Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Les dirigeants et les parlementaires de l’Union européenne (UE) qui négocient la refonte du marché européen du carbone n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le projet visant à inciter les entreprises à réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre. Certains Etats membres, craignant une augmentation de la facture énergétique en plus de la flambée actuelle des prix, ont montré une farouche opposition au projet. Cela pourrait conduire l’UE à envisager des compromis selon Reuters, notamment le report de l’extension du système actuel à 2027 ou 2028, ou l’introduction progressive du coût du CO2, ce qui pourrait mettre en péril les objectifs climatiques du bloc. Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE a permis de réduire les émissions de ces secteurs de 43% depuis sa mise en place et l’UE a décidé de le remanier, ajoutant notamment les secteurs des transports et du bâtiment. Selon la Commission européenne, l’abandon de sa proposition impliquerait de la remplacer par des politiques nationales beaucoup plus strictes.
Les dirigeants et les parlementaires de l’Union européenne (UE) qui négocient la refonte du marché européen du carbone n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le projet visant à inciter les entreprises à réduire davantage leurs émissions de gaz à effet de serre.
Le marché de gros européen de l’électricité n’a pas besoin d’une refonte radicale, mais les décideurs politiques devraient envisager davantage de mesures pour soutenir le passage à une énergie à faible teneur en carbone et protéger les consommateurs des coûts élevés, ont déclaré vendredi les régulateurs du marché de l’énergie de l’Union européenne (UE). Selon l’Agence de coopération des régulateurs de l'énergie (ACER), les règles actuelles ont notamment permis à la Belgique et à la France d’importer davantage d’électricité pour éviter les pénuries lors des pannes de centrales nucléaires. Elle reconnaît néanmoins que des améliorations à plus long terme seraient nécessaires pour que le système soutienne le développement des énergies renouvelables dans la région.
Le marché européen de l’électricité n’a pas besoin d’une refonte radicale, mais les décideurs politiques devraient envisager davantage de mesures pour soutenir le passage à une énergie à faible teneur en carbone et protéger les consommateurs des coûts élevés, ont déclaré vendredi les régulateurs du marché de l’énergie de l’Union européenne (UE). Les prix européens de l’énergie ont atteint des sommets cette année en raison de la forte demande des économies qui se remettent de la pandémie de coronavirus, puis et des inquiétudes sur l’approvisionnement russe avec l’invasion de l’Ukraine.
L’Union européenne (UE) préparerait des «sanctions intelligentes» contre les importations de pétrole russe, rapporte lundi le quotidien britannique The Times, citant le vice-président de la Commission européenne (CE) Valdis Dombrovskis. «Nous travaillons sur un sixième paquet de sanctions et nous envisageons de recourir à une sorte d’embargo sur le pétrole», a déclaré Valdis Dombrovskis au Times. Les spécialistes expliquent pourtant que seul un embargo sur le gaz serait une véritable sanction pour les finances de la Russie, qui peut bien plus facilement «rerouter» son pétrole vers d’autres pays clients comme la Chine – ce n’est pas le cas pour les gazoducs destinés aux pays européens et non encore connectés au réseaux vers l’Est.
L’Union européenne (UE) préparerait des «sanctions intelligentes» contre les importations de pétrole russe, rapporte lundi le quotidien britannique The Times, citant le vice-président de la Commission européenne (CE) Valdis Dombrovskis.
L’Italie pourrait commencer à être indépendante du gaz russe d’ici à la seconde moitié de l’année prochaine, a déclaré jeudi à La Stampa son ministre de la Transition écologique. La stratégie du gouvernement est fondée, d’une part, sur l’atteinte de la pleine capacité des gazoducs existants grâce à de nouveaux contrats et, d’autre part, sur la hausse de la capacité de regazéification de l’Italie pour la transformation du gaz naturel liquéfié (GNL). L’Italie importe environ 40% de son gaz de la Russie, et cherche à diversifier ses sources d’énergie suite à l’invasion de l’Ukraine fin février. Le pays a déjà signé des accords avec l’Algérie, l’Egypte et la République du Congo pour remplacer une partie des 29 milliards de mètres cubes (mmc) qu’elle reçoit annuellement de la Russie.
L’Italie pourrait commencer à être indépendante du gaz russe d’ici à la seconde moitié de l’année prochaine, a déclaré jeudi à La Stampa son ministre de la Transition écologique. «La forte dépendance de l’Europe à l’égard du gaz russe est une grave erreur géopolitique des vingt dernières années (…). Il est inutile de penser la résoudre en un mois», a ajouté Roberto Cingolani.
La préservation de la biodiversité est en tête des agendas mais l’action politique pourrait être ralentie par la prise en compte des conséquences du conflit russo-ukrainien.