Le 15 février, HSBC Global Asset Management (Deutschland) a annoncé le lancement d’un produit destiné à la prévoyance retraite, le fonds marchés émergents HSBC Global Emerging Markets protect 80 dynamic, pour lequel la protection est fournie par la banque HSBC France. L’indice de référence de ce produit destiné à être intégré dans les contrats proposés par les assureurs est le MSCI Emerging Markets. Le taux de frais sur encours sera de 1,65 %.
La succursale munichoise d’Assénagon Asset Management SA (environ 6 milliards d’euros d’encours) a reçu le 20 janvier l’agrément de la BaFin pour la création d’une filiale, Assenagon Credit Management GmbH, qui reprend le pôle crédit avec la gestion des risques de crédit et de taux ainsi que celle des stratégies multi-classes d’actifs en valeur relative.Cette création n’impacte en rien les porteurs des deux fonds luxembourgeois offerts au public Assenagon Credit Basis et Assenagon Credit Basis II lancés par Assénagon Asset Management, qui demeurent confiés aux gérants de portefeuille Jochen Felsenheimer et Wolfgang Klopfer, lesquels intègrent la nouvelle structure (le second en tant que président du comité exécutif).L’objet d’Assenagon Credit Management est la gestion de fonds offerts au public et l’administration de fonds dédiés. La licence de prestataire de services financiers permet à la nouvelle entreprise d’exercer des activités de gestion de portefeuilles financiers, de conseil en investissement et d’intermédiation.Par ailleurs, Assénagon a annoncé le 14 février le lancement le 25 janvier du fonds coordonné offert au public Assenagon Alpha Volatility, un produit de droit luxembourgeois géré par René Reißhauer. Ce nouveau produit utilise quatre stratégies market neutral de volatilité pour générer une performance de 5-6 % nette de frais. Plusieurs institutionnels ont déjà confié 82 millions d’euros à ce fonds. CaractéristiquesDénomination : Assenagon Alpha VolatilityCodes Isin : part I : LU0575255335 (mini 500.000 euros) / Part P LU0575268312Frais gestion :Part I : 0,8 %Part P : 1,5 %
Turgot Asset Management annonce le lancement de Turgot Multigest International, son nouveau fonds particulièrement destiné aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants. Il s’agit d’un fonds de fonds actions international investi sur une vingtaine «des meilleurs fonds en Europe et dans le reste du monde», indique la société de gestion dans un communiqué. L’objectif de Turgot Multigest International, géré par Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion et Waldemar Brun-Theremin, est de surperformer un indice composite constitué pour 40% par l’Eurostoxx 50, pour 35% par le CAC40 et pour 25% par le MSCI World. Le portefeuille est exposé au marché des actions internationales (de 75% à 100%) et au marché des obligations internationales (de 0% à 25%) essentiellement par le biais d’OPCVM. Pour dynamiser la performance, le gérant peut exposer le portefeuille aux marchés émergents à hauteur de 40% maximum et aux actions de petites capitalisations pour 30% maximum.Caractéristiques :Code Isin : FR0010979989Frais de fonctionnement et de gestion : 2,3920% TTC maximum Le FCP s’engage à n’investir que dans des OPCVM dont les frais réels ne dépassent pas les plafonds suivants : - frais de gestion : 3 % TTC de l’actif - commission de souscription : 1.5% - commission de rachat : 1.5%
Pour les dirigeants de Nyse Euronext et Deutsche Börse, l’union fait la force, rapporte l’Agefi. Même si, dans chaque pays, « les Bourses resteront indépendantes», ne serait-ce que pour des raisons réglementaires, a insisté Reto Francioni, le patron de Deutsche Börse, de passage hier en France. Comme annoncé, Paris sera la tête de pont en Europe pour le cash actions - assurant le lien avec les autorités européennes ou avec New York, par exemple et abritera aussi la direction des systèmes d’information et de la technologie du nouveau groupe. La Place de Paris caresse aussi l’espoir de décrocher une partie du post-marché du nouvel ensemble. La chambre franco-britannique LCH.Clearnet assure la compensation d’Euronext jusqu’en 2012, date à laquelle la Bourse prévoyait de se doter d’une solution intégrée, précise le quotidien.
BNP Paribas a dégagé en 2010 un bénéfice net (part du groupe) de 7,84 milliards d’euros, en progression de 34,5% par rapport à 2009 «grâce à son rôle actif dans le financement de l’économie et au succès de l’intégration de Fortis qui donne au Groupe une nouvelle dimension», a annoncé le groupe dans un communiqué publié le 17 février. En 2010, première année complète dans son nouveau périmètre, le Groupe a réalisé un produit net bancaire de 43 880 millions d’euros, en hausse de +9,2% par rapport à 2009 (-0,1% à périmètre et change constants). Progression de 7,5% des encours gérés malgré une forte décollecte en gestion d’actifs Sur l’ensemble de l’année 2010, la collecte nette du pôle Investment Solutions a été négative de 3,3 milliards d’euros : la bonne collecte de l’Assurance (+8,4 milliards d’euros), de la banque privée (+3,2 milliards d’euros malgré un contexte difficile) et Personal Investors (+1,4 milliard d’euros) ne compense que partiellement la décollecte de 17,6 milliards d’euros dans la gestion d’actifs, essentiellement due aux fonds monétaires (-12,7 milliards d’euros). Conjuguée aux effets de performance et de change positifs, cette collecte permet néanmoins aux encours gérés et conseillés de progresser de 7,5% par rapport au 31 décembre 2009 pour atteindre 901 milliards d’euros. Le produit net bancaire, à 6 163 millions d’euros, est en hausse de 14,9% par rapport à celui de 2009. A périmètre et change constants, il progresse de 6,8%, tiré par la hausse des actifs sous gestion, la bonne résistance des métiers de banque privée et de gestion d’actifs au contexte d’aversion au risque des particuliers, la forte progression du chiffre d’affaires de l’Assurance en France (+8,4%) et hors de France (+13,5%) et la dynamique favorable du métier Titres au second semestre, la croissance des encours conservés et administrés faisant plus que compenser la baisse des volumes de transactions. Les frais de gestion, à 4 365 millions d’euros, sont en hausse de 3,7% du fait de la poursuite des investissements pour accompagner le développement de l’activité, notamment dans l’Assurance et le métier Titres. Après prise en compte d’un tiers des résultats de la banque privée dans les marchés domestiques, le résultat avant impôt, à 1 982 millions d’euros, progresse ainsi de 28,5%. La bonne performance opérationnelle de l’ensemble des métiers est complétée par la contribution élevée des sociétés mises en équivalence dans l’assurance et par la cession de certaines activités dans le cadre de la rationalisation des dispositifs. Collecte positive au quatrième trimestre pour Investment Solutions Au quatrième trimestre 2010, Investment Solutions a enregistré une collecte nette positive de 1,4 milliard d’euros. Les revenus du pôle progressent de 13,8% par rapport au quatrième trimestre 2009 pour s’établir à 1 651 millions d’euros. Les revenus de la Gestion Institutionnelle et Privée progressent de 8,4% grâce à la hausse des actifs gérés et conseillés (+6,7%) et à la bonne performance des services immobiliers. La forte progression des revenus de l’Assurance (+26,7%) est tirée par la hausse des actifs gérés (+11,9%) et la forte progression du chiffre d’affaires, notamment en protection. Les revenus du métier Titres sont en rebond de 14% grâce à la reprise des transactions et à la hausse des actifs conservés et administrés. Cette bonne dynamique des revenus permet à chacun des métiers de dégager un effet de ciseaux positif malgré les investissements réalisés pour accompagner le développement, qui portent la hausse des frais de gestion à 11,3%. Le résultat avant impôt du pôle, à 547 millions d’euros, est en hausse de 40,6% par rapport au quatrième trimestre 2009, y compris la forte progression de la contribution des sociétés mises en équivalence, notamment en Assurance. En 2011, souligne le communiqué, le pôle Investment Solutions s’attachera à tirer pleinement parti des coopérations avec la banque de détail à travers le déploiement du modèle de Banque privée en «Joint Venture» ainsi qu’avec CIB afin d’élargir l’offre de produits. Le pôle poursuivra ses efforts en vue de conquérir de nouveaux clients, privés comme institutionnels. Enfin, le pôle accélérera son développement en Asie-Pacifique : il capitalisera sur le dispositif existant en gestion d’actifs, renforcera sa position parmi les cinq premières banques privées à partir de Hong-Kong et Singapour, maintiendra le dynamisme en Inde, au Japon, en Corée et à Taïwan dans l’Assurance et poursuivra le déploiement du dispositif du métier Titres dans la région.
En 2010, le pôle gestion d’actifs d’Axa, composé d’Alliance Bernstein et d’Axa IM, a accusé des rachats nets de 64 milliards d’euros. Cette décollecte a concerné AllianceBernstein à hauteur de 44 milliards d’euros, principalement sur le segment institutionnel (-37 milliards d’euros) essentiellement sur les investissements en actions et sur le segment particuliers (-6 milliards d’euros). Côté Axa IM, les 20 milliards d’euros de sorties nettes sont principalement dues à Axa Rosenberg (29 milliards d’euros). Néanmoins, grâce à des effets de marché et de change positifs, les encours sous gestion ont augmenté de 845 milliards d’euros à fin 2009 à 878 milliards d’euro à fin 2010 (362 milliards pour Alliance Bernstein et 516 milliards pour Axa IM).Le chiffre d’affaires de la gestion d’actifs est en hausse de 5% à 3 328 millions d’euros, en raison principalement d’actifs moyens sous gestion plus importants (en hausse de 3% par rapport à 2009).
L a société de gestion genevoise Semper Gestion, dont les actifs sous gestion s’élèvent à environ 2 milliards de francs suisses et qui emploie 18 personnes dont six gérants, veut accélérer sa croissance en engageant de nouveaux gérants, avec l’objectif d’en compter une dizaine d’ici douze à dix-huit mois, rapporte L’Agefi suisse. Soit en recrutant des équipes, soit en attirant des indépendants. Semper compte d’ailleurs ouvrir sous peu un bureau à Zurich ou dans sa région.La société de gestion entend aussi développer ses activités liées aux BRIC, notamment en Asie. Troisième piste de croissance, une acquisition ou une fusion, à terme, «peut-être en acquérant la clientèle d’un indépendant arrivant en fin de carrière».
Avec le nouveau compartiment Asian local Currency Bond Fund de sa sicav UBS (Lux) Bond Sicav lancé le 28 janvier, UBS Global Asset Management élargit sa gamme de fonds obligataires asiatiques par un produit investi principalement en titres d’Etat libellés en monnaies locales, complétant ainsi le UBS (Lux) Bond Fund – Full Cycle Asian Bond Fund qui est plutôt spécialisé sur les obligations d’entreprises et affiche un encours de 1,2 milliard de dollars.Le fonds (60-70 lignes) est géré par Ben Yuen, qui insiste sur le potentiel d’appréciation des monnaies des pays émergents et sur les fondamentaux des pays asiatiques concernés (hors Japon). Il s’agit de titres notés en moyenne BBB+, les principales monnaies représentées dans le portefeuille sont le won, le dollar de singapour et le ringgit.CaractéristiquesDénomination : UBS (Lux) Bond Sicav – Asian Local Currency BondCodes Isin : Parts USD P-acc: LU0573605267 Parts EUR P-acc: LU0573606232 Parts CHF P-acc: LU0573606588 Indice de référence : HSBC Asian Local Bond IndexTaux de frais sur encours : 1,40 %
Plusieurs grandes villes du Royaume-Uni prévoient d’augmenter jusqu’à 400% certaines taxes liées à la collecte des ordures ménagères, au stationnement ou aux services funéraires afin de compenser la baisse des dotations gouvernementales, selon une étude réalisée par le quotidien britannique.
Le Japon devrait réclamer le soutien des pays du G20 lors de la réunion des ministres des finances qui se tiendra cette semaine, afin de développer l’utilisation des swaps de devises dans la région asiatique afin d’éviter une éventuelle crise financière, rapporte le journal qui fait échos à des propos similaires tenus par la Corée du Sud. Le Japon compte s’appuyer sur le «Chiang Mai Initiative» qui prévoit pour les nations d’Asie du sud-est de convertir leur monnaie dans le cas où la région ferait face à une crise du crédit. Cette initiative pourrait néanmoins se heurter au fait qu’elle risque d’amoindrir le rôle du Fonds Monétaire International.
Dans son rapport d’inflation publié hier, la Banque d’Angleterre voit l’inflation s'établir entre 4% et 5% à moyen terme pour revenir autour de 1,7% début 2013. Des prévisions qui suggèrent que l’autorité monétaire n’est pas encore prête à s’embarquer dans un cycle de hausse de taux.
Selon la BoE, l’inflation devrait s'établir entre 4 et 5 % à moyen terme, rester au-dessus de sa cible de 2 % en 2011 et revenir autour de 1,7 % début 2013
Les législateurs islandais ont approuvé hier l’accord pour le remboursement par l’Islande à la Grande-Bretagne et aux Pays-Bas de quelque cinq milliards de dollars (3,8 milliards d’euros) liés à la faillite de la banque Icesave. A cette fin, de nombreux actifs de la banque Landsbanki seront vendus. La loi doit désormais être promulguée par le président Olafur Grimsson.
Le gouvernement du Canada a été victime en janvier d’une cyberattaque en provenance d’ordinateurs installés en Chine, a rapporté mercredi la radiotélévision canadienne (CBC). D’après la CBC, les pirates sont parvenus à entrer dans le système informatique du ministère des Finances et du Conseil du Trésor.
«Nous devons fixer des indicateurs communs puis, dans un deuxième temps, quantifier leur limite idéale», a déclaré Christine Lagarde dans un entretien au Figaro de jeudi. «Ça ne sera pas facile, mais c’est indispensable pour corriger les futurs déséquilibres avant qu’ils ne provoquent une nouvelle crise systémique», a-t-elle ajouté. Les ministres des Finances et les banquiers centraux du G20 se réunissent vendredi et samedi à Paris.
Après avoir plaidé ce week-end - comme nombre d'élus de la majorité parlementaire - pour un simple aménagement de l’ISF, le ministre du Budget a déclaré mercredi que plusieurs scénarios étaient à l'étude, y compris une «suppression complète». «Tous les scénarios sont encore aujourd’hui sur la table», a estimé François Baroin, qui a rappelé que le gouvernement liait le sort de l’ISF à celui du «bouclier fiscal».
Le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a déclaré mercredi que l’administration Obama souhaitait faire ratifier cette année par le Congrès des accords commerciaux avec la Corée du Sud, la Colombie et le Panama. Ces accords «nous sont extrêmement favorables économiquement et si nous ne le faisons pas, cela signifie que l’activité filera vers d’autres pays», a-t-il déclaré.
Les prix à la production ont augmenté de 0,8% en janvier aux Etats-Unis, en raison d’une hausse des prix de l'énergie et conformément aux attentes, selon les chiffres publiés mercredi par le département du Travail. En décembre, la hausse avait été de 0,9%. Sur un an, la hausse est de 3,6%.
Le nombre de mises en chantier a augmenté plus que prévu en janvier pour atteindre leur plus haut niveau en quatre mois à 596.000 en données CVS (+14,6%), contre 520.000 le mois précédent, selon le département du Commerce. Le nombre de permis de construire octroyés en janvier a en revanche reculé de 10,4%, pour tomber à 562.000.
Le département du Trésor a demandé mercredi aux banques américaines de surveiller attentivement les transactions liées aux anciens dirigeants égyptiens afin de déceler d'éventuels mouvements suspects d’avoirs publics.
Le Portugal a racheté 215 millions d’euros sur un total de 9,5 milliards d’euros de dette arrivant à échéance avril et juin, pour montrer aux investisseurs qu’il n’a aucune difficulté pour s’acquitter de ses obligations. L’Etat a racheté pour 190 millions d’euros de papier à échéance avril et pour 25 millions à échéance juin. Le rendement moyen des obligations de maturité avril est ressorti à 1,746% et celui pour juin à 2,136%. Le rendement maximum a atteint respectivement 2,077% et 2,173%.
Le rapport de février de la BoE sur l’inflation prévoit une hausse de 4 à 5 % des prix à la consommation vers le milieu de 2011 avant de retomber autour de 1,7% début 2013, soit une prévision supérieure à celle de novembre. Cette annonce va probablement renforcer les anticipations selon lesquelles la BoE commencera bientôt à relever ses taux d’intérêt.
Le gouvernement chinois a annoncé le lancement le 1er avril d’un marché d’options sur le yuan, une nouvelle étape en vue d’aboutir à un assouplissement du taux de change de la monnaie nationale. L’administration des changes a précisé que le trading sur ces options serait limité aux entreprises et aux banques l’utilisant à des fins de couverture et non de spéculation.