C’est ce qu’on appelle un pari perdant. Bill Ackman, le gérant du hedge fund activiste américain Pershing Square, entré au capital de Netflix il y a seulement trois mois, a soldé l’intégralité de sa participation au prix d’une moins-value estimée à environ 400 millions de dollars. Une décision prise après la publication des mauvais résultats de la plateforme de streaming vidéo au premier trimestre, qui ont entraîné un effondrement de l’action Netflix à Wall Street mercredi.
L’investisseur milliardaire William Ackman a liquidé un pari de 1,1 milliard de dollars sur Netflix mercredi, perdant plus de 400 millions de dollars, alors que l’action de la société plongeait après l’annonce de la perte d’abonnés pour la première fois en dix ans, rapporte Reuters. Le hedge fund de Bill Ackman, Pershing Square Capital Management, a opéré un demi-tour brutal, vendant les 3,1 millions d’actions qu’il avait achetées il y a seulement trois mois, alors que l’action Netflix chutait de 35 % à 226,19 dollars. Dans une brève déclaration annonçant cette décision, Bill Ackman indique que les changements proposés sur le modèle d’entreprise, notamment l’intégration de la publicité et la poursuite des clients qui ne paient pas, avaient du sens mais rendraient la société trop imprévisible à court terme.
Calpers, le plus grand fonds de pension des Etats-Unis, prévoit de voter en faveur d’une proposition visant à évincer Warren Buffett de la présidence de Berkshire Hathaway, rapporte le Wall Street Journal. Le California Public Employees’ Retirement System, qui gère 470 milliards de dollars, a déclaré dans un document réglementaire qu’il soutiendrait une proposition du National Legal and Policy Center selon laquelle le président du conseil d’administration de Berkshire Hathaway devrait être indépendant. Cela empêcherait Warren Buffett, qui est également le directeur général de la société, d’occuper les deux postes. Le fait que la même personne occupe les deux fonctions affaiblit la gouvernance d’entreprise, selon le National Legal and Policy Center.
Judith Magharian-Boulanger s'occupera du développement auprès des compagnies d'assurances, banques privées, family offices, groupements de CGP et sociétés de gestion.
Carl Icahn presse BlackRock et d’autres grands gestionnaires indiciels axés sur l’investissement socialement responsable de soutenir son combat auprès de McDonald’s pour un meilleur traitement des truies en gestation, rapporte le Wall Street Journal. L’investisseur activiste, qui détient une participation de 50.000 dollars dans McDonald’s, a présenté deux administrateurs pour le conseil d’administration de la chaîne de fast-food en février dans le cadre de sa campagne. Les actionnaires de McDonald’s vont devoir décider s’ils soutiennent les candidats de Carl Icahn ou ceux du groupe lors de l’assemblée générale le 26 mai. Selon Carl Icahn, BlackRock et d’autres investisseurs, accordent trop peu d’importance au bien-être des animaux. Le problème porte sur la manière dont les fournisseurs de McDonald’s élèvent les truies. Carl Icahn souhaite que McDonald’s exige de ses fournisseurs qu’ils cessent de confiner les animaux dans de petites caisses - généralement 2 mètres de long sur 2 mètres de large - en toutes circonstances. De nombreux fournisseurs de McDonald’s utilisent actuellement des caisses dites de gestation pendant les quatre à six premières semaines de la grossesse d’une truie et parfois plus longtemps. Les fournisseurs ont déclaré qu’elles rendent l'élevage plus efficace, tandis que Carl Icahn et ses candidats affirment qu’elles sont inhumaines.
Fidelity International vient de nommer Helen Huang au poste de managing director pour la Chine. Cette filiale a été approuvée par le régulateur chinois en août dernier. Helen Huang arrive de Hwabao WP Fund Management, une société de gestion locale comptant 60 milliards de dollars d’encours, dont elle était directrice générale.
La société d’investissement londonienne 17Capital, soutenue par Oaktree Capital, a levé 2,9 milliards de dollars pour son premier fonds crédit, qui prêtera de l’argent aux fonds de private equity qui veulent doper leurs rendements en utilisant davantage de levier, rapporte le Financial Times. La société prête habituellement aux fonds de private equity gérant entre 1 milliard et 5 milliards de dollars d’actifs. Mais elle cible de plus en plus de plus gros acteurs.
Schroders Capital vient d’obtenir un mandat de la part de l’assureur allemand Barmenia pour gérer un portefeuille d’actifs non cotés à impact de 100 millions d’euros. Le portefeuille, qui sera classé article 9, sera composé d’investissements en private equity, infrastructures durables et assurances climat. Les objectifs de durabilité et d’impact concerneront l’ensemble du portefeuille et seront renforcés par des investissements dans deux fonds gérés par BlueOrchard, une société acquise par Schroders et spécialisée dans l’investissement à impact. Les investissements ont vocation à être réalisés dans les 36 prochains mois.
Amiral Gestion a annoncé ce 20 avril le recrutement de Vincent Mercadier au sein de son équipe de gestion internationale. Il travaillera avec les gérants du fonds Sextant Grand Large, et participera à la génération d’idées d’investissement pour l’ensemble des compartiments actions de la SICAV Sextant. Vincent travaillera notamment en étroite collaboration avecLouis D’Arvieu. Vincent Mercadier arrive de Tikehau IM, dont il était responsable de la gestion actions et gérant des fonds Tikehau INCA et Tikehau Equity Selection.
Degroof Petercam Asset Management (DPAM), la société de gestion de la banque Degroof Petercam, a annoncé qu’elle avait décidé «après mûre réflexion», de rejoindre l’initiative Net-Zero Asset Managers (NZAM). Celle-ci exige des gestionnaires d’actifs des investissements alignés sur des émissions en carbone nettes nulles d’ici 2050 ou plus tôt. «Avant de s’attaquer à cet engagement important, DPAM a réalisé une étude de faisabilité approfondie afin de mesurer comment elle pourrait maximiser le degré de son engagement sans compromettre les principes fondamentaux de ses stratégies. Confiante quant aux résultats de cette étude, DPAM a décidé de rejoindre l’initiative NZAM et d’aligner sa méthodologie sur les approches approuvées par les partenaires du réseau. Il s’agit plus particulièrement de l’initiative Science-Based Targets pour les institutions financières, qui fournit aux entreprises une voie clairement définie pour réduire leurs émissions», précise un communiqué. Pour faire partie de l’initiative NZAM, DPAM s’engagera à atteindre plusieurs objectifs clés : Travailler en partenariat avec les clients propriétaires d’actifs sur les objectifs de décarbonation Net Zero d’ici 2050; fixer un objectif intermédiaire pour la proportion d’actifs à gérer en fonction de la réalisation d'émissions nettes nulles; révision de ces objectifs intermédiaires au moins tous les cinq ans pour couvrir à terme 100 % des actifs sous gestion. DPAM étant membre du CDP (anciennement Carbon Disclosure Project), ce dernier supervisera le processus de validation des objectifs de DPAM dans l’année qui suit l’engagement de l’entreprise. DPAM divulguera des informations détaillées et le champ d’application dans les 12 mois suivant son adhésion à l’initiative.
Le groupe Amundi a averti sur son site Internet qu’il prenait acte des décisions de sanctions envers les particuliers et les entreprises russes prises par la France, l’Union européenne, les Nations Unies, l’OFAC et toutes les réglementations locales applicables à ses filiales et succursales dans tous les pays où le groupe a des activités.Il fait ainsi notamment écho aux sanctions promulguées par l’Union européenne* qui prévoient :qu’il est interdit de vendre des valeurs mobilières libellées en euros émises après le 12 avril 2022 ou des parts d’organismes de placement collectif offrant une exposition à ces valeurs ;qu’il est interdit aux dépositaires centraux de titres de l’Union de fournir tout service pour des valeurs mobilières émises après le 12 avril 2022 ;à tout ressortissant russe ou biélorusse, à toute personne physique résidant en Russie ou en Biélorussie ou à toute personne morale, toute entité ou tout organisme établi en Russie ou en Biélorussie. En conséquence, à partir du 12 avril 2022, la souscription de parts/actions dans tout fonds du groupe Amundi est interdite à :Tout ressortissant russe ou biélorusseA toute personne physique résidant en Russie ou en BiélorussieOu à toute personne morale, toute entité ou tout organisme établi en Russie ou en Biélorussieà l’exception :Des binationauxDes ressortissants d’un état membre de l’Union européenne et résidant en Russie ou en BiélorussieDes personnes physiques russes ou biélorusses titulaires d’un titre de séjour temporaire ou permanent dans un Etat membre de l’Union européenne*sanctions adoptées par les règlements (UE) 2022/328 du 25 février 2022 (articles 5 sexies et 5 septies), modifiant le règlement (CE) n°833/2014 & 2022/398 du 9 mars 2022 (article 1x and 1y) modifiant le règlement (CE) n°765/2006
Enquête. Dans un contexte de marché largement changé au sortir du premier trimestre 2022, les investisseurs ont été amenés à prendre des décisions structurantes. C’est ce qui ressort de l’enquête menée par bfinance, société de conseil en investissement indépendante, conduite auprès de 418 investisseurs institutionnels de 39 pays différents pour saisir l’état d’esprit des acteurs. Près de la moitié d’entre eux avaient une exposition directe à la Russie avant le premier trimestre, 45 % d’entre eux ayant décidé de sortir du pays. L’invasion de l’Ukraine a d’ores et déjà amené 40 % des investisseurs à revoir leur stratégie ESG, qu’elle soit conduite en interne ou via des gérants externes. Autre préoccupation, l’inflation et la hausse des taux pourraient gêner 80 % des investisseurs à atteindre leurs objectifs de rendement à moyen terme et 41 % d’entre eux prévoient d’augmenter la sensibilité de leurs portefeuilles à l’inflation cette année. En conséquence, les actifs réels prennent une part croissante, 46 % des investisseurs prévoyant d’augmenter leur exposition aux infrastructures dans l’année à venir.
L'économie américaine a progressé à un rythme «modéré» depuis le début février mais la vigueur de l’inflation et la guerre en Ukraine suscitent de nouvelles incertitudes, selon le Livre Beige de la Réserve fédérale (Fed) publié mercredi. Il doit préparer la prochaine réunion de politique monétaire de l’institution prévue les 3 et 4 mai. Le rapport, réalisé à partir d’informations collectées jusqu’au 11 avril par les 12 antennes régionales de la Fed, a fait état d’une activité manufacturière solide, d’une accélération des dépenses de consommation et d’un marché de l’emploi toujours en croissance sur la période. Mais il a souligné dans l’ensemble que les tensions inflationnistes étaient restées fortes depuis le dernier rapport, les entreprises continuant à répercuter sur leurs clients la hausse rapide du coût de leurs intrants. Les prix à la consommation ont progressé de 8,5% sur un an en mars aux Etats-Unis, un niveau d’inflation inédit depuis 1981
Plus de 300 réclamations sur des Plans d'épargne en actions (PEA) ont été traitées en 2021 par le médiateur de l’AMF, Marielle Cohen-Branche, soit deux fois plus qu’en 2020. Reconduite en novembre dernier dans ses fonctions de médiateur de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour un nouveau mandat de trois ans, Marielle Cohen-Branche a reçu 2.000 demandes de la part d'épargnants. Soit 500 de plus qu’en 2020. Ces demandes ont concerné 362 établissements. Les litiges liés à l’exécution des ordres de Bourse augmentent aussi fortement car ces ordres sont émis par de nouveaux investisseurs, précise Les Echos. Premier motif de saisine du médiateur de l’AMF, les litiges concernant les Plans d'épargne en actions (PEA). Ces derniers ont doublé : 329 en 2021 contre 154 en 2020.
A quatre jours du second tour de l'élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont donné le ton de leur débat mercredi soir en opposant leur vision de l’avenir de la France, Emmanuel Macron a reconnu que la France avait traversé une période «difficile», marquée notamment par la pandémie de Covid-19 et le conflit ukrainien. Sur la question du pouvoir d’achat, premier thème abordé lors du débat, Marine Le Pen s’est engagée, si elle est élue, à en faire «la priorité de (son) quinquennat», à «restituer leur argent aux Français», reprochant à son adversaire de ne pas être dans «la vraie vie». Le président sortant lui a notamment rétorqué que sa volonté de réduire la TVA sur certains produits de première nécessité, comme le sel, les pâtes, l’huile ou encore les couches, ne serait d’aucun appui pour les Français qui en ont le plus besoin. Emmanuel Macron a affirmé que le «bouclier» qu’il a mis en place pour limiter la flambée des prix de l'énergie était plus efficace et a assuré que la baisse du chômage était le meilleur moyen d’augmenter le pouvoir d’achat des Français.
La co-entreprise de gestion de fortune entre Goldman Sachs et la banque privée d’Industrial & Commercial Bank of China (ICBC) vient de nommer Yin Zhongjie comme nouveau directeur, selon le média chinois Caixin. Yin Zhongjie remplacera Gu Jiangang, qui a été nommé comme dirigeant de cette joint-venture en juin dernier. Selon Caixin, l’une des raisons pour ce remplacement serait la poursuite d’enquêtes policières autour des subordonnés de Gu Jiangang dans la division de gestion de fortune. Yin Zhongjie est actuellement directeur général adjoint de la banque privée d’ICBC. Les débuts de la joint-venture, dans laquelle Goldman Sachs aura une participation de 51%, ont été fortement retardés après avoir reçu le feu vert de la part des régulateurs chinois en mai 2021. Le lancement de cette entité a été prévu six mois après cette autorisation.
Le conflit en Ukraine et les sanctions occidentales sur la Russie ont des conséquences pour les porteurs du FCP Hugau Moneterme. Ce fonds monétaire, dont l’encours sous gestion a fondu de près de moitié à 750 millions d’euros, détient deux obligations Gazprom arrivant à échéance le 19 juillet prochain, et qui ne peuvent être correctement valorisées. Ces dernières représentent 4,55% du fonds (2,8% le 23 février). Face à cette situation, la société Hugau Gestion a décidé de procéder à la scission du fonds en deux FCP de manière à cantonner les obligations Gazprom. «Pour préserver l’intérêt des porteurs de parts, Hugau Gestion a décidé de scinder le fonds existant, en séparant les actifs valorisables (transférés dans un nouveau fonds, identique) des actifs non valorisables (restant dans le fonds d’origine qui devient alors un fonds side-pocket)», écrit la société de gestion dans une communication adressée à ses clients. Rachats plafonnés Cette décision a été mise en œuvre à compter du 1er avril et annoncée aux porteurs de parts, essentiellement des investisseurs institutionnels et des entreprises, le 31 mars. Les souscriptions rachats sur l’OPC ont été temporairement suspendues à compter du 1er avril. «A l’issue de cette procédure, les opérations de souscriptions/rachats sur le fonds contenant les obligations Gazprom isolées seront impossibles, en revanche, à partir du 22 avril 2022, les opérations de souscriptions/rachats seront de nouveaux possibles sur le nouveau fonds avec la reprise de la valeur liquidative», indique la société de gestion. Celle-ciprévoit un dispositif de plafonnement des rachats (gates) permettant d’étaler les demandes de rachats des porteurs du FCP si nécessaire sur plusieurs valeurs liquidatives dès lors qu’elles excéderont un niveau de 5% de l’actif net (rachats nets des souscriptions/dernier actif net d’inventaire connu). Les obligations Gazprom seront conservées dans le fonds de cantonnement, qui sera mis en liquidation et renommé Hugau Moneterme SP (side-pocket), jusqu’à leur remboursement le 19 juillet. «Les sommes éventuellement perçues lors de la cession des titres russes pourront être remboursées aux porteurs sous forme de distributions provisoires sur décision de la société de gestion», indique la société de gestion. La création du fonds Hugau Moneterme et la mise en liquidation du fonds renommé Hugau Moneterme SP ont fait l’objet d’un agrément par l’Autorité des marchés financiers (AMF) en date du 12 avril 2022. Pour une part détenue du fonds d’origine Hugau Moneterme, les porteurs se verront remettre une part du fonds Hugau Moneterme SP et une part du nouveau fonds Hugau Moneterme. Une valeur liquidative estimative hebdomadaire devrait être publiée chaque vendredi et une chaque dernier jour ouvré du mois.
Credit Suisse a émis ce 20 avril un avertissement sur ses résultats du premier trimestre 2022. La banque suisse a décidé de renforcer ses provisions constituées dans le cadre de litiges en cours qui atteindront un montant total de 700 millions de francs suisses. La hausse de ces provisions sur le trimestre est de 600 millions. Les litiges «ont tous débuté il y a plus de 10 ans», assure la banque. L'établissement, pris notamment dans des affaires d’espionnage, les affaires Archegos, Greensill, ou encore un gros litige aux Bermudes pour ne citer que les dernières, doit publier ses résultats trimestriels le 27 avril. Ils seront en perte, «en lien avec l’augmentation des provisions», avertit le groupe. La banque dit par ailleurs s’attendre à ce que la guerre en Ukraine affecte le résultat à hauteur d’environ 200 millions de francs suisses en raison de revenus négatifs et de provisions pour pertes sur crédits.Le résultat sera également grevé par des pertes de 350 millions liées à à la diminution de la valeur de sa participation de 8,6 % dans le groupe Allfunds, coté en Bourse. Le montant comprend également " l’impact négatif d’une réduction des émissions sur les marchés des capitaux et d’une baisse de l’activité commerciale». Ces pertes seront partiellement compensées par une reprise de provisions d’environ 170 millions de francs suisses concernant les plaintes contre Archegos et par des gains immobiliers d’environ 160 millions de francs suisses. Credit Suisse avait publié des résultats en perte de 1,6 milliard de francs suisses pour l’exercice 2021.
La société de gestion suisse GAM a publié ce 20 avril des chiffres encourageants sur le front de la collecte pour le premier trimestre 2022. La collecte globale atteint 20 millions de francs suisses sur trois mois, mais un effet de marché négatif de 5,1 milliards fait fondre les encours de 5%. Les encours de sa branche de gestion en nom propre ont reculé de 1,9 milliard de francs suisses (1,85 milliard d’euros), et atteignent désormais 30 milliards. La décollecte se limite à 270 millions de francs suisses, la majorité de la décrue provenant de l’effet marché. La branche de gestion en marque blanche a, elle, collecté 290 millions de francs suisses. Les encours ont toutefois reculé à 64,8 milliards de francs, en raison d’un effet marché négatif de 3,5 milliards de CHF. Au sein de la gestion estampillée «GAM», la décollecte s’est concentrée sur l’obligataire, qui a enregistré une sortie de 396 millions de CHF, principalement sur les fonds GAM Star Credit Opportunities et Local Emerging Bond. Les encours de la classe d’actifs s'élèvent désormais à 13,2 milliards de CHF. Les fonds actions ont eux reçu 28 millions de CHF, notamment grâce à GAM Star Continental European Equity et GAM Emerging Markets funds, pour un encours total de 7 milliards.
Les fonds indiciels cotés (ETF) ont attiré 123,35 milliards de dollars de souscriptions nettes en mars 2022, selon les chiffres du cabinet d'études ETFGI, portant la collecte totale du premier trimestre à 305,63 milliards de dollars au niveau mondial. Il s’agit du deuxième plus important trimestre de collecte pour ce segment de marché après le record du premier trimestre 2021 (361 milliards). En raison d’un effet de marché négatif, les encours atteignaient fin mars quelque 9.820 milliards de dollars, contre un peu plus de 10.000 milliards à fin février. ETFGI remarque qu’il s’agit du 34ème mois consécutif de collecte positive pour le secteur. En mars, les ETF actions ont attiré le plus de souscriptions (76 milliards).
Par l’intermédiaire de plusieurs de ses fonds, Blackstone va mettre la main sur American Campus Communities (ACC), un spécialiste des communautés de logements étudiants, pour 12,8 milliards de dollars dette comprise. A 65,47 dollars par action, l’opération offre une prime de 30% sur le cours de clôture du 16 février dernier, juste avant que la société annonce avoir reçu une proposition d’achat. La transaction a été approuvée par tous les membres du conseil d’administration et sera payée entièrement en cash.ACC possède 166 propriétés dans 71 campus universitaires dont l’Arizona State University, l’Université du Texas à Austin, la Florida State University et l’Université de Californie-Berkeley.
Le conflit en Ukraine et les sanctions occidentales sur la Russie ont des conséquences pour les porteurs du FCP Hugau Moneterme. Ce fonds monétaire, dont l’encours sous gestion a fondu de près de moitié à 750 millions d’euros, détient deux obligations Gazprom arrivant à échéance le 19 juillet prochain, et qui ne peuvent être correctement valorisées. Ces dernières représentent 4,55% du fonds (2,8% le 23 février).
David Solomon, le directeur général de Goldman Sachs, et un petit cercle de dirigeants vont empocher une partie des bénéfices réalisés par les fonds d’investissement dans le non coté de la banque, a appris le Wall Street Journal. Cela pourrait leur rapporter des centaines de millions de dollars sur les prochaines années. Cet avantage risque de mettre en colère à la fois les actionnaires et les gérants de fonds de la banque. Goldman est un acteur important de l’investissement dans le non coté. L’entreprise a investi 426 milliards de dollars dans ces actifs. Par le passé, les bénéfices tirés de ces investissements - connus dans le secteur sous le nom de «carried interest» - étaient répartis à parts égales entre Goldman et les cadres qui géraient les fonds, une configuration assez courante. À l’avenir, ces cadres ne recevront plus que 35 %, selon les sources interrogées. Dix pour cent seront partagés avec les quelque 400 partenaires de Goldman. Cinq pour cent iront dans un pool réservé à David Solomon et ses adjoints les plus proches, selon les personnes interrogées – soit moins d’une dizaine de personnes.
Moral au beau fixe pour les professionnels des fonds indiciels cotés (ETF). Leur rémunération moyenne a connu une progression à deux chiffres l’an dernier, avec une hausse de 11% du fixe et de 10% du bonus, selon l’enquête annuelle du chasseur de têtes Blackwater Search & Advisory réalisée auprès de 3.000personnes dans le monde. Les profils commerciaux sont particulièrement choyés. «On dit souvent qu’un ETF se vend, pas qu’il s’achète. Il semble que les fournisseurs soient d’accord car les rémunérations totales dans les équipes de vente et de marketing ont augmenté de 16% depuis notre dernière étude», souligne le cabinet. En valeur absolue, ce sont toutefois les profils marchés de capitaux et traders qui se taillent la part du lion, avec des packages respectifs de 318.000et 407.000dollars en moyenne – un responsable d’activité pouvant, lui, revendiquer plus de 910.000dollars. A l’autre bout du spectre, les juniors bénéficient d’une bataille pour les jeunes talents, puisque l’inflation des salaires fixes et variables dans la catégorie «analyste» atteint42%. Des écarts notables subsistent toutefois entre zones géographique. Aux Etats-Unis, terre d’élection de la gestion passive, la rémunération moyenne atteint 363.000dollars. Elle dépasse de 34% les niveaux enregistrés en Asie et de 37% ceux de l’Europe, où l’industrie des ETF est loin d’être arrivée à maturité. L’écart de rémunération entre hommes et femmes, qui peut refléter aussi des niveaux de responsabilité différents, s’élève quant à lui à16%.