La société de gestion Amplegest vient d'annoncer le recrutement de Jean-François Castellani (photo), ex-Barclays Capital, au poste de directeur du développement. Il sera chargé de développer la collecte aux côtés d’Alain Ferry, directeur commercial, sur l’ensemble de la gamme de fonds actions de la société de gestion : Amplegest Pricing Power, Amplegest Long Short et Amplegest Midcaps.
Selon nos informations, VYP Finance, cabinet de gestion de patrimoine lyonnais, a racheté le cabinet de Jean-Pierre Rondeau (photo) : Megara Finance. L'emblématique CGP bien connu pour ses prises de position sur la profession et président d'honneur de la Compagnie des CGPI, accompagnera la transition de cette reprise pendant une période de deux ans. VYP Finance a également racheté le cabinet du CGP lyonnais Christian Rocle.
La marque du groupe Apicil dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine renforce sa présence commerciale avec le recrutement de quatre nouvelles personnes.
Aberdeen Standard Investments est sur tous les fronts cette semaine. La société de gestion issue de la fusion entre Aberdeen et Standard Life a annoncé la création de deux co-entreprises. Elle s’est en premier lieu associée à 21 Partners afin de lancer une coentreprise à 50-50, dénommée 21 Aberdeen Standard Investments Limited (21ASI). Basée au Royaume-Uni, cette nouvelle entité compte lancer dans les prochains mois un fonds de 1 milliard d’euros dédié à l’investissement direct en capital-investissement.Aberdeen Standard Investments a parallèlement trouvé un accord de principe avec Virgin Money en vue de la création d’une nouvelle coentreprise stratégique. Dans le cadre de cette alliance, Aberdeen Standard Investments fournira aux clients de Virgin Money ses services de gestion d’actifs et de fonds d’investissement. De même, la société écossaise va reprendre la gestion des 3,7 milliards de livres d’encours que Virgin Money gère actuellement pour le compte de plus de 200.000 clients particuliers.La société semble ainsi montrer qu’elle est désormais en ordre de marche après la fusion ; et elle a choisi la voie de la coentreprise pour accéder à de nouveaux segments de marché. Aberdeen Standard Investments n’est pas la seule à vouloir se développer sur d’autres créneaux. Dans un entretien à NewsManagers, Naïm Abou-Jaoudé, CEO de Candriam Investors Group et chairman de New York Life Investment Management International, confirme qu’il est toujours à l’affût d’acquisitions de sociétés gérant entre 2 et 10 milliards d’euros, afin de compléter ses savoir-faire ou ses clientèles.Andreas Utermann, CEO et CIO d’Allianz Global Investors, affirme de son côté à Newsmanagers que, après avoir complété son offre dans le private equity et la dette privée, AllianzGI compte encore faire de nouvelles acquisitions pour compléter son offre aux clients et faire de lui un parfait spécialiste de la gestion active. La semaine a aussi été marquée par de nombreuses initiatives dans le domaine de l’investissement responsable et durable. Ainsi, Pimco a recruté un ancien dirigeant du Global Compact et co-fondateur des principes pour l’investissement responsable. Neuberger Berman a expliqué que, chez eux, l’intégration des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) s’applique à toutes les classes d’actifs. Non seulement aux actions, mais également à l’obligataire et aux classes d’actifs alternatives comme le private equity. De son côté, Aviva Global Investors France annonce vouloir disposer d’une gamme complète de fonds actions labellisée ISR.Parallèlement, CalPERS a annoncé sa politique d’engagement. La diversité dans les conseils d’administration arrive en tête des initiatives de l’année. En effet, les entreprises qui favorisent la diversité dégagent généralement des performances financières plus élevées que les sociétés indifférentes ou peu sensibles à cette problématique, selon l’influent fonds de pension américain. En 2017, CalPERS a interpellé plus de 500 sociétés en raison de leur déficit de femmes au sein de leur conseil d’administration. En 2018, le fonds de pension poursuivra dans cette voie où il reste encore fort à faire...
784 fonds alternatifs ont été liquidés en 2017, tandis que 735 ont été lancés, selon les données publiées aujourd’hui par le cabinet Hedge Fund Research. Les fermetures ont cependant reculé de 25% par rapport à 2016, l’industrie des hedge funds ayant collecté davantage l’an dernier, portés par la hausse de leurs performances. Au dernier trimestre, les lancements de fonds (environ 190) ont même dépassé les liquidations pour le deuxième trimestre d’affilée.
Amundi, BlackRock et Goldman Sachs ont décroché un joli mandat. Les trois sociétés ont été retenues par le ministère des finances irlandais pour gérer le pactole fiscal que doit prochainement récupérer le pays auprès d’Apple. L’Irlande a été condamnée en 2016 par la Commission européenne à récupérer 13 milliards d’euros d’arriérés fiscaux auprès du groupe américain.
L’action DWS a fait ses premiers pas en Bourse ce vendredi à Francfort. Le titre affichait à la mi-séance un très léger recul, après avoir oscillé toute la matinée autour du prix d’introduction de 32,5 euros, soit une capitalisation boursière de 6,5 milliards. La fourchette initiale tablait sur un prix d’introduction compris entre 30 et 36 euros. « Ce fut un exercice de pricing difficile », a réagi le directeur général de DWS, Nicolas Moreau, interrogé par Bloomberg.
BMO Wealth Management (49 milliards de dollars) va adopter la SEI Wealth PlatformSM pour renforcer son empreinte technologique et fournir une expérience fluide pour ses conseillers et clients finaux. La plate-forme est une solution pour supporter la gestion de la relation clients, incluant des services de front, middle et back-office.
Azimut vient de recruter, au sein de sa société luxembourgeoise AZ Fund Management, Nicolò Bocchin en tant que gérant de portefeuilles senior et responsable de l’obligataire, rapporte Funds People Italia. L’intéressé vient d’Aletti Gestielle SGR où il était gérant et responsable du desk crédit.
Le fonds de pension australien AustralianSuper, dont les actifs sous gestion s'élèvent à quelque 120 milliards de dollars australiens, soit environ 75,3 milliards d’euros, renforce sa présence en Europe avec l’ouverture d’un bureau à Londres et la nomination de Damien Moloney au poste nouvellement créé de responsable des investissements pour l’Europe. «Il est très important que nous ayons une présence locale sur les marchés où nous investissons», a déclaré Mark Delaney, responsable des investissements du fonds de pension, dont près de la moitié des actifs sont investis à l'étranger.Damien Moloney travaillait précédemment chez Frontier Advisors, dont il assurait la direction générale depuis 2011. Il pilotera le programme d’investissement du fonds de pension au Royaume-Uni à partir du bureau de Londres et il supervisera également sa plateforme d’investissements offshore.Cette nomination devrait également permettre au fonds de pension de transférer en interne une partie de la gestion de ses investissements, ce qui devrait engendrer une économie de coûts de l’ordre de 100 millions de dollars australiens. AustralianSuper envisage de gérer 50% de ses actifs en interne d’ici à cinq ans, contre 30% environ actuellement.
Omers Infrastructure Management, la filiale dédiée à l’investissement dans les infrastructures du fonds de pension canadien Omers, a annoncé, ce 22 mars, l’acquisition de Leeward Renewable Energy (Leeward) auprès d’ArcLight Capital Partners. Leeward est l’un des principaux propriétaires, exploitants et promoteurs de projets éoliens aux Etats-Unis, avec 19 projets opérationnels totalisant une capacité installée de 1,7 GW. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être finalisée au troisième trimestre 2018, sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires.
Le gestionnaire d’actifs asiatique Value Partners, basé à Hong Kong, a obtenu l’autorisation de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique, pour fournir ses produits et ses services au Royaume-Uni, peut-on lire sur le site de la FCA. Cette autorisation intervient alors que Value Partners a créé son siège européen à Londres à l’automne 2017. L’entité londonienne, baptisée Value Partners (UK) Limited, est dirigée par Hendrik Von Ripperda-Cosyn, responsable également des ventes et du marketing pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.
Le gestionnaire de fortune suisse Banque Profil de Gestion a annoncé qu’il proposera la candidature de Fulvio Pelli à l'élection au conseil d’administration lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires du 24 avril 2018. Cette nomination fait suite à la décision de M. Ivan Mazuranic, actuel président, de ne pas se présenter à la réélection au conseil d’administration. Madame Geneviève Berclaz, Monsieur Fabio Candeli et Monsieur Nicolò Angileri se représenteront à l'élection au conseil d’administration pour un nouveau mandat d’un an.Pendant 13 ans à la tête de la Banque cantonale du Tessin, Fulvio Pelli a également été un responsable politique de premier plan, à la tête du Parti libéral-radical (FDP) pendant sept ans.
Le gestionnaire d’actifs suisse Pictet Asset Management (Pictet AM) a annoncé, ce 22 mars, le lancement du Pictet-Global Fixed Income Opportunities, un fonds Ucits domicilié au Luxembourg. Ce nouveau véhicule propose une approche flexible de la gestion, sans les contraintes d’un indice de référence, et cherche à générer des rendements élevés en tirant profit de la volatilité des marchés, explique la société de gestion dans un communiqué. Le fonds « exploite les opportunités offertes par les taux d’intérêt, les écarts de rendement et les devises en investissant dans tous les segments obligataires des marchés développés et émergents », ajoute Pictet AM.Le fonds est géré par Andres Sanchez Balcazar, responsable des investissements en obligations mondiales, ainsi que par trois gérants seniors, à savoir Sarah Hargreaves, David Bopp et Thomas Hansen. « L’équipe s’appuie sur un processus d’investissement rigoureux, consistant à construire un portefeuille diversifié, constitué de positions « relative value » visant à optimiser les rendements », indique la société de gestion. Le fonds vise un rendement annuel brut (hors frais et commissions) supérieur de 6% à 8% aux rendements procurés par des placements en liquidités. Il est enregistré en Allemagne, en Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Finlande, France, Grèce, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Pays-Bas, Pérou, Portugal, Royaume-Uni, Singapour, Suède et Suisse.
Un exercice très riche à tous points de vue. La banque privée suisse Lombard Odier a fait était pour l’année 2017 d’une progression de 17% de ses actifs totaux à 274 milliards de francs à fin décembre contre 233 milliards de francs fin 2016. Les revenus opérationnels se sont établis à 1,1 milliard de francs, en hausse de 6% par rapport à l’exercice précédent, grâce à la croissance des actifs et à une activité accrue dans toutes les lignes de métier. Le bénéfice net consolidé ressort à 147 millions de francs, en hausse de 17% d’une année sur l’autre. «L’amélioration de nos résultats en 2017 est le reflet de l’impact positif généré par l’apport de nouveaux clients et la vigueur dont ont fait preuve les marchés financiers tout au long de l’année», a déclaré Patrick Odier, associé-gérant senior, cité dans un communiqué. En banque privée, les actifs sous gestion sont passés de 119 milliards de francs fin 2016 à 137 milliards de francs à fin décembre 2017. L’activité a progressé sur les trois marchés clés de Lombard Odier, la Suisse, l’Europe ainsi que la région Asie/Proche-Orient, a indiqué Patrick Odier au site spécialisé finews.Dans la ligne de métier Asset Management, les actifs sous gestion se sont accrus de 3 milliards de francs pour s'établir à 48 milliard de francs et dans la ligne de métier technologies et services bancaires, les encours ont fait un bond de 19 milliards de francs à 88 milliards de francs, en raison de l’intégration du groupe financier luxembourgeois KBL sur la plateforme bancaire."En 2018, nous continuerons à mettre l’accent sur l’excellence de nos services et la création de valeur pour notre clientèle, tout en poursuivant notre croissance en Suisse et à l’étranger. L’attention que nous portons à nos clients, ainsi que le maintien de la solidité de notre bilan demeurent nos priorités», conclut Patrick Odier, cité dans le communiqué.
La division Real Estate & Private Markets d’UBS Asset Management vient de lancer son deuxième fonds dédié aux infrastructures, Archmore Infratructure Debt Platform II. Le fonds a d’ores et déjà recueilli 448,4 millions d’euros de promesses d’engagements. Les capitaux de départ émanent de neuf investisseurs institutionnels, dont plus des trois quarts avaient déjà investi dans le premier fonds d’infrastructures.Comme son prédécesseur, ce fonds sera investi principalement en Europe de l’Ouest par le biais de crédits directs dans des projets de taille moyenne.
Robeco a annoncé que Sonja Barendregt-Roojers allait rejoindre son conseil de surveillance à compter du 1er avril 2018. Elle succède à Jan Nooitgedagt qui démissionnera à la même date après avoir servi le groupe pendant quatre ans.Sonja Barendregt-Roojers est actuellement membre du conseil de surveillance et présidente du comité d’audit de De Volksbank, une holding de banques néerlandaises. Elle est aussi examinatrice dans l’audit financier à l’Erasmus School of Accounting & Assurance à Rotterdam. Elle a été nommée au conseil de surveillance d’ASR Nederland, une compagnie d’assurance néerlandaise. Elle a effectué sa carrière chez PwC où entre 1998 et 2017 elle était associée aux Pays-Bas et se concentrait sur les services financiers. Le conseil de surveillance de Robeco va désormais se composer de : Jeroen Kremers (président), Gihan Ismail, Masaaki Kawano (représentants d’ORIX) et de Sonja Barendregt-Roojers.
L’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening a recruté Gustav Sjöholm en tant qu’économiste. L’intéressé travaillait dernièrement au sein de la banque suédoise SEB où il était analyste sur la finance personnelle.
La société nordique de capital investissement Verdane a clôturé son fonds Verdane Edda avec 3 milliards de couronnes (soit 300 millions d’euros) d’engagements de la part d’investisseurs, dont 60 % viennent en dehors d’Europe du Nord. Le fonds va investir dans des sociétés à forte croissance en Europe du Nord, à la fois dans les secteurs des logiciels et de la consommation sur internet, ainsi que dans des entreprises plus traditionnelles où la digitalisation peut accélérer la croissance future. Le fonds cherchera plutôt à prendre des participations de contrôle dans les entreprises, mais pourra aussi s’intéresser à des positions minoritaires. Il investira environ jusqu’à 500 millions de couronnes, ou 50 millions d’euros, dans chaque entreprise. Lancé en 2003, Verdane a des engagements pour plus de 1,2 milliard d’euros.
Le conseil d’administration d’Anima Holing a donné son feu vert à l’augmentation de capital de 300 millions d’euros dont l’objectif est de digérer l’acquisiton d’Aletti Gestielle et des portefeuilles d’assurance de Banco BPM. L’opération démarre lundi 26 mars.Les ressources sont destinées au remboursement d’une partie de la dette de 250 millions d’euros contractée pour l’acquisition de la société de gestion et pour les 50 millions qui restent au paiement d’une partie de la somme due à Banco BPM pour le transfert des mandats de gestion d’assurance Popolare Vita, The Lawrence Life Assurance Company, Avipop Assicurazioni, Avipop Vita et Bipiemme Vita.Au maximum, 71.898.869 nouvelles actions seront émises. Elles seront proposées aux actionnaires à hauteur de 7 titres pour 30 titres détenus au prix de 4,17 euros. La contre-valeur de l’opération est de 299.818.283 euros.Le prix de souscription représente une décote de 27,3 % sur le theoritical ex right price. Les droits d’option devront être exercés du 26 mars au 12 avril.
Chaitanya Mehra, managing director et responsable des matières premières internationales chez Och-Ziff Capital Management, quitte la société pour lancer une nouvelle structure qui sera soutenue par la firme d’investissement Millenium Management, ont indiqué à Reuters deux sources au courant de ce mouvement. Chaitanya Mehra pourrait lancer son activité dès le mois de septembre avec des bureaux à New York et à Londres, ont précise les deux sources. Dans un premier temps, la société utilisera exclusivement des capitaux de Millenium pour investir sur le marché des matières premières. Les porte-parole de Millenium et de Och-Ziff se sont refusé à tout commentaire.Les actifs sous gestion de Millenium s'élèvent à quelque 35 milliards de dollars.
La société d’investissement Wendel a annoncé ce 22 mars avoir choisi Nicolas ver Hulst pour succéder à François de Wendel à la présidence du conseil de surveillance de la société d’investissement. «Lors de la séance du conseil de surveillance du 21 mars, François de Wendel a fait part de son intention de remettre ses fonctions de président du conseil de surveillance à l’issue de la prochaine assemblée générale de la société du 17 mai 2018", précise Wendel dans un communiqué.François de Wendel, âgé de 69 ans, était président du conseil depuis 2013, date à laquelle il avait succédé à Ernest-Antoine Seillière. Comme eux deux, Nicolas ver Hulst, 64 ans, est un membre de la famille Wendel, propriétaire de 37,41% du capital de la société selon des données Thomson Reuters. «Nicolas ver Hulst fera bénéficier le conseil de sa longue expérience d’investisseur de long terme, acquise auprès d’Ernest-Antoine Seillière, dont il fut un des principaux collaborateurs à la CGIP», a ajouté François de Wendel, qui restera membre du conseil de surveillance jusqu’au terme de son mandat en 2020.Wendel a également annoncé qu'à l’issue de la prochaine assemblée générale, Gervais Pellissier serait nommé vice-président du conseil de surveillance. Extérieur à la famille comme l’actuel vice-présidente Dominique Hériard-Dubreuil, Gervais Pellissier, bientôt 59 ans, était entré au conseil en 2015.Wendel a par ailleurs annoncé avoir renoué avec les bénéfices en 2017, avec un résultat net, part du groupe, de 200 millions d’euros en 2017 contre une perte de 366,8 mlns d’euros en 2016. Le chiffre d’affaires consolidé ressort à 8.329,1 millions d’euros en 2017, en hausse de 8,4% d’une année sur l’autre. L’actif net réévalué affiche un gain de 14,6% à 176,4 euros par action.
Axa Investment Managers (Axa IM) est une pièce maîtresse dans le groupe Axa et la société de gestion entend bien le rester. « Nous gérons 69% de l’actif général du groupe et nous le faisons bien, a avancé Andrea Rossi, directeur général d’Axa IM, lors d’une rencontre avec les journalistes du Groupe Agefi. Nous en sommes un des moteurs de croissance, avec un résultat opérationnel en hausse de 14% en 2017. Notre actionnaire a réaffirmé le rôle stratégique d’Axa IM ». Pas question donc pour le dirigeant de commenter les rumeurs de désengagement ou de rapprochement avec Natixis qui ont pu agiter le secteur à l’automne 2017. Le gestionnaire d’actifs se montre même particulièrement optimiste quant à l’avenir. « La gestion d’actifs est un secteur porteur, non lié aux cycles de souscription en assurance, où les grands tireront leur épingle du jeu. Et nous sommes parmi les grands », a jugé Andrea Rossi. « N’oublions pas que le groupe, représente 58 % de nos actifs à fin 2017, nous met en concurrence, il faut être à la hauteur en termes de performances, de prix et de services », a insisté le directeur général.Pour 2018 et les années à venir, Axa IM entend aller chercher la croissance en priorité auprès des clients tiers. Une conquête qui se fera sur l’ensemble des marchés de la planète. « 84% de nos revenus proviennent d’Europe, a rappelé Andrea Rossi. Nous pouvons y être plus présents encore, en Allemagne ou en Italie par exemple. » Axa IM cible également la Belgique et les pays scandinaves. « Mais il faut voir plus loin, en Asie et en Amérique », n’a pas caché Andrea Rossi. Au cours de ces dernières années, l’Asie a été la priorité d’Axa IM, notamment la Chine où la société de gestion dispose d’une coentreprise avec Shanghai Pudong Development Bank (SPDB). Malgré un fort ralentissement de la collecte nette de cette coentreprise en 2017, « ce partenariat nous donne pleine satisfaction », a indiqué Andrea Rossi. Toujours en Chine, Axa IM peut s’appuyer sur sa WFOE (« wholly foreign-owned entreprise »), une filiale locale détenue à 100% qui démarre actuellement son activité. Cette structure permet à Axa IM « de distribuer nous-mêmes nos produits, avant tout auprès d’institutionnels, sans concurrence avec la coentreprise », a précisé Andrea Rossi. Axa IM peut aussi compter sur ses coentreprises en Corée du Sud (avec Kyobo Life) et Inde (avec Bank of India). « En Asie encore, le Japon a été l’une des principaux contributeurs à la collecte en 2017, les institutionnels y augmentant la part des actifs étrangers, a également évoqué Andrea Rossi. Nous nous développons aussi en Australie et à Hong Kong. »En parallèle, la société de gestion compte pousser ses pions sur le continent américain. Toutefois, « alors que nous gérons 80 milliards d’euros d’actifs aux Etats-Unis pour l’ensemble de nos clients, les clients américains ne représentent que 3 milliards d’euros, a constaté Andrea Rossi. Nous souhaitons augmenter ce dernier montant de quelques milliards d’ici à 5 ans ». Le dirigeant nourrit également de solides espoirs en Amérique Latine, où Axa IM a ouvert un bureau au Mexique il y a deux ans. Désormais, la société de gestion y affiche aujourd’hui 2,5 milliards de dollars d’actifs, « l’objectif étant de tripler ce montant rapidement », a avancé Andrea Rossi. « Depuis le Mexique, nous souhaitons rayonner vers trois autres grands marchés de fonds de pension : Colombie, Pérou, Chili », a ajouté le dirigeant.Dans l’attente, Axa IM travaille d’arrache-pied à la simplification de son organisation afin de la rendre plus agile. De fait, « nous progressons dans le projet de rassembler nos différents systèmes front-office en un seul, afin de casser les silos entre plates-formes d’investissement et permettre au gérant de se concentrer sur son cœur de métier », a ainsi expliqué Andrea Rossi. Le dirigeant garde également un œil attentif à la vague de consolidation qui agite le secteur mondial de la gestion d’actifs. « Le mouvement de consolidation du secteur va se poursuivre sur des critères offensifs de couverture de l’offre ou géographique, mais aussi relatifs aux coûts, notamment réglementaires », a jugé le directeur général d’Axa IM. Pour autant, « Axa IM vise clairement une croissance d’abord organique, a insisté Andrea Rossi. Sans exclure, comme cela a déjà été le cas, des acquisitions ciblées d’envergure limitée en montant mais pas stratégiquement, nous permettant d’internationaliser davantage encore notre offre, particulièrement sur l’alternatif. »
Nalo, le conseiller en investissements financiers 100% en ligne, a annoncé, ce 22 mars, la nomination de Numa Jequier au poste de directeur des opérations. L’intéressé est directement rattaché à Guillaume Piard, co-fondateur et directeur général (CEO) de Nalo.Diplômé d’un Master en finance de marché et finance d’entreprise de la Toulouse Business School, Numa Jequier intègre le corps de l’Inspection Générale du groupe Société Générale en 2012. Il y conduit des missions de conseil stratégique à l’international à destination de la direction sur des sujets variés : de l’évaluation des risques auxquels la banque est exposée à l’analyse de la performance des métiers (rentabilité, gouvernance, RH). Par la suite, il co-fonde Alogia, une start-up de services à destination des personnes âgées.
Selon les informations de Bluerating, l’assemblée de Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking pour approuver les résultats 2017 et nommer un nouveau conseil d’administration a été repoussée d’un mois, alors qu’elle devait se tenir jeudi. La raison de ce report serait liée en premier lieu à l’accord en cours entre Eurizon Sgr et BlackRock, qui prévoit l’entrée de la société de gestion américaine avec 10-20 % et qui a une incidence sur l’avenir de Fideuram Isbp et sur le rôle que pourrait avoir Tommaso Corcos, numéro un de la société de gestion et président d’Assogestioni. Si l’accord se fait, Fideuram Investimenti Sgr (contrôlée par Fideuram Ispb) pourrait être rapprochée d’Eurizon Sgr.
Le fonds norvégien a voté contre l’attribution de stock-options pour 2,6 milliards de dollars au directeur général de Tesla, Elon Musk, rapporte Bloomberg. Le plus gros fonds souverain au monde était en minorité, les autres investisseurs ayant soutenu la mesure lors d’une assemblée spéciale à Fremont en Californie qui s’est tenue mercredi. Le fonds norvégien détenait 0,48 % des actions Tesla fin 2017.
Le gourou des marchés émergents Mark Mobius a officiellement commencé à recruter pour sa nouvelle société Mobius Capital Partners, quelques mois seulement après son départ de Franklin Templeton en janvier. Dans un post sur LinkedIn, Mobius Capital Partners annonce qu’il cherche des candidats. Il cherche à recruter un analyste senior, un analyste et un chargé des ventes et du marketing. Investment Week, qui a relayé l’information le premier, note que la nouvelle société de Mark Mobius, qui sera basée à Londres, se spécialise dans les marchés émergents et l’ESG.