
Amundi abandonne son ETF actions Europe émergente
Le fonds n’a plus suffisamment d’encours.
La société de gestion française Amundi a annoncé aux porteurs de parts du fonds indiciel coté (ETF) Amundi MSCI Eastern Europe Ex Russia la liquidation prochaine du fonds. Cet ETF, qui comptait une vingtaine de millions d’euros début avril, est exposé à une trentaine de valeurs des pays d’Europe centrale hors Russie ayant récemment intégré l’Union Européenne (Hongrie, République Tchèque, Pologne). Il sera dissous le 12 mai prochain. Le gestionnaire considère que l’ETF n’a plus suffisamment d’encours pour être géré efficacement et qu’il n’a pas d’avenir sur le plan commercial.
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Amundi subit l'effet dollar malgré sa bonne dynamique commerciale
La société de gestion du Crédit Agricole signe une collecte semestrielle record de 51,4 milliards d'euros, soit presque autant que celle, annuelle, de 2024. Mais ses résultats sont en deçà des attentes du fait de la fiscalité et de la baisse du billet vert. Le groupe est sanctionné en Bourse. -
Amundi reste solide au premier trimestre 2025 malgré l'imposition exceptionnelle
Le gestionnaire d’actifs du groupe Crédit Agricole, qui chiffre à 72 millions d'euros le montant de sa contribution fiscale supplémentaire en 2025, annonce viser 30 à 40 millions d’euros d'«optimisation de coûts» à partir de 2026. -
Amundi coopte l’ex-patron de Mutuactivos au conseil d’administration de sa filiale espagnole
Amundi Iberia, filiale espagnole de la société de gestion Amundi, a renforcé son conseil d’administration avec l’arrivée de Juan Aznar en tant qu’administrateur indépendant. L’intéressé, qui est à la retraite depuis fin 2023, a indiqué sa nomination sur le réseau social LinkedIn.
A la Une

State Street IM et Blackstone s'associent pour créer un ETF sur la dette collatéralisée européenne
Ce lancement s'appuie sur le partenariat déjà existant entre les deux sociétés de gestion aux Etats-Unis.
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Cuba : une nouvelle panne d'électricité géante pour la cinquième fois en un an
La Havane - Une nouvelle panne générale d'électricité touche Cuba mercredi, la cinquième en moins d’un an sur l'île, qui fragilise l’activité économique du pays et met à rude épreuve la vie quotidienne des habitants. «Il y a eu une déconnexion totale du système électrique qui pourrait être liée à une panne inattendue» de la centrale électrique Antonio Guiteras, située au centre de l'île, a indiqué le ministère de l'Énergie et des Mines sur son compte X. Les autorités ont précisé par la suite que la panne, qui s’est produite aux alentours de 09H15 locales (13H15 GMT), était due à un signal erroné de surchauffe dans la chaudière de la centrale électrique, la plus importante du pays, ce qui a provoqué son arrêt et l’effondrement de l’ensemble du réseau. Le Premier ministre, Manuel Marrero Cruz, a assuré sur X que le pays avait «une stratégie bien définie» pour rétablir l'électricité «dans les plus brefs délais». Depuis octobre 2024, l'île communiste de 9,7 millions d’habitants a déjà subi quatre pannes généralisées, dont certaines ont duré plusieurs jours. Dans les rues de la capitale, de rares feux de signalisation fonctionnent, récemment équipés de panneaux solaires, tandis que de nombreuses personnes ont regagné leur domicile pour tenter de se préparer à l'éventualité d’une panne prolongée. «A nouveau, une journée de perdue ! Agonie et tristesse et pour certains désespoir», déplore auprès de l’AFP Alina Gutiérrez, 62 ans, qui a appris la nouvelle de la panne alors qu’elle faisait des achats sur un marché de fruits et légumes dans un quartier central de La Havane. Elle se hâte maintenant de rentrer chez elle, pour «prendre toute l’eau possible» de réserve et «attendre pour voir combien de temps cela va durer», alors que de nombreux immeubles dans la capitale sont alimentés en eau grâce à des pompes électriques. Dimanche, cinq des quinze provinces de l'île avaient déjà été plongées plusieurs heures dans l’obscurité en raison d’une panne sur une ligne du réseau électrique. «Dépense importante» Outre les grands hôtels et certains hôpitaux, dotés de groupes électrogènes, de plus en plus de familles et de propriétaires de petits commerces privés ont acquis de petits générateurs électriques pour pallier les pannes et délestages toujours plus fréquents. Mercredi, dans les quartiers les plus aisés de La Havane, le ronronnement de générateurs est continu, mais les coupures fragilisent notamment les petits commerces privés, qui ont fleuri depuis leur autorisation en 2021. «Cela nous affecte beaucoup», explique à l’AFP Odette Leon, 34 ans, propriétaire d’une pâtisserie dans l’ouest de la capitale. «Nous avons un générateur, mais cela entraîne une dépense plus importante parce qu’il faut du carburant, qui en ce moment n’est pas très facile à trouver», explique-t-elle, en demandant à ses employés d’annuler les commandes jusqu'à nouvel ordre. Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique, avec un manque cruel de devises, et le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays ont presque toutes été inaugurées dans les années 1980 et 1990. Elles tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance. Deux centrales flottantes louées à une entreprise turque et des générateurs, qui complètent le réseau énergétique, sont alimentés par des combustibles que Cuba importe difficilement. L’installation récente de trente parcs photovoltaïques, soutenue par la Chine, sur les 52 prévus pour cette année, n’a pas permis pour l’heure de faire diminuer les coupures. Pendant l'été, alors que la consommation atteint des pics en raison des températures élevées, les délestages se sont multipliés. Selon les autorités, ces coupures programmées ont duré en moyenne près de quinze heures par jour en août et seize heures en juillet, dans tout le pays. Cuba traverse sa pire crise économique depuis trois décennies. Outre les coupures d'électricité, les habitants souffrent de pénuries en tous genres et d’une forte inflation. Aux faiblesses structurelles de son économie planifiée et centralisée s’ajoutent l'échec d’une réforme monétaire récente et un renforcement de l’embargo américain, en vigueur depuis 1962. Jordane BERTRAND © Agence France-Presse -
Au nom de la rose
Entre le PS et Macron, la guerre des nerfs
Le chef de l'Etat est en première ligne pour tenter d'obtenir un accord de non-censure avec les socialistes. Sébastien Lecornu sera à la manoeuvre, mais c'est le bien lui qui décidera ce qu'il consent à lâcher -
Tour de chauffe
« Bloquons tout » cible Macron, les syndicats en embuscade
Après la mobilisation de mercredi, les organisations syndicales font monter la pression sur Sébastien Lecornu pour leur journée d'action du 18 septembre