non seulement sur le charbon mais aussi sur les énergies fossiles non conventionnelles. « Il impose l’idée que, pour commercialiser des fonds durables auprès d’un public d’investisseurs particuliers institutionnels, il faut pouvoir combiner ces trois dimensions et communiquer clairement sur l’approche de chaque fonds, ce que fait Febelfin à travers un site internet dédié. Il prend ainsi de l’avance sur l’éventuelle harmonisation en Europe des exigences minimales pour l’offre de fonds durables, comme l’a appelé de ses vœux le plan d’action de la Commission européenne », souligne Novethic. Le Panorama européen des labels de finance durable de Novethic référence 8 labels attribués à plus de 400 fonds dont l’encours est inférieur à 100 milliards.
Devant leur insatisfaction, les gérants sont consultés une deuxième fois pour faire évoluer les méthodologies sur le calcul des performances et l’affichage des coûts.