Alors qu’elle n’en avait pas lancé pendant quinze ans, Moneta Asset Management sort un deuxième fonds en moins de deux ans. Il s’agit de MME 2027, qui voit le jour un an après MME 2026. C’est le cinquième fonds seulement pour cette société indépendante gérant 4,2 milliards d’euros. Comme son grand frère, MME 2027 est un fonds fermé de type FIA investi principalement dans des petites valeurs européennes. Sa stratégie d’investissement est la même que MME 2026, qui avait levé 240 millions d’euros. Elle est aussi proche de Moneta Micro Entreprises, l’aîné des fonds, qui est fermé aux souscriptions depuis 2009 mais reste ouvert aux retraits, et dont l’encours se situe à 480 millions d’euros. A titre d’illustration, 53 % du portefeuille de MME26 est commun à MME. Le fait que le fonds soit fermé, et que les investisseurs acceptent de ne pas sortir pendant une période, offre à l’équipe de gestion davantage de souplesse. «Nous avons cinq ans où nous pouvons prendre des paris sans se soucier des rachats», explique Romain Burnand, co-fondateur, président et actionnaire majoritaire de Moneta. C’est lui qui pilotera le fonds avec Raphaël Lucet. «L’intérêt des fonds fermé est de pouvoir profiter des squeezes de liquidité sur les petites valeurs en réalisant des achats à bas prix, le fonds pouvant être très largement investi en valeurs peu liquides pendant certaines périodes», détaille Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta et analyste gérant. «Cela permet aussi de saisir des opportunités lors d’opérations visant à réduire ou suspendre la liquidité d’un titre pour obliger les actionnaires à accepter une transaction désavantageuse», poursuit-il. Le portefeuille sera concentré autour d’une quarantaine de valeurs, comme celui de MME26, alors que MME peut investir dans 80 à 100 titres. Le fonds, qui s’adresse uniquement à une clientèle d’investisseurs avertis, sera plafonné à 150 millions d’euros. Une limite qui s’explique par le fait que Moneta gère déjà 720 millions d’euros sur des petites capitalisations. Avec 150 millions, la société sera à 800 millions, «ce qui fait beaucoup», note Romain Burnand. Ce lancement permet à Moneta de proposer son expertises sur les petites capitalisations aux investisseurs qui ne peuvent plus entrer dans MME, ni dans MME26. La société ne s’interdit pas de lancer d’autres fonds fermés à l’avenir, en fonction de l’environnement de marché. En attendant, ce fonds est ouvert du 19 avril à fin juin, avec un ticket minimum de 100.000 euros. Moneta y a investi déjà 15 millions d’euros.
Son premier fonds dédié au financement des entreprises de ce secteur, Tilt Capital Fund 1, vient de réaliser un premier closing à 145 millions d’euros.
Les autorités européennes de régulation des banques (EBA), des assurances et pensions professionnelles (Eiopa) et des marchés financiers (Esma) ont publié, ce mercredi, leur rapport trimestriel conjoint sur les risques et vulnérabilités du système financier européen. Un rapport dans lequel ils enjoignent régulateurs locaux, institutions financières et acteurs des marchés à suivre six mesures. Pour les superviseurs, les institutions financières doivent d’abord se préparer à de nouvelles implications négatives potentielles dues aux tensions géopolitiques actuelles et s’assurer d’être en conformité avec les régimes de sanctions mis en place en Europe et ailleurs. Aussi doivent-elles continuer à se préparer à une «éventuelle» détérioration de la qualité des actifs dans le secteur financier. «Etant donné la persistance des risques et l’accumulation de risques à moyen terme auxquels s’ajoutent de fortes incertitudes, les autorités de surveillance doivent continuer à suivre de près la qualité des actifs, y compris dans le domaine des prêts immobiliers, et en particulier des actifs qui ont bénéficié de mesures de soutien», note le rapport. Inquiétudes sur l’immobilier Concernant le marché immobilier, les superviseurs voient en un repricing potentiel une inquiétude supplémentaire pour le secteur financier européen. «Le marché de l’immobilier résidentiel de l’UE connaît une croissance rapide, principalement due aux pratiques dominantes en matière de travail à domicile, aux taux d’emprunt très bas et à la reprise économique, les prix dépassant très probablement leurs valeurs fondamentales», avertissent-ils. La situation pourrait être encore plus compliquée pour l’immobilier commercial, plus vulnérable aux changements structurels dans l'ère post-pandémique. Des valorisations trop élevées sur les marchés financiers et immobiliers pourraient entraîner des corrections brutales, notamment dans un contexte de hausse des rendements, analyse le rapport. Autre recommandation des superviseurs, la mise en place d’un suivi attentif de l’impact des nouvelles hausses potentielles de rendements et des revirements soudains des primes de risques sur les institutions financières et les investisseurs. La liquidité des fonds, en particulier celles des fonds de dette d’entreprises, doit également être surveillée de près si la liquidité du marché se détériore en cas de tensions plus importantes sur le marché, pointe aussi le rapport. Les superviseurs européens sont par ailleurs préoccupés par les investisseurs particuliers, leur participation aux marchés ayant augmenté de façon notable ces dernières années. Ils estiment que les régulateurs devraient contrôler les risques encourus par les investisseurs particuliers qui achètent des actifs en espérant une croissance significative des prix, sans se rendre compte des risques élevés que cela induit. Plus d’ESG requis Aussi les institutions financières doivent-elle intégrer davantage les considérations environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) dans leurs stratégies commerciales et leurs structures de gouvernance selon les superviseurs. «Elles doivent prendre en compte les risques ESG dans leur appétit pour le risque et leur processus interne d’allocation du capital. Les institutions financières doivent continuer à développer des méthodologies et des approches pour tester leur résilience à long terme face aux facteurs et risques ESG. En outre, le manque de données continue de remettre en question l’intégration des considérations ESG dans la gestion des risques, les processus d’investissement et les conseils en investissement des institutions financières», souligne le rapport. Enfin, les institutions financières devraient renforcer leurs mesures de cyber-résilience et se préparer à une augmentation potentielle des cyber-attaques et de leurs conséquences à l’avenir. La fréquence des cyber-incidents atteint des proportions jamais vues auparavant, constatent les superviseurs européens.
La société de services aux fonds d’investissement IQ-EQ vient d’annoncer la nomination de David Kim au rang de directeur commercial en Asie-Pacifique. David Kim arrive de Northern Trust Asset Servicing, où il était senior vice-président et directeur de la gestion des relations clients pour l’Asie de Sud-est. Il est entré chez Northern Trust Corporation en 2018 comme senior vice-président et directeur commercial pour l’Asie Pacifique, avant d’être promu à son poste actuel. Auparavant, il a travaillé chez BNY Mellon pendant près de 10 ans, comme managing directeur pour l’asset servicing en Corée du sud, à Singapour et aux Etats-Unis.
Avec une hausse de 3% de ses encours depuis le début de l’année, le fonds GAM Star CAT Bond Fund, géré Fermat Capital Management, maintient sa position de leader sur le marché de niche des fonds d’obligations catastrophes UCITS, selon le site spécialisé Artemis. A fin mars, il comptait 2,55 milliards de dollars d’encours, suivi par le Schroder GAIA Cat Bond Fund, 2,3 milliards (-1,9%), et le Cat Bond Fund de Twelve Capital, 1,75 milliard (+4,5%). Les encours des fonds de cette classe d’actifs s'élèvent désormais à 8,72 milliards de dollars, soit une hausse de 1,1% sur trois mois. Le rythme de collecte et d’appréciation des actifs est en fort ralentissement, après une période exceptionnelle post-Covid. Entre avril 2020 et mai 2021, les encours avaient en effet progressé de 60%, mettant fin à deux années d’absence de croissance.
M&G Investments vient d’embaucher Martin Kuebler au rang de directeur du développement commercial auprès des investisseurs institutionnels, selon un post sur LinkedIn. Il sera basé à Francfort. Martin Kuebler arrive de NIBC Bank, où il était directeur de la trésorerie de la branche à Francfort depuis 2019. Il est entré chez la banque francfortoise en 2011 comme directeur adjoint des ventes institutionnelles, un poste qu’il a occupé pendant plus de dix ans. Auparavant, il a été directeur des ventes en Allemagne chez WestLB. Au début de sa carrière, il a travaillé comme responsable des produits de crédit structuré chez DZ Bank.
La société de gestion américaine BlackRock va lancer son premier fonds indiciel coté (ETF) en Chine continentale au quatrième trimestre 2022, selon Reuters. BlackRock deviendrait ainsi le premier gestionnaire étranger à entrer dans le marché chinois onshore des ETF selon l’agence de presse. La firme n’a pas encore décidé quel indice suivrait son premier ETF pour les investisseurs chinois. La société de gestion gère déjà 6,8 milliards de yuans (984 millions d’euros) d’encours à travers deux fonds mutuels investis dans des actions chinoises et hongkongaises. Par ailleurs, elle est actuellement en train de recruter pour établir une équipe de cinq à six personnes dédiée aux ETF en Chine, selon des sources interrogées par Reuters.
L’affilié de Natixis Investment Managers, Ostrum Asset Management (Ostrum AM), a annoncé, ce mercredi, le recrutement de Frédéric Leguay en qualité de responsable de la gestion actions au sein de sagestion assurances et solutions ALM. Il sera rattaché à Gaëlle Malléjac, directrice des gestions assurances et solutions ALM chez Ostrum AM et membre du comité exécutif. Dans son nouveau rôle, Frédéric Leguay supervisera notamment une équipe de sept gérants-analystes actions et sera responsable de la stratégie d’investissement actions. Frédéric Leguay travaillait depuis 2006 chez HSBC Global Asset Management, dont il était directeur du département actions depuis 2012 et auparavant responsable des actions européennes. Il a également passé 15 ans chez Axa Investment Managers en tant que gérant actions européennes.
Allspring Global Investments (ex-Wells Fargo Asset Management) a dévoilé, ce mercredi, un nouveau département pour promouvoir la diversité, l'égalité et l’inclusion (DE&I) au sein de son organisation. Ann Miletti a ainsi été nommée responsable de la diversité, poste qui s’ajoutera à ses fonctions actuelles de responsable de la gestion active actions. Dans ses nouvelles fonctions, Ann Miletti supervisera la stratégie et les efforts d’Allspring en matière de DE&I. Elle sera rattachée à Joe Sullivan, président et directeur général de la société de gestion. En outre, Sonya Rorie a été nommée responsable adjointe de la diversité. Elle était précédemment directrice grands comptes (fondations, entreprises et œuvres de charité). Elle est également une co-fondatrice du programme Diversity Investment Management Engagement. Allspring gérait 575 milliards de dollars d’encours à fin décembre 2021.
Le groupe Amundi a publié cette semaine son document de référence universel au titre de l’année 2021, ainsi que l’ordre du jour de son assemblée générale à laquelle les actionnaires sont conviés pour le 18 mai prochain. Ils auront notamment à valider les éléments de rémunération des différents dirigeants. Comme le groupe l’avait annoncé l’an dernier, Valérie Baudson, qui a pris ses fonctions de directrice générale en mai dernier en remplacement d’Yves Perrier devenu président, percevra un salaire fixe de 800.000 euros. Sa part variable pourra elle potentiellement atteindre jusqu'à 1,36 million d’euros, soit un total de 2,16 millions d’euros. La part variable est à la fois en partie différée et conditionnée à certains éléments. Ceux-ci ayant été tous atteints, elle percevra ce montant, corrigé cependant au prorata temporis. Le document précise ainsi que Valérie Baudson ayant été nommée directrice générale à compter du 11 mai 2021, prorata temporis, sa rémunération fixe pour cette fonction l’an dernier est de 517.460 euros et sa rémunération variable de 879.683 euros. La rémunération variable est à hauteur de 20% non différée et perçue en numéraire; 20% est décalé d’un an et indexé; et enfin 60% est différé sur cinq ans, sous condition de présence et de performance, et versé sous forme d’actions Amundi et en numéraire. Sur le montant variable, 70% répondent à des critères économiques (PNB, coefficient d’exploitation résultat net, collecte nette, etc) et 30% à des critères non économiques. Parmi ces derniers: la «qualité de la prise de poste de DG d’Amundi, la mise en oeuvre de la politique ESG, et la féminisation des instances dirigeantes». Le nouveau directeur général délégué, Nicolas Calcoen, a un salaire fixe pour cette fonction de 420.000 euros et une rémunération variable pouvant atteindre jusqu'à 714.000 euros, soit 170% de sa rémunération fixe. Yves Perrier, pour sa part, perçoit 350.000 euros de salaire fixe en tant que président contre 1 million d’euros lorsqu’il était directeur général (inchangé depuis 2018). Il n’a pas de part variable prévue alors qu’elle pouvait potentiellement atteindre 2 millions auparavant. Amundi note que «la rémunération totale de Valérie Baudson, comme celle d’Yves Perrier avant elle, se positionne en dessous du 1er quartile d’un panel de plus de 20 gestionnaires d’actifs internationaux dont les actifs sous gestion sont en moyenne de mille milliards de dollars». Concernant l’ensemble des salariés, l’enveloppe globale de rémunération variable est validée par le conseil d’administration après examen par le comité des rémunérations et est déterminée sur la base d’un pourcentage du résultat brut d’exploitation avant rémunération variable. Il est précisé dans le document que «le plan d’attribution d’actions de performance (dit LTI) vise à motiver certains cadres pour l’atteinte des objectifs commerciaux, financiers et de mise en œuvre de la trajectoire ESG d’Amundi communiqués au marché». Amundi indique aussi qu'à partir de 2022, «conformément à l’engagement numéro 8 du Plan Ambition 2025, Amundi intégrera progressivement les objectifs ESG dans l'évaluation de performance des commerciaux et des gérants de portefeuille, afin que la détermination de leur rémunération variable intègre cette dimension.»
Dans leur rapport commun sur les risques et vulnérabilités du système financier européen au premier trimestre 2022, les superviseurs européens (EBA, Esma et Eiopa) reviennent sur l’impact du conflit russo-ukrainien sur les marchés. L’énorme chute des prix et de la liquidité des instruments financiers russes (-40% pour les actions durant le premier trimestre 2022, + 500 points de base pour les obligations souveraines) créede sérieux problèmes de valorisation pour les fonds d’investissement européens exposés à ces instruments, pointent les superviseurs. Selon leur rapport, plus d’une centaine de fonds européens exposés à la Russie avec des encours cumulés de 15 milliards d’euros ont jusqu’alors suspendu les opérations de rachats et plusieurs fonds indiciels cotés (ETF) ont suspendu la création de parts.
La plateforme en architecture ouverte pour conseillers en gestion de patrimoine (CGP) Alpheys vient de promouvoir Virginie Martin au poste de directrice grands comptes CGPI et réseaux institutionnels. L’intéressée était depuis 2013 responsable commerciale pour le Nord-Ouest, Paris, et les territoires ultra-marins.
En remettant au goût du jour les sources d’énergie non russes, fussent-elles néfastes pour l’environnement, l’invasion de l’Ukraine provoque aussi quelques crispations chez les activistes du climat. En témoigne cette manifestation d’Extinction Rebellion devant les bureaux du Lloyd’s de Londres pour dénoncer le rôle de l’institution dans l’assurance des projets fossiles. Un militant s’est grimé en Premier ministre Boris Johnson, l’autre en Jacob Rees-Mogg, ministre depuis peu après avoir présidé la Chambre des communes.
Des milliers de personnes ont participé mercredi 13 avril à Buenos Aires à une manifestation, dernière en date d’une série de mobilisations depuis plusieurs semaines pour réclamer des aides accrues face à la hausse des prix sous la menace d’une nouvelle spirale en 2022. L’inflation devrait qu’elle dépasser 6% pour le mois de mars, au-delà des prédictions les plus pessimistes, portant l’inflation cumulée pour le premier trimestre à près de 15%. L’emballement, exacerbé par un contexte d’inflation mondiale lié à la guerre en Ukraine, hypothèque l’objectif de maîtrise inflationniste du gouvernement. Celui-ci est pourtant partie intégrante de l’accord récent scellé avec le Fonds monétaire international (FMI) pour le refinancement de la dette de 45 milliards de dollars de l’Argentine envers l’institution de Washington.
L’administration du président américain Joe Biden a annoncé mercredi une nouvelle aide militaire de 800 millions de dollars à l’Ukraine, disant espérer que cela permette à Kyiv de lutter efficacement contre l’offensive de la Russie attendue sous peu dans l’est du pays. Cela porte à plus de 2,5 milliards de dollars l’aide apportée au total par Washington à Kyiv depuis que Moscou a lancé son offensive, qualifiée par les Occidentaux d’"invasion», le 24 février dernier, a indiqué Joe Biden dans un communiqué publié après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodimir Zelensky.
La Banque du Canada a annoncé mercredi un relèvement de son taux directeur de 50 points de base à 1%, sa plus forte hausse en plus de 20 ans, dans un contexte d’inflation élevée due en partie à la guerre en Ukraine. Première banque centrale du G7 à procéder à une telle hausse du coût de crédit depuis la pandémie de Covid-19, la Banque du Canada a dit qu’elle souhaitait engager la réduction de son bilan à compter du 25 avril avec le non remplacement des obligations arrivées à échéance. Cette hausse de 50 pb est la plus importante depuis mai 2000 et elle était attendue par les analystes après celle d’un quart de point en mars dernier. La hausse des prix au Canada a atteint en février 5,7%, soit un pic de 30 ans.
La Finlande va prendre dans les prochaines semaines une décision sur son éventuelle demande d’adhésion à l’Otan, a déclaré mercredi la Première ministre Sanna Marin lors d’une visite à Stockholm. Pays neutres, la Finlande et la Suède ont remis sur la table la question d’une adhésion à l’Alliance atlantique, désormais soutenue par une majorité de leur population, depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Magdalena Andersson, la première ministre suédoise, a elle aussi souhaité une réévaluation rapide et complète de l’environnement sécuritaire de la Suède, tout en disant ne pas vouloir se précipiter pour prendre une décision sur l’adhésion à l’Otan.
La société de gestion américaine Fidelity Investments a annoncé, ce mardi, la prochaine cotation de sept nouveaux produits aux Etats-Unis. Deux d’entre eux sont des fonds indiciels cotés (ETF) thématiques, l’un portant sur l’industrie des crypto-actifs et paiements digitaux (Fidelity Crypto Industry and Digital Payments ETF) et l’autre sur le métavers (Fidelity Metaverse ETF). Les cinq autres produits sont des fonds et ETF obligataires durables. Les sept produits seront lancés autour du 21 avril. Concernant l’ETF sur l’industrie des cryptos, Fidelity précise qu’il ne fournira pas d’exposition directe aux cryptos mais qu’il investira dans des sociétés qui soutiennent l'éco-système des actifs digitaux, qu’elles soient impliquées dans la négociation et le minage de cryptos, dans la technologie de la blockchain et le traitement des paiements digitaux. Au moins 80% des actifs seront investis dans les titres et certificats de dépôts représentant les titres de l’indiceFidelity Crypto Industry and Digital Payments. Quant à l’ETF sur le métavers (univers fictif virtuel, ndlr), il investira au minimum 80% de ses encours dans des titres de l’indice Fidelity Metaverse ou certificats de dépôts représentant les titres de l’indice. Soit des sociétés qui développent, produisent, distribuent ou vendent des produits et services liés à l'établissement et au fonctionnement du métavers. Cela inclut les fabricants dematériel et de composants informatiques, l’infrastructure numérique, les logiciels de conception et d’ingénierie, la technologie des jeux vidéo et les logiciels, le développement du web et les services de contenu, ainsi que les téléphones intelligents et les technologies portables.
BlackRock a repassé à la baisse cette fois la barre symbolique des 10.000 milliards de dollars, un seuil jamais atteint par un gestionnaire d’actifs et qu’il avait franchi fin 2021. Recul des marchés oblige, dans un contexte de guerre en Ukraine, d’inquiétudes sur la croissance et de confinements répétés en Chine liés au Covid, le groupe américain ne gérait plus «que» 9.569 milliards de dollars à la fin du premier trimestre 2022. Sa collecte nette totale est tout de même positive sur les trois mois à hauteur de 86 milliards de dollars. Il revendique 114 milliards de dollars de collecte nette sur les actifs de long terme (hors décollecte «saisonnière» sur les actifs monétaires). Les ETF (fonds indiciels cotés en Bourse) ont contribué à hauteur de 56 milliards. Les revenus se sont établis à 4,7 milliards de dollars, en hausse de 7% par rapport à la même période de l’an dernier. Le résultat d’exploitation s’est inscrit à 1,76 milliard de dollars pour une marge d’exploitation de 37,5%, contre 35,1% pour la période correspondante de 2021. Le résultat net s’est quant à lui établi à 1,4 milliard de dollars sur le trimestre, en hausse de 20% sur un an. Si le groupe a collecté en net dans toutes les régions du monde (Amériques, EMEA et Asie Pacifique), il précise que sur la clientèle institutionnelle, où il affiche une collecte nette de 47 milliards de dollars, il a décollecté 98 milliards en actifs de long terme. Les fonds monétaires ont, quant à eux, décollecté 27 milliards au global. Par type d’actifs, ce sont les fonds investis sur les actions qui ont le plus collecté à hauteur de 76 milliards, pour un encours global de 5.119 milliards de dollars. Les produits de taux (fixed income) représentent 2.645 milliards de dollars d’encours. Larry Fink, président directeur général de BlackRock, précise que le groupe a enregistré des entrées nettes de 20 milliards de dollars dans les produits de gestion active, menées par les stratégies de gestion pilotée à horizon (dite LifePath et vendue par les intermédiaires comme les fonds de pension) et la forte demande pour les gestions alternatives.
La Banque du Canada a annoncé mercredi un relèvement de son taux directeur de 50 points de base à 1%, sa plus forte hausse en plus de 20 ans, dans un contexte d’inflation élevée due en partie à la guerre en Ukraine. Elle devance ainsi la Réserve fédérale américaine, qui doit elle aussi remonter ses taux de 50 pblors de sa prochaine réunion en mai.
La Finlande va prendre dans les prochaines semaines une décision sur son éventuelle demande d’adhésion à l’Otan, a déclaré mercredi la Première ministre Sanna Marin lors d’une visite à Stockholm.