L’ex-directeur général de BNP Paribas REIM vient d’annoncer la création d’Atlantistar, une société de services de levée de fonds et de conseil en immobilier. David Aubin a pour ambition de proposer à son réseau d’investisseurs d’Asie, du Golfe et d’Europe des opportunités d’investissement et de création de valeur (bureaux, hôtels, commerces, santé, ..) en Europe. Atlantistar offre également des prestations de conseil stratégique (fusions-acquisitions, structuration et financement, corporate finance). Sa société-soeur, Aureus, également fondée et dirigée par David Aubin, participe à des investissements dans des projets sélectionnés.David Aubin était précédemment Directeur Général de BNP Paribas REIM (2010-2013), après avoir dirigé le groupe Institutions Financières (« FIG ») de BNP Paribas pour l’Europe. Avant cette date, David Aubin a travaillé comme Managing Director au sein des activités de marché de Société Générale (Dérivés-Actions en 1997-2004, Marché Primaire Obligataire en 2004-2007).
Selon L’Agefi qui cite une information du Wall Street Journal, Apollo Global Management aurait noué un accord pour l’acquisition pour 240 millions de dollars d’American Gaming Systems, spécialiste de la fabrication des machines à sous à Las Vegas.
Pour muscler son épargne financière, Boursorama, la filiale de la Société Générale va mettre en place dès cette semaine, en pré-ouverture, une offre de plans d'épargne en actions PEA-PME, à un mois de leur entrée en vigueur officielle, indique L’Agefi. Pour 2014, Boursorama Banque veut également lancer un produit de prévoyance, en partenariat avec un assureur qui reste à trouver.
Le groupe Kepler Cheuvreux a annoncé le 3 décembre l’acquisition du spécialiste des produits structurés Derivatives Capital. Avec plus de 1,2 milliard d’euros de produits structurés intermédiés en 2013, ce rapprochement donnera naissance à la première plateforme indépendante en France de produits structurés. Derivatives Capital, qui deviendra Derivatives Capital Kepler Cheuvreux, étendra son offre de services au travers des expertises métiers de Kepler Cheuvreux, parmi lesquels une analyse financière de premier plan en Europe ainsi qu’une recherche cross asset et une ingénierie financière dédiées. Kepler Cheuvreux intensifiera sa stratégie de croissance et élargira sa couverture clients grâce à l’expertise acquise par Derivatives Capital sur le marché français.Kepler Cheuvreux est un leader dans les services d’intermédiation, de recherche financière et de conseil indépendants en Europe. Le groupe exerce dans quatre secteurs d’activités : Actions, Dette & Crédit, Corporate Finance et Investment Solutions. L’équipe de Derivatives Capital rejoindra celle d’Investment Solutions, la ligne métier de Kepler Cheuvreux spécialisée dans la création et la distribution de produits structurés. Julien Marette, Président fondateur de Derivatives Capital, sera nommé Managing Partner de l’activité Investment Solutions dirigée par Nicolas Miara-Godet.«Après la récente acquisition de Cheuvreux qui a considérablement renforcé le Groupe en termes d’analyse financière et de couverture clients, le rapprochement avec Derivatives Capital marquera un tournant dans l’expansion du business Investment Solutions chez Kepler Cheuvreux », commente Nicolas Miara-Godet. Julien Marette ajoute: «Dans un marché où la taille critique devient un enjeu majeur la présence multi-locale, la qualité de l’actionnariat et la volumétrie de Kepler Cheuvreux seront autant d’atouts pour renforcer notre leadership sur le marché français et accélérer notre développement en Europe». La ligne métier Investment Solutions est spécialisée dans la recherche, la conception et la distribution de produits structurés sur-mesure sur toutes les classes d’actifs (actions, taux d’intérêt, matières premières, devises, fonds,…). La plateforme, organisée en architecture ouverte, offre des solutions d’investissement et de couverture adaptées à tous les clients professionnels: Institutionnels, Corporate et Gestions Privées (banques privées, sociétés de gestion, conseillers en gestion de patrimoine indépendants et réseaux de distribution). Les activités d’Investment Solutions sont dirigées par Nicolas Miara-Godet avec comme responsables adjoints Romain Chassard et, prochainement, Julien Marette. Elles intègrent les fonctions d’ingénierie, vente, marketing et recherche cross asset. Les produits d’Investment Solutions destinés au marché de la distribution seront proposés sous la marque commerciale «Derivatives Capital Kepler Cheuvreux».
Carla Topino, directeur de la politique de vote pour l’Europe et les marchés émergents de Glass Lewis, revient pour L’Agefi sur la politique du proxy. «Par principe, nous cherchons à être en accord avec les codes locaux de gouvernement d’entreprise», indique-t-il en précisant que sa société actualisera ses guidelines fin décembre ou début janvier, mais ne prévoit pas de changements majeurs pour la France, si ce n’est pour la mise en oeuvre du «say on pay». «Nous sommes favorables à un vote non contraignant sur la structure des rémunérations et serons particulièrement vigilants sur la quantité et la qualité de l’information», a-t-il ajouté en précisant que l’absence de détails sur la structure de la rémunération peut conduire à émettre un vote négatif.
Malgré un regain d’intérêt pour la Chine, la décollecte que subissent les fonds d’actions émergentes se poursuit et les fonds actions des marchés développés ont attiré près de 350 milliards de dollars depuis le début de l’année à fin novembre, rapporte EPFR Global.La perspective que la nouvelle équipe au pouvoir en Chine mette en œuvre des réformes s’est traduite récemment par quatre semaines consécutives de collecte positive, avec des souscriptions jamais vues depuis près d’un an durant la dernière semaine au 27 novembre. Les fonds d’actions émergentes dans leur ensemble accusent toutefois une décollecte de plus de 20 milliards de dollars depuis le début de l’année.Durant la seule semaine au 27 novembre, les fonds d’actions ont enregistré une collecte nette de 13,04 milliards de dollars, tandis les fonds obligataires drainaient 1,24 milliard de dollars. Les fonds monétaires ont pour leur part subi une décollecte nette de 2,3 milliards de dollars.
Les mois se suivent… et les marchés poursuivent leur progression ! Cependant, ce mois de novembre, outre le fait que certains portefeuilles s’affichent en perte, ce qui n'était pas le cas auparavant, les classements sont fortement perturbés. Aucun style de gestion ne s’impose dans les trois mandats actions «full invested». A ce constat, les invités de la dernière table ronde (voir Newsmanagers du 29/11/2013) ont répondu : la remontée des marchés actions européens a d’abord porté sur un nombre limité de secteurs, dont les bancaires par exemple, ce qui a profité aux «value». Dans un deuxième temps, un plus large pan de la cote a bénéficié de la hausse, permettant à d’autres sociétés de gestion – dont des quants par exemple – de s’illustrer. Autre information intéressante : le comportement de la gestion active dans chaque mandat par rapport à sa référence, notamment en observant le positionnement de la moyenne des performances des portefeuilles par rapport au résultat de l’indice. A ce jeu, au sein du mandat Euro equities par exemple, onze sociétés sur dix-huit font mieux que l’Eurostoxx NR sur le mois (+1,26 %). Avec une moyenne qui se situe en neuvième position au classement (+1,37 %). Dans le mandat Europe, où douze sociétés de gestion sur vingt-deux ont fait mieux que la référence, la partie est tourne à l’avantage du Stoxx 600 NR. De peu. Ce dernier a progressé de 1,03 % contre 0,94 % pour la moyenne des portefeuilles. Même constat au sein du mandat Global Equities, où cinq sociétés sur douze ont battu le Stoxx 1800 NR (+1,58 %) avec une moyenne de performances à + 1,40 %. Dans le détail des classements, la zone euro consacre Roche-Brune AM (+2,27 %) et le value AllianceBerstein (+2,04 %) devant Ecofi Gestion (+2,04 %). En bas de tableau où figurent des gérants croissance comme Aberdeen AM (+0,42 %) devant Tobam (+0,53 %) et Petercam (+0,75 %). Sur l’Europe, le haut du classement est occupé par le quantitatif Theam (+3,07 %) devant le value AllianceBerstein (+2,00 %) et un autre quant, Swiss Life AM (+1,56 %). A l’autre extrémité du classement, EdRAM et Federal Finance sont en perte (-1,22 % et -0,28 % respectivement) devant le value Bestinver (+0,12 %). A noter enfin que les premiers de chaque mandat se caractérisent sur trois mois par une forte exposition au marché – avec un beta proche de un. Mais en bas de classement, certains portefeuilles affichent des caractéristiques comparables. Dans ce cas, le choix de valeurs explique le rang du portefeuille dans le palmarès…
La banque d’affaires américaine Goldman Sachs redoute que le Royaume-Uni quitte l’Union européenne à la suite d’un référendum et menace de déplacer le gros de ses activités en zone euro, à Paris ou Francfort, rapporte Les Echos. La banque d’affaires précise toutefois que cette perspective est encore éloignée, ne serait-ce que parce qu’il n’est pas encore sûr qu’un référendum aura lieu outre-Manche.
Les rendements enregistrés par les fonds immobiliers paneuropéens ont continué de s’améliorer au troisième trimestre, selon des chiffres communiqués par IPD.L’indice IPD Pan-European Quarterly Property Fund affiche un rendement de 1,9% entre juillet et fin septembre, enregistrant ainsi sa troisième performance trimestrielle positive cette année.Il s’agit du meilleur résultat enregistré depuis mars 2011. L’indice IPD fait mieux que les obligations, qui ont dégagé un rendement de 1,5%, mais moins bien que les actions (8,2% sur le trimestre).Sur les douze mois à fin septembre, le rendement atteint 2,5%, son meilleur niveau depuis le début de 2012.
Pour sa première intervention, la nouvelle direction parisienne d’Invesco AM pouvait afficher sa satisfaction. Les chiffres sur l’Europe continentale en général et sur la France en particulier devraient faire de 2013 une année record pour la société de gestion. Directeur général délégué et chief operating officer Cross Border Retail, Matthieu Grosclaude, accompagné d’Olivier Brouwers, head of Retail Business pour le Benelux, l’Europe du nord et la France, ont fait état, sur le vieux Continent d’une collecte nette, au 30 septembre, de 9,6 milliards de dollars, ce qui porte les actifs sous gestion de la société à 51,6 milliards de dollars dans cette partie du monde. Dans le détail, ce sont les fonds cross-border d’Invesco qui cette année ont excellé, Matthieu Crosclaude ayant précisé qu’en flux nets, leur part de marché était de 7 % sur l’Europe - hors monétaires. «Et le marché est porteur pour ces fonds», a insisté le dirigeant, en évoquant une collecte nette pour l’industrie supérieure à 220 milliards de dollars. Ces bons chiffres sur l’Europe ne feront pas tâche au niveau du groupe dont les actifs sous gestion sont passés de 665 milliards de dollars fin 2012 à 745 milliards d’euros à fin septembre, sachant que la part de l’Europe n’est que de 7 % contre 68 % pour les Etats-Unis (502,5 milliards) et 15 % pour le Royaume-Uni (113,1 milliards). Matthieu Grosclaude s’est également félicité d’une année record pour Invesco France. A fin octobre, la collecte nette a atteint 500 millions de dollars dont les deux tiers sont issus de la clientèle institutionnelle et le solde des fonds de fonds et la banque privée. Au total, a noté le responsable, la clientèle française représente un encours de 3,5 milliards d’euros auxquels s’ajoutent 900 millions de dollars pour l’activité de multigestion. La société de gestion compte ne pas perdre la main en 2014. Elle doit, pour se faire, lancer un nouveau fonds multi-assets pour compléter sa gamme diversifiée. Ce renforcement de l’offre produit d’Invesco AM concernera l’Europe continentale exclusivement, le produit existant déjà en Grande-Bretagne. La volonté de la maison est également de renforcer la capacité de ses produits à répondre aux besoins locaux ou réglementaires. Pour illustrer ses propos, Olivier Brouwers a cité l’exemple de la RDR néerlandaise avec la présence de parts sans rétro-commissions, ou encore le cas de parts dédiées au marché suisse, où une couverture de change est nécessaire. Enfin, la gamme d’ETF PowerShares ne sera pas oubliée l’an prochain. «Elle devrait être étoffée», a confirmé Oivier Brouwers, pour qui le développement commercial d’Invesco doit aussi être en cohérence avec les tendances et les attentes des investisseurs. En d’autres termes, il sera tenu compte de l’appétit pour les actions européennes et la recherche de stratégies pour se protéger d’une hausse des taux d’intérêt – via des fonds multiassets et la classe d’actifs des Senior Loans présentant des durations faibles. Invité en seconde partie de réunion à faire part de l’allocation des portefeuilles multigérants d’Invesco, Bernard Aybran, directeur général délégué et directeur de la multigestion, a enfoncé le clou. Au sein des portefeuilles, côté obligations, les durations faibles sont bien maintenues tandis que le poids du cash a été accru. Sur un portefeuille équilibré, il est de l’ordre de 15 % à 20 % et ce au détriment des obligations. Côté actions, les indices sont privilégiés pour s’exposer aux Etats-Unis alors que les stocks pickers actifs sont majoritaires dans les investissements européens. Enfin, «lorsque c’est possible, aucune positon émergente n’est en portefeuille tant pour les actions que les obligations», a indiqué Bernard Aybran qui a néanmoins rappelé que les portefeuilles qui doivent détenir des positions émergents se portent essentiellement sur l’Asie.
Funds People rapporte que la CNMV a donné son agrément de commercialisation en Espagne au Legg Mason Western Asset Macro Opportunities, un fonds qui met en œuvre une stratégie alternative global macro et liquide et vise une rentabilité maximale avec une volatilité comprise entre 5 et 10 %. Il est géré par Kenneth Leech et Prashant Chandran. Ce fonds à liquidité quotidienne est assorti d’une commission de gestion de 1 % pour les parts «premier» et de 1,5 % pour les parts A.
Le prestataire allemand de services financiers MLP a indiqué dans un communiqué boursier du 3 décembre que Swiss Life lui a notifié avoir vendu le 27 novembre les 9,9 % qui lui restaient dans son capital. Au cours actuel, cela représente une cession de plus de 50 millions d’euros.Ces titres étaient le reliquat des 27 % de MLP que Swiss Life avait trouvés dans le portefeuille d’AWD, un concurrent de MLP acheté par Swiss Life et qui a pris entre-temps le nom de Swiss Life Select.Par ailleurs, MLP a indiqué que, le 27 novembre également, Fidelity, au travers de FMR LLC, a augmenté sa participation à 7,10 % dans son capital contre moins de 5 % antérieurement.
270 agents de l’inspection du fisc allemand ont perquisitionné mardi 3 décembre une quarantaine de sites de la Commerzbank, dont son siège de Francfort, en raison de soupçons de fraude fiscale concernant l’assureur italien Generali pour lequel la banque allemande gère des comptes, indique Finews. Generali est accusé d’avoir aidé des clients à échapper au fisc. Commerzbank n’est pas directement accusée, il s’agissait pour les enquêteurs de trouver les preuves. La banque a indiqué coopérer avec les autorités.
Dirk Bradtmüller, qui était depuis 2007 directeur chez UBS Global Asset Management avec la responsabilité des relations avec les banques et les gestionnaires de fonds de fonds, a été embauché comme senior sales director dans l’équipe de distribution de Henderson Global Investors pour l’Allemagne, rapporte Fonds Professionell. Il sera responsable de a clientèle de grandes banques, de banques privées, de multigérants et d’investisseurs institutionnels.Chez UBS Global AM, Dirk Bradtmüller est remplacé par Alexander Werani, qui était sales director chez ING Investement Management à Francfort, avec la responsabilité du canal de distribution wholesale en Allemagne.
La société de gestion de fortune Reuss Private Group a remplacé Raoul Weil à la tête de l’entreprise. L’ex-cadre d’UBS qui est accusé de fraude fiscale par les Américains, avait été arrêté à Bologne par la police italienne en octobre alors qu’il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt international. Raoul Weil avait pris la direction de Reuss Private début 2013. Le poste de directeur général sera confié à Felix Brem, vice-président du conseil d’administration, qui va renoncer à cette fonction, a annoncé l’entreprise. Raoul Weil avait rejoint la société en 2010 en tant que consultant et en avait pris la tête en début d’année.
Michael Heijmeijer, CEO de cfinancials.com, et Markus Ferber, député européen responsable du risque produits pour l’Union européenne, ont annoncé le 3 décembre le lancement officiel de leur fondation PeoplesFinancials, rapporte L’Agefi suisse. Cette fondation a pour but d’améliorer le rapport de force entre le secteur financier et le grand public en faveur de ces derniers, et ce en les outillant pour comprendre et gérer les risques des produits financiers.
Allianz Global Investors vient de recruter Daniel Lee en tant que responsable des ventes, rapporte Fund Web. Daniel Lee travaillait précédemment chez Cazenove Capital Management en qualité de responsable des ventes discrétionnaires pour le Royaume-Uni.Basé à Londres, Daniel Lee est rattaché au responsable des ventes pour le Royaume-Uni, Fraser Blain.
Suite à la vente de son activité de gestion privée à Standard Life Investments, Newton va revoir sa stratégie produits, indique Investment Week, qui s’est entretenu avec Simon Pryke, chief investment officer. La société va dorénavant axer son développement sur trois types de produits : les fonds absolute return, le fixed income et les stratégies de gestion active. Newton prévoit également de se renforcer dans les stratégies multi-asset.
Le responsable de l'équipe des solutions d’investissement de Skandia, James Millard, a quitté la société, la gestion de la gamme Select ayant été intégrée au sein de Old Mutual Global Investors, James Millard avait pris la responsabilité des solutions d’investissement en décembre 2012, rapporte Fund Web.La gestion de la gamme Select sera désormais assurée par John Ventre et son équipe multi-classes d’actifs. La gamme Select est renommée WealthSelect et devrait être lancée dans le courant du premier trimestre 2014.
Le fonds souverain norvégien Government Pension Fund - Global ou GPFG (818 milliards de dollars) a annoncé le 3 décembre avoir acquis une participation de 25 % dans l’immeuble Quadrant 3 (25.000 mètres carrés) de Regent Street dans le West End à Londres. La transaction a porté sur 97,5 millions de livres.Les 75 % restants du Quadrant 3 demeurent la propriété de la couronne britannique (The Crown Estate) qui continuera de gérer cet actif.
Un amendement au projet de loi de finances rectificative, déposé par le rapporteur de la commission des finances Christian Eckert et adopté, restreint le champ du plan d'épargne en actions (PEA). Il exclut à compter du 1er janvier 2014 le placement sur un PEA de «titres à fort effet de levier potentiel (bons et droits de souscription d’actions, actions de préférence)», «à l’exclusion toutefois des titres de cette nature déjà régulièrement placés sur un PEA», précise l’exposé des motifs.
Le gouvernement a présenté aujourd’hui un amendement à l’article 8 du projet de loi de finances rectificative afin de réformer les FIP et FCPI. Les quotas d’innovation et de proximité sont augmentés de 60% à 70%. Le dispositif prévoit aussi d’allonger de 8 mois à 14 mois la période de souscription des parts et de 24 mois à 30 mois la période d’investissement par les fonds des sommes collectées. «Afin d’inciter les fonds à exploiter la possibilité de fonds multi-millésimes et de fonds mixtes ISF-IR pour atteindre une taille critique, cet amendement prévoit enfin de pouvoir refuser l’agrément AMF aux projets de fonds présentés par des sociétés de gestion ayant échoué plusieurs années de suite à constituer des fonds de taille jugée critique», ajoute l’exposé des motifs.
Le Norwegian Government Pension Fund Global vient d’acquérir pour 97,5 millions de livres (118 millions d’euros) une participation de 25% dans l’immeuble Quadrant 3, situé sur Regent Street à Londres. Le vendeur, The Crown Estate, conserve une participation de 75%. Cette transaction renforce le partenariat entre le fonds norvégien et le gestionnaire des actifs de la Couronne.
Le renminbi chinois a dépassé l’euro pour devenir la deuxième monnaie de référence dans les lettres de crédit et de recouvrement au mois d’octobre, avec une part de marché qui est montée à 8,66%, selon Swift. Le poids de l’euro a été réduit de 7,87% en janvier 2012 (contre 1,89% pour le yuan) à 6,64% en octobre 2013, alors que le dollar reste prépondérant avec un poids de 81,08%. L’utilisation du yuan dans le système global de paiements reste cependant marginale, avec un poids de 0,84%.
La Russie, confrontée à une stagnation des investissements et de la consommation des ménages, a de nouveau réduit ses prévisions de croissance, tablant désormais sur une hausse du PIB limitée à 1,4% cette année. Cette nouvelle prévision, malgré un cours du brut qui reste stable autour de 100 dollars le baril, se compare à un objectif précédent de 1,8% qui lui-même avait été revu en baisse.