Henderson Global Investors a recruté Tim Gibson en tant que responsable de l’immobilier coté en Asie, un poste qu’il occupera à compter du 1er mars. Il sera basé à Singapour et travaillera aux côtés de Michael Wong et Eric Khaw, dans une équipe gérant 950 millions de livres d’actifs immobiliers asiatiques. Tim Gibson vient d’AMP Capital Brookfield, où il était directeur et gérant de fonds européen dans l’équipe d’investissement spécialisée dans l’immobilier indirect. Il était responsable de la construction de portefeuilles et gérait un fonds de 1 milliard de dollars.
Le groupe Reyl&Cie, qui gère plus de 4 milliards de francs suisses d’actifs, développe sa présence à Singapour en recrutant Daryl Liew en tant qu’analyste financier et gérant de portefeuilles senior, avec l’objectif de renforcer son expertise sur les marchés régionaux, rapporte L’Agefi suisse. Daryl Liew rejoint Reyl Singapour après avoir collaboré chez Providend Ltd (Singapour), où il occupait la fonction de Chief Investment Strategist&Executive Director. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il sera en charge de la supervision des portefeuilles clients et il participera à l'élaboration des stratégies d’allocation d’actifs afin d’assurer la cohérence des décisions de placement pour la clientèle de Reyl à Singapour.
Quam Asset Management réfléchit actuellement à de nouveaux produits et à des modifications sur son offre existante de fonds, rapporte Asian Investor. A ce titre, la société de gestion vient de renommer le Quam Greater China Fund. Il devient Quam China Focus Fund afin de lever toute ambiguïté, l’OPCVM n'étant pas investi à Taiwan ou ailleurs dans la zone «Grande Chine».Le fonds qui affiche un encours de 40 millions de dollars offrira également bientôt aux investisseurs une nouvelle part libellée en renminbi.
La Deutsche Börse et Credit Suisse ont annoncé séparément le 15 février l’admission à la négociation sur le segment XTF de la plate-forme électronique Xetra de quatre nouveaux ETF de Credit Suisse (deux d’actions et deux monétaires), ce qui porte à 49 le nombre de produits de ce promoteur cotés à Francfort.Ces produits sont tous de droit irlandais. Les deux monétaires, le CS ETF (IE) on EONIA (IE00B42SXC22) et le den CS ETF (IE) on Fed Funds Effective Rate (IE00B3XDJG53) sont chargés à 0,04 % par an chacun.Le CS ETF (IE) on MSCI World (IE00B3NBFN86) affiche pour sa part un TFE de 0,21 % tandis que le CS ETF (IE) on Credit Suisse Global Alternative Energy (IE00B3YKW880) permet aux investisseurs d’accéder à 30 des plus grandes entreprises du secteur des énergies alternatives. Ce fonds affiche un taux de frais sur encours de 0,57 %.
Financière de l’Echiquier vient de faire enregistrer en Italie Arty, un fonds à gestion discrétionnaire et opportuniste sur les marchés taux et actions géré par Olivier de Berranger, rapporte Fondionline. Le fonds, vendu en France depuis mai 2008, affiche un encours de 92 millions d’euros dont 50 millions collectés en 2010. «Arty est un support excellent pour retourner sur les marchés, tout en prenant un risque limité», déclare Paolo Sarno, responsable du développement en Italie de Financière de l’Echiquier.
La fusion BlackRock/BGI, officiellement intervenue le 1er décembre 2009, a été très rapidement maîtrisée à Paris avec la constitution d’une équipe désormais parfaitement repositionnée pour pouvoir commercialiser efficacement une offre protéiforme alliant les savoir-faire spécifiques des deux maisons. Cela a d’ailleurs d’ores et déjà profité à l’antenne française : «Nos encours sont passés de 11,5 milliards d’euros fin 2009 à 13,2 milliards au 31 décembre dernier. Nous espérons dépasser les 15 milliards à la fin 2011", explique à Newsmanagers Eric Wohleber, directeur général.L’explication de cette performance commerciale tient probablement, outre aux mérites de l'équipe, à l’existence d’un assortiment désormais complet de produits, qui tranche avec la monoculture qui prévalait antérieurement. «Notre avantage concurrentiel tient au fait que la gamme est désormais complète et complémentaire, avec les ETF iShares, certes, mais aussi avec des stratégies actives bien connues héritées de Merrill Lynch Investment Managers ou MLIM (or, énergie, minières, agriculture…) ou renforcées ces dernières années avec le recrutement d’une équipe de Scottish Widows (SWIP) pour les actions européennes et enfin avec l’expertise obligataire venant de BlackRock. Bref, nous avons à notre catalogue de la gestion active aussi bien que passive», souligne Eric Wohleber.Ce dernier, pour lequel BlackRock Paris a désormais une «forte volonté de croissance organique», annonce que, pour 2011, la maison compte mettre l’accent sur les assureurs (au travers ou non de leur société de gestion), «pour qui les coûts de production sont devenus une problématique plus aiguë et que nous pouvons accompagner dans leur gestion». De fait, la position du gestionnaire américain est assez confortable dans cette optique, puisque «nous mettons notre expertise à leur service sans forcément que la marque BlackRock ne soit placée en exergue : les assureurs comme les gestionnaires ne disposent généralement pas de toutes les briques, de sorte que nous nous adressons davantage aux «packageurs» (les fonds de fonds, les allocataires d’actifs, les structureurs…) qu’aux distributeurs».Cette année, grâce à un recrutement récent, BlackRock s’intéressera plus activement à la clientèle des banques privées et des sociétés de gestion indépendantes, en tout cas davantage qu’aux clients particuliers en direct, selon Eric Wohleber qui mise aussi beaucoup sur le troisième pilier de l’offre-maison, BlackRock Solutions (BRS), pour courtiser les investisseurs institutionnels : «nous avons un gros atout à jouer sur le segment institutionnel : BRS, une plate-forme de plus de 9.000 milliards de dollars, dont 3.500 milliards pour le compte de BlackRock. Cet outil, qui était initialement à usage interne, permet la modélisation des portefeuilles, les tests de résistance, le passage des ordres, la conformité, le reporting et l’analyse de risque. Autrement dit, nous pouvons offrir une approche service et non de produit et BlackRock Solutions propose une solution pour contrôler les coûts de production du rendement, une problématique beaucoup plus d’actualité à présent qu’il y a cinq ans».Pour résumer, «le retail, iShares et les institutionnels sont trois moteurs interconnectés que nous continuerons à activer simultanément cette année», conclut Eric Wohleber.
Ignis Asset Management, qui gère 83 milliards d’euros, vient de lancer des versions locales de son site Internet, dont une en français (www.ignisasset.com/fr). Implantée depuis fin 2009 en Europe continentale, la société de gestion britannique souhaite ainsi renforcer son ancrage en France.
La collecte nette de la banque privée Neuflize OBC, qui affiche 36 milliards d’euros d’actifs sous gestion, a dépassé 3milliards d’euros en 2010, après 1,5milliard en 2009, et les revenus ont atteint 331,6 millions, contre 328 millions en 2008 et 272 millions en 2009, rapporte Les Echos. De même, le bénéfice net récurrent ressort à 43,8millions d’euros sur l’exercice, à comparer avec 46,5 millions en 2008 et 24 millions en 2009. «Le maintien dans le giron d’ABn Amro et sa privatisation ont été une chance, en nous donnant du temps. Aujourd’hui, nous sommes en avance sur la réalisation de notre plan Perspectives 2012 et réviserons nos ambitions à la hausse puisque nos objectifs pour 2011 ont été atteints dès 2010», souligne le président du directoire de la banque, Philippe Vayssettes.
Dexia Asset Management a annoncé le 15 février l’arrivée de Michel Le Bras, en tant que senior fund manager, au sein des équipes de gestion alternative.Spécialiste de la gestion global macro, Michel Le Bras vient compléter l'équipe actuelle de 50 gérants alternatifs dirigée par Fabrice Cuchet. Sous la responsabilité de Sophie Elkrief, responsable des stratégies alternatives fondamentales, il développera la gestion discrétionnaire de portefeuilles global macro. Dexia AM va ainsi poursuivre sa stratégie d’innovation régulière, en proposant à ses clients professionnels un nouveau processus d’investissement global macro discrétionnaire. Ce style de gestion viendra étoffer les 15 stratégies alternatives initiées depuis 1996 sur différentes classes d’actifs (actions, taux, matières premières, dettes et devises émergentes, crédit corporate…). Michel Le Bras a co-fondé en 2004 la société indépendante de gestion de portefeuille L2S Capital, spécialisée sur ce type de stratégie global macro discrétionnaire.
Après trois trimestres de sorties significatives (-16,9 milliards d’euros), suite au départ de Jeffrey Gundlach fin 2009, TCW, la filiale américaine de gestion d’actifs de Société Générale, a renoué avec des souscriptions au quatrième trimestre : 0,8 milliard d’euros de collecte. C’est ce qu’annonce la banque dans le cadre de ses résultats 2010. Elle ajoute que «l’intégration réussie de MetWest (société rachetée par TCW) et l’expertise de ses équipes permettent d’anticiper dès 2011 un développement commercial solide du nouvel ensemble TCW». Après prise en compte d’un effet marché de +4,6 milliards d’euros, d’un effet change de +5,5 milliards d’euros et d’un effet périmètre de +23,1 milliards d’euros (dont 22,2 milliards d’euros lié à l’intégration de MetWest), les actifs sous gestion de TCW s’établissent fin décembre à 87,0 milliards d’euros (contre 70,0 milliards d’euros fin décembre 2009). Au niveau de la ligne-métier gestion d’actifs du groupe Société Générale, dans un contexte de changements de périmètre importants, liés d’une part à l’apport des activités de SGAM à Amundi et d’autre part, l’acquisition de MetWest par TCW, les revenus tout comme les frais de gestion reculent sur un an de respectivement -32,7%(-26,2% en données courantes) à 477 millions d’euros et -35,2% (-30,3% en données courantes) à 457 millions d’euros. Sur l’année 2010, le résultat brut d’exploitation ressort à 20 millions d’euros en 2010 contre -10 millions d’euros en 2009. Après prise en compte de la contribution d’Amundi (100 millions d’euros), le résultat net part du groupe s’établit à 111 millions d’euros contre -10 millions d’euros en 2009. Sur le trimestre, les revenus de la ligne-métier s’établissent à 150 millions d’euros, soit une baisse de -30,9% (-22,3% en données courantes). Les frais de gestion baissent à 114 millions d’euros contre 179 millions d’euros au T4-09. En conséquence, le résultat brut d’exploitation s’établit à 36 millions d’euros (contre 14 millions d’euros au T4-09) et le résultat net part du groupe s’établit à 46 millions d’euros au T4-10 (contre 8 millions d’euros au T4-09), en intégrant une contribution d’Amundi par mise en équivalence de 25 millions d’euros. Les revenus 2010 du pôle Banque Privée, Gestion d’Actifs et Services aux Investisseurs de SG s’établissent à 2 270 millions d’euros, en retrait de 6,2% (-10,4% en données courantes) par rapport à 2009. Le résultat brut d’exploitation s’établit sur l’année à 268 millions d’euros, soit une baisse de -23,5% (-12,4% en données courantes par rapport à 2009). Pour 2010, la contribution du pôle au résultat net part du groupe s’élève à 289 millions d’euros contre 201 millions d’euros pour 2009.
L’Agefi rapporte que l’association de valeurs moyennes MiddleNext a décidé de s’allier avec l’ESSEC pour créer le programme de formation «Women Be European Board Ready» dédié aux femmes accédant aux comités exécutifs et aux conseils d’administration. La relation aux actionnaires ou encore les responsabilités de l’administrateur figure parmi les thèmes abordés, note le quotidien.
ING a annoncé mardi avoir passé un accord pour vendre le gros d’ING Real Estate Investment Management, son activité de gestion d’actifs immobiliers, dans le cadre de deux transactions pour un montant total d’environ 1 milliard de dollars, soit 770 millions d’euros. Le groupe néerlandais a aussi accepté de vendre pour 100 millions de dollars ses participations dans les fonds gérés par ING REIM. Concrètement, ING va vendre ING REIM Europe, ING REIM Asia et Clarion Real Estate Securities (CRES) à CB Richard Ellis Group pour 940 millions de dollars. Ces trois sociétés représentent ensemble un encours sous gestion de 44,7 milliards d’euros au 31 décembre 2010.Parallèlement, le groupe néerlandais cède Clarion Partners aux dirigeants de Clarion Partners soutenus par la société de private equity Lightyear Capital, pour 100 millions de dollars. Clarion Partners gère 16,5 milliards d’euros d’encours. L’activité de gestion d’actifs immobiliers en Australie (ING REIMA), représentant 4,8 milliards d’euros, n’est pas concernée par ces opérations.
Sans attendre les détails encore non publiés de la fusion Deutsche Börse-Nyse Euronext, il y aura, n’en doutons pas, bien des observateurs qui pousseront les hauts cris pour déplorer la marginalisation de la place boursière française telle qu’elle ressort de l’opération. Pour être pleinement audibles, encore faudrait-il que ceux-ci s’interrogent en contrepartie sur ce qu’il serait advenu de la Bourse française si celle-ci avait, comme elle l’a recherché en son temps, préféré un mariage allemand ou opté au contraire pour un splendide isolement. Serait-elle aujourd’hui mieux placée ? Aurait-elle mieux résisté aux bouleversements survenus sur les marchés organisés, surtout en Europe où la directive MIF a eu des conséquences radicales ? On peut en douter. Sans doute l’une des clés de l’évolution des places boursières réside-t-elle plutôt dans la manière dont elles ont su conserver des activités post-marchés intégrées. Euronext a rompu avec ce modèle, alors que c’est de ses activités de compensation et de règlement-livraison que Deutsche Börse tire aujourd’hui une bonne partie de sa puissance. Il sera d’ailleurs fort intéressant de connaître l’avis de Bruxelles sur ce point de la fusion. Car la Commission a toujours critiqué le modèle en «silo» que la Place allemande, l’histoire le montre, a fort bien fait de conserver. Avalisera-t-elle l’accord sans sourciller ou tirera-t-elle la conséquence logique de ses critiques ?
Le gouvernement travailliste australien pourrait à l’avenir autoriser l’exportation d’uranium en Inde en accompagnant cette autorisation d’une clause de sauvegarde, indique le journal qui cite le ministre en charge des ressources minières Martin Ferguson.
La société d’investissement dirigée par Bruce Karsh aurait rendu 3 milliards de dollars sur les 10 milliards levés. Elle ne parviendrait pas à se déterminer sur une stratégie d’investissement après avoir largement profité des opportunités offertes sur le marché de la dette suite à la faillite de Lehman Brothers, indique le quotidien qui cite des sources proches du dossier. Une attitude très peu répandue au sein des sociétés de private equity qui préfèrent accumuler des positions dans des sociétés défaillantes.
Les PIB de la France et de l’Allemagne ont crû, en rythme trimestriel, de 0,3 % et 0,4 % sur la période octobre/décembre, contre 0,6 % et 0,5 % attendus
La banque se sépare de la majorité d’ING Reim pour 770 millions d’euros et prévoit de réaliser une plus-value après impôts d’approximativement 500 millions d’euros. Le groupe CB Richard Ellis reprend les activités du pôle en Europe et Asie, ainsi que Clarion Real Estate Securities.
Les Etats-Unis ont attiré en décembre des flux de capitaux nets à long terme de 65,9 milliards de dollars, après 85,1 milliards en novembre, a indiqué hier le département américain du Trésor. La Chine, premier créancier des Etats-Unis a réduit dans le même temps de quatre milliards le montant de dette qu’elle détient.
L’indice manufacturier de la Réserve fédérale de New York a augmenté de 3,51 points en février pour s'établir à 15,43, soit légèrement au-dessus des attentes du marché et à son plus haut niveau depuis juin dernier. L’indice des stocks a bondi à 9,64 en février contre 4,21 le mois précédent mais les commandes nouvelles et les livraisons ont cependant reculé.
Le département américain du Travail a fait part hier d’une hausse de 1,5% des prix à l’importation en janvier, soit presque le double de la prévision de 0,8% des économistes interrogés par Reuters. Les cours du pétrole, qui ont grimpé de 3,4% le mois dernier, ont pesé sur cette tendance.
Selon le bureau budgétaire du Parlement canadien (PBO), il y a moins de 20% de chances que le gouvernement fédéral équilibre son budget d’ici 2015-2016, comme Ottawa le prétend. «Un déficit budgétaire va persister. Cela signifie qu’un déficit structurel existe, le PBO l’estimant à 10 milliards de dollars canadiens (0,5% du PIB) en 2015-2016», a-t-il précisé.
Le Brésil et les Etats-Unis n’ont pas créé d’initiative commune afin de faire pression sur la Chine pour qu’elle laisse le yuan s’apprécier, a déclaré hier le ministre des Finances brésilien Guido Mantega. «Le Brésil s’inquiète tout autant de la faiblesse du dollar que de la monnaie chinoise», a-t-il ajouté lors d’une conférence téléphonique avec la presse.
L’assureur crédit a vu son bénéfice net atteindre 294,5 millions d’euros l’an dernier (il avait chuté à 19 millions d’euros en 2009), grâce à une baisse de 40 points du ratio de sinistralité. Cette contraction a permis au groupe d’abaisser son ratio combiné de 104,7% à 68,7%. Fort de ces résultats, Euler Hermès compte verser un dividende de 4 euros par action.
D’après le département du Commerce, les ventes au détail ont augmenté de 0,3% en janvier par rapport à décembre aux Etats-Unis. Il s’agit de la septième hausse mensuelle consécutive. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une progression de 0,6%. Sur un an en janvier, l’augmentation s’inscrit à 7,8%.
Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a estimé que les prix alimentaires avaient atteint un «niveau dangereux». Ces hausses de prix sont, dit-il, «vivement préoccupantes». Les cours des denrées alimentaires de base ont augmenté en moyenne de 15% d’octobre 2010 à janvier 2011, et ils sont seulement de 3% inférieurs au pic atteint en 2008.