p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The innovation capital specialist Seventure Partners on 20 March announced the launch of AVF, an innovative venture capital fund which will aim to support companies in the area of animal health, feeding and nutrition. The first closing for AVF for EUR24m is being supported by Adisseo, a specialist in the animal feed sector, a statement says. “This new themed fund has been created to meet a very specific and growing need in the market: preserving the health of animals, better understanding the entire food value chain, and developing technologies to cultivate and produce food in a better way. We are proud to have Adisseo among the privileged partners who share our vision, and we will announce our first investments in the near future,” says Isabelle de Crémoux, chairman of the board at Seventure Partners, in a statement. Globally, the investment strategy of AVF is focused on two segments: animal health, food and nutrition, and digital livestock technologies. In the animal health sector, digestibility of food, nutritional value and energy potential, and the traceability of the complete animal food chain are major opportunities, as are challenges related to limiting the environmental footprint of the industry, a statement says. In addition to the animal health and nutrition sector, the area of digital agricultural technologies has seen exponential growth, partly due to climate change and to a shortage of resources and biodiversity, as well as increased pressure from increasingly demanding consumers. AVF will also finance digital innovations related to the livesstock value chain, such as selection tools and smart diagnostics, controls, and traceability. AVF will invest mainly in innovative companies in Europe, North America and Israel, but will also be open to investment offers in other countries, including Asia. Seventure Partners, which has since 1997 been investing in two main areas of activity – digital technologies and life sciences – throughout Europe and North America, has over EUR690m in assets under management as of 31 Decemnber 2017.
There has been a new turn in the ETF price war, as Lyxor on 21 March announced that it is launching a new range of core equity and bond ETFs, to “confront demand from investors for simple and economical solutions,” the website of the asset management firm says. The unique quality of this product range is to have total expense ratios (TER) as low as 0.04%. The new Core range includes 16 funds (15 funds are currently licensed for sale in France), and covers the major equity markets: Global, United Kingdom, United Sttaes and Japan, as well as some bond markets, mainly in the United States and the United Kingdom. To construct this new product range, Lyxor has launched four new funds, and lowered fees for 11 existing funds, the asset management firm states. The range of funds is domiciled in Luxembourg. The ETFs have been listed on Deutsche Börse since 21 March, and on the London Stock Exchange from 22 March.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The French asset management firm Rouvier Associés, which has had an office in Bonn, Germany, since 2012, has recruited a client adviser, Michael Duarte, whose mission will be to distribute the main investment strategies from Rouvier. Duarte previously worked at Tecis, a firm specialised in financial advising.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) on 21 March announced the acquisition, on behalf of clients of a commercial development opportunity in Munich, Germany, from TREI, the real estate platform of the Tengelmann group. The 14,000 m² site occupies a prime inner-fringe location on Landsberger Strasse, in the western part of Munich, and connects directly to the central business district, the asset management firm says in a statement. The demolition of the existing 34,300 m² buildings, let on short leases with low occupancy levels, is expected to commence in early 2019. The completed development will deliver up to 45,000 m² of flexible Grade-A office space across three buildings. The German developer FOM Real Estate will act as the development manager for the scheme.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The A-type savings packet has shown some slowing in February, as the savings packet posted net inflows of EUR1.07bn, following EUR3.58bn in incoming net inflows in January, according to statistics released by the Caisse des Dépôts. Since the beginning of the year, net subscriptions have totalled EUR4.66bn. As of the end of February, assets in the A packet total EUR276.4bn, compared with EUR275.3bn in January. Meanwhile, the sustainable development packet (LDDS) has seen timid net inflows of EUR222m in February, after about EUR320m in January. Since the beginning of the year, net inflows total nearly EUR540m. Assets in LDDS packets total EUR104.8bn as of the end of February, compared with EUR104.6bn as of the end of January.
Swiss Life Asset Managers a annoncé avoir enregistré une collecte nette de 6,1 milliards d’euros en 2017 pour compte de tiers, dont 2,8 milliards en France (voir aussi NewsManagers du 9 mars). Les encours issus de l’activité pour compte de tiers atteignent désormais 52,5 milliards d’euros, après une progression de 24% au cours de cette période. Swiss Life Asset Managers, la division de gestion d’actifs du Groupe Swiss Life présente en Suisse, en France, au Luxembourg, en Allemagne et au Royaume-Uni totalise désormais 191,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion, dont 52,5 milliards pour compte de tiers (au 31 décembre 2017). La gestion obligataire a drainé près de 2,4 milliards d’euros de flux de souscription nets. Les solutions d’investissement de type « cash-equivalent », obligations indexées, high yield et les stratégies dites de performance absolue, ont été particulièrement plébiscitées par les clients-investisseurs. Au niveau du Groupe, la gestion multi-actifs a contribué à hauteur de 1,15 milliard d’euros à la collecte nette totale avec le succès de notre fonds SLF (F) Prudent, le lancement de notre fonds SLF (L) Multi Asset Risk Premia, contre près de 455 millions pour la gestion actions et 440 millions également pour l’expertise infrastructure equity. De son côté, la gestion monétaire a subi une décollecte de 200 millions d’euros.
Le spécialiste du capital-innovation Seventure Partners a annoncé ce 20 mars le lancement d’AVF, fonds de capital-risque innovant destiné à soutenir les entreprises dans les domaines de la santé animale, de l’alimentation et de la nutrition animale. La première clôture d’AVF à 24 millions d’euros est soutenue par Adisseo, spécialisée dans le secteur de l’alimentation animale, précise un communiqué. «Ce nouveau fonds thématique a été créé pour répondre à un besoin très spécifique et croissant du marché: préserver la santé animale, mieux comprendre toute la chaîne de valeur alimentaire ainsi que le développement de technologies pour cultiver et produire de la nourriture d’une meilleure manière. Nous sommes fiers de compter Adisseo parmi les partenaires privilégiés qui partagent notre vision et nous annoncerons nos premiers investissements dans un proche avenir ", commente Isabelle de Crémoux, présidente du directoire de Seventure Partners, citée dans le communiqué.Au niveau mondial, la stratégie d’investissement d’AVF se concentre sur deux segments : la santé animale, l’alimentation et la nutrition, et les technologies numériques au service de l'élevage. Dans le secteur de la santé animale, la digestibilité des aliments, sa valeur nutritionnelle et son potentiel énergétique, ainsi que la traçabilité de toute la chaîne alimentaire animale sont des opportunités majeures, tout comme les défis liés à la limitation de l’empreinte environnementale de l’industrie, souligne le communiqué . Outre le secteur de la santé et de la nutrition animale, le domaine des technologies agricoles numériques a connu une croissance exponentielle, en partie due au changement climatique et à la pénurie de ressources et de biodiversité, ainsi qu'à la pression accrue des consommateurs de plus en plus exigeants. AVF financera également des innovations numériques appliquées à la chaîne de valeur de l'élevage, telles que des outils de sélection et de diagnostic intelligents, de contrôle et de traçabilité. AVF investira principalement dans des sociétés innovantes en Europe, en Amérique du Nord et en Israël, mais sera également ouverte à des propositions d’investissement provenant d’autres pays, y compris en Asie.Seventure Partners, qui investit depuis 1997 dans deux principaux domaines d’activité, les technologies digitales et les sciences de la vie dans toute l’Europe et en Amérique du Nord, gère plus de 690 millions d’euros au 31 décembre 2017.
Swiss Life Asset Managers a annoncé avoir enregistré une collecte nette de 6,1 milliards d’euros en 2017 pour compte de tiers, dont 2,8 milliards en France (voir aussi NewsManagers du 9 mars). Les encours issus de l’activité pour compte de tiers atteignent désormais 52,5 milliards d’euros, après une progression de 24% au cours de cette période. Swiss Life Asset Managers, la division de gestion d’actifs du Groupe Swiss Life présente en Suisse, en France, au Luxembourg, en Allemagne et au Royaume-Uni totalise désormais 191,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion, dont 52,5 milliards pour compte de tiers (au 31 décembre 2017). La gestion obligataire a drainé près de 2,4 milliards d’euros de flux de souscription nets. Les solutions d’investissement de type « cash-equivalent », obligations indexées, high yield et les stratégies dites de performance absolue, ont été particulièrement plébiscitées par les clients-investisseurs. Au niveau du Groupe, la gestion multi-actifs a contribué à hauteur de 1,15 milliard d’euros à la collecte nette totale avec le succès de notre fonds SLF (F) Prudent, le lancement de notre fonds SLF (L) Multi Asset Risk Premia, contre près de 455 millions pour la gestion actions et 440 millions également pour l’expertise infrastructure equity. De son côté, la gestion monétaire a subi une décollecte de 200 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a lancé, le 2 mars 2018, le fonds Robeco QI Global Developed Active Equities, un fonds quantitatif axé sur les actions des pays développés, a appris Citywire Selector. L’objectif du fonds est de surperformer l’indice MSCI World en utilisant un modèle multifactoriel de sélection des valeurs. Ainsi, le fonds est exposé aux facteurs « value », qualité et « momentum ». Concrètement, il surpondère les titres ayant une valorisation attractive, un modèle opérationnel rentable, une forte dynamique en termes de prix et, enfin, des révisions positives de la part des analystes. Le fonds est supervisé par Michael Strating, responsable des actions quantitatives, et le gérant de portefeuille Machiel Zwanenburg.
Fidelity Investments a vu plus de 2 milliards de dollars partir en fumée dans ses fonds suite à la chute du cours de Facebook, rapporte Financial News. La société de gestion américaine est le deuxième plus gros investisseur du réseau social et l’actionnaire le plus actif. Fidelity Investments contrôlait environ 5 % des actions Facebook au 31 décembre, selon des données de Factset confirmées par la société de gestion. Le cours de Facebook a dégringolé après des accusations selon lesquelles Cambridge Analytica a utilisé des informations collectées pour la campagne présidentielle de Donald Trump. A la fin de la semaine dernière, les actions se négociaient autour de 185 dollars. Lundi, à la clôture des marchés, elles étaient à 172,66 dollars.
Edmond de Rothschild Asset Management a fermé le fonds d’obligations convertibles marchés émergents - Edmond de Rothschild Emerging Convertibles - géré par Kris Deblander depuis son lancement en 2009, a appris Citywire Selector. Le fonds a été fermé le 1er mars en raison d’une rationalisation de la gamme obligataire, selon un porte-parole.
Nouvel épisode dans la guerre des prix sur le marché des ETF. Lyxor a en effet annoncé, ce 21 mars, le lancement d’une nouvelle gamme d’ETF « Core » actions et obligataires afin de faire « face à la demande des investisseurs pour des solutions simples et économiques », peut-on lire sur le site internet de la société de gestion. La particularité de cette gamme est d’afficher des TFE (total des frais sur encours) à partir de 0,04% seulement. Cette nouvelle gamme « Core » comprend 16 fonds (15 fonds sont actuellement autorisés à la commercialisation en France) et recouvre les principaux marchés actions – Monde, Royaume-Uni, Etats-Unis et Japon – ainsi que certains marchés obligataires, principalement les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Afin de construire cette nouvelle offre, Lyxor a lancé quatre nouveaux fonds et a baissé ses frais sur 11 fonds existants, précise le gestionnaire d’actifs. Cette gamme de fonds est domiciliée au Luxembourg. Ces ETF sont cotés sur Deutsche Börse depuis le 21 mars et sur le London Stock Exchange à partir du 22 mars.
Patrizia Immobilien AG estime que le montant des capitaux à investir sera l’indicateur que les investisseurs institutionnels devront surveiller au cours des prochains trimestres, ainsi que le révèle l’édition 2018 de l’étude annuelle des marchés européens de l’immobilier commercial « Patrizia Insight ». Selon ce rapport, le désengagement progressif de la Banque centrale européenne (BCE) aura une influence cruciale sur les fonds disponibles pour l’investissement et, in fine, sur les prix des différents marchés, avec un impact majoré pour les profils d’investissements non « Core » ou pour les marchés de niche qui, au cours des dernières années, ont connu de forts afflux de capitaux provenant d’investisseurs en recherche de rendements."Si beaucoup d’investisseurs se sont concentrés jusqu’ici, à juste titre, sur les taux de capitalisation et les taux d’intérêt, nous pensons que le point d’attention des prochains trimestres sera le montant des fonds en recherche d’investissements sur les différents marchés. Nous allons aborder une période durant laquelle nous allons voir un renforcement de l’attention portée aux revenus locatifs, alors que les taux d’intérêt demeureront bas et que la compression des taux de capitalisation restera la norme. Tout cela dans un contexte de considérable amélioration de l'économie mondiale et de perspectives à court terme qui semblent les meilleures depuis longtemps. Nous n’envisageons donc pas de changements majeurs dans la valorisation des actifs de qualité compte tenu des solides fondamentaux économiques. Le principal défi aujourd’hui en Europe est d’obtenir l’accès à des produits adaptés et de disposer de l’expertise requise pour évaluer les revenus potentiels, alors que les stratégies d’investissement dans l’immobilier se sont élargies. Ceux qui seront à même de relever ces défis réussiront leur développement», commente Marcus Cieleback, directeur de la recherche chez Patrizia.L'étude observe que le marché de l’investissement en immobilier commercial a connu une baisse des volumes pour la deuxième année consécutive, le fort appétit pour les investissements dans l’immobilier européen ayant conduit à une réduction de l’offre disponible. Dans ce contexte, les investisseurs doivent être conscients que la recherche de produits d’investissement ne justifie pas de compromis sur la localisation, ni sur la qualité des actifs.Le calendrier et le mode opératoire de la « normalisation » de la politique monétaire restent des «inconnues connues», et la prolongation de la politique monétaire expansionniste en cours devrait poursuivre son soutien à la croissance européenne. En conséquence, si les investisseurs comprennent à la fois les classes d’actif et les implantations, principaux moteurs de l’activité d’investissement en dehors des principaux marchés, la situation des grands centres urbains ne sera pas la seule à s’améliorer.Selon l'étude, investir les fonds disponibles sur des actifs produisant les rendements attendus restera le défi principal de nombreux acteurs institutionnels. La pression sur les prix et les loyers devrait en conséquence se poursuivre, et le rendement global des cinq prochaines années proviendra principalement des revenus locatifs, ce qui aura pour effet de le ramener considérablement en deçà des niveaux observés ces dernières années.
Il existe un secteur qui exporte plus qu’il ne vend dans l’Hexagone et dont les ventes à l’étranger ont progressé de près de 7 % l’an dernier ? C’est le champagne. Le champagne et ses bulles à l’export comme en Australie (+23 %) ou au Nigeria (+25 %). Sur un chiffre d’affaires global de 4,9 milliards d’euros, quelque 2,8 milliards sont réalisés sur les marchés extérieurs. Assimilé à un bien de consommation festif, le champagne serait-il en phase avec la croissance synchronisée de l’économie mondiale… ?
Main mise. Commencés respectivement en 2015 et 2016, les achats de titres obligataires publics (PSPP) et d’entreprises (CSPP) de la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre de sa politique d’assouplissement quantitatif (quantitative easing, QE), ramenés à 30 milliards d’euros par mois depuis le début de l’année, dépassent désormais un montant cumulé de 2.000 milliards d’euros. Ils ne sont plus très loin de l’objectif initial d’un ramassage sur les marchés primaires et secondaires de 2.500 milliards d’euros. Le stock d’obligations d’Etat au bilan de la banque centrale atteignait 1.950 milliards d’euros en janvier dernier. « Les émissions nettes des gouvernements de la zone euro se sont élevées à 395 milliards sur la même période (depuis mars 2015). La BCE a acheté, grosso modo, 5 fois l’émission nette », indiquent dans une note les économistes de La Banque Postale AM (LBPAM). Un calcul similaire pour les obligations d’entreprise (depuis juin 2016) fait ressortir des achats cumulés de la BCE d’un montant de 140 milliards pour « des émissions nettes des entreprises non financières de 125 milliards. Deux chiffres comparables : la BCE a acheté l’équivalent de toute l’offre nette sur la période », précisent les économistes de LBPAM. La proportion du marché de titres souverains détenus par la BCE qui n’achète que des maturités de 2 à 30 ans, est de 25 %. Pour le crédit, la banque centrale a absorbé 13 % du marché, que de l’« investment grade » dans la mesure où elle n’achète pas de « high yield ». La BCE vient de publier une étude sur l’impact négatif éventuel du QE sur la liquidité des marchés obligataires de la zone euro sur la base de trois indicateurs. « Ces indicateurs ne suggèrent aucune détérioration de la liquidité » imputables aux achats de la BCE.
Bye bye. Un accord a été trouvé lundi 19 mars entre le gouvernement britannique et l’Union européenne sur la période de transition post-Brexit (UE). La sortie du bloc UE sera effective le 29 mars 2019 et la période de transition s’achèvera le 31 décembre 2020. Des accords « totaux » sur les droits des expatriés européens qui résideront au Royaume-Uni, le volet financier et l’indemnité que Londres devra acquitter en tant qu’ancien membre ont été trouvés. Le dossier de la frontière irlandaise a fait un pas « décisif », selon Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE, pour qui « il reste beaucoup de travail à faire ». L’option dite « backstop » qui prévoit le maintien de l’Irlande du Nord dans l’Espace économique européen (EEE) s’appliquerait en l’absence de meilleure solution : « Nous sommes convenus que la solution ‘backstop’ constitue une partie du texte légale de retrait », a indiqué Michel Barnier.
Naguère, les activistes n’avaient que peu de liberté d’action en Europe. Mais les temps changent. Ce n’est pas parce que ces empêcheurs de « gouverner en rond », entendez entre soi, suscitent davantage la sympathie au sein des managements de sociétés cotées ou de leurs actionnaires de contrôle, mais à cause de leur professionnalisme croissant qui trouve la faille là où leurs devanciers, adeptes des méthodes souvent brutales en vogue outre-Atlantique, se heurtaient au mur de l’establishment du business continental. Plutôt que de lancer un assaut frontal contre une forteresse préparée de longue main, le terrain est mieux analysé, la cible mieux choisie pour ses faiblesses cachées, l’angle d’attaque plus susceptible de susciter la sympathie sur le marché, voire dans l’opinion, enfin le moment plus opportunément saisi pour imposer ses règles du jeu. Car quand les dirigeants d’une entreprise sont contraints de jouer le jeu du trublion, celui-ci a déjà à moitié gagné (lire notre Enquête page 26).
Le dernier excédent commercial de la France date du passage à l’euro fiduciaire. On pouvait l’exprimer en francs. Depuis, le solde des échanges accumule, année après année, les déficits. Il ont fait et continuent de faire couler beaucoup d’encre chez les économistes et les conseilleurs en tous genres qui déplorent, les uns, la chute de la compétitivité, les autres, la perte de substance industrielle de l’économie. Pas grand-chose de concret dans tout cela. Dépités, on a envie de dire aux entreprises d’aller se faire voir ailleurs. C’est ce que fait justement la dernière campagne de pub de Bpifrance. Se faire voir, c’est se montrer… et se vendre.
Qui va fêter ses 200 ans le 29 juillet 2018 et pèse la bagatelle de 270 milliards d’euros (et même 380 milliards avec ses extensions) ? Le Livret A, nous rappelle le Cercle de l’Epargne. A vrai dire, l’emblématique produit d’épargne n’a pris son nom de Livret A qu’en 1965. Auparavant, quand il vivait seul et sans partage sur les petites économies des Français, il se dénommait tout simplement Livret d’épargne. Bouc émissaire des banquiers, casse-tête des politiques, il a connu un rendement de plus de 8 % au début des années 1980. C’était juste avant la grande vague de désinflation. De quoi faire pâlir d’envie les gérants monétaires qui survivent encore.
Les reventes de logements ont rebondi en février aux Etats-Unis après deux mois consécutifs de repli, mais la pénurie chronique de maisons à vendre reste un frein pour le marché. La fédération nationale des agents immobiliers (NAR) a annoncé hier que ces ventes de logements anciens avaient augmenté de 3% le mois dernier à 5,54 millions d’unités en rythme annualisé corrigé des variations saisonnières (CVS). Le rythme des ventes en janvier a été confirmé à 5,38 millions d’unités. Les économistes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,5% à 5,4 millions d’unités en février.
Abou Dhabi va donner plus de poids à son fonds souverain Mudabala Investment en lui apportant un autre structure, Abu Dhabi Investment Council, selon un communiqué publié hier. L’an dernier, Mudabala avait déjà absorbé un autre véhicule, International Petroleum Investment. Cela lui avait permis de se hisser à la 14e place mondiale des fonds souverains, avec 125 milliards de dollars (102 milliards d’euros) d’encours, selon le Sovereign Wealth Fund Institute. Selon cette même source, Abu Dhabi Investment Council gère 123 milliards de dollars. C’est aussi le premier actionnaire de First Abu Dhabi Bank, née l’an dernier de la fusion de deux premiers établissements bancaires du pays.
Le conseil d’Administration de l’AUREP a nommé Catherine Orlhac (photo) présidente de l’AUREP. Elle succède ainsi à Jean Aulagnier, désormais vice-président fondateur.
Un nouveau venu dans le monde des sélectionneurs de fonds vient de voir le jour. L'Association Société Française des Sélectionneurs de Fonds (SF2) vient d'annoncer sa création, à l’initiative de Philippe Sarica (photo), spécialiste de la finance comportementale et de la sélection de fonds, autour d’un groupe d’experts financiers.
Selon une étude menée par PwC à l'échelle mondiale, les dirigeants de la gestion d'actifs restent très confiants quant aux perspectives de croissance de leurs sociétés en 2018, mais ils sont inquiets des nombreuses menaces auxquelles ils sont confrontés.