Vincent Schmidt, directeur général de Keren Finance a confirmé à Newsmanagers l’arrivée au sein de la société de gestion de Clément Duval, annoncé jeudi 12 mai par le site H24 Finance. Jusqu’ici sales managers chez Richelieu Finance, la nouvelle recrue doit prendre ses fonctions début juin et occuper la fonction de chargé des relations partenaires. Fin mars, Benjamin de Frouville, qui occupait cette fonction chez Keren Finance avait rejoint M&G France.
Primonial Asset Management, la société de gestion du groupe Primonial a annoncé, vendredi 13 mai, le renforcement de son pôle développement avec l’arrivée de deux nouvelles recrues. Mirsad Adrovic est nommé directeur de Produits tandis que Cristina Bonvecchio rejoint la société afin de développer les partenariats.Agé de 34 ans, Mirsad Adrovic occupait la fonction de directeur associé de la société financière Roche Noire de 2005 à 2011 où, indique un communiqué, il a conçu, réalisé et développé des services d’assistance à la gestion d’actifs pour les conseillers financiers et les réseaux de distribution. Agé de 47 ans, Cristina Bonvecchio était précédemment responsable du développement partenariat CGPI chez Swiss Life. Elle a également participé à la création dePrivalto BNP Paribas.
Le 20 mai 2011, Hugau Gestion lancera un nouveau FCP coordonné de droit français, Hugau High Yield Recovery, qui investira en obligations notées BB+ sur des échéances 2014/2015 afin de capter du rendement (4/4,30%) et de profiter sur la période de détention de l’obligation d’un relèvement probable de notation par les agences spécialisées. Il s’agit d’un portefeuille positionné à la frontière des univers d’obligations d’entreprises catégorie investissement (investment grade) et haut rendement (la fameuse zone des 5B), afin de dégager une rentabilité supérieure à celle de l'épargne dite sans risque.Le risque de perte en capital, en cas de remontée des taux d’intérêt, sera couvert comme Hugau Gestion le fait déjà pour ses autres OPCVM Hugau Obli 1/3 et Hugau Obli 3/5. Le nouveau produit s’appuiera également sur le même processus de gestion que les trois autres OPCVM taux d’Hugau Gestion, à savoir la sélection d’obligations à taux fixe ou à taux variables d’entreprises européennes de qualité, à partir de l’analyse crédit.Les investissements dans ces titres présentent un profil rendement-risque attrayant. Les analyses ont en effet montré que l’univers des obligations d’entreprise notées entre BB- et BBB- a historiquement dégagé des performances supérieures à celles du segment catégorie investissement et ce, avec une augmentation marginale de la prise de risque. La volatilité du portefeuille type serait de 2,4.La gestion du FCP sera assurée par le même gérant que pour les autres OPCVM taux d’Hugau Gestion, à savoir Johan Bigot, et la gestion du risque crédit par Catherine Huguel.A titre d’exemple, le fonds investira dans des titres d'émetteurs ne souhaitant pas de rating (Lagardère) et/ou d'émetteurs non-investment grade avec profil d’investment grade (Pernod). Il s’engagera sur des titres dont les risques de dégradation déjà anticipés par le marché (Lafarge) ou dont la valorisation reflète des aberrations de marché de la zone Euro (récent flux vendeur sur les «corporates» des pays PIIGS - Portugal, Italy, Ireland, Greece, Spain ).La gestion du FCP High Yield Recovery essaiera de tirer partie d'évènements tels que les ventes par des investisseurs du fait d’un abaissement de notation, l’imminence d’une promotion en catégorie d’investissement ou le passage en catégorie haut rendement d’un émetteur à la suite d’une opération de croissance externe considérée comme créatrice de valeur mais financée par dette.Caractéristiques :Dénomination : Hugau High Yield RecoveryCode Isin : FR0011033984Frais de gestion prélevés : 1,00% TTCValeur nominale : 10.000 €Valorisation : hebdomadaire
Au premier trimestre 2011, les encours gérés au sein du pôle gestion d’actifs, assurances et banque privée du Crédit Agricole ont progressé de 2,5 % par rapport à fin mars 2010 pour atteindre 1 062 milliards d’euros. La collecte nette ressort, pour sa part, à 11,1 milliards d’euros au premier trimestre 2011. «Ces performances commerciales solides traduisent la bonne résistance d’Amundi et de Crédit Agricole Assurances dans un environnement peu favorable, marqué par un contexte général de décollecte monétaire et par un recul sensible du marché de l’assurance-vie au cours du trimestre», indique le Crédit Agricole dans un communiqué publié le 13 mai. Le résultat net part du Groupe s’est inscrit à 1 milliard d’euros, multiplié par 2,1 par rapport au premier trimestre 2010 alors marqué par le poids des activités en cours d’arrêt.En gestion d’actifs, Amundi réalise des performances commerciales supérieures à celles du marché. La collecte est positive de 3 milliards d’euros, tirée par les institutionnels et l’épargne entreprise. En effet, Amundi confirme ses succès auprès des institutionnels, tant en France (instituts de prévoyance-retraite) qu’à l’international (en Asie et au Moyen-Orient notamment). Les réseaux en France font preuve d’une bonne résistance dans un contexte général de décollecte. En épargne entreprise, les encours s’établissent à 33 milliards d’euros, enregistrant une progression de 8 % par rapport à décembre 2010. Compte tenu d’un effet marché positif de 1,3 milliard d’euros, annulé par un effet change défavorable lié notamment à la dépréciation du yen, les actifs sous gestion ressortent à 711,7 milliards d’euros au 31 mars 2011 contre 709,3 milliards un an avant, et 710,3 milliards au 31 décembre 2010. Fruit de la stratégie de développement à l’international, la hausse sur un an des encours distribués hors de France est supérieure à 8 %.Les Services financiers aux institutionnels réalisent une activité satisfaisante avec des encours stables malgré la décollecte monétaire. Le bon développement commercial et la reprise des marchés actions sont neutralisés par l’évolution défavorable des marchés obligataires et des fonds monétaires. Au 31 mars 2011, les encours en conservation s’élèvent à 2 370 milliards d’euros, en baisse de 1,2 % sur un an, et les encours administrés atteignent 1 143 milliards d’euros, en baisse de 0,8 %.En Banque privée, les actifs gérés par Crédit Agricole Private Banking et LCL Banque Privée, soit 129,7 milliards d’euros, enregistrent ainsi une hausse de 10,4 % sur un an, dont 7 % en France et 13,4 % à l’international. Sur le premier trimestre 2011, la collecte nette ressort à 1,2 milliard d’euros, pénalisée par l’effet change (- 1,8 milliard d’euros) qui compense l’effet marché positif de 1,4 milliard d’euros. L’intégration au 1er janvier de CA Van Moer Courtens, acquis en 2010 au Luxembourg, représente une contribution de 0,7 milliard d’euros. Pour Crédit Agricole Private Banking, les actifs gérés atteignent ainsi 94,8 milliards d’euros au 31 mars 2011, contre 93,8 milliards au 31 décembre 2010 et 84,8 milliards au 31 mars 2010.
Edmond de Rothschild Investment Managers (Edrim) a annoncé, vendredi 13 mai, le renforcement de son équipe taux et crédit avec l’arrivée de Etienne de Marsac en qualité de gérant senior. Spécialiste du marché des emprunts d’Etats, Etienne de Marsac interviendra notamment dans les stratégies d’arbitrage et de gestion de la duration, et doit permettre le développement de stratégies « total return », précise un communiqué.Agé de 38 ans, Etienne de Marsac a été entre 2005 et 2010 gérant obligataire et dérivés senior chez Natixis Asset Management. Entre 2000 et 2005, il était, entre autres, en charge de la gestion discrétionnaire d’un portefeuille obligataire total return chez ADI.
Les actifs sous gestion de Neuberger Berman s’inscrivaient au 31 mars à 199 milliards de dollars, contre 155 milliards deux ans plus tôt. Une progression de 28% qui reflète autant l’effet marché positif que la collecte nette, souligne la société de gestion dans un communiqué publié le 12 mai.Au cours des douze derniers mois, au 31 mars, la collecte nette auprès des institutionnels s’est élevée à 10 milliards de dollars. Les actifs dans les mutual funds américains se sont accrus de 20% à 27,2 milliards de dollars. Toujours au 31 mars, environ 18% des actifs sont gérés pour le compte d’investisseurs hors des Etats-Unis contre environ 5% il y a trois ans. Sur l’encours de 199 milliards de dollars, 48% sont investis dans des stratégies actions internationales ou américaines, 43% dans des stratégies obligataires et environ 9% dans des stratégies alternatives (hedge funds et private equity).
La société de gestion américaine Calvert, spécialisée dans l’investissement socialement responsable, a indiqué le 12 mai qu’elle allait fusionner deux mutual funds «growth» de grandes capitalisations.Le Calvert Equity Portfolio (1,8 milliard de dollars au 11 mai) va absorber le Calvert Large Cap Growth Fund (653,4 millions de dollars au 11 mai). La fusion des deux fonds doit préalablement être approuvée par les actionnaires.
BNY Mellon Asset Servicing vient d’être nommé conservateur mondial pour le plan de retraite à prestations définies des employés de Textron, qui représente 4,2 milliards de dollars d’actifs. Ce plan couvre plus de 76.000 employés et retraités dans le monde.
Robert Vela a intégré en mars l’équipe commerciale de Basile Schlumberger au sein de Neuflize OBC Investissements, en qualité de responsable distribution externe. Il était précédemment directeur clientèle de distribution au sein d’ING Investment Management (et ce, depuis mai 2007). Entre 2000 et 2005, Robert Vela était responsable grands comptes d’Europerformance-Group Fininfo avant de rejoindre en 2005 CM-CIC Asset Management en tant que responsable de la distribution externe. Filiale à 100 % de la Banque Neuflize OBC, détenue par ABN Amro, Neuflize OBC Investissements est issue du rapprochement d’Asset Allocation Advisors, de Neuflize OBC Asset Management et du pôle de gestion financière de la Banque Neuflize OBC. Elle associe ainsi multigestion et gestion en titre vifs et gère près de 22 milliards d’euros.
Murielle Didier a rejoint la semaine dernière ING Investment Management France, en tant que directeur de clientèle distribution, en charge des relations avec les multigérants et les banques privées.Diplômée du DESS Finance de l’IEP Paris, elle a travaillé précédemment six ans en tant que responsable commerciale au sein de l’équipe Distribution France de Fortis Investments puis BNP Paribas IP et quatre ans chez Fidelity Investments France en charge de la clientèle de distributeurs.Murielle Didier arrive après le départ de Robert Vela, qui a intégré en mars l’équipe commerciale de Basile Schlumberger au sein de Neuflize OBC Investissements, en qualité de responsable distribution externe. Il était précédemment directeur clientèle de distribution au sein d’ING Investment Management (et ce, depuis mai 2007). Entre 2000 et 2005, Robert Vela était responsable grands comptes d’Europerformance-Group Fininfo avant de rejoindre en 2005 CM-CIC Asset Management en tant que responsable de la distribution externe.
Antoine Cahuzac est nommé président du directoire de HSBC Private Bank France à compter du 14 mai 2011. Il succède à Daniel Roy qui a quitté le groupe. «Il aura pour mission d’accélérer le développement des activités de banque privée d’HSBC en France, en renforçant les synergies avec les métiers de Banque de Financement, d’Investissement et de Marchés, de Banque de Particuliers, de Banque d’Entreprise et des différentes entités du groupe HSBC Private Banking», indique un communiqué. Antoine Cahuzac, 56 ans, ancien élève de l’Ecole polytechnique, a occupé depuis 1985 diverses fonctions au sein de la Banque d’Investissement de HSBC France. Depuis juin 2008, il est senior corporate advisor auprès du directeur général et membre du comité exécutif de HSBC France.
Selon La Tribune, la somme des rémunérations variables que le Crédit Agricole va verser à ses professionnels de marché au titre de 2010 sera de 109 millions d’euros au total, soit 142.522 euros en moyenne, hors mandataires sociaux. Le groupe bancaire a précisé que ce montant était en baisse de 15 % par rapport aux bonus versés l’année dernière.
Dans un entretien aux Echos, le président du directoire d’Eurazeo, Patrick Sayer, estime que le marché du capital-investissement s’est assaini. «Certains acteurs faisaient n’importe quoi, ne connaissaient rien à l’Europe, achetaient très cher en pensant que les valorisations allaient croître. Dans certains cas, renonçant à un investissement, il nous est même arrivé de revendre nos analyses financières à des concurrents qui souhaitaient réaliser l’opération en quelques jours. On ne voit plus ce genre de comportements. Les banques sont aussi moins agressives. Au milieu de la crise, certaines banques étrangères n’ont pas respecté leurs engagements. Nous avons désormais réduit le nombre de partenaires avec lesquels nous travaillons pour conserver un nombre restreint de relations durables de confiance et de qualité», explique Patrick Sayer
Chaque cent que perd le billet vert coûte 6 millions de francs suisses de recettes à HSBC Private Bank, a déclaré son CEO Alexandre Zeller, dans un entretien au journal dominical Sonntagszeitung (édition du 15 mai). Si le dollar devait chuter sous 80 centimes, des réductions d’effectifs deviendraient inévitables. Pour le moment, l’institut économise dans l’immobilier, a précisé Alexandre Zeller.Par ailleurs, le patron de la banque n’a pas exclu la possibilité d’acquisitions, mais il a souligné ne pas être intéressé par des fonds non fiscalisés : une acquisition devrait faire stratégiquement sens et apporter des avantages dans les marchés en croissance. De son point de vue, des instituts à clientèle exclusivement européenne ne sont pas attrayants.
«Compte tenu des niveaux de taux bas, il ne faut pas s’attendre à des miracles cette année, en terme de performance, on est entre 3 et 4% de taux de rendement, ensuite sur nos fonds actions, on attend qu’ils réalisent au moins leur indice de référence», explique Jérôme Clarence, trésorier au Crédit Agricole Toulouse et Midi Toulousain. Ainsi, la caisse investit cette année, sur l’alternatif et les gestions performance absolue comme les fonds diversifiés, devises , matières premières, inflation et volatilité. Elle a ainsi profité de la crise pour changer sa stratégie d’investissement sur les actions et l’alternatif car comme le souligne Jérôme Clarence: «Nous avons plutôt vu cette crise notamment sur les actions, comme une occasion de rentrer sur les points les plus bas mais cela n’a pas remis en question notre gestion». D’ailleurs, la caisse régionale de la banque verte travaille avec 15 sociétés de gestion qui lui apportent des produits introuvables chez Amundi. «Ensuite, pour nous amener un peu de diversification sur une stratégie, on préfère diluer notre risque et investir sur plusieurs fonds d’autres sociétésmais notre ratio d’emprise moyen est plutôt faible avec une limite de 4%». Enfin, la caisse ne prévoit pas de nouveaux appels d’offres pour cette année mais préfère prendre un peu de recul et analyser ceux menés à bien en 2010. Le premier concernait un fonds dédié obligataire avec une échéance de 5-7 ans et le second, un fonds monétaire dont la durée d’investissement était de un à deux ans.
Après avoir lancé un appel d’offres sur les actions européennes à la fin de l’année 2010 (24 décembre, cf brève sur Instit Invest), l’IRCANTEC réfléchit à intégrer, de manière significative, des classes d’actifs satellites à son allocation représentant au total près de 6 milliards d’euros. Des discussions sont en cours pour savoir quelles classes d’actifs faut-il privilégier ainsi que le type de véhicule d’investissement. Les interrogations portent sur une exposition aux convertibles et aux actions sur les pays non représentés aujourd’hui dans le portefeuille, notamment les marchés émergents. Toutefois, la décision ne sera pas prise avant l’année prochaine.
Craig Dandurand, gérant spécialisé sur les hedge funds chez CalPers, était à Paris la semaine dernière. Il explique à L’Agefi la stratégie d’allocation du fonds de pension californien. Les hedge funds représentent 2,5% de ses encours, et 70% sont des investissements directs.
Le bond de 2,5 % du PIB au premier trimestre, sur un an, permet à la zone euro de bien démarrer l’année. L’Allemagne, suivie de la France, a mené la reprise. L’activité risque de ralentir au cours des trimestres suivants mais la croissance pourrait avoisiner 2% en 2011.
Dans un entretien accordé au quotidien, David Rubenstein, le co-fondateur de Carlyle, se défend vivement contre les attaques concernant deux de ses investissements en Chine, China Forestry et China Agritech, accusés de fraude et retirés de la cote. David Rubenstein estime que le poids de ces sociétés, 80 millions de dollars chacune, dans le total de 3 milliards investis en Chine est «insignifiant».
Dans le cadre d’un entretien accordé au quotidien, Margaret Cole, responsable de la supervision de l’application des règlements de l’autorité des marchés britanniques, appelle le gouvernement à instaurer des sanctions plus lourdes à l’encontre des personnes convaincues de délit d’initié. Afin d’«envoyer un message clair», elle propose de faire passer la peine maximale de 7 à 10 ans d’emprisonnement.