La société de gestion indépendante B & Capital, spécialisée dans l’investissement small et mid cap français, a réalisé à la mi-octobre le closing final de son fonds, RB Capital France 1, avec plus de 217 millions d’euros collectés.Avec ce montantd’engagements, RB Capital France 1 dépasse l’objectif de collecte de 200 millions d’euros fixé lors de son lancement au printemps 2017. Le fonds dispose d’une base d’investisseurs solide et diversifiée, comprenant en majorité des institutionnels français et étrangers, mais aussi des family offices et des personnes physiques. En conjuguant les forces de RB Capital France à celles du cabinet de conseilRoland Berger, B & Capital estime être en mesure de repenser le modèle actuel des fonds d’investissement, en apportant aux small caps «3 choses essentielles à leur croissance et développement : l’intelligence sectorielle, la mise à disposition d’un réseau, et la capacité à se déployer à l’international», explique un communiqué. A long terme, l’objectif est d’opérer la transformation de ces PME en ETI dans la durée, avec un accompagnement à chaque étape de leur cycle. Fort de la confiance de ses souscripteurs, RB Capital France 1 va poursuivre la constitution et l’accompagnement d’un portefeuille de PME françaises à potentiel de croissance élevé.
Leon Black, cofondateur d’Apollo Global Management, pense que sa société de gestion est en bonne voie pour doubler la taille de ses actifs sous gestion à 600 milliards de dollars d’ici 5 ans, rapporte l’agence Bloomberg. C’est ce qu’il a rapporté durant la journée dédiée aux investisseurs d’Apollo GM. Cet objectif sera atteint à la fois de façon organique et par croissance externe. «Nous prévoyons de poursuivre notre croissance à un rythme élevé en appliquant notre approche axée sur la valeur à toutes les catégories de placements, qui, à notre avis, présentent des synergies avec nos activités principales et nous offrent des occasions intéressantes de poursuivre notre expansion. Les possibilités qui s’offrent à nous sont massives et offrent d’innombrables années de potentiel de croissance future».
La société de gestion KKR vise un record de 15 milliards de dollars pour un nouveau fonds «buyout» axé sur l’Asie, selon trois sources qui on parlé à l’agence Reuters. La collecte de ce fonds doit commencer au cours du premier trimestre de 2020, dans le but d’atteindre le premier closing, une étape importante indiquant que le fonds a franchi un seuil minimum et peut commencer à faire des investissements, d’ici le mois de juin, ont indiqué les sources. Le fonds viserait des entreprises de consommation, technologiques et manufacturières au sein des plus grands marchés asiatiques comme l’Australie, la Chine, le Japon et l’Inde.
Le gestionnaire britannique et fournisseur d’indices ETF/ETP, WisdomTree Investments, a annoncé ce 7 novembre avoir conclu un accord définitif pour la cession de sa filiale canadienne, WisdomTree Asset Management Canada à CI Financial Corp, une société canadienne indépendante offrant des services de conseil en gestion d’actifs et en gestion de fortune. Selon les termes de l’accord, CI Financial va racheter 100% du capital de WisdomTree Canada pour un montant compris entre 7 millions et 13 millions de dollars canadiens en cash, en fonction de certains objectifs de croissance des actifs sous gestion au cours des trois prochaines années. La transaction, qui doit encore être approuvée par les actionnaires des fonds de WisdomTree Canada et par les autorités réglementaires,devrait être bouclée dans le courant du premier trimestre 2020. " Nous avons eu beaucoup de succès sur le marché canadien au cours des trois dernières années. Cette transaction nous permet de bénéficier de l’envergure et des ressources de CI Financial et de participer de façon plus rentable à la croissance continue du marché canadien des ETF en fournissant des licences indicielles pour chacun des fonds WisdomTree Canada qui suivent actuellement les indices exclusifs de WisdomTree.», explique dans un communiqué Jonathan Steinberg, directeur général de WisdomTree. WisdomTree gère environ 62 milliards de dollars d’actifs dans le monde, essentiellement en ETF et ETP, mais ne détaille pas les encours au Canada.
La Banque cantonale de Zurich (ZKB) a annoncé ce 7 novembre le recrutement de Anja Hochberg au poste de responsable des solutions multi asset au sein de Swisscanto Invest, la société de gestion de la ZKB, à compter de janvier 2020. Dans ses nouvelles fonctions, Anja Hochberg aura en charge l’ensemble des stratégies multi asset de Swisscanto Invest et sera responsable du développement de l’offre dans ce domaine. Avant de rejoindre la ZKB, Anja Hochberg a travaillé pendant près d’une vingtaine d’années chez Credit Suisse où elle a occupé diverses fonctions dans la recherche, la gestion d’actifs et la gestion de fortune. Après avoir dirigé la recherche macro, elle a pris en charge en 2009 la stratégie d’investissement et notamment les solutions d’investissement discrétionnaires multi asset au niveau mondial. Elle était dernièrement responsable des produits durables et d’impact à destination des investisseurs institutionnels et privés.
ACG Management a recruté Pierre-Antoine Bonifet en tant que directeur d’investissements et directeur du pôle Corse. Il sera en charge de la supervision d’une équipe de six personnes au sein de la société de gestion spécialisée dans les PME non-cotées en France et en Outre-mer. La société précise que depuis 2016, Pierre-Antoine Bonifet a conseillé ACG Management dans ses investissements dans plusieurs PME corses grâce à ses relations dans la communauté entrepreneuriale corse. « Je suis fier de prendre la tête des équipes d’ACG Management en Corse et de me joindre à une nouvelle dynamique initiée par le changement d‘actionnaires il y a quelques semaines. ACG Management est historiquement très bien ancré en Corse et nous souhaitons consolider notre position en développement de nouvelles opportunités d’investissements et de proposer des nouvelles offres au cours des prochains mois », souligne Pierre-Antoine Bonifet dans le communiqué.
Tikehau Capital a annoncé ce 7 novembrela nomination d’Olga Kosters au poste de responsable de l’activité de fonds secondaires de dette privée. Le rôle d’Olga Kosters sera de lancer l’activité des fonds secondaires de dette privée. Elle exercera son activité depuis New York, sous la responsabilité locale de Tim Grell, responsable de la région Amérique du Nord, et de Cécile Mayer-Lévi, directeur de l’activité de dette privée. Olga Kosters, 47 ans, a conseillé, au sein de StepStone Global, des investisseurs institutionnels sur les stratégies de financement privés aux Etats-Unis et elle a dirigé les activités liées à la stratégie de dette privée corporate de Zurich Insurance Group. Auparavant, elle a occupé plusieurs postes à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) à Londres. Selon Cécile Mayer-Lévi, le marché secondaire de la dette privée devrait «émerger et potentiellement se développer fortement au cours des prochains mois».
Promepar AM, filiale de gestion d’actifs de la Bred, commercialise depuis le 18 septembre 2019 son premier fonds ouvert ISR. BredSélection ISR est un fonds commun de placement (FCP) investi sur le marché actions de la zone euro. Il est éligible au PEA. L’approche de Promepar AM consiste à investir à la fois dans des fonds et des titres en prenant en compte des critères financiers et extra-financiers. «Cette gestion ISR de Promepar AM s’inscrit dans l’engagement général de la BRED en faveur d’une finance plus durable», assure un communiqué. Promepar a d’abord développé son offre ISR en gestion sous mandat depuis trois ans. « Nous sommes convaincus que notre approche ISR, à travers notre processus de sélection, notre dialogue avec les entreprises et l’exercice de nos droits de vote, contribue à développer un cercle vertueux entre les investisseurs et les entreprises pour favoriser les meilleures pratiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG)», a ainsi commentéMurielle Hermellin, responsable de l’ISR chez Promepar AM, citée dans un communiqué. Concrètement, l’équipe de gestion sélectionne des fonds avec des approches ISR jugées complémentaires en choisissant des fonds à impact, des fonds de conviction, des fonds d’engagement actionnarial et des fonds thématiques, après analyse et validation de la rigueur des processus de gestion extra-financière et financière. La sélection des titres vifs s’appuie sur les notations ESG et leurs progressions, en appliquant au préalable une exclusion sectorielle et normative, et en privilégiant les entreprises dont les activités répondent à l’un des 4 0bjectifs du Développement Durable (ODD) sélectionnés (Eau propre et assainissement / Travail décent et croissance économique / Industrie, innovation et infrastructure / Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques). A noter enfin que Promepar AM reverse 25 % des frais de gestion du FCP Bred Sélection ISR (après paiement de tous les frais administratifs externes et rétrocessions) à des fondations ou associations spécifiquement dédiées à ces causes.
Natixis annonce ce soir après Bourse la nomination d’un nouveau directeur des risques, Olivier Vigneron venu de JPMorgan, et le renforcement de la gouvernance et des contrôles au sein de son pôle de gestion d’actifs Natixis Investment Managers (NIM). La banque cotée du groupe mutualiste BPCE veut tirer les leçons des difficultés récentes de sa boutique de gestion H2O et de ses lourdes pertes sur des dérivés en Asie fin 2018.
La production industrielle en Allemagne a diminué de 0,6% en septembre, montrent les statistiques officielles publiées ce jeudi. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une baisse de 0,4% seulement. Le recul de la production a atteint 1,3% pour la production manufacturière dans son ensemble comme pour les biens intermédiaires et 1,5% pour les biens d'équipement, alors que la production d'énergie a augmenté de 2%. Les chiffres de la production industrielle d’août ont été revus à la hausse et montrent une progression de 0,4%, contre +0,3% annoncé initialement.
Le directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A. et directeur général d’Amundi va s'occuper de la mise en place du projet sociétal au sein des entités du groupe.
Andera Partners a annoncé ce6 novembre la reprisede l’activité Santé France d’Ingenico par la société Olaqin créée pour l’occasion, au terme d’un processus de vente ouvert. C’est Cabestan Capital 2, le fonds small-mid cap d’Andera Partners, qui a créé la nouvelle structure Olaqin dirigée par David Lévy. Laurent Maitre, qui a également participé à cette opération de carve-out,dirigeait l’activité santé France d’Ingenico.Andera Partners a mené l’opérationavec le soutien d’un pool de financement, emmené par Caisse d’Epargne Ile-de-France et BNPP en tant que co-arrangeurs. Il s’agit du 12e investissement de Cabestan Capital 2 et de la seconde opération de carve-out du fonds Cabestan Capital 2 après Allo Diagnostic devenu ADX Groupe sorti de TEXA Expertises en juillet 2017.Avec cette opération,Olaqin fait l’acquisition d’un fonds de commerce présent depuis plus de quinze ans sur le marché des terminaux et des services liés à la carte Vitale pour les pharmacies, les professionnels de santé libéraux et les établissements hospitaliers. Implantée à Suresnes près de Paris (92 - Hauts de Seine), Olaqin emploie environ 40 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 16 millions d’euros. Forte d’un nouvel actionnariat aux projets de développement ambitieux, Olaqin va poursuivre la commercialisation de terminaux, logiciels, solutions et services à destination des différentes professions de santé et va développer une stratégie de croissance basée sur l’innovation technologique et l’accompagnement du système d’assurance maladie français. Créée en 2001 au sein du Groupe Edmond de Rothschild, Andera Partners, est spécialisée dansl’investissement non coté en France et à l’international. Elle gère plus de 2,3 milliards d’eurosautour des sciences de la vie (BioDiscovery), du capital développement et de la transmission (Winch Capital en mid cap et Cabestan Capital en small-mid cap) et de la dette mezzanine sponsorless (ActoMezz).
Investec AM a annoncé ce 6 novembre la nomination de John Cappetta au poste de directeur de la distribution auprès des banques privées et des conseillers en Asie. L’ex-directeur du conseil en investissement en fonds pour l’Asie de Julius Baer continuera à travailler depuis Singapour.
Les encours des OPC luxembourgeois ont augmenté de 1,5% sur le mois de septembre, pour atteindre 4.570 milliards d’euros, a indiqué la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF). Selon la CSSF, «les politiques monétaires plus accommodantes annoncées par les principales banques centrales et l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales sino-américaines ont dominé les marchés financiers, entraînant à la hausse toutes les catégories d’OPC à actions». Depuis le début de l’année, les encours des fonds luxembourgeois ont augmenté de 6,78%. Le nombre de fonds domiciliés au Luxembourg a cependant reculé, de 3.824 à 3.807, sur la même période.
Jupiter a annoncé mercredi la nomination de Nichola Pease, une personnalité du secteur de la gestion d’actifs, comme présidente non exécutive du conseil d’administration, à compter du 2 mars. Elle succédera à l’actuelle présidente, Liz Airey, qui quittera ses fonctions à la même date. Nichola Pease a été directrice générale et présidente adjointe du conseil d’administration de J O Hambro Capital Mangaement entre 1998 et 2008. Elle a été administratrice non exécutive de Schroders entre septembre 2012 et novembre 2019. Elle a aussi été présidente du comité des rémunérations et membre du comité des risques et d’audit et du comité des nominations. Liz Airy était présidente du conseil d’administration de Jupiter depuis septembre 2014.
Generali Investments a annoncé ce 6 novembre le lancement d’une nouvelle stratégie obligataire à maturité. Le fonds, dénommé Generali Investments Global SolutionsFund (GIGSF) Futuro 2024-1, est un portefeuille diversifié, conçu pour préserver le capital et générer un rendement sur un horizon de 5 ans. Le portefeuille a une sensibilité décroissante aux taux d’intérêt sur la vie du compartiment et un objectif de rendement brut de 3,5% par an. La stratégie d’investissement combine l’échéance du compartiment à un portefeuille à faible risque investi dans des obligations très bien notées avec des positions dérivées, apportant une exposition supplémentaire au crédit afin d’améliorer le rendement généré. Le compartiment est ouvert à la souscription jusqu’au 6 décembre 2019 et l’échéance est fixée au bout de 5 ans (au 30 décembre 2024). Des parts dédiées aux clients institutionnels et retail ont été créées et peuvent être souscrites par l’intermédiaire de distributeurs ayant référencé le compartiment. Le compartiment est géré par deux gérants de fonds seniors de l’équipe Fixed income de Generali Investments Partners, Fabrizio Viola et Stefano Perin, qui gèrent plus de 300 millions d’euros de stratégies buy & hold avec une expérience combinée de 35 années dans le secteur. L’équipe de gestion bénéficie du support de l’équipe de recherche macroéconomique (18 personnes), et de l’équipe de recherche crédit (15 personnes).
C’est le taux d’inflation en glissement annuel en Chine prévu au deuxième trimestre 2020 par les économistes de Barclays (4 % en janvier). Les prix ont franchi le cap de 3 % en septembre avec 1,8 point de pourcentage imputable à la fièvre porcine. Les analystes rappellent que 100 à 120 millions de porcs ont été mis hors circuit pour enrayer l’épidémie. Les stocks de porcs ont chuté de 40 % en un an et sont à l’origine d’une hausse des prix de la viande de porc de 70 %. Les importations sont trop faibles (3 % de la consommation) et les stocks congelés ne représentent que 2 jours de consommation. Les viandes de substitution sont soit trop chères (mouton et bœuf) ou en offre réduite (poulet).
FLAT TAX Les encours des ETF ont atteint 4.000 milliards de dollars en l’espace d’un quart de siècle, mais de nombreux gestionnaires d’actifs pensent que l’industrie entre dans une nouvelle phase de concurrence et de saturation qui menace d’évincer les petits fonds, rapporte le Wall Street Journal. Ainsi, plus de 90 fonds ont fermé cette année aux Etats-Unis, après un record de 139 fermetures l’an dernier. Depuis son sommet en 2011, le lancement de nouveaux ETF est demeuré relativement stable, selon les données FactSet.
La réindustrialisation des Etats-Unis voulue par Donald Trump est un vœu pieux. Le département du Commerce vient d’annoncer que l’industrie manufacturière représentait désormais 11 % du PIB américain, soit la proportion la plus faible depuis 1947. Le secteur « manuf » compte moins que celui de la construction et ses 13,4 %. Pourtant, en 72 ans, il a atteint jusqu’au quart du PIB. C’était dans les années 1960. Certes, en volume, 11 % d’aujourd’hui pèse sans doute plus lourd que 25 % il y a soixante ans. Mais tout de même. La force de conviction des tweets de Donald Trump ne suffira pas à inverser une tendance aussi lourde et fondamentale.
CONTRACTION Le ralentissement de l’économie américaine se confirme avec une progression du PIB de 1,9 % en rythme annualisé au troisième trimestre 2019, tirée par la consommation des ménages. Dans le détail, les comptes nationaux du trimestre montrent une nette contraction de l’investissement des entreprises de 3 %. Dans ce contexte, la Réserve fédérale a réduit le 30 octobre pour la troisième fois cette année le taux cible des fed funds, de 25 points de base (une fourchette de 1,5 % à 1,75 %). Le président de la Fed, Jerome Powell, a laissé entendre que la banque centrale n’assouplirait pas davantage sa politique, sauf « réévaluation importante de nos perspectives » sur la conjoncture. Les propos de Jerome Powell ont laissé sceptiques bon nombre d’analystes aussi bien que les marchés de taux. Les économistes d’ABN Amro se contentent de repousser la prochaine baisse de 25 points de base des taux fed funds de décembre au premier trimestre 2020. Les perspectives économiques se détériorent relèvent les analystes de Scope Ratings, « dans un contexte d’endettement des entreprises élevés et de baisse des bénéfices ». Ils tablent sur « un ralentissement significatif dans les deux ans à venir avec une forte probabilité de récession autour de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 ».