Les deux plus gros fonds actions gérés activement de Swedbank, Allemansfonden et Kapitalinvest, n’ont battu leur indice qu’une seule année sur dix. Dans ce contexte, l’agence suédoise de protection des consommateurs va vérifier si le marketing de la banque nordique a été trompeur, rapporte le Svenska Dagbladet. Les deux fonds sont gérés par la société de gestion de Swedbank, Robur.
Malgré ses pertes sur Herbalife, William Ackman a terminé le mois de novembre sur de nouveaux gains, rapporte l’agence Reuters.Son fonds phare, le Pershing Square L.P., dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 12 milliards de dollars, a enregistré une progression de 1,4% après commissions au mois de novembre, ce qui porte la performance sur les onze premiers mois de l’année à 10%, selon des données actualisées distribuées à la clientèle et que Reuters a pu consulter.
Le taux moyen de rémunération des titres d’OPCVM monétaires s’est établi à 0,09% au mois d’octobre contre 0,07% en septembre et 0,42% en octobre 2012, selon des statistiques publiées par la Banque de France."La rémunération moyenne des dépôts et placements monétaires est quasi inchangée en octobre. Le taux moyen des dépôts à terme inférieur ou égal à deux ans et celui des livrets ordinaires diminuent toutefois quelque peu», commente la Banque de France
Le taux de couverture moyen des fonds de pension d’entreprise américains s’est amélioré en novembre de 2,1 points de pourcentage pour s'établir à 93,9%, son plus haut niveau depuis le mois de septembre 2008, selon BNY Mellon Investment Strategy & Solutions Group. Depuis le début de l’année, le taux de couverture affiche ainsi une progression de 16,8 points de pourcentage.Durant le mois sous revue, les actifs des fonds ont augmenté de 0,4% alors que les engagements diminuaient de 1,8%, le taux d’actualisation progressant de 15 points de base à 4,85% pour les entreprises notées Aa. Le taux d’actualisation affiche une hausse de 109 points de base par rapport à son niveau de novembre 2012.
Le cabinet Mayer Brown à Paris a annoncé la promotion de deux avocats au sein du département Corporate/ Private Equity. Alexandre Dejardin et Pascal Druhen-Charnaux sont promus associés. Les nominations sont effectives au 1er janvier 2014. Alexandre Dejardin possède une expérience en conseil dans les opérations de Private Equity aussi bien côté management qu’aux côtés des fonds d’investissement. Il s’est spécialisé en management package liés aux transactions de LBO. Pascal Druhen-Charnaux est spécialisé dans les transactions de Private Equity Mid et Large Cap réalisées par des fonds français et étrangers.
Le gestionnaire autrichien Erste Asset Management annonce le lancement du Erste Responsible Bond Emerging Corporate Fonds qui investit en obligations d’entreprises des pays émergents sélectionnées en fonction de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans un univers comparable à celui de l’indice CEMBI de JPMorgan.Le portefeuille de ce fonds géré par Peter Varga ne comportera aucune obligation notée en dessous de B- et toutes les émissions retenues devront être d’un volume supérieur à la moyenne, pour des considérations de liquidité.Codes Isin :AT0000A13EF9 (parts A, distribution)AT0000A13EG7 (parts T, capitalisation)AT0000A13EH5 (parts VT capitalisation totale)
Le fonds de pension californien CalPERS vient d’adopter une liste de compétences clé qui devront obligatoirement faire partie de la panoplie des tout nouveaux membres de son conseil d’administration. Le board a ainsi adopté une vingtaine de critères dans les domaines de la gouvernance, de la santé, des programmes de pension, des marchés financiers et de la communication, précise un communiqué de CalPERS publié le 4 décembre. Autrement dit, la compréhension des états financiers, du bilan et des méthodologies actuarielles ne devront plus avoir de secret pour qui veut intégrer le conseil d’administration de CalPERS.Le fonds de pension souligne que cette nouvelle initiative s’inscrit dans la volonté du fonds de pension d’améliorer et de renforcer la responsabilité, la transparence et l'éthique de son board afin de mieux servir l’ensemble des parties prenantes.Les actifs sous gestion de CalPERS s'élèvent actuellement à plus de 278 milliards de dollars.
Un nombre restreint d’investisseurs institutionnels représente une très grande part de l’investissement engagé dans l’immobilier, souligne Preqin dans une récente étude. Les institutions allouant plus d’un milliard de dollars sur cette classe d’actif comptent pour 9 % des 359 investisseurs actifs dans l’immobilier mais pèsent 84 % du total des actifs investis, note Preqin. L'étude souligne que le fait que les capitaux proviennent d’un nombre restreint d’acteurs, les levées de fonds sont devenus particulièrement concurrentiel, notamment pour les fonds qui lancent une levée de capitaux pour la première fois. Malgré cet aspect très concurrentiel, les institutionnels misant gros sur l’immobilier sont relativement friands de nouveaux produits. 29 % des institutionnels allouant plus d’un milliard souhaitent participer à des levées de fonds organisées par des fonds levant des capitaux pour la première fois, contre 11 % pour les institutions allouant moins d’un milliard sur l’immobilier. Les investisseurs institutionnels avec plus d’un milliard de dollars sur l’immobilier investissent en moyenne 77 millions de dollars par fonds, apprend-t-on dans l'étude de Preqin. Parmi ces institutionnels, 37 % font leurs décisions d’investissement sur l’immobilier en interne.
La société de gestion italienne Wise lance Wise Private Debt, un fonds qui est investi dans des obligations d’entreprises non cotées, et ce, jusqu’à leur échéance, rapporte Bluerating. Le fonds est destiné aux investisseurs institutionnels et vise une collecte de 200 millions d’euros. Le ticket d’entrée est de 5 à 20 millions d’euros et le rendement attendu est supérieur à 8 %.
Entré chez Aberdeen en 2005, le Néerlandais Hans Benenga, qui a été nommé il y a plus de deux ans directeur du développement pour l’Europe continentale après avoir exercé les mêmes fonctions pour le Benelux (lire Newsmanagers du 2 février 2010), vient d'être promu adjoint au directeur mondial de la distribution, John Brett, rapporte Fonds Nieuws.
En 2012, 73 % des third party marketers (TPM) européens ont levé moins de 100 millions d’euros, montre une nouvelle étude de Sagalink Consulting*. La plus grande partie (36 %) de ces acteurs qui aident à les sociétés de gestion à distribuer leurs fonds recueille entre 10 millions et 50 millions d’euros.Ces sommes contrastent avec les niveaux observés en Amérique du Nord, où les TPM ont été 70 % à lever plus de 100 millions d’euros l’an dernier.Ce fossé s’explique par un marché « plus mature et mieux structuré » en Amérique du Nord, explique Sagalink. En Europe, le métier est plus récent, et il est parfois exercé comme « solution transitoire » par certains acteurs se retrouvant au chômage.D’ailleurs, les différences entre les TPM européens et nord-américains ne s’arrêtent pas là…Ainsi, 71 % des TPM européens affichent une durée moyenne des contrats de 1 à 3 ans, alors qu’en Amérique du Nord, 70 % des TPM ont des relations avec leurs clients supérieures à 4 ans. Pour Sagalink, cette volatilité du métier des TPM en Europe « est aussi à rapprocher de l’habitude prise par les gérants d’actifs étrangers et notamment anglo-saxons, d’utiliser les TPM pour tester un marché étranger, avant d’engager une distribution locale en propre ou de se retirer ».Conséquence logique, les TPM nord-américains négocient des contrats de rémunération offrant de meilleures conditions financières. 85 % des TPM ont ainsi pu obtenir une rémunération fixe mensuelle de 7.000 dollars en moyenne, à laquelle s’ajoute un variable de 20 % environ. En Europe, moins de la moitié des TPM perçoivent un revenu fixe – dont la moyenne est proche de 2.000 euros par mois. La principale source de rémunération vient des frais variables dont les niveaux moyens sont supérieurs aux Etats-Unis (40 % des frais de gestion).En termes d’offre, la plupart des TPM nord-américains distribuent des fonds « alternatifs » comme l’immobilier, le private equity et les hedge funds. Du fait d’une réglementation restrictive, les acteurs européens sont davantage concentrés sur des expertises directionnelles. Autre différence, les TPM américains se focalisent sur quelques fonds, avec souvent un seul gérant vedette, tandis que la majorité des européens dispose d’un catalogue de plus de 6 fonds.*L'étude a été menée auprès d’une centaine de TPM basés dans 20 pays.
Selon une étude de Deutsche Bank («From Alternatives to Mainstream»), les hedge funds gagnent du terrain dans la gestion de produits considérés comme non traditionnels pour eux, comme les fonds long only et les stratégies alternatives plus liquides. L’objectif est de satisfaire la demande de clients institutionnels pour ce type de produits. Les investisseurs institutionnels privilégient de plus en plus souvent une allocation basée sur une approche du risque, incluant de ce fait les hedge funds dans leur portefeuille cœur. Les institutions choisissent de travailler avec des hedge funds reconnus sur des produits long only, à 36 %. Selon Deutsche Bank, 33 % des institutionnels sondés ont revu à la hausse leur allocation sur les produits non traditionnels gérés par des hedge funds l’an dernier, 43 % comptent le faire au cours des douze prochains mois. Au sein des sociétés de gestion alternatives, la tendance à la diversification de la gamme vient répondre à cette demande de la clientèle. Plus de 50 % des hedge funds proposent des produits non traditionnels. Parmi eux, 48 % ont enregistré plus de la moitiué de leurs souscriptions sur ce type de produits, depuis 2008. La diversification sur ce type de produits est particulièrement importante au sein de grosses structures. Ainsi 81 % des sociétés de gestion de hedge funds gérant plus de 5 milliards de dollars ont lancé au moins un produit non traditionnel. 20 % de l’ensemble des hedge funds prévoient le lancement de produits non traditionnels au cours des douze prochains mois, 42 % y réfléchissent, indique Deutsche Bank.
Royal Bank of Scotland et l’agence de notation Standard & Poor’s font l’objet d’une plainte déposée par un groupe de 16 investisseurs institutionnels européens devant la justice néerlandaise. Ces derniers leur reprochent des pertes accusées sur des produits financiers complexes au plus fort de la crise financière, et réclament jusqu'à 250 millions de dollars de dédommagements. La plainte concerne les fameux CPDO (constant proportion debt obligations), des produits de crédit à effet de levier créés en 2006 par ABN Amro et présentés à l'époque comme le nec plus ultra de l’innovation financière. Ces produits, dont la qualité suscitait déjà un vif débat entre agences de notation, avaient été notés AAA par S&P, avant d’exploser en vol en 2007-2008.
La Banque de France a publié jeudi une étude sur «les dangers liés au développement des monnaies virtuelles» en prenant pour exemple le Bitcoin. Elle rappelle que ce dernier permet de contourner les règles anti-blanchiment et n’offre aucune garantie de remboursement à son porteur. «Même si le Bitcoin ne remplit pas à ce jour les conditions pour devenir un support d’investissement crédible et poser ainsi un risque significatif pour la stabilité financière, il représente un risque financier certain pour les acteurs qui le détiennent», ajoute le rapport.
UBS a annoncé que John Fraser, PDG de l’activité de gestion d’actifs du groupe depuis 2001, allait quitter ses fonctions opérationnelles pour garder le titre de président. Ulrich Koerner, actuel directeur des opérations (COO), qui a supervisé le programme de recentrage et de réduction de coûts de la banque suisse, prendra la direction générale d’UBS Global Asset Management le 1er janvier 2014. Ses fonctions seront reprises par Tom Naratil, qui reste directeur financier.
Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a maintenu inchangé le taux d’intérêt des opérations principales de refinancement à 0,25%. Ceux de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt sont également inchangés, à respectivement 0,75% et 0,00%. Mario Draghi, le président de la BCE, commentera ces décisions lors d’une conférence de presse en début d’après-midi à Francfort. Il en profitera pour mettre à jour les prévisions de croissance et d’inflation pour la zone euro. Pour 2014, la BCE table jusqu'à présent sur une croissance du PIB de 1%. Elle prévoit un taux d’inflation de 1,5 % pour 2013.
L’Espagne, dont la perspective de la note a été relevée mercredi soir à stable par Moody’s après des mouvements similairees chez S&P et Fitch, a placé jeudi matin 3,5 milliards d’euros d’obligations 2017 et 2018, avec des taux de couverture respectifs de 3,6 fosi et 2,2 fois.
La banque centrale norvégienne a reporté d’un an l'échéance à partir de laquelle elle prévoit de remonter son taux directeur. La Norges Bank, qui a maintenu son principal taux à 1,5%, précise que la première hausse devrait intervenir durant l'été 2015 alors qu’elle évoquait jusqu'à présent l'été 2014. «Les perspectives de croissance de l'économie norvégienne se sont quelque peu détériorées. Les prix immobiliers ont récemment baissé alors que la dette des ménages reste élevée», a reconnu la banque centrale.
Le ministre britannique des Finances, George Osborne, a annoncé une révision à la hausse des prévisions de croissance du gouvernement pour 2013 et 2014. L’Office for Budget Responsibility, l’organisme chargé d'établir les prévisions économiques utilisées pour préparer le budget, table sur une hausse du produit intérieur brut de 1,4% cette année, soit plus du double du chiffre évoqué en mars. La croissance doit monter à 2,4% en 2014, contre 1,8% auparavant attendu. Dans son discours semestriel sur la situation économique et budgétaire au parlement, George Osborne a toutefois prévenu que le gouvernement ne relèvera pas ses efforts d’austérité dans l’objectif d'équilibrer le budget en 2018-2019. Par ailleurs, la Banque d’Angleterre a laissé sa politique monétaire inchangée.
La banque centrale canadienne a maintenu son taux directeur inchangé à 1%. Dans son communiqué, elle met en avant des risques baissiers sur l’inflation, alors que la croissances des prix n’a atteint que 0,7% dans le pays au mois d’octobre.
L’AMF attire dans un communiqué l’attention du public sur les agissements de personnes se présentant comme ses salariés ou ses mandataires et qui proposent aux investisseurs français de réaliser des transactions sur des sites d’options binaires non autorisés, « dans le but prétendu de leur permettre de récupérer les sommes précédemment perdues sur de tels sites». « En contrepartie, souligne l’AMF, les investisseurs doivent effectuer un versement auprès d’une autre plate-forme d’options binaires».
Un amendement au projet de loi de finances rectificative, déposé par le rapporteur de la commission des Finances Christian Eckert et adopté, restreint le champ du plan d'épargne en actions (PEA). Il exclut à compter du 1er janvier 2014 le placement sur un PEA de «titres à fort effet de levier potentiel (bons et droits de souscription d’actions, actions de préférence)», «à l’exclusion toutefois des titres de cette nature déjà régulièrement placés sur un PEA», précise l’exposé des motifs.
Le gouvernement a proposé d’allonger le délai de souscription et d’investissement des fonds de capital-investissement à 44 mois contre 32 mais les professionnels attendaient une vraie simplification fiscale des dispositifs pour empêcher la multiplication de fonds trop petits pour être efficaces.
Les professionnels auraient souhaité que la simplification des dispositifs soit plus importante pour éviter la multiplication de petits fonds peu efficaces
Le fonds d’investissement de Xavier Niel et Jérémie Berrebi a lancé hier Kima15, une «nouvelle offre d’investissement exceptionnelle» à destination des start-up technologiques «du monde entier». En promettant d’apporter 150.000 dollars contre 15% du capital, cela en 15 jours, Kima Ventures entend présenter «le plus rapide et simple» moyen d’obtenir un financement. Le fonds table sur un soutien par ce biais à «au moins 50» start-up par an.