Le groupe britannique de capital-investissement 3i a annoncé le 27 janvier que le montant de ses investissements avait doublé sur les neuf premiers mois de son exercice, pour atteindre 510 millions de livres, mais a fait part d’une chute de ses cessions.Dans son dernier rapport d’activité, 3i a indiqué que ses investissements avaient presque quintuplé au dernier trimestre 2010 par rapport au même trimestre de l’année précédente, passant de 34 à 158 millions de livres. Entre avril et décembre, ils sont passés de 249 à 510 millions de livres, marquant «une nette reprise de l’activité».Parmi les investissements de cette période, 3i a participé au rachat du groupe français Trescal pour 23 millions de livres. Les réalisations du groupe ont en revanche chuté, revenant de 777 millions pour les neuf premiers mois du précédent exercice à 398 millions pour la même période de l’exercice en cours.
GAM a annoncé le 27 janvier le lancement d’un fonds de performance absolue au format Ucits III, le GAM Star Global Convertible Bond (ISIN IE00B5BRTG34), cogéré par Ben Helm et Alex McKnight. Il vise à produire des rendements nets des liquidités, plus 8% par an, avec une volatilité de 8-12% par an à moyen terme. Le fonds investit dans environ 40-60 obligations convertibles à l’échelle globale et de différents niveaux de qualité de crédit. Les gérants font appel à une approche d’investissement active qui ne s’oriente vers aucun indice de référence. L’approche est conçue pour réaliser des performances dans tous les contextes de marché et présenter une corrélation faible avec les actions et les obligations. Principales caractéristiques Nom de fonds: GAM Star Global Convertible Bond Volume de fonds: 100 millions de dollars Objectif de rendement et risque: rendements nets des liquidités, plus 8% par an, avec une volatilité de 8-12% p.a. à moyen terme Type de fonds: UCITS III, de droit irlandais Monnaie de référence: Dollars Code ISIN: IE00B5BRTG34 Placement minimal: 10 000 dollars Commission de gestion et de distribution1: 1.15% p.a. Commission de performance : 10% sur une base high watermark 1 N’inclut pas les frais administratifs ni commissions de la banque dépositaire.
Le 26 janvier, BNY Mellon Alternative Investment Services (AIS), prestataire de services aux hedge funds avec plus 350 milliards de dollars sous administration, a annoncé la promotion d’Alan Flanagan comme head of global product management en remplacement de Rick Stanley, qui a été nommé en juin 2010 executive vice president du global structured finance group de BNY Mellon. Depuis juin, Alan Flanagan, qui a rejoint le groupe en 2008, était déjà le dirigeant par intérim d’AIS tout en continuant à diriger les activités du groupe dans le domaine de l’administration du private equity. Il a aussi été le principal responsable de l’intégration en Europe des activités global investment servicing de PNC après l’acquisition intervenue en juillet 2010.Alan Flanagan reste basé à Dublin.
Le gérant de hedge funds John Paulson a personnellement gagné, en net, plus de 5 milliards de dollars en 2010, battant son précédent record de près de 4 milliards lorsqu’il avait parié contre les subprimes en 2007, rapporte The Wall Street Journal. Le fondateur d’Appaloosa Management, David Tepper, et le patron de Bridgewater Associates, Ray Dalio, ont chacun engrangé entre 2 milliards et 3 milliards de dollars l’an dernier, selon des investisseurs et personnes proches du dossier. James Simons, le fondateur de Renaissance Technologies, a aussi dégagé un profit de cette teneur. A noter que ces gérants transforment rarement ces gains en liquidités.
Goldman Sachs Group compte promouvoir J. Michael Evans, son patron pour l’Asie, au poste nouvellement créé de responsable des marchés émergents dans le monde, rapporte The Wall Street Journal, citant des personnes proches du dossier. Cette promotion le rendra responsable d’activités clés comme la banque d’investissement, la gestion d’actifs et le conseil en investissement dans l’ensemble des pays émergents. Cela alimente aussi les rumeurs selon lesquelles il pourrait succéder à Lloyd C. Blankfein à la tête de Goldman Sachs.
Schroders vient de lancer au Royaume-Uni un fonds haut rendement sur la dette émergente. Warren Hyland, gérant obligataire chez Schroders, coordonnera la gestion du fonds. Il allouera les actifs entre trois catégories d’obligations à haut rendement : dette des pays émergents, obligations d’entreprises de pays émergents, et dette des pays développés. Il aura également une approche active de la gestion des devises.
Constant Korthout, directeur financier et directeur de la gestion des risques depuis 2002, ayant été nommé chief financial officer et chief risk officer de Van Lanschot NV / F. van Lanschot Bankiers NV (lire notre article du 26 août 2010), il sera remplacé à compter du 15 mars comme directeur financier (CFO) de Robeco. L’impétrant était chief risk officer chez NIBC à La Haye depuis 2000.Il rejoint ainsi le directoire de Robeco (150 milliards d’euros d’encours fin décembre) aux côtés de Roderick Munsters (CEO), Hester Borrie (Sales and Marketing), Leni Boeren (COO) et Hans Rademaker (CIO). Il sera responsable des activités juridiques, fiscales, financières, corporate development & planning, gestion du risque, trésorerie et facilities & purchasing.
Selon La Tribune, MBO Partenaires, le fonds d’investissement français, a lancé une activité en Chine (Shanghai) et en Inde (Bangalore), pour faciliter le travail des sociétés de son portefeuille dans ces deux pays (aide aux achats, production locale...).
Calao Finance a annoncé, vendredi 28 janvier, avoir obtenu l’agrément du FCPI Innovation Stratégique. Selon le communiqué de la société de gestion, il s’agit du premier FCPI orienté sur les hautes technologies stratégiques. Les PME françaises et européennes qui développent ces technologies seront sélectionnées et accompagnées en appliquant également des critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Dans le détail, la société investira aussi bien dans l’aéronautique et le spatial (systèmes embarqués, imagerie et vision, matériaux composites hautes performances... ), le domaine maritime et sous-marin (robotique, dispositifs de dépollution, aquaculture, technologies hydroliennes), l’efficacité énergétique (équipements électriques, bâtiments intelligents, valorisation des déchets,…), la sécurité numérique (cryptographie, contrôles d’accès, transferts de données…) et les technologies de l’information (systèmes de télécommunication, infrastructures, services informatiques et logiciels…) Le portefeuille sera investi à 80% dans des PME éligibles à la réduction d’ISF - soit une réduction d’ISF de 40% - et 20% dans une allocation OPCVM diversifiée de type monétaire, obligataire, convertible ou action (groupe UFG-LFP) Caractéristiques :Droits d’entrée : 5% maximum Frais de gestion maximum : 4,2% TTC maximum / an durée de vie du fonds est de 6 ans minimum.Valeur d’origine des parts A : 100 € / Souscription minimale : 10 parts Valorisation : semestrielle / Période de souscription : jusqu’au 31/08/2011 Durée de blocage des parts : 6 ans minimum prorogeable 2 ans, sauf cas légaux (invalidité, décès)
Lyxor Asset Management a fêté jeudi 26 janvier, les dix années de son premier ETF émis en Bourse de Paris - indexé en l’occurrence sur l’indice CAC 40. Dix ans durant lesquels ces produits et la société filiale de la Société Générale ont connu un très fort développement en France et en Europe auprès des investisseurs institutionnels et des particuliers.A l’heure des comptes, Lyxor AM se présente aujourd’hui comme le deuxième fournisseur d’ETF en Europe, mais le premier en termes de volumes traités avec une part de marché de 36%. C’est aussi le quatrième dans le monde avec 21% de part de marché sur le Vieux Continent et plus de 40 milliards d’euros d’encours sous gestion. La société présente également une gamme de 160 ETF, multi-cotés (520 cross-listings) sur 14 plateformes boursières couvrant plus de 152 indices sur toutes les classes d’actifs (actions, obligations, monétaire, matières premières), indique un communiqué. Pour l’année 2010, plus de 2 millions de transactions et près de 95 milliards d’euros ont été échangés sur NYSE Euronext soit 5,81% des échanges totaux. La société a également rappelé qu’elle savait se montrer innovante en ayant été le premier émetteur à lancer un ETF sur les dividendes européens et aussi le premier émetteur à avoir concocté un ETF sur l’indice S&P 500 sur la bourse de Paris - éligible au PEA de surcroît. Au cours de la cérémonie organisée à l’occasion de ce dixième anniversaire, les responsables de Lyxor AM ont également rappelé quelques données sur le marché des ETF. Des deux côtés de l’Atlantique tout d’abord. En termes d’actifs sous gestion, le marché américain représente aujourd’hui 670 milliards d’euros contre 195 milliards pour le marché européen. Dans les deux cas, est-il noté dans un document diffusé le même jour, les taux de progression sont impressionnants sur les 10 ans sous revue. Ainsi, en 2001, les actifs sous gestion étaient respectivement de 96 milliards d’euros outre-Atlantique et 6,5 milliards en Europe. Par comparaison, l’Asie est aujourd’hui à la traîne avec 37,2 milliards d’euros. Cela dit, un responsable de la société de gestion a fait remarquer qu’un grand nombre d’investisseurs asiatiques étaient fréquemment approchés par ses concurrents américains pour souscrire des produits cotés aux Etats-Unis... En nombre de produits, l’Europe est cependant mieux dotée que les Etats-Unis, avec, à la fin 2010, respectivement 1071 produits (71 ETF en 2001) contre 896 ETF (101 en 2001). A noter que sur les différents marchés asiatiques, (Japon, Singapour, Hong Kong, etc) le nombre d’ETF, variables selon les places, s'élevaient à 200 fin 2010 – et 307 inscrits à la cotation. Dans ce contexte, interrogé par NewsManagers, Alain Dubois, chairman of Lyxor Asset Management, a précisé les grands axes de développements de sa maison en 2011. En termes de produits, tout d’abord, Lyxor AM va poursuivre l'élargissement de sa gamme obligataire, la société ayant d’ores et déjà lancé récemment sur NYSE Euronext et le London Stock Exchange deux nouveaux ETF sur les obligations High-Yield et sur la dette émergente. Autre axe : les «commodities» même si, la granularité à ses limites, puisqu’il n’est pas possible de lancer d’ETF sur une seule matière première, leur poids étant plafonné à 35 % maximum. Enfin, de nouveaux produits sectoriels devraient également voir le jour ainsi que des ETF avec de nouvelles indexations - des produits quantitatifs notamment. Par ailleurs, Alain Dubois est revenu sur l’abrogation depuis le 31 décembre dernier de la taxe d’abonnement de 0,05 point du taux de frais sur encours (TFE) des ETF de droit luxembourgeois. Cela ne devrait pas conduire Lyxor - qui a d’ores et déjà baissé le TFE de 23 de ses produits concernés - a opter massivement désormais pour la création d’ETF de droit luxembourgeois. Pour le chairman de la société, le lancement des fonds et leur nature juridique restent liés aux opportunités du marché. A ce titre, en Asie, Lyxor compte coter plus de fonds ETF cette année, qu’ils soient de droit luxembourgeois ou français. Enfin, concernant les intentions de sa maison sur le marché américain, Alain Dubois a indiqué qu’il n'était pas en mesure de donner des informations. A suivre donc…
AG2R La Mondiale a annoncé, jeudi 27 janvier, les rendements 2010 de ces contrats qui s'élèvent à 3,50% pour ses produits d’épargne (Mondiale Vivépargne, Mondiale Vivépargne 2 et Vivépargne) et à 3,20% ou 3,50% pour ses produits retraite (Mondiale Retraite Professionnels,Mondiale Privilège ActionsMondiale Retraite Active, Mondiale Retraite, Mondiale Perspectives Entreprise et Mondiale Solutions Retraite).
Viveris REIM a annoncé, jeudi 27 janvier, la commercialisation par le biais de conseillers en gestion de patrimoine, mais également de banques privées, de l’OPCI Viveris Immo Environnement qui a été agréé le 12 octobre 2010. Destiné au grand public, le fonds sera composé d’une poche d’actifs immobiliers (60% maximum), d’actifs financiers (20% maximum) et de liquidités (entre 20 et 40% maximum).L’originalité de cet OPCI tient à la constitution d’une poche immobilière axée sur le développement durable avec une sélection d’actifs construits ou à construire respectant cette approche (Bâtiments Basse Consommation, Bâtiments HQE..). La poche d’actifs financiers sera quant à elle investie en actions liées au secteur immobilier (foncières cotées ou sociétés des secteurs connexes à l’immobilier locatif) ou au développement durable (sociétés cotées actives dans les secteurs liés aux énergies renouvelables, au traitement de l’eau, des déchets). Enfin, les liquidités seront investies en OPCVM monétaires, en certificats de dépôt ou en emprunts d’Etat de la zone euro.
Ecofi Investissements a annoncé, jeudi 26 janvier, le lancement d’Ecofi Taux Fixe 2016, un fonds obligataire à taux fixe et à maturité fondante, à échéance 26 avril 2016. Comme les autres trois fonds à échéance gérés par Ecofi Investissements - avec un horizon de placement fixé en 2011 pour le premier, 2012 et 2013 pour les deux autres - la gamme est gérée en tenant compte des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour la sélection des émetteurs. Ecofi Taux Fixe 2016 est principalement investi en obligations et titres de créances émis par un Etat souverain ou par des entreprises privées européennes, indique un communiqué. Les émissions éligibles sont majoritairement à taux fixe, de dette senior. Les émissions subordonnées sont proscrites et le gérant recherche les notations supérieures à BBB- à l’achat.Code Isin - Part I : FR0010998419 - Part P : FR0010957977
Midi Capital, société de gestion de fonds dans le non coté, a annoncé, jeudi 27 janvier, avoir collecté 12 millions d’euros en 2010 au travers de ses fonds défiscalisants «grand public» FIP Avantage PME III et FCPI Economie Durable. De fait, l’encours sous gestion provenant de ce segment de marché est passé de 28 millions d’euros à 40 millions d’euros, soit une progression de 56% pour la dernière campagne IR 2010.
Sur le front des défaillances, l’année 2010 s’est terminée sur un nouveau recul en décembre du taux de défaut à l'échelle internationale des émetteurs corporate en catégorie spéculative à 2,8% contre 2,91% en novembre, selon les dernières statistiques communiquées par Standard & Poor’s. Le taux de défaut s’est inscrit à 3,27% contre 3,35% précédemment aux Etats-Unis, à 1,03% contre 1,07% en Europe et à 1,23% contre 1,24% dans les pays émergents.Sur l’ensemble de 2010, on a dénombré 82 défauts représentant une dette cumulée de 97,48 milliards de dollars, à comparer à 264 défauts en 2009 pour une dette affectée de 627,7 milliards de dollars. Le nombre d'émetteurs les plus exposés à un défaut, c’est-à-dire notés «B-" ou moins et avec une perspective ou une mise sous surveillance négative, s'élevait à 107 au 20 janvier 2011, contre 111 en décembre 2010 et 226 un an plus tôt. L’agence relève enfin qu’elle n’a enregistré qu’un seul défaut à la date du 20 janvier, celui de l’entreprise tchèque Sazka.
Les actifs des fonds au niveau mondial s'établissaient à fin septembre à 17.360 milliards d’euros, en léger retrait par rapport à leur niveau de fin juin 2010 (17.500 milliards d’euros), selon les dernières statistiques trimestrielles communiquées par l’Association européenne de la gestion d’actifs (Efama). Un écart dû pour l’essentiel à l’appréciation de l’euro par rapport au dollar, puisque les actifs des fonds exprimés en dollars affichent une hausse de 10,5%.La collecte globale s’est établie à 156 milliards d’euros au troisième trimestre, son plus haut niveau depuis le premier trimestre 2008. Cette évolution s’explique par le ralentissement de la décollecte sur les fonds monétaires et la collecte significative qui s’est poursuivie sur les fonds obligataires.La collecte nette des fonds de long terme (autrement dit sans tenir compte des fonds monétaires) s’est légèrement accrue à 190 milliards d’euros au troisième trimestre contre 180 milliards d’euros au deuxième trimestre. Une évolution due pour l’essentiel à un accroissement de la collecte nette dans les fonds obligataires à 128 milliards d’euros contre 83 milliards précédemment. Parallèlement, on observe une décollecte nette de 24 milliards d’euros dans les fonds actions aux Etats-Unis contre -6 milliards au deuxième trimestre et une collecte nette de 4 milliards d’euros dans les fonds d’actions en Europe après une décollecte de 12 milliards au deuxième trimestre.L’hémorragie sur les fonds monétaires s’est ralentie au troisième trimestre, avec une décollecte de 34 milliards d’euros contre 194 milliards au deuxième trimestre.Un mouvement marqué tant aux Etats-Unis qu’en Europe.
Le comité consultatif des Principes pour l’investissement responsable (PRI) a annoncé le 27 janvier l'élection de Wolfgang Engshuber, chief administrative officer de Munich Reinsurance America, à la présidence des principes promus par les Nations Unies.Il prend la succession de Donald MacDonald, trustee du fonds de pension de British Telecom. Wolfgagng Engshuber était depuis dix-huit mois membre du comité consultatif des PRI.
Sur les trois premières semaines de janvier, les fonds espagnols ont à nouveau subi d’après VDOS Stochastics des sorties nettes. Les plus-values attribuables à la hausse des marchés ont certes représenté 922 millions d’euros, mais l’encours n’a augmenté que de 566 millions d’euros (ou de 0,39 %) pour se situer à un peu moins de 144,68 milliards d’euros. Les souscriptions/rachats se sont soldées par un remboursement net de 355 millions d’euros.
La société de gestion espagnole Nmas1 (N+1), dans laquelle l'établissement suisse Banque Syz a pris une participation en 2009, a obtenu le 21 janvier l’agrément de la CNMV, le régulateur espagnol, pour la création de la société de courtage N+1 Equities, qui se centrera sur les actions espagnoles et pourra opérer en compte propre, indique Cinco Días. Cette nouvelle structure ne doublonnera pas avec la société de courtage existante du groupe, laquelle va se focaliser sur les activités de banque privée.
Union Investment Suisse change de raison sociale avec effet immédiat et devient IPConcept (Suisse), rapporte L’Agefi suisse. Ce changement de nom du fonds d’investissement s’opère dans le cadre de la reprise intégrale de la participation de l’Union Asset Management Holding de Francfort par la DZ Privatbank (Suisse). Le changement de raison sociale permet à IPConcept Suisse de mettre à profit la marque faîtière IPConcept, sous laquelle sa succursale IPConcept Fund Management se positionne au Luxembourg depuis des années.
La banque privée portugaise Espírito Santo s’implante à Genève avec une nouvelle agence opérationnelle depuis le début de l’année, rapporte L’Agefi suisse. L’agence est riche d’une équipe de cinq personnes.
«En l’espace de 18 mois, nous sommes parvenus à mettre au point une offre intégrée d’ETF qui combine dans une même gamme les deux modes de réplication, la physique et la synthétique, adossée à des swaps», a déclaré le 27 janvier à Paris Dan Draper, managing director, global head of ETFs chez Credit Suisse. De fait, le groupe helvétique avait au préalable décidé de combiner ses deux points forts, la gestion d’actifs et la banque d’investissement pour se lancer à l’assaut du marché. La marque Xmtch, surtout connue en Suisse, a été abandonnée au profit de Credit Suisse, et la part du marché européen, qui était de 4,2 % début 2010, se situe fin décembre à 5,5 % avec 15,6 milliards de dollars (chiffres validés par la recherche de BlackRock, au demeurant).La conquête du marché européen s’effectue à différentes vitesses, manifestement : les 45 produits PEAbles (de droit irlandais) qui sont cotés (cross listings) sur Euronext Paris depuis le 18 janvier (lire notre article du 19 janvier) sont exactement les mêmes qui ont été admis à la négociation sur le London Stock Exchange quatre mois plus tôt (lire notre article du 15 septembre 2010) et ils comprennent les 13 ETF à réplication synthétique qui avaient auparavant été cotés à Francfort et à Milan (lire notre article du 10 septembre). Dan Draper a toutefois le bon goût de se féliciter du professionnalisme dont a su faire preuve l’AMF dans l’examen du dossier. De fait, les produits à réplication synthétique se distinguent par une grande transparence : la banque d’investissement du Credit Suisse est la contrepartie unique du swap, le compteur du swap est remis à zéro tous les soirs et la composition du portefeuille et du collatéral est disponible sur Internet.Cela posé, Credit Suisse a déjà déposé sa demande d’agrément pour les deux ETF qui devraient être disponibles fin février ou début mars, puisque la conquête du marché européen exige le lancement de nouveaux produits, d’une offre diversifiante.Déjà, au nombre des produits disponibles à Paris, on trouve quelques raretés, comme le fonds sur le CSI 300 chinois ou sur le MSCI Chili. Parmi les prochains arrivages, on peut attendre un produit obligataire et un produit «mégatendances», mais Credit Suisse s’intéresse également aux marchés «frontière» et aux hedge funds.En revanche, Dan Draper considère que le lancement d’ETF à effet de levier et/ou inversés n’est pas à l’ordre du jour, mais que cela dépendra en fin de compte de la demande de la clientèle.
En 2010, la société de gestion d’actifs suisse Unigestion a enregistré des souscriptions nettes de 658 millions d’euros, et porté ses encours à 8,4 milliards d’euros. Sur cette collecte totale, 300 millions ont été réalisés en France, où l’établissement helvétique est présent depuis 1993 et où elle a un agrément AMF depuis 2004. Représentant désormais 1,9 milliard d’euros, l’Hexagone est le deuxième marché d’Unigestion après la Suisse, qui constitue 32 % de l’activité, et devant le Royaume-Uni (20 %). En termes de métiers, l’activité de fonds de hedge funds d’Unigestion a particulièrement bien marché en 2010, puisqu’elle a représenté 380 millions d’euros de flux nets. «Deux tiers de ces flux sont provenus de nouveaux clients, mais dans le même temps, nos dix clients les plus importants ont réinvesti chez nous durant l’année écoulée», précise Jean-François Hirschel, managing director, responsable du marketing. Au total, Unigestion gère 2,7 milliards d’euros en multigestion alternative. Le reste se partage entre la gestion actions «minimum variance» (2,9 milliards) et le private equity (1,5 milliard). Afin de poursuivre son développement, notamment à l’international, Unigestion va prochainement mettre en place une équipe de vente plus active pour mieux couvrir l’Europe.
Le 11 février, Credit Suisse lancera un nouveau compartiment de sa structure luxembourgeoise Credit Suisse Fund (Lux), le Fixed Income Cycle Invest qui utilise un modèle de suivi des cycles à la faveur duquel toutes les phases de la conjoncture (surchauffe, refroidissement, dépression, croissance) sont mises à profit pour sélectionner les classes d’actifs obligataires les plus attrayantes.Le fonds, un FCP coordonné, peut investir dans le monde entier et peut accéder à tous les segments depuis le monétaire jusqu’au haut rendement en passant par les obligations d’Etat et d’entreprises à travers tout le spectre des notations. Cette rotation doit permettre d’exploiter le potentiel des actifs les plus prometteurs en fonction de leur position dans le cycle économique.Le fonds, qui est commercialisé dès à présent en Allemagne et en Autriche, bénéficie d’une allocation stratégique déterminée par le global investment committee de Credit Suisse, avec un souci constant de limitation active des risques, a précisé le gérant du portefeuille, Oliver Gasser. CaractéristiquesDénomination : Credit Suisse Fund (Lux) Fixed Income Cycle InvestCodes Isin : classe A: LU0563098960 / classe B: LU0563099182 / classe R USD: LU0563100378 / classe R CHF: LU0563100022Commission de gestion : 1 % pour les classes A, B et R
A la suite de la clôture le 5 janvier de la consultation sur une modification du règlement général relatives aux OPA, l’AMF en a publié la synthèse. 17 réponses ont été apportées. 11 émanent de cabinets d’avocats, 3 d’associations représentatives des émetteurs, une d’une association représentative des sociétés de gestion et 2 d’émetteurs.