Un fonds de Credit Suisse Group accuse SoftBank Group, dans des documents judiciaires américains, d’avoir orchestré des transactions qui ont rendu sans valeur un investissement de 440 millions de dollars que le fonds avait réalisé pour financer une société soutenue par SoftBank, rapporte le Wall Street Journal. La plainte, déposée jeudi auprès d’un tribunal de district américain en Californie, demande à un juge fédéral de permettre au fonds de Credit Suisse de remettre une assignation à comparaître à une succursale américaine de SoftBank. Le document indique que le fonds se prépare à poursuivre SoftBank au Royaume-Uni. Il s’agit d’un nouvel épisode dans le différend concernant la disparition de Greensill Capital, une société de supply chain qui a sombré au début de cette année. Greensill accordait des prêts à des entreprises qui servaient d’avances sur les paiements attendus des clients de ces entreprises, puis transformait les prêts en titres, que des fonds d’investissement gérés par Credit Suisse achetaient. L’une de ces entreprises était Katerra Inc, une start-up américaine du secteur de la construction. Le fonds de Credit Suisse détenait 440 millions de dollars d’obligations garanties par les prêts accordés par Greensill à Katerra, et lorsque Katerra a connu des difficultés financières l’année dernière, Greensill a annulé les prêts. SoftBank était un investisseur à la fois dans Greensill et Katerra, et dans le document de la cour américaine, le fonds de Credit Suisse a déclaré que SoftBank a «orchestré un accord» qui a coupé le fonds de tout revenu possible sans le dire au fonds.
L’autorité de surveillance des marchés financiersen Finlande, Financial Supervisory Authority of Finland (FIN-FSA), a décidé d’augmenter les frais de traitement appliqués aux fonds Ucits étrangers commercialisés en Finlande à compter du 1er janvier 2022. Ces frais seront augmentés de 50 euros à 1.750 euros plus 20 euros de plus par compartiment de fonds. Cette augmentation de 50 euros s’applique aussi aux fonds alternatifs gérés par une entreprise étrangère, la facture atteignant désormais 1.250 euros pour les FIA.
Le gestionnaire d’actifs autrichien Raiffeisen Capital Management a renforcé son organisation en matière de durabilité. Cela s’est traduit par la mise en place d’un Sustainability Office dirigé par Wolfgang Pinner, qui passe de directeur de l’investissementresponsable à directeur de la responsabilité d’entreprise.Il épaulera Ingrid Szeiler, directrice des investissements. Tous deux seront rattachés à Dieter Aigner, directeur général de la firme.
La société de gestion britannique abrdn a rejoint la Emerging Market Investors Alliance (EMIA), une association qui réunit des investisseurs, des émetteurs et des experts des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance des marchésémergents. Cette association a notamment pour but de travailler avec les investisseurs institutionnels pour promouvoir les meilleures pratiques ESG au sein des gouvernements et sociétés cotées des pays émergents. L’EMIA recense plus de 3.000 membres.
Le représentant numéro un de la gestion allemande DWS, branche de gestion d’actifs de Deutsche Bank, a certes été accusé de greenwashing (éco-blanchiment) fin août mais le monde de la gestion d’actifs allemande ne s’arrête pas à DWS. L’association allemande de la gestion d’actifs BVI a publié, jeudi 23 décembre, les résultats d’un sondage sur l’intégration des risques liés à la durabilité dans les fonds d’investissement de ses membres. La BVI a sondé 61 de ses sociétés membres, représentant 94% des encours cumulés de l’industrie des fonds en Allemagne. L’association indique que 90 à 95% d’entre elles ont déjà commencé à intégrer les risques de durabilités dans leur processus de gestion des risques quand 10% déclarent l’avoir déjà fait. Le sondage suggère que les risques liés à l’environnement et à la gouvernement ont été plus intégrés dans la gestion des risques que ceux liés aux aspects sociaux. Les obstacles rencontrés par les sociétés pour évaluer les risques liés à la durabilité sont connus de longue date: manque de standards, qualité et disponibilité des données. En particulier pour les actions de petite capitalisation, les dérivés et les actifs illiquides. La BVI note que ses membres ont tendance à se focaliser sur des approches d’exclusion et que les méthodes plus sophistiquées d’évaluation des risques de durabilité (stress tests, modèles factoriels) sont plus rares.
L’année n’est pas encore achevée pour les Bourses et la plupart des gestionnaires d’actifs cotés s’apprêtent à la boucler avec une valorisation supérieure à celle qu’ils présentaient au 1er janvier 2021. Sur le marché britannique, Man Group et Liontrust – qui a récemment acquis Majedie – ont leurs actions ayant grimpé respectivement de plus de 63% et 62% entre le 1er janvier et la séance du 24 décembre 2021 à 12h la Bourse de Londres. D’autres gestionnaires britanniques sont aussi dans le vert comme Polar Capital et Schroders (plus de 12% et plus de 6% respectivement sur la période). En France, Amundi, branche de gestion d’actifs du Crédit Agricole, atteignait presque 6,66% de hausse de valorisation entre le 1er janvier et le 24 décembre 2021. L’action Blackstone a plus que doublé Aux Etats-Unis, le cours du plus grosgestionnaire d’actifs au monde BlackRock a grimpé de 27,91% entre le 1er janvier 2021et la clôture de la séance du 23 décembre 2021. Invesco a enregistré une hausse de son cours de 32,96% à la Bourse de New York sur la même période.Les actions du gestionnaire ont néanmoins rendu 15,48% sur les six derniers mois. Franklin Resources, maison mère de Franklin Templeton, a gagné34,43% du1er janvier au 23 décembreavec néanmoins une chute de 2,45% du cours sur le dernier mois. Quant à State Street, le titre a progressé de 28,16% entre le 1er janvier et le 23 décembre 2021, avec une chute du cours de 5,07% observée sur le dernier mois. Janus Henderson connaît un mois de décembre difficile avec une perte de 9,55% constatée entre le 23 novembre et le 23 décembre 2021 mais le titre est tout de même en hausse de 29,41% depuis le 1er janvier 2021. Le gestionnaire d’actifs T. Rowe Price a vu sa valeur en bourse augmenter de 31,39% entre le 1er janvier et le 23 décembre mais connaît un recul de 5,83% sur les trois derniers mois. A noter la progression de 58,1% sur la période de la société de gestion multi-boutiques Affiliated Managers Group, néanmoins en baisse de 8,71% sur le dernier mois. Les actions du gestionnaire alternatif américain Blackstone ont, elles, plus que doublé avec une hausse de 108,9% enregistrée sur la période. Son homologue Apollo Global Management a vu ses titres progresser de 51,8% depuis le 1er janvier 2021. Une hausse de 19,13% est constatée sur les trois derniers mois. Les autres sociétés de gestion alternatives américaines connaissent aussi de fortes hausses sur l’année dont KKR (+86,44% au 23 décembre 2021), Carlyle (+77,4%) et Ares (+79,16%). GAM dévisse sec A l’inverse, l’année aura été pour le moins animée dans le mauvais sens du terme pour quatre titres en particulier. A commencer par le gestionnaire d’actifs helvétique GAM, qui enchaîne décollecte sur décollecte et qui réorganise ses équipes à tout va. Le titre a baissé de plus de 34% entre le 1er janvier et le 24 décembre. DWS, filiale de gestion d’actifs de Deutsche Bank, se trouvait certes en territoire positif au 23 décembre 2021 (+1,78% depuis le 1er janvier 2021) mais cette légère augmentation de valorisation cache l’effondrement subi par le titre fin août après l’annonce d’une enquête de la SEC sur ses déclarations en matière de gestion durable. Au Royaume-Uni, le marché n’a pas vraiment digéré le passage de Standard Life Aberdeen à abrdn. Le titre a dégringolé de près de 14% entre son changement de dénomination sociale le 15 juillet et le 24 décembre. Un gadin aussi pour Jupiter Fund Management, qui se prépare à des offres de rachat, mais qui en attendant, a perdu plus de 7% entre le 1er janvier et 24 décembre 2021.
La société de gestion quantitative françaiseEraam a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris en date du 21 décembreselon les informations de NewsManagers.La firme est en état de cessation de paiements depuis le 24 novembre 2021, c’est-à-dire que son actif disponible ne lui permet plus de faire face à ses dettes exigibles dans l’immédiat. A travers cette procédure de redressement judiciaire, Eraam pourra poursuivre son activité sous contrôle judiciaire. La procédure vise à régler les dettes et rembourser les créanciers d’une entreprise, tout en maintenant les emplois. Eraam est donc en cours de période d’observation en vue de l'élaboration éventuelle par le tribunal de commerce de Paris d’un plan permettant le remboursement de tout ou partie du passif. La période d’observation se terminera le 21 juin 2022. NewsManagers avaitrévélé l'état fragile de la société de gestion quantitative début décembre puis le retrait de son conseil d’administration d’Edmond de Rothschild Asset Management - qui avait pris 34% du capital d’Eraam en juillet 2019 - et du directeur général d’Edmond de Rothschild AM (France) Christophe Caspar. Ambitions déchues Lors de la prise de position d’EdRAM dans Eraam, l’avenir s’annonçait pourtant radieux puisque le premier cherchait à relancer sa gestion systématique avec le lancement de nouvelles stratégies. Eraam était censé pouvoir s’appuyer sur EdRAM pour accélérer son développement et distribuer ses produits. Les deux groupes avaient prévu de définir ensemble un programme commun de recherche et développement, selon le communiqué publié à l'époque. Eraam, fondée en 1998,avait fait précédemment l’objet d’une incubation de La Financière de l’Echiquier et du fonds d’incubation de la place parisienne Emergence. La société, qui a été un point de passage pourplusieurs analystes de hedge funds,a aussi compté le fonds de pension américain Calpers parmi ses clients de renomen multigestion alternative - cédée depuis à EdRAM -mais cela remonte à plusieurs années avant lacrise profonde que traverse Eraam actuellement.
Le fonds britannique Third Point Investors Limited (TPIL), lié au hedge fund activiste américain Third Point de Dan Loeb, a annoncé la semaine dernière la démission du président de son conseil d’administration Steve Bates. Coté en Bourse depuis 2007, TPIL gère 650 millions de livres et investit dans le fonds phare de Third Point riche de quelque 20 milliards de dollars. Le hedge fund est en conflit avec des investisseurs au sujet d’un écart de valorisation entre le fonds principal et son fonds nourricier britannique, rappelle le Financial Times. Steve Bates a démissionné après avoir reçu des pressions personnelles de la part d’investisseurs activistes, Asset Value Investors et Staude Capital, à son encontre. Il occupait ce poste depuis 2019 chez TPIL a indiqué que «les circonstances ont rendu son maintien intenable».
La société de gestion française La Financière de l’Echiquier et EFPA España, branche espagnole de l’association européenne des conseillers en investissement et de gestion de patrimoine EFPA, vont collaborer sur la formation de professionnels du secteur en Espagne. Cela se fera au travers de cours, de séminaires ou encore de conférences sur la gestion de portefeuille. L’EFPA collabore avec 84 entités, dont des banques et des sociétés de gestion internationales.
Le directeur de Columbia Threadneedle Investments pour l’Italie, Alessandro Aspesi, a donné sa démission, rapporte le média italien Bluerating. Il était en poste depuis 2007 et quittera définitivement la société de gestion américaine en février 2022. Il sera remplacé en intérim par Florian Uleer, responsable de Columbia Threadneedle pour l’Allemagne, en attendant qu’un remplaçant soit trouvé à Alessandro Aspesi.
Morningstar va faire l’acquisition des activités internationales de la plateforme logicielle australienne Praemium Limited. La société d’analyse de fonds paiera un premier montant de 35 millions de livres en cash, sujet à d’éventuels « ajustements » complémentaires, indique le communiqué. Les activités internationales de Praemium sont essentiellement basées au Royaume-Uni, à Jersey, Hong Kong et Dubaï. La société, qui livre des outils de gestion aux conseillers en gestion de patrimoine, souhaite se recentrer sur ses activités en Australie. L’opération devrait être bouclée au deuxième ou troisième trimestre 2022.
Santander Asset Management, filiale de gestion d’actifs de la banque espagnole, a initié une position dans le groupe financier espagnol Renta 4 Banco à hauteur de 3% selon une communication transmise au régulateur local des marchés financiers CNMV. Cet investissement s’est concrétisé à travers le fonds Santander Small Caps España. Renta 4 Banco dispose d’une branche de gestion de fonds Renta 4 Gestora mais aussi d’une Sicav luxembourgeoise Renta 4 Sicav, qui gérait 152 millions d’euros au 31 mars 2021.
La confiance des ménages américains s’est légèrement améliorée en décembre, selon les chiffres définitifs de l’indice de l’université du Michigan publiés jeudi. L’indice ressort à 70,6 après un indice préliminaire de 70,4 et contre 67,4 fin novembre. Les économistes sondés par le Wall Street Journal tablaient sur un indice inchangé par rapport à l’estimation préliminaire de 70,4. L’optimisme des consommateurs avait été écorné en novembre par les progrès de l’inflation. Wall Street évoluait dans le vert en séance jeudi après cette publication.
L’Italie, confrontée à une flambée des contaminations par le coronavirus et à une progression du variant Omicron, va durcir les restrictions en vigueur dans le pays, dont la restauration de l’obligation du port du masque à l’extérieur, ont annoncé jeudi les services du président du Conseil. Le gouvernement compte également imposer le port de masques respiratoires FFP2, plus protecteurs, dans les espaces accueillant du public comme les cinémas, les théâtres ou les stades par exemple. La fermeture des discothèques et des clubs jusqu’au réveillon de la Saint-Sylvestre figure également parmi les mesures évoquées dans ce communiqué. Le gouvernement italien prévoit également de ramener la durée de validité du pass sanitaire local de neuf à six mois.
La Française Real Estate Managers (REM) a conclu un partenariat stratégique avec Vectura, société spécialisée dans le développement et la gestion d’actifs industriels et logistiques. Le partenariat se concentrera sur le développement d’actifs logistiques du «dernier kilomètre» à travers la France et potentiellement sur d’autres marchés, dont l’Espagne, indique un communiqué. L’accord inaugural du partenariat porte sur un portefeuille de six plateformes logistiques et de livraison du «dernier kilomètre» (totalisant plus de 40.000m²) implantées dans toute la France: région parisienne, Toulouse, Belfort, Pau, Saint-Quentin et Calais. Les actifs, allant de 5.000 à 10.000m², sont entièrement loués, dans le cadre de baux longs, par des locataires de premier plan opérant dans les secteurs du e-commerce ou de la distribution. Le portefeuille a été acquis par La Française REM, agissant pour le compte d’un investisseur institutionnel sud-coréen.
Le groupe japonais SoftBank est actuellement en pourparlers avec la société de gestion alternative américaineApollo Global Management pour que celle-cilui accorde un prêt de quatre milliards de dollars, selon des sources interrogées parFinancial News. Ce prêtserait garantipar le deuxième Vision Fund de SoftBank dont le portefeuille a investi environ40 milliards de dollars dans 150 sociétés technologiques dont la fintechRevolut ou encore la société d’e-commerce indienne Flipkart.
Un fonds indiciel côté, le BAD ETF, a été lancé sur la Bourse de New York ce 22 décembre parla Bad Investment Company. Cet ETF réplique l’indice EQM BAD exposé aux entreprises cotées appartenant aux secteurs des jeux et paris en ligne, de l’alcool et du cannabis ainsi que celui des drogues. Dans un communiqué, la Bad Investment Company revendique que son ETF puisse constituer une alternativepour les investisseurs particuliers qui seraient frustrés par certains aspects du mouvement enclenché par l’industrie de la gestion d’actifs sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Elle estime aussi que ces secteurs demeurent souvent évités et sous-investis par les investisseurs, «une lacune du marché» dont elle compte profiter.
La société de gestion espagnole Trea Asset Management a modifié son programme d’activités auprès du régulateur hispanique des marchés financiers CNMV, rapporte FundsPeople. Ce, afin de commercialiser des fonds de capital risque. La firme, interrogée par le site, souhaite poursuivre le développement de sa stratégie de fonds alternatifs. Trea AM, qui compte majoritairement des clients institutionnels, pourrait s’ouvrir davantage aux investisseurs particuliers.
Credit Suisse a licencié les gestionnaires impliqués dans la gestion des fonds Greensill. Il s’agit de l’ancien responsable de la gestion d’actifs en Suisse et EMEA Michel Degen, du responsable de la gestion taux Luc Mathys et du gestionnaire de portefeuille Lukas Haas, selon une source proche citée par Bloomberg. La décision est intervenue après que les premières conclusions d’une enquête sur l’effondrement des fonds ont été partagées avec le conseil d’administration de la banque. Ces trois personnes avaient été mises à pied au mois de mars 2020 juste après l’éclatement de l’affaire.EricVarvel, qui étaità la tête de la division de gestion d’actifs qui a vendu les fonds Greensilla aussi quitté le groupe.La banque avait égalementlicencié Lara Warner, la directrice des risques, et Brian Chin, le directeur de la banque d’investissement et membre du comité exécutif (executive board) au mois d’avril.
Le groupe financier espagnol CaixaBank a décidé de changer sa stratégie en matière de banque privée, relate le journal Expansión. Pour ce faire, CaixaBank a décidé d’abaisser le seuil d’actifs nécessaire de 500.000 à 100.000 euros pour être considéré comme client de sa banque privée. En conséquence, quelque 160 banquiers ont été ajoutés et 23.000 clients reclassés au sein de la banque privée du groupe espagnol.
Santander Asset Management, filiale de la banque espagnole Santander, a bouclé la levée d’un fonds global de dette privée baptisé Santander Private Debt I pour un montant total de 115 millions d’euros d’engagements. Le fonds investira sur les marchés de dette privée dans un format multi-gérants et avec une exposition minimale de 80% en dette senior. Il devrait souscrire à au moins 150 dettes différentes (partagée pour moitié entre Etats-Unis et Europe) avec une durée de vie moyenne de 4 à 5 ans. Santander AM, qui gère 192 milliards d’euros, a fondé son équipe de gestion d’actifs illiquides en 2019. Elle compte aujourd’hui une trentaine de personnes.
PwC a été sélectionné par le département en charge de la supervision financière de la Commission européenne (DG Fisma) pour mener une étude sur la faisabilité, les standards minimaux et critères de transparence d’un label européen pour les indices environnementaux sociaux et de gouvernance. Pour ce contrat valorisé à 300.000 euros, la DG Fisma avait reçu quatre offres. La Commission européenne doit présenter aux instances européennes, avant le 31 décembre 2022, un rapport sur l’impact sur la réglementation européenne du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indices de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers ou pour mesurer la performance de fonds d’investissement ainsi que sur la faisabilité d’un label européen pour les indices ESG.
La croissance de l'économie américaine a fortement ralenti au troisième trimestre dans un contexte de pandémie de Covid-19, confirment mercredi les statistiques définitives du produit intérieur brut (PIB) publiées par le département du Commerce. Le PIB des Etats-Unis a progressé de 2,3% en rythme annualisé par rapport aux trois mois précédents, un chiffre révisé à la hausse par rapport à la précédente estimation qui était de 2,1%. Le consensus Reuters prévoyait un chiffre de 2,1% après une croissance de 6,7% au deuxième trimestre. Les contrats à terme sur indices à Wall Street pour le S&P-500 ont réduit légèrement leurs pertes après la publication de cette statistique.
Allianz et Ivanhoé Cambridge, filiale immobilière de la Caisse de Dépôt et placement du Québec, ont chacun engagé 250 millions de dollars (220,9 millions d’euros) en capital dans la plateforme Allianz Real Estate Asia-Pacific Japan Multi-Family Fund I. Il s’agit d’un fonds fermé domicilié à Singapour qui vise à constituer un portefeuille diversifié d’actifs résidentiels dans quatre des principales villes du Japon : Tokyo, Osaka, Nagoya et Fukuoka. Le fonds aura une capacité d’investissement d’environ 2 milliards de dollars en valeur brute.
Après une collecte assez faible de 9 milliards d’euros en septembre 2021, les fonds Ucits et alternatifs européens ont enregistré des entrées nettes de 140 milliards d’euros en octobre selon les données publiées mercredi par l’association européenne de la gestion d’actifs Efama. Dans le détail, les fonds Ucits ont collecté 110 milliards d’euros en octobre après une décollecte de 3 milliards d’euros le mois précédent. En excluant les fonds monétaires, la collecte des fonds Ucits diminue d’environ 60% (45 milliards d’euros contre 54 milliards en septembre). La collecte d’octobre a donc été tirée par les fonds monétaires. Quelque66 milliards d’euros ont été placés dans cette catégorie de fonds. Un record selon l’Efama alors que la classe d’actifs avait subi des rachats nets de 57 milliards d’euros en septembre. Les investisseurs ont en outre placé 24 milliards d’euros dans les fonds actions (19 milliards en septembre), 3 milliards d’euros dans les fonds obligataires (13 milliards en septembre) et 15 milliards d’euros dans les fonds multi-actifs (20 milliards en septembre). Les fonds alternatifs européens ont, eux, collecté 30 milliards d’euros en octobre contre 13 milliards le mois précédent. Les fonds alternatifs investis en actions ont subi des sorties de 4,8 milliards d’euros dans la lignée des rachats de septembre (-2,6 milliards d’euros). Leurs homologues obligataires ont engrangé 5 milliards d’euros de collecte nette en octobre (+1,8 milliard d’euros en septembre). Les encours cumulés des fonds Ucits et alternatifs européens ont augmenté de 2,6% sur le mois d’octobre à 21.387 milliards d’euros.
Le groupe financier helvétique J.Safra Sarasin a annoncé, ce mercredi, la prochaine arrivée de Daniel Wild au poste de responsable de la durabilité. L’actuel responsable de la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance de Credit Suisseprendra ses fonctions en mars et remplacera Jan Amrit Poser, qui quitte la firme. Il sera basé à Zurich. Chez Credit Suisse, Daniel Wild a déjà été plus ou moins remplacé par Jeroen Bos, récemmentdébauché de chez NN Investment Partners pour occuper les fonctions de responsable international de l’investissement durable. Précédemment, Daniel Wild a aussi exercé la fonction decodirecteur général de RobecoSAM où il a travailléentre 2006 et 2019.