L’Angola vient de lancer son fonds souverain, dénommé le Fundo Soberano de Angola (FSDEA), et présenté à l’occasion du sommet asiatique du SWF Institute. Le fonds souverain de l’Angola est doté au départ de 5 milliards de dollars. Le fonds souverain du Nigeria a démarré pour sa part avec 1 milliard de dollars.
Deux anciens gérants des hedge funds Level Global et Diamondback Capital Management devront affronter le jugement d’un jury cette semaine. Ils sont accusés de délits d’initiés et d’avoir fait des profits de 61 millions de dollars suite à l’utilisation d’informations sur l’action Dell provenant d’un «cercle d’amis», précise le Financial Times.
Les fonds monétaires américains ont revu à la hausse leur exposition aux banques européennes, indique le Financial Times qui cite des chiffres de Fitch Ratings. L’exposition des principaux fonds monétaires aux établissements financiers européens a bondi à fin septembre de 16 % en dollars. Cette hausse fait suite aux déclarations de Mario Draghi, président de la BCE, qui avait déclaré en juillet vouloir faire «tout ce qui sera nécessaire» pour préserver l’euro. Malgré le retour de la confiance sur les banques européennes, les fonds monétaires américains évitent toujours les banques de la périphérie. L’exposition demeure faible dans l’ensemble, les fonds n’allouant que 11 % de leurs portefeuilles aux banques situés en Europe.
CNP Assurances et le groupe paritaire de protection sociale Humanis envisagent un rapprochement de leurs activités respectives dans le secteur de l'épargne salariale, Fongepar pour le premier et Inter Expansion pour le second, selon Les Echos. Après avoir signé une lettre d’intention en juin, les deux groupes sont désormais en train d’avancer leur étude du projet. Interrogés par « Les Echos », ni Humanis ni CNP Assurances n’ont fait de commentaires.
Pour le deuxième trimestre de l’exercice à fin mars 2013, Legg Mason Inc fait état d’un bénéfice net de 80,8 millions de dollars contre une perte net de 9,5 millions de dollars pour avril-juin et un bénéfice net de 56,7 millions de dollars pour la période correspondante de l’an dernier.Au 30 septembre, l’encours se situait à 650,7 milliards de dollars (lire Newsmanagers du 12 octobre) contre 631,8 milliards au 30 juin et 611,8 milliards douze mois plus tôt.Sur le dernier trimestre sous revue, l’augmentation de 18,9 milliards de dollars des actifs gérés est le résultat d’un effet de marché positif de 20,7 milliards de dollars et de souscriptions nettes de 0,2 milliard, desquels il a fallu défalquer les 2 milliards de dollars correspondant aux derniers encours transférés à Morgan Stanley Wealth Management.Les rentrées nettes de 0,2 milliard proviennent des 9,7 milliards drainés par les fonds monétaires alors que les fonds d’actions et obligataires subissaient des sorties nettes respectives de 5,7 milliards et 3,8 milliards de dollars.Au 30 septembre, l’obligataire représentait 57 % des actifs gérés, contre 23 % pour les actions et 20 % pour le monétaire. Legg Mason précise aussi que 61 % de ses encours provenaient des Etats-Unis et donc 39 % de l’étranger.
Aux normes comptables US-GAAP, le capital-investisseur KKR & Co L.P. affiche un bénéfice net de 127,4 millions de dollars pour le trimestre au 30 septembre et de 464,1 millions pour les neuf premiers mois de cette année, contre des pertes respectives de 243,4 millions et 44,2 millions pour les périodes correspondantes de 2011.Le bénéfice économique net est ressorti pour sa part à 509,9 millions et 1.738,2 millions de dollars contre une perte de 592,1 millions au troisième trimestre 2011 et un bénéfice de 465,5 millions pour janvier-septembre de l’an dernier.L’encours à fin septembre ressortait à 66,3 milliards de dollars contre 61,5 milliards trois mois plus tôt, principalement grâce aux souscriptions enregistrées par le North America Fund XI (dont l’encours atteint 6,2 milliards de dollars). Les actifs gérés assujettis à commission représentaient 50,3 milliards de dollars, soit 6,6 % de plus que les 47,2 milliards de fin juin.Durant la conférence de présentation des résultats, KKR a précisé qu’il dispose de 16 milliards de dollars de capital disponibles pour de nouvelles acquisitions.
Le Teeside Pension Fund a fait appel à BNP Paribas Securities Services pour la fourniture de services de conservation et de valorisation, avec l’objectif d'étendre la prestation au prêt de titres, à la surveillance et au reporting.Les actifs sous gestion du Teeside Pension Fund s'élèvent à environ 2,5 milliards de livres, investis dans des actions britanniques et internationales, des obligations et de l’immobilier en direct.
La Française AM et Siparex Proximité Innovation annoncent le lancement de LFP Sélection innovation et LFP Sélection Distribution, respectivement un FCPI et un FIP permettant de réduire le montant d’impôt sur le revenu de 18% (hors droit d’entrée), en contrepartie d’une durée de blocage des parts et d‘un risque de perte en capital. Le FCPI LFP Sélection Innovation allie, à hauteur de 60%, le potentiel de développement des sociétés innovantes non cotées et un investissement sur les marchés cotés via des OPCVM. FIP LFP Sélection Distribution investit dans des PME ou TPE françaises des régions Nord Pas-de-Calais, Picardie, Ile de France et Centre, évoluant dans le secteur du commerce et de la distribution, réseaux physiques ou en ligne, allié à un investissement diversifié sur les marchés financiers. Principales caractéristiques du FCPI LFP Sélection InnovationCompartiment Dynamique : FR 0011332741 Parts D1Compartiments Dynamique Plus : FR 0011332758 Parts DP1Souscription minimum : 1000€ hors droit d’entréeDurée de blocage : 7 ans minimum, soit jusqu’au 31 décembre 2019 (pouvant être prolongée 2 fois 1 an jusqu’au 31 décembre 2021 sur décision de la Société de Gestion).TFAM gestionnaire et distributeur : 4,549% maxDont droit d’entrée et de sortie : 0,554%Principales Caractéristiques du FIP LFP SélectionCode ISIN : FR 0011309160 Parts ASouscription minimum : 1000€ hors droit d’entréeDurée de blocage : 7 ans minimum, soit jusqu’au 31 décembre 2019 (pouvant être prolongée 2 fois 1 an soit jusqu’au 31 décembre 2021 sur décision de la Société de Gestion)TFAM gestionnaire et distributeur : 4,696% maxDont droit d’entrée et de sortie : 0,554%
CamGestion a averti les détenteurs de parts du FCP CamGestion Oblicycle 2015 qu'à compter du 31 octobre 2012, la rédaction de la rubrique « Principales catégories d’actifs utilisés » de la stratégie d’investissement du prospectus sera modifiée. A partir de cette date, il est indiqué que le fonds sera exposé sur les marchés de taux au minimum à hauteur de 90 % de son actif net en instruments du marché monétaire de la zone euro (dont la notation minimale est de A1 Standard & Poor’s et/ou P1 Moody’s), ou en titres de créances libellés en euro et/ou en devises de l’OCDE, principalement émis sur un marché réglementé de l’OCDE par des émetteurs privés ou publics (dont la notation minimale est de Baa3 Moody’s et/ou BBB- Standard & Poor’s)…/… » La version précédente précisait notamment que le fonds pouvait être exposé sur les marchés de taux jusqu’à 100% maximum de son actif net en instruments du marché monétaire de la zone euro (dont la notation minimale est de A1 et/ou P1).
Kathleen C. Gaffney rejoint Eaton Vance en tant que vice president et co-directeur de la gestion obligataire investment grade aux côtés de Thomas H. Luster. Elle vient de Loomis, Sayles & Company où elle était vice president et gérante obligataire. Elle y co-gérait notamment le Loomis Sayles Bond Fund. Elle sera placée sous la direction de Payson F. Swaffield, le directeur des investissements (CIO).
Mutual Fund Wire rapporte que, selon les statistiques d’ETF Trends, le iShare MSCI Emerging Markets ETF a collecté environ 1,3 milliard de dollars depuis que Vanguard a annoncé en début de mois qu’il change d’indices de référence pour ses ETF.
Aujourd’hui débute le premier d’une longue série de procès relatifs au scandale de la manipulation du Libor à Londres, rapporte L’Agefi. La banque Barclays comparaît devant la Haute Cour à la suite d’une plainte déposée en avril par l’un de ses clients, Guardian Care Homes, qui reproche à l'établissement de lui avoir vendu deux contrats de swaps de taux lui ayant fait perdre 12 millions de livres (15 millions d’euros). Ces produits, adossés à deux emprunts contractés auprès de Barclays, étaient censés couvrir la société contre une hausse du Libor dont la baisse in fine s’est révélée particulièrement onéreuse. Aujourd’hui se tient l’audition préliminaire pendant laquelle chacune des parties va s’exprimer et à l’issue de laquelle le juge devra décider si un procès aura lieu. Le verdict pourrait faire jurisprudence.Vendredi, selon des informations du Wall Street Journal, neuf banques supplémentaires ont été citées à comparaître par la justice américaine dans le cadre de l’enquête sur des soupçons de manipulation des taux interbancaires Libor, rapporte Le Monde qui cite. Les neuf banques citées par le quotidien économique sont Bank of America, Bank of Tokyo Mitsubishi UFJ, Credit Suisse, Lloyds Banking Group, Rabobank, Royal Bank of Canada, Société générale, Norinchukin Bank et WestLB.
Les investisseurs ne semblent pas avoir répondu aux efforts de la Fed américaine pour les inciter à se porter sur les classes d’actifs plus risquées. Durant la semaine au 24 octobre, les fonds d’actions américaines ont encore été boudés par les investisseurs et les fonds obligataires dans leur ensemble ont enregistré une collecte record de 9,4 milliards de dollars, selon les estimations communiquées par EPFR Global.Selon Cameron Brandt, directeur de la recherche d’EPFR, les investisseurs prennent plus de risques mais ils le font majoritairement à l’intérieur de la sphère obligataire et lorsqu’ils s’intéressent aux actions, ils évitent les Etats-Unis et préfèrent les marchés émergents.Les efforts de la Banque centrale européenne pour mettre un frein aux sorties de la zone euro semblent en revanche trouver un certain écho auprès des investisseurs. Durant la semaine au 24 octobre, les fonds obligataires ont enregistré un niveau record et les fonds actions ont attiré en net 1 milliard de dollars. Les fonds actions dans leur ensemble ont enregistré une décollecte nette de 4,2 milliards de dollars, les fonds monétaires subissant de leur côté des rachats pour un montant net de près de 14 milliards de dollars.
L’option de surallocation qui avait été réservée au consortium bancaire dans le cadre de la mise en bourse d’EFG Financial Products Holding (EFG FP) a été exercée, au prix unitaire de l’offre de 45 francs suisses par action. Y compris cette option, l’introduction en Bourse a concerné un total de 3.230.850 actions nominatives, ce qui représente une valeur de la transaction d’environ 145 millions de francs, a précisé EFG FP le 26 octobre dans un communiqué. Les actions sont cotées sur SIX depuis le 19 octobre dernier.EFG International, qui a mis sa filiale en Bourse, détient encore une participation de 20,3% dans EFG FP, contre 58,3% avant l’introduction. Le groupe s’est engagé à maintenir cette participation durant 12 mois après le premier jour de cotation. Les partenaires de création d’EFG FP détiennent désormais 25,3% de l’entreprise et se sont engagés pour une période de lock-up progressive de 5 ans et qui arrivera à échéance linéairement à partir de la troisième année. Les collaborateurs détiennent pour leur part 5,9% et se sont aussi engagés pour une période de lock-up progressive de trois ans qui commence à échoir linéairement à partir de la première année. Le flottant, qui exclut les participations d’EFG International, des partenaires fondateurs et des collaborateurs, se monte à 48,5%.
Richard Wohanka jette l'éponge. Porteur de tous les espoirs de renouveau après la débâcle de l’affaire Madoff, Richard Wohanka, qui avait rejoint l’Union Bancaire Privée en 2009, ne fait plus partie du comité exécutif de la société de gestion.Précédemment chez Fortis Investments, Richard Wohanka était notamment responsable de la gestion d’actifs avec une attention particulière pour la gestion alternative.
UBS devrait annoncer des suppressions d’emplois massives mardi lors de la publication de ses résultats trimestriels, en raison de la restructuration de sa division banque d’investissement, qui toucherait 10.000 employés, selon plusieurs médias.Selon le Financial Times de samedi, qui cite deux sources proches du dossier, UBS veut réduire la taille de sa banque d’investissement, à l’origine de ses graves difficultés pendant la crise bancaire de 2008, et la recentrer sur le courtage d’actions, de devises et les activités de conseil. Les licenciements devraient essentiellement concerner le back-office de la banque.De son côté, l’agence Bloomberg, citant une source proche du dossier, indique que la suppression de quelque 10.000 emplois devrait être étalée sur plusieurs trimestres. La banque employait fin juin 63.500 personnes dans le monde.
Le 26 octobre, FTSE Group a annoncé la création d’une nouvelle unité de service dédiée aux ETP (exchange traded products) destinée à élargir la gamme des indices et des services au profit des promoteurs d’ETP et d’ETF dans le monde. Cette nouvelle structure regroupera une recherche dédiée et des ressources de suivi de la clientèle. Elle travaillera en étroite coopération avec les clients pour développer des solutions d’indices pour ETP sur différentes classes d’actifs et zones géographiques.La nouvelle unité sera dirigée par Jonathan Horton, president, FTSE North America, assisté de Sudi Raju, managing director, ETP Relationships EMEA, à Londres ainsi que par Marc De Luise, director of ETP Product Solutions, et par Kristen Mierzwa, director of ETP Relationships, North America, tous deux basés à New York. FTSE nommera bientôt un responsable pour l’Asie-Pacifique.
UBS Asset Management a décidé de liquider le 30 novembre son US 130/30 Equity Fund de 2 millions de livres et son Asian Equity Fund de 3 millions de livres, faute d’encours -et de performance- suffisants, rapporte Investment Week.
Au 30 septembre, le Banco Popular gérait 7.495 millions d’euros dans ses fonds d’investissement et 4.806 millions d’euros dans des fonds de pension, ce qui représente des hausses respectives de 22,3 % et 21,7 % sur un an, indiqué Jacobo González-Robatto, le directeur financier. Funds People rappelle que ce gonflement est à la fois le résultat d’un effet de marché positif et de l’intégration du Banco Pastor.
L’Office d’investissement du Régime de Pension du Canada (RPC) ou Canada Pension Plan Investment Board (CPPIB) a annoncé le 26 octobre l’acquisition de 39 % de Dorna Sports S.L. auprès du capital investisseur Bridgepoint (11 milliards de dollars) et du management de Dorna, une agence espagnole de droits publicitaires dans le domaine des sports. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé.Au 30 juin, l’encours du RPC se situait à 165,8 milliards de dollars canadiens, dont 28 milliards de dollars investis en private equity.