L'allègement de charges d'ici à 2017, qui représente plus de 30 milliards d'euros, englobe le CICE et doit aussi être financé par une baisse des dépenses
La disparition programmée des cotisations patronales familiales d’ici à 2017, soit plus de 30 milliards d’euros par an, entraînera une refonte du CICE dès 2016.
Le journal allemand, qui se réfère aux minutes d’une réunion de la Commission européenne tenue le mois dernier, indique que cette dernière envisage une adaptation aux nouvelles réalités politiques du traité Euratom, organisme européen qui coordonne depuis 1958 les programmes de recherche sur l’énergie nucléaire.
La durée et l’intensité de la phase de hausse du S&P 500 rendent probable une correction d’au moins 5%. Le catalyseur pourrait être la publication de résultats
Bruxelles pourrait proposer une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 35% ou 40% d’ici 2030 pour l’Union européenne, ce qui constituerait un objectif moins ambitieux que précédemment. La proposition doit être officiellement présentée le 22 janvier lorsque l’exécutif européen dévoilera sa stratégie en matière de politique énergétique et climatique pour les deux prochaines décennies. Il s’agira d’une mise à jour des objectifs fixés pour 2020, qui constituent la référence depuis 2007.
Dans une lettre envoyée à Sharon Bowles qui préside le comité des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, le président de la BCE indique que les dettes souveraines détenues par les banques seront incluses dans les stress tests mais que ces titres ne seront pas valorisés au prix du marché s’ils sont conservés jusqu’à leur échéance, ce qui devrait éviter un afflux d’obligations souveraines sur les marchés.
Fin novembre, La Banque Postale avait décidé d’affecter une part de ses nouveaux investissements à des fonds ouverts d’obligations convertibles cessibles très facilement. Selon François Marbeck, Directeur du portefeuille de diversification, La Banque Postale, a fait son choix et « va démarrer vraisemblablement début 2014 par des fonds globaux, avec un benchmark mondial. » La poche obligations convertibles contiendra plusieurs fonds représentant un montant total maximum de 35 millions d’euros. A noter que le portefeuille de la Banque Postale s'élève à environ 1 milliard d’euros sur les actifs de diversification. « Nous avons fait le tour du marché pour voir ce qui nous convenait le plus selon deux critères : d’une part, il nous fallait des fonds mondiaux et d’autre part, nous voulions des fonds qui assuraient une bonne distribution de revenus », ajoute François Marbeck. Cette allocation sera « mobile et non figée », la Banque Postale est susceptible de bouger rapidement. Privilégiant les fonds ouverts, la Banque Postale ne prévoit aucun appel d’offres à venir.
L’Afer s’ouvre à de nouveaux horizons. L’association française d'épargne et de retraite, forte de quelque 713.000 adhérents, va finaliser tout prochainement des appels d’offres en vue de diversifier les gérants. Une grande première pour l’association qui développe un partenariat avec Aviva depuis 38 ans. L’assureur sera associé à la mise en place de cette diversification au travers d’un comité paritaire de sélection. «On ne va pas faire la révolution. Il s’agit de trouver des compétences qu’Aviva Investors n’a pas forcément», a estimé Gérard Bekerman, président de l’Afer, à l’occasion d’une conférence annuelle. «Pourquoi pas le private equity ?», a-t-il lancé, en évoquant cette première phase de sélection d’une ou plusieurs sociétés de gestion. D’autres axes de diversification pourraient suivre, avec notamment un appel d’offres pour un deuxième fonds immobilier sur un support en unités de compte. «Toutes les opportunités seront saisies à chaque fois que l’intérêt de l’adhérent sera respecté», a poursuivi Gérard Bekerman, en faisant référence à l’Eurocroissance. Ces nouveaux contrats «devront s’affirmer comme le troisième pilier de l’assurance vie à la française», a déclaré de son côté Nicolas Schimel, directeur général d’Aviva France, qui voit dans les adhérents de l’Afer un public cible pour ces nouveaux fonds. Pour ce qui est de l’exercice écoulé, le président de l’Afer a dévoilé hier un taux net de 3,36% (hors prélèvements sociaux) pour le fonds garanti en euros (40,1 milliards d’euros d’encours). Avec 6,7 milliards d’euros répartis sur les supports en unités de compte, et deux nouveautés l’an dernier (Afer Actions Amérique et Afer Marchés émergents), les encours totaux atteignent 46,8 milliards d’euros. La collecte brute s’est élevée à 2,04 milliards d’euros, en hausse de 28% par rapport à 2012, alors que le marché de l’assurance vie français devrait afficher une progression de 7%. En revanche, l’Afer accuse une décollecte nette de 200 millions d’euros, en tenant compte des rachats partiels et des décès (900 millions d’euros de prestations versées). L’association a gagné 20.000 adhérents l’an dernier, dont l'âge moyen est de 35 ans. Un élément notable compte tenu de l'âge moyen de l’ensemble des adhérents qui s'établit à 59 ans. Pour accompagner ce mouvement, l’Afer planche sur une toute nouvelle offre en direction de ce nouveau public.
Les entreprises ne financeront plus la branche famille de la Sécurité sociale d’ici 2017, a annoncé mardi François Hollande. «Je fixe un nouvel objectif, c’est que d’ici 2017, pour les entreprises et pour les travailleurs indépendants, ce soit la fin des cotisations familiale: ça représente 30 milliards d’euros de charges», a indiqué le président de la République lors de sa conférence de presse. Le premier acte interviendra dans le cadre du projet de loi de finances 2015.
Amundi et UniCredit ont dévoilé la signature d’un partenariat portant sur le financement de l’économie réelle par le biais de fonds de prêts au bénéfice des PME allemandes. Les partenaires ont annoncé la signature d’un premier financement de 25 millions d’euros sous forme de «Schuldschein». Responsable mondial des gestions taux chez Amundi, Eric Brard s’est félicité de pouvoir offrir aux investisseurs, grâce à «la relation étroite d’UniCredit avec les entreprises allemandes», «des opportunités de solutions très diversifiées en ligne avec (les ambitions d’Amundi) dans le domaine des fonds de loans».
La filiale du groupe OFI a annoncé que son second fonds infrastructures, InfraVia European Fund II, a acquis auprès de Dalkia France sa participation de 24% au capital du réseau de distribution de gaz de la ville de Bordeaux et de 45 communes avoisinantes. Régaz est le plus important distributeur de gaz indépendant en France.
Le gestionnaire d’actifs spécialisé sur les marchés émergents a concédé au quatrième trimestre 2013 une décollecte de 3,5 milliards de dollars. De quoi entraîner un repli de 4,1% des actifs sous gestion à 75,3 milliards au 31 décembre dernier. Ashmore précise que la majorité des sorties nettes sont le fait d’un nombre restreint de mandats regroupant de la dette gouvernementale et d’entreprises ainsi que de la gestion de devises.
Aletti-Gestielle, la société de gestion du groupe italien Banco Popolare, serait à vendre, selon des informations d’Il Sole – 24 Ore. La société, présidée par Mario Valletta gère un encours de 24,8 milliards d’euros et se place à la douzième place dans le classement des sociétés de gestion italiennes. Parmi les acquéreurs potentiels figure Azimut. Un éventuel rapprochement donnerait naissance à un groupe de 67 milliards d’euros d’encours. Mais d’autres sociétés, italiennes et étrangères, seraient intéressées.
Sarasin & Partners donne un coup de jeune à sa gamme de fonds global equity income. Le gestionnaire d’actifs, détenu à 60 % de la banque J. Safra Sarasin et qui affiche 13,8 milliards de livres d’encours à fin 2013, vient d’étoffer son offre avec deux nouveaux véhicules. Baptisés Sarasin Global Dividend Fund et Sarasin Global Dividend Fund (Sterling Hedged), ces produits ont pour objectif de «fournir une approche «total return» en investissant dans les dividendes à l’échelle mondiale», précise la société basée à Londres. Les deux fonds visent une croissance du capital à long terme tout en générant un rendement d’au-moins 15 % au-dessus de l’indice de référence (MSCI All Countries World Index). Le second fonds présente toutefois la particularité d’offrir une couverture sur le risque de change aux investisseurs en livres sterling. Gérés par le gérant et associé Mark Whitehead, ces fonds seront assujettis à des frais de gestion annuels de 1,5 % avec un investissement minimum de 1.000 livres. Ces deux nouveaux véhicules complètent la gamme existante des fonds «global equity income» qui subissent toutefois un sérieux toilettage. Les deux fonds existants Sarasin International Equity Income et Sarasin Global Equity Income (Sterling Hedged) ont en effet été rebaptisés Sarasin Global Higher Dividend Fund et Sarasin Global Higher Dividend Fund (Sterling Hedged).
Axa Investment Managers, la filiale de gestion d’actifs du groupe Axa, a annoncé le 13 janvier le lancement d’un nouveau fonds multi classes d’actifs dont l’objectif est de faire face à la demande des investisseurs en quête de revenus réguliers. Baptisé Axa WF Global Income Generation, ce nouveau véhicule a vocation à investir dans toutes les classes d’actifs sans contrainte pour générer des revenus, tout en essayant de trouver un équilibre entre des actifs offrant du haut rendement et des investissements de long terme favorisant la croissance du capital. L’équipe de gestion entend combiner une construction «bottom-up» rigoureuse du portefeuille et une approche axée sur la diversification, une allocation d’actifs dynamique et une réduction du risque. Gérée par Anne Gagliardini, cette SICAV domiciliée au Luxembourg offre des classes de part tant aux institutionnels qu’aux particuliers. Bien que le fonds soit actuellement enregistré au Luxembourg, Axa IM envisage de l’enregistrer à travers un certain nombre d’autres pays européens. A ce stade, ce fonds n’est pas encore ouvert aux investisseurs français.
L’immobilier suscite l’appétit des gestionnaires d’actifs. M&G Real Estate, filiale de M&G Investments, et Aberdeen Asset Management viennent ainsi de s’associer pour créer une nouvelle structure de fonds immobilier estimée à 210 millions de livres (253 millions d’euros).Baptisée The Two Rivers Limited Partnership, cette nouvelle entité s’est déjà illustrée avec l’acquisition à 100 % d’un centre immobilier The Two Rivers Shopping Park à Staines-upon-Thames au Royaume-Uni. Chaque partenaire en détient 50 %.
Brevan Howard, Cantab Capital et Bluecrest ont fait partie des sociétés de hedge funds les moins performantes de 2013, rapporte le Financial Times fund management, qui évoque un contexte difficile pour les gérants matières premières et marchés émergents. Le fonds le plus mauvais de 2013 recensé par HSBC a été le fonds Special Situation de RAB, qui a abandonné 31,4 %, sa troisième année de perte à deux chiffres.
Une collecte nette de 24,5 milliards de dollars et un effet marché positif ont porté en décembre les actifs sous gestion des ETF/ETP au niveau record de 2.400 milliards de dollars, selon les premières estimations communiquées par ETFGI. Le secteur comptait fin 2013 5.090 ETF/ETP, au travers de 10.172 cotations émanant de 218 fournisseurs sur une soixantaine de marchés.Les actifs des ETF/ETP ont ainsi augmenté de 23% l’an dernier sous l’effet d’un effet marché positif et d’une collecte nette de 242,8 milliards de dollars. La collecte nette des seuls ETF/ETP actions s’est élevée à 240,1 milliards de dollars, les souscriptions dans les ETF/ETP obligataires s'élevant à 22,3 milliards de dollars. Les ETF/ETP de matières premières ont en revanche subi une décollecte nette de 39,7 milliards de dollars.iShares arrive en tête des meilleurs souscripteurs, avec une collecte nette de 61 milliards de dollars, devant Vanguard (60,2 milliards de dollars). Viennent ensuite loin derrière SPDR avec 18,3 milliards de dollars, PowerShares avec 15,4 milliards de dollars et WisdomTree avec 14,4 milliards de dollars.Durant l’année écoulée, 611 ETF/ETP ont été lancés, émanant de 102 fournisseurs, contre 595 produits pour 2012 émanant de 104 fournisseurs. On observe en outre que 245 ETF/ETP ont été fermés en 2013, contre 206 en 2012 et seulement 72 en 2011.
La gestion d’actifs a le vent en poupe en Espagne. En 2013, les actifs sous gestion des fonds de valeurs mobilières espagnols ont en effet progressé de 31,5 milliards d’euros, soit +25,8 % sur un an, pour atteindre 153,8 milliards d’euros, selon l’agence EFE qui fait référence à des données publiées par Inverco, l’association des sociétés de gestion locale. Cette dernière note que le secteur enregistre ainsi sa meilleure performance depuis 15 ans.Cette réussite est à mettre au crédit d’une très forte collecte nette qui a dépassé les 23 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année 2013, permettant ainsi au secteur de récupérer «largement les rachats enregistrés en 2011 et 2012», selon Inverco. Mieux, les fonds de placements ont enregistré l’année passée un rendement moyen annuel de 6,37 %. Sans surprise, le classement des sociétés de gestion en Espagne reste largement dominé par le trio Santander, BBVA et La Caixa. Santander affiche ainsi 25,6 milliards d’encours, en hausse de 38 %, suivi par BBVA avec 22,2 milliards d’euros d’actifs sous gestion (+16,8) et La Caixa avec 21,7 milliards d’euros d’encours (+27,14 %).
La boutique britannique de gestion JO Hambro Investment Management (IM) a annoncé le 13 janvier qu’elle changeait de nom pour adopter celui de Waverton Investment Management. Ce changement fait suite à la vente de JO Hambro IM par Credit Suisse en 2013 à son management et au groupe financier coté bermudien, Somers Limited.La société de gestion fournit une gestion de portefeuille discrétionnaire à des clients privés, des fondations et autres institutions. En outre, elle propose une gamme de fonds offshore à travers ses fonds Waverton basées à Dublin.
Jupiter Fund Management envisage de vendre son activité de gestion de fortune, représentant un encours de 2,2 milliards de livres, rapporte le Sunday Times. Une offre de rachat non sollicitée a conduit la société à évaluer l’avenir de ce pôle. Plusieurs sociétés d’investissement spécialisée dans la clientèle privée, dont Rathbones, Towry et Quilter, seraient intéressées par l’activité, estimée à 50 millions de livres. Le pôle clientèle privée de Jupiter représente 7,5 % de ses encours totaux, précise le Sunday Times.
La société de gestion danoise Maj Invest a ouvert un bureau à Londres et a recruté Christine Bergstedt comme senior client relationship manager, rapporte le site suédois Fondbranschen. L’intéressée était précédemment directeur commercial pour la clientèle institutionnelle chez Barings. Elle a aussi travaillé chez Aviva Investors.
Natixis AM a annoncé sur son site la création d’une nouvelle catégorie de part pour son fonds Croissance Diversifiée, à compter du 17 janvier 2014. Dénommée part « EGEVAL », elle est ouverte à tous souscripteurs, et plus particulièrement dédiée aux agents d’EDF, de GDF et de leurs filiales françaises ainsi qu’à ses membres fondateurs.Cette part revêt les caractéristiques suivantes :- Code ISIN FR0011685668- Frais de gestion maximum : 0.36% TTC de l’actif net- Pas de commission de surperformance- Aucune commission de souscription- Aucune commission de rachat- Valeurs liquidative d’origine de 30 euros- Décimalisation en dix-millièmes de parts- Minimum de souscription de un dix-milllième- Capitalisation et/ou distribution et/ou report des résultatsSimultanément, la part existante dont le code ISIN est FR0007480389 est renommée part « I ». Par ailleurs, le pourcentage d’investissement en OPCVM est modifié, passant de 10% maximum jusqu’à moins de 20% de l’actif net du fonds. En outre, la contrainte imposant que l’actif de l’OPCVM soit composé au minimum de 50% en valeurs françaises disparaît.
BNP Paribas Securities Services vient de créer un nouveau rapport de gestion mensuel, conforme à la directive MIFID, auquel a souscrit KBL Richelieu Gestion pour l’ensemble de ses fonds. Ce nouveau reporting que BNP Paribas Securities Services propose désormais à l’ensemble de ses clients « a pour principal atout sa très grande flexibilité, s’adaptant aux besoins spécifiques de chaque société de gestion », indique un communiqué de presse.BNP Paribas Securities Services a mis en place une architecture ouverte lui permettant d’intégrer des données de portefeuilles multi-sources de façon fiable et industrielle. Grâce à une base de données complète et à son département de mesure de risque et de la performance (270 spécialistes), BNP Paribas réalise pour son client la collecte d’information et son enrichissement avec des données de marché, différents calculs d’indicateurs de risque et de performance ainsi que les répartitions sectorielles. Les éléments constitutifs de la factsheet, tant sur le fonds que sur la forme (marque blanche) étant prédéfinis par KBL Richelieu Gestion, la société de gestion reçoit un reporting clé en main pour diffusion à ses clients.
Le groupe de gestion Pimco et le fournisseur d’ETF Source ont annoncé le lancement du Pimco Covered Bond Source UCITS ETF (Ticker: COVR). Ce produit offre un accès au marché des obligations collatéralisées en tirant parti des avantages inhérents aux ETF et de l’approche éprouvée de Pimco en matière de gestion active. Géré par Kristion Mierau, senior vice president et responsable de l'équipe de gestion des portefeuilles d’obligations collatéralisées européennes de Pimco, le Pimco Covered Bond Source UCITS ETF est le premier ETF à gestion active axé sur les obligations collatéralisées accessible aux investisseurs, indique un communiqué. Si les obligations collatéralisées ont longtemps constitué une spécialité européenne (l’Allemagne ayant fait office de pionnière en la matière, imitée ensuite par d’autres Etats membres), elles apparaissent de plus en plus en dehors des frontières du Vieux Continent. « Cet univers d’investissement en pleine expansion crée de nouvelles opportunités pour les investisseurs et répond à la demande croissante de valeurs refuge. Dans le contexte actuel de taux d’intérêt bas, les obligations collatéralisées offrent des rendements corrigés du risque attrayants et constituent potentiellement une alternative intéressante au marché des emprunts d’Etat européens dans son ensemble, la classe d’actifs ayant historiquement affiché des rendements supérieurs assortis d’une faible volatilité et d’une moindre sensibilité aux fluctuations du marché », indique Kristion Mierau. Compte tenu du niveau actuel des spreads, les obligations collatéralisées sont également plus attrayantes et plus sûres que les titres de dette bancaire senior non garantis dans une optique d’exposition au crédit. D’un point de vue réglementaire, elles offrent des avantages supplémentaires à certains investisseurs institutionnels. S’agissant des banques, les obligations collatéralisées sont traitées comme des actifs pondérés par le risque (RWA) de niveau inférieur en vertu de Bâle III. Les obligations collatéralisées sont par ailleurs considérées comme des « actifs liquides » aux fins de la nouvelle réglementation Bâle III sur la liquidité (LCR). Les compagnies d’assurance peuvent bénéficier d’un traitement privilégié des obligations collatéralisées dans le cadre de la réforme Solvabilité II. Le Pimco Covered Bond Source UCITS ETF se négocie sur la Deutsche Börse et sa première commission de gestion annuelle s'élève à 0,38%. Les distributions sont versées mensuellement. En outre, Pimco a conclu un accord avec Clearstream, en vertu duquel les investisseurs peuvent acheter les actions d’un ETF par le biais de la plateforme Vestima de Clearstream en tant que fonds commun de placement avec fixing quotidien. Il s’agit d’une première, tant pour Vestima que pour Pimco.
En matière de négociations salariales annuelles obligatoires (NAO) dans les banques françaises, le millésime 2014 fera lui aussi la part belle à la rigueur, rapporte L’Agefi. Les NAO sont toujours en cours dans la branche Caisse d’Epargne ou au Crédit Agricole. BNP Paribas pour sa part a opté cette année pour un complément d’intéressement de 1.000 euros. La Société Générale a aussi privilégié le versement d’une prime. Deux établissements se distinguent cependant : le Crédit Mutuel qui a accordé une hausse générale de 1,1% avec un plancher de 400 euros sur l’année et LCL qui a accordé sa première augmentation générale depuis 2001.