La société de hedge funds de John Paulson, Paulson & Co, s’est séparée de plusieurs dirigeants la semaine dernière, rapporte le Financial Times fund management. Ainsi, deux associés, Victor Flores et Allen Puwalski, et deux traders expérimentés, Keith Hannan et Brad Rosenberg, ont quitté la société, selon des sources proches du dossier. L’information a dans un premier temps été relayée par Business Insider. « Nous réajustons la taille de la société pour recentrer notre cœur de métier dans des domaines qui sont en croissance », selon un communiqué de la société. Les actifs de Paulson & Co ont diminué à environ 9 milliards de dollars, dont les deux tiers appartiennent à John Paulson en personne. Son fonds phare a perdu 18,1 % et 23 % en 2016 et 2017, selon les performances d’un fonds miroir proposé par Schroders.
BNP Paribas Asset Management annonce le lancement d’une nouvelle stratégie smart beta obligataire, investissant dans des obligations d’entreprises notées « Investment Grade » émises en euro. Il est géré selon une approche quantitative dite « multi-facteur » et est baptisé Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG. Il a été lancé en janvier dernier, et est géré par les équipes de gestion Quantitative du pôle Multi-Asset Quantitative & Solutions (MAQS) de BNP Paribas Asset Management.Après le lancement de stratégies factorielles sur les marchés actions (depuis 2008) et sur les obligations d’état et devises (depuis 2009), ce fonds permet ainsi d’appliquer cette approche « multi-facteur » au segment des obligations d’entreprises. Le fonds totalise à fin février 2018 un peu plus de 100 millions d’euros d’encours sous gestion, affirme le communiqué. La sélection des titres s’appuie sur une analyse systématique d’indicateurs fondamentaux et de données de marché dans l’objectif d’identifier les titres présentant les meilleures perspectives de rendement ajusté du risque au sein de l’univers d’investissement. « La stratégie multi-facteur mise en place dans le fonds Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG est le fruit de nombreuses années de recherche sur les moteurs de performance des marchés obligataires, explique Olivier Laplénie, responsable de la gestion Quantitative Fixed Income au sein de BNP Paribas Asset Management. En combinant notre expertise des marchés obligataires et le savoir-faire de nos équipes de recherche quantitative, nous avons pu identifier des indicateurs variés, issus à la fois des marchés action et crédit et des bilans des entreprises, qui expliquent en grande partie la performance des obligations d’entreprises. »
Le groupe suisse Lombard Odier vient de recruter Javier Basa en qualité de « senior vice president » au sein de ses équipes en Espagne, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé, qui compte plus de 16 ans d’expérience dans le secteur de la banque privée, arrive en provenance de Credit Suisse où il était directeur de l’équipe dédiée aux clients très fortunés (« ultra high net worth individual » ou UHNWI). Auparavant, il a officié chez Barclays, déjà comme directeur de la clientèle UHNWI.Par ailleurs, Lombard Odier a renforcé son équipe de banquiers privés en recrutant Julio Lopez-Elola comme banquier senior et Cristina Villanueva comme assistante banquier privé. Tous deux travaillaient précédemment dans l’équipe de Javier Basa chez Credit Suisse.Enfin, le groupe suisse a recruté Rocio Esquivias en qualité de directrice des opérations. Comptant plus de 12 ans d’expérience, elle arrive en provenance d’Edmond de Rothschild où elle a travaillé pendant 10 ans, dernièrement en tant que directrice de la conformité.
Franklin Templeton Investments vient de recruter Beatriz Gonzalez-Robatto au sein de ses équipes commerciales en Espagne en qualité de « sales executive », rapporte le site spécialisé Funds People. La nouvelle recrue est rattachée à Ana Alvarez, directrice commerciale en charge de la distribution pour la péninsule ibérique au sein de la société de gestion. Beatriz Gonzalez-Robatto a précédemment travaillé chez Santander, BBVA et, dernièrement de la société Preventiva Seguros où elle était gérante.
La banque privée Andbank a annoncé, lundi 19 mars, la nomination de José de Alarcon en tant que nouveau directeur commercial de sa filiale Andbank Espagne. L’intéressé sera également membre du comité de direction du groupe bancaire. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, José de Alarcon pilotera la stratégie commerciale de la société via le réseau commercial des banquiers, les agents et les conseillers financiers espagnols. Il est également chargé du développement des services de banque digitale.José de Alarcon, qui compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur financier, a rejoint Andbank Espagne en 2012 en qualité de directeur général de Medpatrimonia, une coentreprise entre Andbank et le Collège des médecins de Barcelone. Avant cela, il a travaillé au sein de plusieurs cabinets de conseil, comme PwC, The Boston Consulting Group (BCG) et Accenture.
Le groupe d’assurance espagnol Santalucia a annoncé, ce 19 mars, la nomination de Gonzalo Meseguer en qualité de directeur général de Santalucia Gestion, sa filiale de gestion d’actifs. L’intéressé sera chargé de piloter le développement de cette activité, née en 2015 avec l’acquisition d’Alpha Plus puis d’Aviva Gestion, renommée depuis Santalucia Gestion. A fin février 2018, ce pôle d’activité totalise un peu plus de 2,1 milliards d’euros d’actifs sous gestion.Gonzalo Meseguer, qui compte plus de 25 ans d’expérience dans la finance et l’assurance, arrive en provenance de BBVA Asset Management où, depuis 2011, il a officié en tant que directeur commercial et marketing. Au cours de sa carrière, il a également travaillé chez Banco Santander, Citibank España et MetLife.
NN Investment Partners (NN IP) vient de lancer un nouveau fonds d’obligations marchés émergentes à duration courte, afin de répondre à la demande de ses clients, rapporte Investment Week. Géré par Roy Scheep, gérant de portefeuille principal, ce nouveau fonds repose sur un portefeuille de 123 titres libellés en dollar américain avec une duration maximale de cinq ans. Son indice de référence est le Libor 3 mois en dollar américain. Le fonds investit uniquement dans des émetteurs souverains ou des dettes d’entreprises d’une montant minimum de 500 millions de dollars afin d’éviter le risque de liquidité. La note de crédit du portefeuille sera de BBB en moyenne.
La plateforme paneuropéenne de distribution de fonds Allfunds Bank a annoncé, ce lundi 19 mars, le lancement d’une nouvelle solution opérationnelle et technologie qui permet aux distributeurs espagnols d’opérer et d’effectuer des transferts entre ETF et fonds communs de placement de manière interchangeable. Grâce à cette solution, « n’importe quel distributeur financier membre de la plateforme peut permettre à ses investisseurs d’échanger des investissements dans l’univers transférable, sans aucun impact fiscal pour l’investisseur final », revendique Allfunds dans un communiqué.Concrètement, Allfunds offre la possibilité de transférer des fonds d’investissements vers des ETF, des ETF vers d’autres ETF, et des ETF vers des fonds, couvrant ainsi les différents cas permis aujourd’hui par le régime fiscal espagnol baptisé « traspaso ». Dans le cadre de ce service, Allfunds a dû relever plusieurs défis, à savoir la gestion effective des décimales dans les ETF, l’identification des instruments sur les différents marchés, la gestion des éléments fiscaux associés aux transferts, ainsi que la consolidation opérationnelle totale des fonds et des ETF via un seul et unique canal efficient, souligne la société.
BNP Paribas Asset Management a rejoint le programme Climate Bonds Partner, réseau international d’acteurs travaillant en partenariat avec Climate Bonds pour orienter les investissements vers une économie bas carbone et résiliente au changement climatique.BNPP AM rappelle avoir investi près d’un milliard d’euros dans des obligations vertes et a lancé un nouveau fonds de 100 millions d’euros fin 2017, valorisé actuellement à 133 millions d’euros (au 12 mars 2018).
Tocqueville Finance, qui revendique 2,2 milliards d’euros sous gestion à fin 2017, annonce le renforcement de son équipe de gestion avec l’arrivée de Yann Giordmaïna comme gérant de fonds et de mandats.Yann Giordmaïna débute sa carrière en 1998 chez Crédit Agricole Asset Management (devenu Amundi) comme attaché de gestion de portefeuilles puis devient gérant de fonds actions internationales en 2000. En 2001, il poursuit sa carrière chez Natexis Asset Management comme responsable de la gestion Japon/Asie‐Pacifique, au sein de l’équipe actions internationales. Yann Giordmaïna intègre en 2004 Métropole Gestion comme gérant de portefeuilles sur les actions européennes et internationales. Il a rejoint Tocqueville Finance le 5 mars 2018 où il prend part à la génération d’idées et à la politique de gestion de l’expertise « Value » au sein de l’équipe de gestion collective dirigée par Michel Saugné.Agé de 44 ans, Yann Giordmaïna est diplômé de la Société Française des Analystes Financiers et d’un Magistère Banque‐Finance à l’Université de Panthéon‐Assas.
Le gestionnaire d’actifs Partners Group a nommé Vittorio Lacagnina au poste nouvellement créé de responsable du développement pour son activité dédiée aux infrastructures privées, rapporte le site Pensions & Investments qui cite une porte-parole de la société. Dans le cadre de ses fonctions, l’intéressé sera en charge des levées de fonds stratégiques pour cette classe d’actifs à travers tout le continent américain. Il prendra officiellement ses fonctions le 1er juin 2018. Précédemment, Vittorio Lacagnina était responsable des clients internationaux et du marketing pour l’Amérique du Nord et l’Europe chez Queensland Investment Corp. à New York.
Aviva Investors France poursuit sa croissance. A fin 2017, la société de gestion d’actifs, filiale de l’assureur britannique Aviva, a en effet porté ses encours sous gestion à 108,5 milliards d’euros, en progression de 3,4 milliards d’euros par rapport à 2016. « Ces encours sont 17% au-dessus de notre plan de développement initial pour l’année 2017 », a tenu à préciser Inès de Dinechin, présidente du directoire d’Aviva Investors France, lors d’une rencontre avec la presse. Cette croissance des encours intègre à la fois l’effet de marché et l’effet collecte. Le gestionnaire d’actifs est cependant resté évasif sur le niveau de sa collecte nette, évoquant sobrement « une collecte nette en externe hors transfert du contrat Antarius (lire plus loin, NDLR) d’une centaine de millions d’euros l’an dernier », selon une porte-parole de la société.Aviva Investors France a toutefois indiqué avoir enregistré une bonne activité sur les dettes illiquides, ayant levé 600 millions d’euros en 2017 pour un objectif de plus de 1 milliard d’euros en 2019, l’horizon de son plan stratégique à 3 ans. Son activité « solutions » a également connu une année satisfaisante en captant 500 millions d’euros sur des offres Solvabilité 2 Equity. Enfin, la société de gestion a « dynamisé sa collecte ‘retail’ », selon Inès de Dinechin, puisque la collecte en unités de compte sur les contrats d’assurance-vie de son partenaire l’Afer a été multipliée par 10 en 2017, sans toutefois préciser le montant de cette collecte. En revanche, Aviva Investors France a concédé avoir subi une décollecte nette sur l’expertise de dettes émergentes en raison de prises de bénéfices de la part de ses clients, a précisé la société de gestion.Mais le fait notable de l’année 2017 réside dans le bond en avant enregistré par les actifs gérés pour compte de tiers. Leur part est ainsi passé de 5% à fin 2016 à 18% à fin 2017. « Les encours externes ont été multipliés par 4 en 2017 alors que notre plan à horizon 2019 vise un doublement, a souligné Inès de Dinechin. Nous sommes très en avance sur notre plan à trois ans. » Cette accélération tient pourtant, en grande partie, au changement de comptabilisation du mandat de gestion pour le compte d’Antarius, l’ancienne coentreprise d’assurance-vie détenue à 50-50 par Aviva France et Crédit du Nord, filiale de Société Générale. Or, début 2017, Aviva France avait cédé sa participation à Sogécap, la compagnie d’assurance-vie de Société Générale. A l’issue de cette opération, Aviva Investors France a réussi à nouer un nouvel accord avec Sogécap pour continuer à gérer les actifs détenus par Antarius, qui s’élèvent à 14,5 milliards d’euros. Un nouveau contrat désormais comptabilisé comme étant géré pour le compte d’un client externe.Pour 2018, Aviva Investors France entend accélérer son développement conformément à son plan stratégique triennal. « Nous visons une collecte de 3 milliards d’euros pour 2018 », a ainsi annoncé Inès de Dinechin, tout en espérant gagner un ou deux mandats auprès d’investisseurs institutionnels. En parallèle, « nous allons continuer nos recrutements dans les équipes de gestion mais aussi dans l’accompagnement des clients, les fonctions supports et les équipes de risque », a ajouté la dirigeante. En chiffre, Aviva Investors France table sur 12 recrutements en 2018. Dans le même temps, la société de gestion souhaite augmenter encore sa couverture de la clientèle externe. « En 2018, nous élargissons notre couverture clientèle sur la Belgique et le Luxembourg pour la clientèle wholesale », a ainsi évoqué Inès de Dinechin.Enfin, la société de gestion entend pousser davantage les feux sur le terrain de l’ESG. « C’est un sujet majeur pour nous, a insisté Inès de Dinechin. Nous voulons faire de l’ESG un pilier majeur de notre gestion active. L’ESG est au cœur de notre stratégie. Aujourd’hui, dans nos gestion, l’ESG est un pilier équivalent à la gestion financière. » A ce titre, « nous voulons avoir un gamme complète de fonds actions labellisée ISR », a avancé Denis Lehman, directeur des investissements d’Aviva Investors France. A ce stade, seuls deux fonds ont obtenu un tel label, a rappelé Denis Lehman. En parallèle, la société de gestion travaille actuellement sur un fonds d’impact ESG, a-t-il annoncé. Enfin, alors qu’Aviva Investors France peut s’appuyer sur 12 analystes ESG basés à Londres, « nous allons recruter une analyste ESG à Paris en avril », a indiqué Denis Lehman. A fin 2017, Aviva Investors France revendique 56 milliards d’euros gérés sous contrainte ESG tant sous forme de mandats que de fonds.
La société de gestion indépendante Comgest, dirigée par Arnaud Cosserat, a vu ses actifs sous gestion atteindre le niveau record de 28,3 milliards d’euros à fin 2017, a-t-elle annoncé ce mardi 20 mars. L’an dernier, sa collecte s’est établie à 2 milliards d’euros. Par ailleurs, le fonds Comgest Growth Japan est devenu le cinquième fonds de Comgest, en termes d’actifs sous gestion, avec plus de 500 millions d’euros. «Comgest compte désormais cinq fonds avec des actifs sous gestion dépassant 500 millions d’euros», précise le gestionnaire d’actifs. En outre, le fonds Comgest Growth Europe Opportunities, dédié aux entreprises dont la croissance des bénéfices est de qualité et supérieure à la moyenne, a collecté 270 millions d’euros.
La société de capital-investissement Eight Roads Ventures, qui a investi dans la fintech française Compte-Nickel et le spécialiste britannique du meuble Made.com, lance un nouveau fonds européen de 375 millions de dollars, rapporte le quotidien Les Echos. Ce véhicule sera dédié aux « scale-up », ces start-up qui, fortes d’un business model déjà éprouvé, cherchent à changer de dimension. Un premier fonds analogue avait été lancé en 2010 pour 150 millions, et un second en 2015 pour 250 millions. Alimenté uniquement par Fidelity International, le fonds prendra des tickets de 10 à 30 millions de dollars dans 15 à 20 entreprises, seul ou avec des partenaires. Les « scale-up » seront basées en Europe, mais aussi en Israël, où Eight Roads Ventures souhaite intervenir de manière plus intense après deux premières opérations dans AppsFlyer (plateforme d’attribution pour la publicité mobile) et Hibob (logiciels de ressources humaines.
J.P. Morgan Private Bank a nommé Riccardo Pironti nouveau responsable des marchés de la Scandinavie et des Pays-Bas, rapporte Bluerating. L’intéressé continuera toutefois à assumer la responsabilité de l’Italie, qu’il couvre depuis 16 ans.
Legal & General Investment Management a bouclé l’acquisition de Canvas, la plate-forme d’ETF européens d’ETF Securities. « LGIM va désormais proposer une gamme irrésistible d’ETF aux côtés de sa gamme existante de fonds indiciels », commente Mark Zinkula, CEO de la société de gestion, dans un communiqué.L’acquisition, qui a été annoncée en novembre 2017, concerne la plate-forme d’ETF Canvas et son infrastructure intégrée, ainsi que 2,86 milliards d’euros d’encours sous gestion répartis dans 20 produits cotés sur différentes Bourses européennes et autorisés à la distribution dans 14 pays européens. LGIM va continuer à faire croître la plate-forme, y ajoutant ses propres produits à la gamme dans le courant de l’année. En attendant, Howie Li, l’ancien CEO de Canvas, a rejoint les bureaux londoniens de LGIM avec l’équipe de Canvas.
Alors que l’environnement est en train de devenir moins favorable, la plupart des gestionnaires d’actifs n’ont peut-être pas profité des années fastes pour adapter leur activité aux défis du secteur. Telle est l’idée défendue par Morgan Stanley qui a fait appel aux conseil du cabinet Oliver Wyman, rapporte le quotidien Les Echos. « 2017 apparaît à première vue comme une très bonne année pour les asset managers mondiaux. Mais à première vue seulement, et surtout grâce à un effet marché. Les bons résultats enregistrés l’année dernière avec 13 % de croissance des encours mais 9 % seulement de croissance des revenus cachent un besoin profond de transformation », résume Bruno de Saint-Florent, associé chez Oliver Wyman, cité par le quotidien économique.De fait, les marges des gestionnaires d’actifs, déjà sous pression, ont toutes les chances de continuer à se réduire. Et à l’avenir, les marchés boursiers seront moins porteurs. Oliver Wyman a imaginé trois scénarios. Dans le scénario médian de hausse des taux graduelle et de volatilité accrue, les encours sous gestion progresseraient de 10 %, mais la pression sur les commissions de gestion et l’attrait des produits à bas coût conduiraient au final à une attrition des revenus de 3 %. Dans le scénario le plus défavorable, cette baisse atteindrait même potentiellement 29 %.Dans ce contexte, les gestionnaires d’actifs n’ont pas d’autre choix que d’opérer une transformation radicale. « Mais cette fois, les gains d’efficacité et les réductions de coûts fixes ne seront pas suffisants », poursuit Oliver Wyman. L’automatisation et l’externalisation d’un certain nombre de fonctions support permettraient notamment de diminuer la base de coûts de l’industrie de 30 %.
Le gestionnaire d’actifs américain State Street Global Advisors a promu Rory Tobin en tant que seul responsable mondial de SPDR ETF, sa division dédiée aux fonds indiciels cotés, rapporte Financial News. Jusque-là, SPDR ETF était supervisé par deux co-responsables, à savoir Rory Tobin et Nick Good. Ce dernier a été nommé au poste nouvellement créé de directeur de la croissance et de la stratégie (« chief growth and strategy officer ») au sein de State Street. A ce titre, il sera rattaché à Eric Aboaf, directeur financier de State Street. Agé de 53, Rory Tobin a rejoint le groupe State Street en 2014 après un passage chez Barclays.
Boris Collardi, qui a quitté son poste de directeur général de Julius Baer en novembre dernier, n’a pas perçu un bonus qui aurait représenté plusieurs millions de francs après qu’il soit parti pour Pictet, rapporte le Financial Times. Julius Baer a révélé que la rémunération totale de son ancien patron a chuté de 6,5 millions de francs suisses en 2016 à 1,7 million en 2017, alors même qu’il a été directeur général pendant 11 mois. Sa rémunération de 2017 ne comprend qu’un salaire de base et des contributions pour la retraite et la sécurité sociale, selon le rapport annuel. En 2016, ses revenus avaient été dopés par un bonus de 4,5 millions de francs.
Dans un communiqué commun, la banque suisse Cramer et la fintech niçoise Quantilia, spécialisée dans la gestion quantitative, annoncent un partenariat. Concrètement, Quantilia doit permettre à la banque Cramer de créer des services nouveaux et améliorés visant à accroître la performance des placements de la banque privée tout en maîtrisant les coûts. Ces services tournent autour de 3 piliers. Le premier concerne le Big Data avec l’analyse de centaines de stratégies Smart Beta et Risk Premia en quelques clics, permettant une meilleure allocation des ressources ;Le deuxième pilier a trait à l’approche quanta-mentale où Jacques Lemoisson, directeur des investissements de la Banque Cramer & Cie SA, a mis en oeuvre son approche macro-économique globale sur les mandats discrétionnaires et les diverses stratégies de placement. Quantilia assiste M. Lemoisson dans la conception d’outils de pilotage de gestion des risques et de tableaux de bord macroéconomiques globaux. M. Lemoisson prévoit qu’il sera en mesure de recueillir environ 50 % plus de données, tout en économisant 25 % du temps consacré à la collecte de données préliminaires lors de la préparation de son comité d’investissement mensuel et de ses commentaires du marché ;Enfin, le troisième pilier concerne un outil de sélection :s’appuyant sur les compétences de Quantilia dans le domaine du data crunching, la Banque Cramer indique renforcer sa capacité de sélection d’ETF.
Pictet Asset Services, la filiale d’administration et de conservation de fonds du groupe suisse Pictet, a décidé de recentrer ses activités et de ne plus proposer ses services à la clientèle des gestionnaires d’actifs indépendants dans trois juridictions, à savoir les Bahamas, Hong Kong et Singapour, rapporte le site spécialisé finews. Ces services seront fermés d’ici à la fin 2018, a précisé un porte-parole du groupe suisse. Cela dit, Pictet Asset Services continuera de fournir des services d’administration et de conservation à partir de Singapour et Hong Kong aux asset managers et à la clientèle institutionnelle basés dans la région. Cette décision vise ainsi à consacrer plus de moyens aux clients professionnels et institutionnels en Suisse, en Europe continentale, au Royaume-Uni ainsi qu’en Asie, précise-t-on.
AXA France a annoncé vendredi 16 mars le lancement de MyShareSCPI, un placement locatif immobilier sous forme de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI), qui a obtenu l’agrément AMF en date du 16 février 2018. Selon le communiqué, ce placement «d’un genre nouveau intègre les nouvelles technologies, depuis la sélection des biens immobiliers jusqu'à la souscription en passant par la gestion locative». MyShareSCPI a pour vocation d’investir dans des secteurs diversifiés (bureaux, commerces, résidences gérées... qu’ils soient neufs ou anciens) en France et en Europe. Pour la constitution de son patrimoine, MyShareSCPI s’entoure de l’expertise d’acteurs de la Prop Tech (start-up fournisseurs de solutions technologiques innovantes pour le marché immobilier) pour fonder ses choix d’investissements sur de nouveaux modèles prédictifs d’aide à la décision. MyShareSCPI vise ainsi à détenir des biens sur des territoires dynamiques ou en devenir avec un fort potentiel de revalorisation et cela en prenant en considération les signaux forts ou faibles, macro ou micro-économiques."MyShareSCPI s’inscrit dans une volonté de partager une information transparente à tous les niveaux et développe notamment une approche nouvelle de la prise de frais, en ne les retenant sur les cessions d’immeubles que lorsque celles- ci sont en plus -value, et sur les travaux, lorsque ceux-ci dépassent 250 000 euros et nécessitent le dépôt d’un permis», explique Sophie Sosamrith, Directeur d’AXA Drouot Estate, filiale d’AXA France en charge de la conception, la sélection et la distribution des offres immobilières pour ses réseaux.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The Caisse des Dépôts has appointed Olivier Mareuse as head of savings funds and asset management, as part of an overhaul of the management at the group, announced on Monday. Mareuse is also a member of the board of directors for the group. Mareuse joined the Caisse des Dépôts group on 1 June, 1988. From 1993 to 1998, he was director of strategy, management controlling and relations with shareholders, responsible for the initial public offering at CNP Assurances, and then from 1998 to 2010, he was chief investment officer at CNP Assurances. In 2010, he became chief financial officer at the Caisse des Dépôts group, and was appointed as director for savings funds in 2016. The new management for the Caisse des Dépôts announced yesterday includes an executive board and a board of directors for the group. The composition of the executive board reflects the five professions that make up the core activities of the Group: supporting projects in the regions; financing companies via its affiliate in conjunction with the French state; Bpifrance; the retirement and professional training fields; asset management; and overseeing affiliates and stakes. In addition to Mareuse, Olivier Sichel is appointed as deputy CEO; Nicolas Dufourcq, CEO of Bpifrance; Virginie Chapron-du Jeu, chief financial officer; Pierre Chevalier, legal and fiscal director; Catherine Mayenobe, secretary general; Paul Peny, director of human resources; Sophie Quatrehomme, director of comunications; and Michel Yahiel, director of retirement and solidarity.
BNP Paribas Asset Management has become the latest organisation to join the Climate Bonds Partner Program. It joins an international network of Partners working with Climate Bonds to shift investment to rapidly deliver a low-carbon and climate resilient economy.BNP Paribas Asset Management currently has almost €1 billion invested in green bonds and launched a new €100 million fund late 2017, currently valued at €133 million (as at 12 March 2018).
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The asset management firm Aberdeen Standard Investments has teamed up with the 21 Partners company to launch a new 50/50 joint venture, entitled 21 Aberdeen Standard Investments Limited (21ASI). The new entity, based in the United Kingdom, will launch a fund in the next few months with EUR1bn, dedicated to direct investment in private equity. The fund will work to form active minority stakes, with the objective of bringing the business long-term capital. “The fund aims to accompany and facilitate the growth of companies, without the owners selling their majority stakes,” Aberdeen Standard Investments says in a statement; Beyond financing, 21ASI also plans to assist companies in its portfolio to “help them to manage their challenges, particularly managing their growth, potential disruption in their industries, and issues related to succession and operational changes at the helm of companies,” the two partners say. The investment vehicle will concentrate primarily on Europe, and will have a maximum lifespan of 15 years. The joint venture, based in London, will have an initial team of six people. Its board of directors will be led by Alessandro Benetton, founder and managing partner at 21 Partners.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } The pan-European fund distribution platform Allfunds Bank on Monday, 19 March announced that it is launching a new technological and operational solution which allows Spanish distributors to operate and complete transfers between ETFs and mutual funds interchangeably. Through this solution, “any financial distributor who is a member of the platform can allow its invetors to trade investments in the transferable universe, without any fiscal impact for the end investor,” Allfunds says in a statement. Allfunds is offering a way to transfer from investment funds to ETFs, ETFs to other ETFs, and from ETFs to funds, covering all the various cases currently available under the Spanish tax regime entitled “traspaso.” For this service, Allfunds had to confront a number of challenges, including effective management of decimals in ETFs, identification of instruments in various markets, management of fiscal elements associated with transfers, and total operational consolidation of funds and ETFs via a single and unique efficient channel, the firm says.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } In 2018, inflows to Italian individual savings funds (piani individuali di risparmio, or PIR) are expected to exceed EUR10bn, according to predictions by Intermonte, cited by Milano Finanza. In 2017, these products raised EUR7.8bn, while existing funds were converted into PIR-eligible funds for a total of EUR3bn. In 2018, net inflows are expected to total EUR10.2bn, while assets under management may total EUR25bn. In 2021, assets till total EUR60bn.
Over the year 2017 as a whole, fewer than half (47%) of French actively-managed equity funds denominated in euros outperformed the S&P France BMI index, according to a comparative study of S&P indices against active funds from (SPIVA) Europe. The percentage is even lower over longer periods: over five and ten years, 30% and 18% of funds, respectively, outperform the index.Equity funds investing in French equities earned average returns weighted by assets 0.6 percentage points lower than the S&P France BMI index over one year, and one point lower per year over ten years. The average weighted return per asset indicates the performance for an average investor, and attenuates the influence of smaller funds, a statement says.For European equity funds, the findings are similar, to within a few percentage points. 53% of European actively-managed equity funds denominated in euros outperformed the S&P Europe 350 index. But the percentage alls to 27% and 15% for five- and ten-year time spans.However, only 29% of US actively-managed equity funds domiciled in Europe and denominated in euros outperformed the S&P 500 index over the one-year period. Over the longer term, it gets worse: 4% and 2% of funds do better than the index over five and ten years.For global equity funds based in Europe, 46% of actively-managed funds denominated in euros outperformed the S&P Global 1200 over the one-year period, which is in line with French equity funds. But this figure falls steeply over a three, five, or ten-year period, with 9%, 6%, and 1%, respectively.For emerging market funds, 28% of actively-managed emerging market equity funds denominated in euros outperformed the S&P/IFCI index. This figure falls to 3% over ten years.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; } BNP Paribas Asset Management has announced the launch of a new smart beta bond strategy, which will invest in high-quality investment-grade rated corporate bonds issued in euros. It is mangaed with a multi-factor quantitative approach, and is entitled Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG. The fund was launched in January this year, and is managed by the Quantitative management teams in the Multi-Asset Quantitative & Solutions (MAQS) unit at BNP Paribas Asset Management. After the launch of factoral strategies for equity markets (since 2008) and government bonds and currencies (since 2009), the fund can also apply the multi-factor approach to the corporate bond segment. As of the end of February, the fund had a total of slightly over EUR100m in assets under management, a statement says. Stock-picking is based on systematic analysis of fundamental indicators and market data, with the objective of identifying stocks which have the best prospects for risk-adjusted returns within the investment universe. The management of the fund aims to outperform the benchmark index, offering an equivalent level of risk. “The multi-factor strategy put in place for the Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG fund is the fruit of many years of research into the performance of bond markets,” says Olivier Laplénie, head of quantitative fixed income management at BNP Paribas Asset Management. “By combining our expertise in bond markets and the expertise of our quantitative research teams, we have been able to identify various indicators, both in equity and credit markets, and on the balance sheets of companies, which largely explain the performance of corporate bonds.” “The Parvest QIS Multi-factor Credit Euro IG bond fund offers an innovative investment solution for investors seeking to diversify their exposure to investment-grade rated corporate bonds,” adds Charles Cresteil, a quantitative investments specialist at BNP Paribas Asset Management. “In an investment universe with thousands of securities, the multi-factor approach is, we feel, a particularly effective solution to select securities. By associating fundamental criteria which analyse the quality and risk of issuers with valuation and trend indicators, the strategy offers diversified stock-picking, implemented with a systematic approach that offers transparency and risk controlling.”
The asset management firm Aberdeen Standard Investments has teamed up with the 21 Partners company to launch a new 50/50 joint venture, entitled 21 Aberdeen Standard Investments Limited (21ASI). The new entity, based in the United Kingdom, will launch a fund in the next few moths with EUR1bn, dedicated to direct investment in private equity. The fund will work to form active minority stakes, with the objective of bringing the business long-term capital. “The fund aims to accompany and facilitate the growth of companies, without the owners selling their majority stakes,” Aberdeen Standard Investments says in a statement;Beyond financing, 21ASI also plans to assist companies in its portfolio to “help them to manage their challenged, particularly managing their growth, potential disturbance in their industries, and issues related to succession and operational changes at the helm of companies,” the two partners say. The investment vehicle will concentrate primarily on Europe, and will have a maximum lifespan of 15 years.The joint venture, based in London, will have an initial team of six people. Its board of directors will be led by Alessandro Benetton, founder and managing partner at 21 Partners.