UBS vient de nommer Brendan Tu au poste de responsable du conseil ESG pour l’Asie-Pacifique à partir de février 2022, selon Citywire Asia. Basé à Hong Kong, il sera rattaché à Laurent Bouvier, responsable mondial du conseil ESG, et Gaetano Bassolino, responsable de la banque pour l’Asie-Pacifique. Brendan Tu arrive de Foxconn Industrial Internet, dont il était directeur des investissements depuis trois ans. Auparavant, il a déjà travaillé chez UBS, d’abord comme analyste au début de sa carrière en Nouvelle-Zélande et Hong Kong. Après un passage de deux ans chez MBK Partners, une société de capital-investissement à Shanghai, il est fevenuchez UBS en tant que directeur adjoint de la banque d’investissement. Après une pause, il est une nouvelle fois retourné chez UBS comme managing director pour la Chine, Taïwan, Macao et Hong Kong.
La banque privée Neuflize OBC a nommé Nathalie Fradin Depauw directrice des risques France et membre du directoire de la banque. Elle succède ainsi à Ido Gonen, nommé responsable des décisions de crédit de la banque néerlandaise ABN Amro, maison-mère de Neuflize OBC. «Nathalie Fradin Depauw aura pour mission d’assurer avec son équipe, en lien avec le Business, la gestion et le suivi des risques de la banque pour une croissance saine et durable des activités de Private Banking, en ligne avec les objectifs stratégiques d’ABN Amro», précise un communiqué. L'équipe risque compte 45 personnes.Nathalie Fradin Depauwa réalisé la majorité de sa carrière à la Société Générale. Elle a débuté au sein du département Inspection, puis rejoint en 2008 la direction des services financiers spécialisés en tant que superviseur de la zone Amérique du Nord et Centrale avant de devenir CRO de SG Equipement Finance USA en 2009. En 2013, elle rejoint à Hong Kong l'équipe régionale Wholesale Credit Risk d’HSBC Asie en tant que senior manager en charge du crédit et devient global head of risk identification pour HSBC sur la clientèle wholesale. De retour en France, elle est nommée, en 2018 responsable du monitoring et de la transformation pour la clientèle CIB de Société Générale, puis se voit confier la création du département d’analyse du risque de crédit de portefeuille sur la clientèle non particulière qu’elle dirige jusqu’en 2021.
Une grande majorité (65 %) des sociétés de gestion en Europe ne prend pas en compte les risques liés à la biodiversité dans leur politique d’investissement responsable ou n’a pas de politique autonome sur la biodiversité, montre une nouvelle étude de Cerulli. Sur les 35 % qui abordent les risques liés à la biodiversité, certains n’ont pas une approche claire de la biodiversité dans leurs politiques et ne prennent généralement pas d’engagements spécifiques. Le secteur européen de la gestion d’actifs a donc encore un long chemin à parcourir avant que l’intégration des risques liés à la biodiversité dans les décisions d’investissement ne devienne la norme, estime Cerulli. Côté clients, 18 % des investisseurs institutionnels en Italie, 25 % au Royaume-Uni et 35 % en France indiquent qu’ils investissent actuellement dans des produits et stratégies ESG axés sur la biodiversité. La majorité d’entre eux n’en sont encore qu’aux premiers stades de l'évaluation de l’exposition de leur portefeuille aux risques liés à la biodiversité et ne recherchent pas encore à réaliser des investissements sur ces sujets. Actuellement, l’approche la plus courante pour faire face aux risques liés à la biodiversité consiste à adopter une politique qui exclut les entreprises bénéficiaires d’investissements dont les activités ont un impact négatif sur les zones sensibles à la biodiversité. Les investissements spécifiques dans des entreprises dont les activités cherchent à prévenir la perte de biodiversité ou la restaurer restent limités. L’étude de Cerulli observe qu’il existe une offre limitée de fonds thématiques dédiés à l’arrêt et à la restauration de la perte de biodiversité. Elle recommande aux sociétés de gestion de songer à lancer ce genre de fonds pour répondre à une demande qui devrait s’accélérer au cours des douze à vingt-quatre prochains mois.
Lazard Asset Management a recruté Koen Popleu et Monika Kumar, deux gérants de Candriam qui pilotaient les stratégies Candriam Climate Action Strategy et Candriam Circular Economy. Basés en Belgique, les deux gérants constitueront une équipe axée sur les thématiques qui soutiennent une économie plus durable. Ils travailleront aux côtés des co-responsables de l’investissement durable et de l’ESG de Lazard AM, ainsi que des analystes de recherche des plateformes d’investissement mondiales de la société, afin d’améliorer la gamme de solutions d’investissement durable de LAM. Leur première stratégie devrait être disponible en 2022 et donnera la priorité aux implications et aux opportunités découlant du changement climatique.
Le bureau français de Waterland Private Equity passe à l’offensive. Pour sa première opération, le fonds d’investissement paneuropéen doté de 8,5 milliards d’euros d’actifs sous gestion devient actionnaire majoritaire d’Alliance Electronics. Ce groupe, incluant les entités Altrics et Proto-Electronics, est spécialisé dans le prototypage et la fabrication de petites séries de cartes électroniques destinées aux marchés de la santé, des solutions de chargement de véhicules électriques et des objets connectés.
Fundsmith, l’une des sociétés de gestion parmi les plus connues du Royaume-Uni, vient d’installer son activité européenne à Paris, a appris NewsManagers.
La ministre britannique des Affaires étrangères Liz Truss va devenir la négociatrice en chef de la Grande-Bretagne avec l’Union européenne concernant le protocole nord-irlandais à la suite de la démission du ministre du Brexit David Frost, a annoncé dimanche le cabinet de Boris Johnson. La commissaire européenne des services financiers Mairead McGuinness a appelé dimanche le Premier ministre britannique à ne pas nomme un partisan d’un Brexit dur pour remplacer David Frost au poste de ministre du Brexit. Elle a également estimé que le refus du gouvernement britannique d’aller vers un compromis n’est pas tenable. «Si la priorité est simplement de satisfaire les partisans de la ligne dure au sein du parti conservateur (de Boris Johnson), je pense que nous sommes dans une mauvaise passe», a déclaré Mairead McGuinness à la radio RTE.
La société de gestion américaine AllianceBernstein a nomméCristina Cobián comme directrice du marketing pour la péninsule ibérique. Basée à Madrid, elle est rattachée àMiguel Luzárraga, responsable pour la péninsule ibérique d’AllianceBernstein, et à Lynn Mah, directrice du marketing pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique.Cristina Cobián a précédemment travaillé chez Fidelity et Invesco.
Le groupe financier néerlandais Van Lanschot Kempen a annoncé, vendredi 17 décembre, la vente à 100% de Global Property Research (GPR), son fournisseur d’indices immobiliers et d’infrastructures, au fournisseur d’indicesallemandSolactive. Cette opération résulte de la volonté de Van Lanschot Kempen de se recentrer stratégiquement sur la gestion de fortune. GPR, fondé en 1995, a créé environ 2.500 indices personnalisés spécialisés sur l’immobilier et les infrastructures, s’appuyant sur sept indices phares.
La Française (56 milliards d’euros sous gestion) a recruté Olivier Brouwers en tant que responsable Benelux et Europe du Nord, sous la direction de Gerardo Duplat, responsable du développement international. Il remplace Andrea Bertocchini, qui a quitté le groupe, sur le périmètre du Benelux. Olivier Brouwers rejoint l’équipe dédiée aux marchés du Benelux et de la Scandinavie, aux côtés de Gianni Pauwels, responsable commercial Belgique et Pays-Bas, et Clément Maillet, responsable commercial Luxembourg. Il développera les activités de valeurs mobilières et d’immobilier auprès d’une clientèle institutionnelle et de sélectionneurs de fonds. Olivier Brouwers était dernièrement directeur général ad-interim pour la filiale asset management du groupe Belfius. Auparavant, il a passé plusieurs années au sein d’Invesco dans la distribution de fonds. Il a notamment participé à la mise en place d’Invesco Asset Management en Belgique. Par la suite, ses responsabilités géographiques ont été étendues pour inclure le Benelux, la France et la Scandinavie.
Le groupe suisse Mirabaud a annoncé un changement au niveau de sa structure collégiale. Ainsi, le statut d’associé commanditaire (Limited Partner) est renommé Equity Partner. Par ailleurs, Anu Narula rejoint le rang des Equity Partners à compter du 1er janvier 2022. Les associés commanditaires actuels du groupe Mirabaud prendront le titre d’Equity Partner à partir du 1er janvier 2022. Il s’agit de : - Étienne d’Arenberg, responsable Wealth Management Royaume-Uni - Thiago Frazao, responsable Wealth Management LATAM - Alain Baron, responsable Wealth Management MENA - Andrew Lake, responsable obligataire chez Mirabaud Asset Management. Anu Narula deviendra ainsi le 5e Equity Partner du groupe à partir de cette même date, et le 2e provenant de la gestion d’actifs. Directeur des Actions mondiales et membre du Comité exécutif de Mirabaud Asset Management, Anu Narula a rejoint Mirabaud en 2013. Les Equity Partners, en tant qu’investisseurs dans la société, occupent des postes de direction et participent au développement du groupe. « Cette évolution vers le statut d’Equity Partner nous permet d’encore mieux exprimer et souligner l’importance de ces membres pour le groupe », commente Yves Mirabaud, associé gérant senior du groupe.
Le bureau français de Waterland Private Equity passe à l’offensive. Pour sa première opération, le fonds d’investissement paneuropéen doté de 8,5 milliards d’euros d’actifs sous gestion devient actionnaire majoritaire d’Alliance Electronics.
Le climat des affaires en Allemagne s’est dégradé en décembre pour le sixième mois consécutif, alors qu’une cinquième vague de Covid-19 et le nouveau variant Omicron ainsi que la persistance de goulots d’étranglement pèsent sur la confiance.
La banque suisse UBS envisage de lancer une joint-venture de gestion d’actifs en Chine, où elle est toujours en train de négocier des termes finaux avec China Life Insurance Group, selon l’agence Reuters. UBS souhaite détenir la majorité du capital de cette future structure. Il s’agira de la première joint-venture en gestion d’actifs à participation majoritaire étrangère avec un assureur depuis que la Chine a autorisé les participations étrangères majoritaires dans ces partenariats en 2019. UBS a déjà signé un memorandum of understanding (MoU) avec China Life pour établir cette joint-venture affirme Reuters, mais le lancement effectif est suspendu à l’obtention de l’autorisation de la China Banking and Insurance Regulatory Commission (CBIRC). Il s’agit d’une deuxième tentative de la part d’UBS de s’installer en Chine, après l'échec de ses discussions avec la division de gestion de fortune d’une banque chinoise cette année. Plan Chine d’UBS La joint-venture avec China Life renforcera la présence d’UBS en Chine, où la banque suisse s’est déjà engagée dans les domaines du courtage, de la banque d’investissement et de la gestion de fortune. En 2016, la division de la gestion d’actifs d’UBS a créé une division de gestion de fonds privés en propriété exclusive. UBS compte également une participation de 49% dans UBS SDIC Fund Management, une joint-venture onshore pour la gestion de fonds, à travers une acquisition en 2005. La Chine comptait 2.940 milliards de dollars d’encours sous gestion répartis dans 31 sociétés de gestions à fin septembre, selon les données de la CBIRC. China Life Asset Management Company, la société de gestion de China Life, comptait 625 milliards d’euros d’encours sous gestion en 2020.
A l’heure des bilans de fin d’année, Hubert Lemoine, directeur des investissements de Schelcher Prince Gestion peut se montrer satisfait. Depuis le début de l’année, à fin novembre, la société de gestion du groupe Arkéa Investment Services dédiée aux stratégies obligataires affiche une collecte nette d’environ 600 millions d’euros. Cela permet de porter ses encours à 7,3 milliards d’euros, contre un peu plus de 6 milliards d’euros fin 2020 et à 4,5 milliards d’euros fin 2018, une année qui avait été difficile. Les encours de 7,3 milliards d’euros se répartissent entre 1,2 milliard d’euros sur le rendement absolu, 720 millions sur les obligations convertibles, 3,7 milliards sur le crédit court terme et haut rendement, 513 millions sur la dette infrastructure et 1,5 milliard sur la dette privée corporate. L’année 2021 a aussi été marquée par l’ajout d’une expertise dette infrastructures aux pôles historiques de Schelcher Prince Gestion. La société a récupéré le book d’Arkéa Banque Institutionnelle (BEI) et un mandat de Suravenir. Elle a aussi intégré sept personnes. «Dans un contexte de taux très bas, il est nécessaire d’aller chercher des perspectives de rentabilité pour nos clients sur de nouvelles classes d’actifs, certes moins liquides, mais apportant un surplus de rendement important», détaille Hubert Lemoine.Des fonds vont être créés sur la communication et les énergies renouvelables. La société travaille aussi toujours avec IVO, avec laquelle elle a créé un fonds à échéance IVO 2023. «Le haut rendement sur les pays développés et émergents répond aussi à cette quête de rendement dans un monde de taux très bas. Nous réfléchissons à lancer un nouveau fonds à échéance 2027 en collaboration avec la société IVO, après le succès du premier lancement échéance 2024», indique Hubert Lemoine. Enfin d’un point de vue commercial, Schelcher Prince Gestion a récemment renommé ses fonds. Elle a d’une part retiré le nom Prince, en accord avec Christian Prince, le fondateur, dans un souci de simplicité. Ensuite, les noms ont été traduits en anglais, afin d’aller vers une clientèle plus internationale. «Notre clientèle s’internationalise depuis quelques années. Globalement, un cinquième de nos encours sous gestion sont déjà dédiésà une clientèle internationale », explique Hubert Lemoine, qui espère que cette part va grandir.
La société de gestion américaine PGIM vient de nommer Sashi Nambiar au poste nouvellement crée de responsable d’Asie du Sud-Est, selon Citywire Asia. Au sein de ses nouvelles responsabilités, il sera chargé de diriger les ventes et la distribution dans cette région. Basé à Singapour, il sera rattaché à Jessica Jones, la responsable de l’Asie. Sashi Nambiar arrive de Wellington Management, où il était responsable de la gestion de fortune en Asie. Auparavant, il fut directeur chez Credit Suisse, chargé également de la distribution institutionnelle pour Credit Suisse Asset Management. Il a travaillé chez Prudential ICICI Asset Management Company à Mumbai en tant que vice-président. PGIM a également embauché Wincy Mak comme responsable du marketing pour Hong Kong et l’Asie de Sud-Est. Elle sera chargée du marketing pour les clients institutionnels, les banques privées et les plateformes de clients de détail. Elle arrive d’Abrdn (ex-Aberdeen Standard Investments), où elle était responsable du marketing pour Hong Kong et la Chine. Auparavant, elle a travaillé dans un poste équivalent chez BNP Paribas Investment Partners et ABN AMRO Asset Management.
Swiss Life Asset Managers a annoncé ce 16 décembre l’absorption définitive de sa filiale Fontavis, spécialisée dans les infrastructures en énergies propres. La société, qui compte 7,5 milliards de francs d’actifs sous gestion, avait été acquise en 2019. Cette fusion juridique doit permettre à la division de gestion d’actifs «d’opérer de manière uniforme sur le marché et d’aborder de nouveaux projets communs», commente Christoph Gisler, responsable des infrastructures, dans le communiqué.
Le gérant alternatif américain Ares Management a annoncé avoir levé 2,2 milliards de dollars de capitaux dédiés aux infrastructures climatiques, comprenant son fonds inaugural Ares Climate Infrastructure Partners (1,4 milliard de dollars) et 800 millions de dollars dans des véhicules «de transaction connexes». Ares Management précise que sur le total de 282 milliards de dollars d’encours qu’il gère, environ 2 milliards étaient jusqu'à présent dédiés à des infrastructures climatiques.
La production industrielle a progressé en novembre aux Etats-Unis, pour le deuxième mois d’affilée, connaissant une croissance un peu moins forte qu’attendu mais qui lui permet néanmoins de se hisser à son plus haut niveau depuis septembre 2019. Elle a ainsi augmenté de 0,5% par rapport à octobre, selon les données publiées par la Fed.
Le graphique ci-contre compare les variations journalières du VIX et les variations journalières du MSCI US depuis 1990. Il montre qu’en 2021, les quelques sauts de la volatilité implicite se sont accompagnés de variations des cours relativement peu marquées (courbe jaune plus plate). Ainsi, les nouvelles négatives en 2021 ont davantage impacté la volatilité implicite que les marchés actions eux-mêmes qui sont restés résilients.
En novembre, une nouvelle vague de Covid en Europe et un nouveau variant du virus ont suscité de nombreuses inquiétudes. D’un autre côté, l’inflation a continué de surprendre à la hausse aux États-Unis et en Europe, alors que la Fed a semblé préparer les marchés à une réduction des achats d’actifs plus rapide qu’anticipé. Dans cet environnement, les grandes capitalisations défensives et de style croissance ont mieux résisté aux rotations sectorielles.
Le groupe de transport aérien Air France-KLM a annoncé jeudi une commande ferme de 100 appareils auprès d’Airbus, avec une option d’achat pour 60 avions supplémentaires, afin de renouveler les flottes de KLM et de la compagnie à bas coûts Transavia. Cette commande, la plus grosse de l’histoire du transporteur franco-néerlandais en nombre d’avions, porte sur des A320neo et A321neo. Son montant n’a pas été précisé. Ces appareils assureront des liaisons moyen-courriers en Europe, notamment au départ d’Amsterdam-Schiphol, hub de KLM et base principale de Transavia Pays-Bas, et de Paris-Orly, base principale de Transavia France, a indiqué le groupe dans un communiqué.
La chambre haute du Parlement souhaite renforcer les deux futurs règlements européens qui s’appliqueront aux grandes plateformes (Digital Markets Act, Digital Services Act). Le Sénat s’attaque à la publicité ciblée, au manque de transparence des algorithmes et au principe du secret des affaires mis en avant par les Gafa.
La Russie s’est dite prête jeudi à diligenter «à tout moment» un négociateur afin de discuter avec les Etats-Unis des garanties de sécurité qu’elle réclame pour désamorcer la crise en Ukraine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, était «prêt à s’envoler à tout moment vers n’importe quel pays neutre» pour entamer des pourparlers. Il a également déclaré que le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden, qui se sont entretenus en visioconférence le 7 décembre, pourraient se reparler avant le Nouvel An. L’Ukraine et les États-Unis affirment que la Russie a déployé plus de 90.000 soldats près de la frontière avec l’Ukraine et qu’elle pourrait être sur le point d’envahir le pays, ce que Moscou dément. La Russie dit quant à elle se sentir menacée par la possibilité d’une expansion de l’Otan vers l’Est.
Les cours du baril de brut ont terminé en hausse jeudi à New York pour terminer à leurs plus hauts niveaux depuis trois semaines. Les opérateurs se montrent beaucoup plus détendus après les «clarifications de la Réserve fédérale (Fed)», souligne Phil Flynn, analyste chez The Price Futures Group. Les opérateurs semblent également moins préoccupés par les restrictions potentielles liées à Omicron. En clôture, sur le New York Mercantile Exchange, le contrat sur le baril de brut léger américain WTI pour livraison en février a gagné 2,1%, à 72,38 dollars.
Schroders a confirmé jeudi 16 décembre être en négociations avancées avec Greencoat Capital, une société de gestion spécialisée dans la gestion des infrastructures renouvelables en Europe, en vue d’acquérir «une participation importante» dans cette structure. Ce communiqué a été publié en réponse à des rumeurs qui ont circulé dans les media. Schroders précise qu’il n’est pas certain que les discussions mènent à un accord final. «Schroders continue d’étudier les opportunités d’acquisition potentielles, conformément à sa stratégie visant à construire une plateforme complète d’actifs privés et à renforcer sa position de leader en matière de développement durable», ajoute le communiqué. Greencoat Capital se présente comme «l’un des plus grands gestionnaires d’investissements dans le domaine des énergies renouvelables en Europe, avec plus de 6 milliards de livres sous gestion, fournissant un revenu sûr à nos clients tout en accélérant la transition vers un avenir à faible émission de carbone», peut-on lire sur son site Internet.
GAM Holding a annoncé ce 16 décembre que sa filiale britannique GAM International Management Limited avait payé une amende de 9,1 millions de livres (10,7 millions d’euros) à la Financial Conduct Authority dans le cadre d’une enquête sur la gestion des fonds de Tim Haywood. Elle concerne plusieurs conflits d’intérêts, dont trois qui ont eu lieu entre 2016 et 2018. Cette amende met fin aux potentielles poursuites. Le gestionnaire d’actifs suisse avait découvert, à l'été 2018, que son gérant obligataire star Tim Haywood n’avait pas respecté certaines règles de gestion des risques pendant plusieurs années. L’annonce de cette information avait sévèrement affecté la valorisation boursière du groupe, enclenché une vague de décollecte, et engendré de nombreux départs.
MBO & Co boucle son cinquième fonds dédié aux opérations small et mid cap. Pour celui-ci, il a levé 320 millions d’euros, dépassant l’objectif initial de 300 millions d’euros. Le véhicule a pu bénéficier du soutien de l’intégralité de ses investisseurs historiques, tout en élargissant sa base de clients. En 2016, MBO & Co avait levé 250 millions d’euros pour son quatrième fonds. Cette nouvelle mouture,déjà engagée à hauteur de 20% dans deux opérations, investira dans des sociétés valorisées entre 20 et 150 millions d’euros. En 2021, le gérant a concrétisé quatre nouveaux investissements pour un montant total déployé de 90 millions d’euros et enregistré cinq désinvestissements, pour 140 millions d’euros de distributions et un multiple brut moyen de 4,3.
La situation actuelle n’est guère des plus facilespour la société de gestion quantitative Eraam dont NewsManagers a révélé l'état «fragile» début décembre. Selon les informations de NewsManagers,Edmond de Rothschild Asset Management (France), succursale française de gestion d’actifs du groupe financier suisse Edmond de Rothschild, a fait part à Eraam desa décision de démissionnerde sa fonction d’administrateur de la société de gestion quantitative. Et cela,depuis près de six mois. Un acte qui laisse présager d’une sortie en cours ou à venir du capital d’Eraam pour EdRAM. Pour rappel, depuis juillet2019,EdRAMdétient 34% d’Eraam, à qui il a notamment racheté sa multigestion alternative et sur lequel il comptait pour relancer sa gestion systématique. La société évaluait sa participation à1,45 million d’euros dans son dernier rapport annuel. Ledirecteur générald’EdRAM (France) Christophe Caspar a également fait part de sa décision de démissionnerde sa fonction d’administrateur d’Eraam. Ces décisions ontété entérinées dans deuxlettres -l’une d’Edmond de Rothschild AM (France) et l’autre de Christophe Caspar -datant du 22 juin dernier. Leurs démissionsdoivent prendre effet à la date de la prochaine réunion du conseil d’administration d’Eraam sans qu’aucune date ne soit spécifiée. Dans leurs lettres respectives, Edmond de Rothschild Asset Management (France) et son directeur général précisent que leurs démissions ne donnerontlieu au versement «d’aucune indemnité d’Eraam» et qu’Eraam ne leur est redevable«d’aucune somme à quelque titre que ce soit». Les lettresprécisent par ailleurs qu’EdRAM (France) tout comme Christophe Casparrenoncent «à toute réclamation ou action à l’encontre d’Eraam, à raison de l’exercice de son mandat social d’administrateur de la société». EdRAM demeure investi dans les fonds Eraam via des fonds nourriciers de sa gamme VisionFund dont les encours atteignaient 7,25 millions fin novembre (0,5 millions d’euros pour Eraam Premia, 2 millions d’euros pour Eraam Premia Low Vol et 4,7 millions d’euros pour Eraam Premia Long/Short). Contacté, EdRAM n’a pas souhaité s’exprimer sur une possible sortie du capital d’Eraam. Le gestionnaire spécialisé sur le risk premia, dirigé par Cyril Lureau,a également été approchépar NewsManagers pour évoquer sa situation actuelle, mais n’a pas pu répondre dans les temps.
Anchorage Capital Group, l’un des plus gros hedge funds en dette distressed, va fermer son fonds phare, Anchorage Capital Partners, après 18 ans et rembourser les 7,4 milliards de dollars qu’il gère à ses clients, a appris le Wall Street Journal. La société de gestion invoque un environnement de marché dans lequel l’argent bon marché a contribué à maintenir les cours des actions et des obligations à un niveau élevé tout en éliminant les défauts de paiement des entreprises. Dans sa lettre aux clients annonçant la liquidation, lue par le WSJ, Anchorage ne précise pas la date à laquelle les clients recevront leur argent. Anchorage, qui gère environ 30 milliards de dollars d’actifs, annonce qu’elle se concentrera sur ses fonds crédit structuré et private equity. Ils représentent respectivement 18 milliards de dollars et 4 milliards de dollars.