Friedrich Oelrich a annoncé sa démission, pour raison de santé, de membre du directoire de DekaBank, le gestionnaire central des caisses d'épargne allemandes (180 milliards d’euros). Il quittera ses fonctions de responsable du contrôle des risques et de la surveillance du crédit, qu’il occupait depuis janvier 2001, le 31 décembre.De ce fait, le directoire de Deka va être ramené à cinq membres, avec une nouvelle répartition des tâches.Michael Rüdiger, président du directoire depuis le 1er novembre 2012, prend en compte la stratégie, la communication et le risque. Oliver Behrens, vice-président, est chargé des clients institutionnels ainsi que des pôles valeurs mobilières et marchés de capitaux.Matthias Danne est à la tête de l’immobilier, des financements et assure aussi les fonctions de directeur financier, tandis que Martin K. Müller a la responsabilité de l’exploitation, de l’informatique, des ressources humaines et de la trésorerie.Enfin, Georg Stock est chargé de la distribution par le canal des caisses d'épargne ainsi que du marketing.
Bordes Associates est un courtier suisse spécialisé à la fois dans la clientèle fortunée et les risques professionnels d’avocats et gérants. Le Temps souligne que depuis l’affaire Madoff, beaucoup de clients, sensibilisés aux risques potentiels de cette activité professionnelle de gestion, demandent désormais à leur gérant indépendant d’avoir une telle assurance. Pourtant les associations de gérants de fortune ne l’imposent pas à leurs membres, s’étonne Jean-Hugues Bordes, administrateur et fondateur de Bordes Associates, à Genève. En Suisse, les gérants prennent selon lui des risques inconsidérés. «70% des gérants indépendants n’ont pas de RC professionnelle», regrette-t-il. Si certains risques ne sont pas couverts par les polices de Bordes Associates, comme la baisse des marchés, si un gérant négligent place l’argent de ses clients dans un fonds notoirement connu pour ses méthodes douteuses, alors il y a faute et cette faute peut être couverte.
La banque Julius Baer a repris les activités de gestion de fortune internationale de son homologue américain Merrill Lynch au Liban, au Bahreïn et aux Emirats arabes unis, a-t-elle annoncé le 9 décembre dans un communiqué. L'établissement zurichois renforce ainsi sa présence au Moyen-Orient et notamment à Beyrouth, Manama et Dubaï.La salariés, les relations clientèle et la plupart des actifs sous gestion ont été transférés début décembre, indique la banque sans plus de précisions. L’opération doit être finalisée au premier trimestre 2014.Merrill Lynch est présente au Liban dans la banque privée depuis 50 ans et depuis 35 ans au Bahreïn et dispose d'équipes solidement implantées, souligne Julius Baer dans un communiqué. La banque suisse dispose désormais de bureaux à Abou Dhabi, Beyrouth, Le Caire, Dubaï, Istanbul et Manama.Le groupe a également indiqué que le transfert des activités de gestion de fortune internationales de Merrill Lynch en Suisse, en Uruguay, au Chili, au Luxembourg, à Monaco, à Hong Kong, à Singapour, au Royaume-Uni, en Espagne et au Panama, se déroulait comme prévu. La phase d’intégration de l’ensemble des activités doit être complétée au premier trimestre 2015, mais la quasi-totalité des actifs sous gestion doivent déjà être transférés d’ici à la fin de l’année.
Fonds Nieuws rapporte que les gestionnaires de fortune néerlandais Birch Caring Capital, spécialiste de l’ISR, et IVM Vermogensbeheer vont fusionner, conformément à une demande d’agrément déposée le 1er novembre au près de la Chambre de commerce. L’entreprise résultat de la fusion prendra le nom d’IVM Caring Capital et aura comme président Hans Volberda, l’actuel CEO de Birch tandis que le directeur général sera Hans Molenaar, qui a été CEO de SNS Asset Management.La maison-mère de Birch Caring Capital, Caring Capital Group, a acheté IVM il y a quelques mois et procède maintenant au regroupement sans y adjoindre toutefois sa participation de 75 % dans le gestionnaire de fortune Van Lieshout & Partners, d’Hilversum.
Funds People rapporte que Tressis Gestión vient de transformer son hedge fund de droit espagnol (FIL) Adriaza Macro en fonds traditionnel, comme il l’avait déjà fait cet été pour l’Adriza Global. Son dernier FIL, Adriza Alfa, sera à son tour converti en fonds traditionnel probablement en janvier, la demande d’agrément ayant déjà été déposée auprès de la CNMV.Néanmoins, Tressis souhaite conserver la licence qui lui permet de gérer des FIL, même après la conversion du Adriza Alfa.
La cession par le Santander de la plate-forme immobilière et de recouvrements Altamira au capital-investisseur Apollo Capital Management (lire Newsmanagers du 22 novembre) s’accompagnera selon Cinco Días du transfert de 288 salariés du pôle recouvrements à Altamira. Le Santander s’est engagé à réintégrer ces salariés si Apollo venait à les licencier avant dix-huit mois.Apollo est en effet en train de licencier 37 % des salariés de Finanmadrid, achetée à Bankia au printemps dernier.Les syndicats Commissions Ouvrières et UGT estiment toutefois que cette garantie du Santander est insuffisante
Richard Hodges de Legal & General Investment Management va reprendre la gestion de trois fonds obligataires représentant un encours total de 2 milliards de livres, après que le gérant actuel, Michel Canoy, ait décidé de quitter la société, rapporte Investment Week. Les fonds concernés sont Legal & General Fixed Interest Trust, Legal & General Managed Monthly Income Trust et Legal & General Sterling Income.
Le spécialiste de la gestion fortune Scorpio Partnership, basé à Londres, passe dans le giron de McLagan, une société du groupe Aon Hewitt, selon un communiqué publié le 5 décembre.Scorpio Partnership apporte à McLagan toute son expertise dans la recherche et le développement de solutions à destination de clients institutionnels dans plus de 35 pays."Scorpio Partnership est un acteur reconnu dans la sphère de la gestion de fortune dans le monde. L’attention constante portée à l'évaluation des fondamentaux de ce dont le client fortuné a réellement besoin a inspiré et amélioré la gestion de fortune», estime Peter Keuls, responsable mondial de la gestion de fortune de McLagan.
In an interview with the Börsen Zeitung, Thomas Richter, CEO of the German BVI association of asset management firms, claims that with the inclusion of real estate fuds and institutional funds within the field of the AIFM directive, 82% of the German fund market is affected, compared with 25%, for example, in Italy, and only 35 in Spain. “Nowhere is the collateral damage higher:” in the space of one year, German managers will have to send BaFin about 1.2 million pages.In addition, they will have to submit new documentation for each of 4,000 institutional funds (Spezialfonds), to obtain a license corresponding to the new status of capital management company (KVG).Lastly, from April 2014, funds will all as a general rule have to submit complete reporting to ESMA and BaFin on the composition of the portfolio and the structure of risks.
Le Trésor italien a annoncé qu’il allait racheter le 10 décembre des emprunts d’Etat à taux variable de maturité décembre 2014 et septembre 2015 , des emprunts à taux fixe de maturité mars et avril 2015, et des obligations indexées sur l’inflation arrivant à échéance en 2017. L’Italie avait déjà procédé à un échange de dette il y a trois semaines pour diminuer ses échéances 2015 et 2017.
Le Financial Services Consumer Panel britannique a publié lundi les résultats d’une enquête sur la commercialisation des contrats à annuités («annuities») outre-Manche. Le panel réclame au gouvernement et au régulateur une réforme structurelle du marché «pour éviter à des millions de retraités de perdre de l’argent». L’enquête juge que les annuities sont «un marché complexe qui échoue à donner de bons résultats pour de nombreux clients».
David Wright, le patron de l’Organisation internationale des commissions de valeurs (Iosco) qui regroupe les gendarmes des marchés, a demandé lundi à l’Union européenne et aux Etats-Unis d’harmoniser leur approche de la réglementation des dérivés. Lors d’une conférence organisée par ICI Global, une association de gérants, il a indiqué qu’en l'état actuel des dissensions, l’industrie de l’asset management verrait sa facture gonfler pour traiter des produits dérivés.
La Banque de France a revu en hausse à 0,5% sa prévision de croissance de l'économie française au quatrième trimestre dans sa deuxième estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de novembre, après la contraction de 0,1% du PIB au troisième trimestre. Dans la précédente estimation, publiée le mois dernier, la banque tablait sur une croissance de 0,4% au quatrième trimestre. L’enquête de novembre de la Banque de France fait apparaître d’autre part une hausse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie par rapport au mois d’octobre, à 101, et un recul d’un point de celui des services, à 92.
La production industrielle a accusé en octobre une baisse inattendue de 1,2%, la plus forte depuis mai, alors que 38 économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,8%. Le ministère de l’Economie a toutefois assuré que ce coup de mou au début du quatrième trimestre serait rapidement surmonté : «après des niveaux élevés aux deuxième et troisième trimestres dus à des effets de rattrapage, la production industrielle a débuté le trimestre en cours sur une note de faiblesse. Les commandes à l’industrie suggèrent toutefois une dynamique haussière et les commandes dans la construction sont positives».
Les deux chambres de compensation des marchés actions ont fait part vendredi de la finalisation de leur projet de rapprochement, comme annoncé dans L’Agefi Quotidien du 28 novembre. L’opération donne naissance à la première contrepartie centrale pour ces marchés en Europe. DTCC et Bats Chi-X Europe deviennent actionnaires aux côtés d’ABM Amro Clearing Bank et Nasdaq OMX. Ils détiennent chacun 25% du capital.
La croissance économique belge s’est accentuée au 3e trimestre à la faveur d’une hausse de la consommation des ménages comme des exportations, montrent des chiffres publiés par la Banque nationale de Belgique. Elle a ainsi confirmé des chiffres de l’estimation «flash» qui faisaient état d’une hausse de 0,3% du PIB de juillet à septembre après une progression de 0,2% au trimestre précédent.
La Bundesbank a relevé ses prévisions de croissance 2013 et 2014 pour l’Allemagne. Elle anticipe désormais une hausse de 0,5% du produit intérieur brut (PIB) cette année et une nouvelle augmentation de 1,7% l’an prochain, contre respectivement 0,3% et 1,5% auparavant. Dans ses projections semestrielles, l’institution voit le PIB croître de 2% en 2015.
Après les amendes de 1,71 milliard d’euros infligées mercredi par Bruxelles à six banques pour entente illicite sur l’Euribor et le Libor, la BaFin, organisme de tutelle du secteur financier allemand, réclame un rôle accru des pouvoirs publics dans l'établissement des taux interbancaires. «Les cours de référence fondés seulement sur des estimations plus ou moins aléatoires ne sont pas sains», a déclaré hier au Welt am Sonntag le directeur de la supervision bancaire Raimund Röseler, en ajoutant que «les chiffres les plus pertinents doivent également être vérifiés par un organisme public et ne pas être laissés au seul secteur privé». Elke König, présidente de la BaFin, estime de son côté dans un entretien au Tagespiegel qu’il faut étudier «la manière dont nous pouvons modifier le système de façon qu’il se fonde sur des transactions réelles et qu’il soit indépendant des intérêts individuels».
Selon les chiffres de l’Administration générale des Douanes publiés hier, l’excédent commercial chinois a atteint 33,8 milliards de dollars en novembre, au plus haut depuis janvier 2009, ce qui renforce le sentiment de stabilisation de la deuxième économie mondiale. Les exportations ont augmenté de 12,7% en rythme annuel, bien plus que la hausse de 7,1% prévue, tandis que les importations ont progressé de 5,3%, contre +7,2% attendu.
Le Parlement grec a approuvé samedi, par 153 voix sur un total de 300 députés, le projet de budget 2014 incluant trois milliards d’euros de mesures d’austérité, qui devrait voir le pays sortir de six années de récession. La Grèce devrait connaître une croissance de 0,6% l’an prochain et bénéficier de mesures plus clémentes de la part ses créanciers internationaux.
Les négociateurs républicains et démocrates réunis au sein d’une commission ad hoc ont jusqu'à vendredi pour trouver un accord sur de nouvelles économies limitées à 100 milliards de dollars. Les discussions seraient en bonne voie pour éviter un nouveau «shutdown» dès janvier.