Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Bernard Lolliot assure désormais la présidence d’AGRICA Epargne, société de gestion de portefeuille du Groupe AGRICA. Il succède à Michel Berrehouc. Agé de 64 ans, Bernard Lolliot, est diplômé d’espagnol et ancien élève de l’ENA (promotion Voltaire). Il a occupé différents postes dans la fonction publique (ministères de l'équipement, de l'éducation et de l'économie et des finances) avant de rejoindre le Crédit Agricole en 1984, à la Caisse Nationale de Crédit Agricole, où il a occupé les fonctions de directeur du commerce international. Bernard Lolliot a rejoint ensuite le groupe des caisses régionales, où il a exercé diverses fonctions de direction avant de prendre la direction générale des Caisses de Guadeloupe, d’Alsace Vosges puis, de 2004 à 2010, de Centre France. Il a parallèlement été, à partir de 2008, Président Directeur Général de la Banque Chalus et administrateur de diverses filiales du Crédit Agricole (CACIB, CACIF, Sofinco et Pleinchamps), avant de faire valoir ses droits à la retraite en 2010.
D’après nos informations, Philippe Aurain, directeur financier (CIO) du Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) a remis sa démission. Son préavis se termine le 31/03/2012. A ce stade, il n’est pas prévu de le remplacer poste pour poste, par le biais d’un recrutement externe. Rappelons que ce départ s’ajoute à ceux de Grégoire Durel, Ionel Sbiera et Nada Villermain-Lécolier, en fin d’année 2011.
Denis Longeron est nommé Vice Président de GROUPE AGRICA et Président du GIE AGRICA GESTION Il assure désormais la Vice-présidence de GROUPE AGRICA et la Présidence du GIE AGRICA GESTION, en tant que représentant du collège des participants (FGA-CFDT). Il succède à Jean-Marie Aguinet. Agé de 57 ans, Denis Longeron est issu d’une famille agricole de Franche-Comté. Après une expérience dans une entreprise de travaux agricoles, il rejoint le Crédit Agricole dès 1976 où il exerce différents métiers dans le réseau d’agences pour devenir un spécialiste du financement de l’habitat. En 1988, il devient Délégué Syndical puis Délégué de la nouvelle caisse de Crédit Agricole Franche-Comté. Son intérêt pour la formation et l'économie le conduit à être administrateur à l’AGECIF-CAMA et au GDFPE (OPCA des familles agricoles des services à l’agriculture). Parallèlement il est élu secrétaire général à l’union interprofessionnelle CFDT de Besançon et participe aux négociations nationales du Crédit Agricole. Fin 2001, il est sollicité pour devenir le responsable national de cette branche pour la Fédération Générale Agro-alimentaire CFDT. C’est en 2008 que Denis Longeron rejoint le Groupe AGRICA en tant qu’administrateur. Il est actuellement Président de CCPMA PREVOYANCE (institution de prévoyance dédiée aux salariés des organismes professionnels agricoles), administrateur d’AGRI PREVOYANCE (institution dédiée aux salariés de la production agricole) et des institutions de retraite complémentaire AGRICA RETRAITE AGIRC et CAMARCA (ARRCO).
Claude-Alain Tréhan, représentant des assurés, est le nouveau président de la CPEV. Il succède à Jacques-Henri Bron à la tête du Conseil d’administration, qui arrive au terme légal de son mandat après 12 ans d’engagement en faveur de la Caisse de pensions de l’Etat de Vaud. Le Conseil se renouvelle avec l’arrivée de Christian Budry en tant que représentant des employeurs. L’administrateur Wolfgang Martz occupe dès aujourd’hui la Vice-présidence, succédant au désormais nouveau président Claude-Alain Tréhan.
DANS CE NUMERO: Contribution de l’employeur à un régime de prévoyance : le forfait social remplace la taxe prévoyance Solvabilité 2 et les institutions de prévoyance : les dernières évolutions Pourquoi mettre en place un contrat de prévoyance collective dans son entreprise ? Pour lire la lettre: cliquez ici
Depuis notre dernière lettre trimestrielle, le contexte de marchés est resté particulièrement heurté. Les Gouvernements de la zone euro ont pourtant accéléré le mouvement visant à renforcer la stabilité financière, notre monnaie et la solidarité entre les États. La liste de ces mesures est devenue impressionnante, n’en déplaise aux détracteurs de la monnaie unique. Lire la suite: cliquez ici
La Directive Solvabilité 2 adoptée par le Parlement européen en 2009 vise à améliorer et harmoniser le dispositif de protection des assurés en Europe, moderniser la supervision et renforcer la compétitivité des organismes d’assurance européens. L’objectif recherché consiste, en particulier, à mettre en adéquation le niveau d’exigence réglementaire de fonds propres requis pour exercer l’activité d’assurance avec les risques auxquels sont effectivement confrontés les organismes d’assurance. Mais ce régime a également pour ambition de renforcer la gouvernance et le dispositif de contrôle des opérations réalisées par ces mêmes organismes ainsi que d’améliorer la qualité de l’information financière diffusée à destination du superviseur et du public. En attendant l’entrée en vigueur de ce nouveau régime de solvabilité au 1er janvier 2014, des mesures d’application sont en cours d'élaboration et devraient être adoptés dans le courant de l’année 2012. Lire la suite: cliquez ici
Les comptes de l’Agirc et de l’Arrco sont toujours dans le rouge avec une perte évaluée à 3,3 milliards d’euros en 2011 soit 600 millions de plus que les estimations du mois de mars dernier. En 2012, le besoin de financement est évalué à 4,5 milliards d’euros soit 2,1 milliards d’euros de plus que les prévisions. Les deux régimes sont obligés de puiser dans leurs réserves qui s'élèvent à la fin de l’année 2011 à 53,1 milliards d’euros. De 2009 à 2013, les réserves auront diminué de 17 milliards d’euros. La mise en oeuvre de la réforme des retraites pour 2010 devrait alléger le fardeau et éviter une disparition trop rapide des réserves.
Suite au départ il y a un an d’Antoine de Salins pour Groupama AM, le Fonds de réserve des retraites (FRR) a recruté le 28 novembre dernier Olivier Rousseau, qui occupe actuellement le poste de membre du directoire du FRR, rapporte La Tribune. Il prendra la présidence du comité de sélection des gérants en début d’année. Selon le quotidien, cette arrivée fait suite à une année de transition pour le FRR. Nous sommes passés d’un modèle de recherche de maximisation de la valeur à long terme, notre échéance à l’origine étant prévue pour 2040, à un modèle de gestion basé sur le passif, afin d’assurer nos obligations de verser chaque année 2,1 milliards d’euros à la Cades (Caisse d’amortissement de la dette sociale) et ce, jusqu’en 2024, explique Philippe Aurain, directeur financier du FRR.