Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
Le spécialiste de l’hémostase chirurgicale se cotera le 13 octobre prochain sur le compartiment C d’Euronext.Biom’Up compte lever 33 millions d’euros, voire 44 millions avec la clause d’extension et l’option de surallocation, à travers une augmentation de capital. Les fonds actionnaires historiques (dont Bpifrance, qui détient 35% du capital dilué) se sont déjà engagés à souscrire à hauteur de 10 millions d’euros. Les actions seront offertes dans une fourchette indicative de 9,5 à 11,5 euros. L’offre est ouverte jusqu’au 9 octobre.
Adeunis, spécialiste des capteurs connectés et solutions sans fil, compte lever 8,5 millions d’euros lors de son introduction en Bourse sur Euronext Growth (ex Alternext). La société offre ses titres dans une fourchette indicative de 10,11 euros à 12,35 euros par action. La souscription est ouverte jusqu’au 10 octobre. Les premières négociations auront lieu le 16 octobre.
Le gestionnaire américain de centres de données Switch espère lever jusqu’à 500 millions de dollars lors de son introduction en Bourse, ce qui en ferait la troisième plus importante IPO technologique de l’année aux Etats-Unis. La société souhaite vendre 31,25 millions d’actions entre 14 et 16 dollars chacune, d’après des documents règlementaires, ce qui la valoriserait au maximum environ 4 milliards de dollars.
Le ministre saoudien des Finances Mohammed Al-Jadaan a rassuré des investisseurs sur l’introduction en Bourse de Saudi Aramco qui aura lieu en 2018 comme prévu, ont rapporté des sources à Reuters après une présentation de nouvelle émission obligataire. Mohammed Al-Jadaan s’est exprimé pour faire la promotion d’une possible troisième émission obligataire internationale du royaume, qui a émis l’an dernier un emprunt de 17,5 milliards de dollars puis en avril des sukuks (obligations islamiques) pour neuf milliards de dollars.
Cnova, la branche e-commerce de Casino, a accepté de verser 28,5 millions de dollars (23,85 millions d’euros) pour mettre fin à une affaire devant la justice américaine dans laquelle elle est accusée d’avoir trompé les investisseurs lors de son introduction en Bourse fin 2014. L’accord préliminaire doit encore obtenir l’approbation d’un juge. Il règlerait ce litige, dans lequel Cnova est accusé d’avoir fait monter le prix de son action, notamment en surévaluant son chiffre d’affaires et son bénéfice. Cnova, qui était cotée sur le Nasdaq aux Etats-Unis, est sortie de la cote en mars après que Casino a lancé une offre sur les titres en circulation.
Varta envisage de lancer la semaine prochaine une nouvelle tentative d’introduction à la Bourse de Francfort fin octobre, indique Reuters de deux sources proches du dossier, confirmant des informations de l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche et du magazine autrichien Trend. Le fabricant allemand de piles espère lever environ 200 millions d’euros via cette IPO. Le groupe est conseillé par Berenberg. Varta, propriété du groupe d’investissement suisse Montana Tech Components, a annulé en novembre 2016 un précédent projet d’introduction en Bourse en raison d’un environnement de marché jugé défavorable.
Le groupe de prêt-à-porter SMCP, qui regroupe les trois marques Sandro, Maje et Claudie Pierlot, vient de lancer son processus d’entrée en Bourse, en enregistrant son document de base auprès de l’AMF. SMCP avait fait une première tentative pour rejoindre la Bourse parisienne en mars 2016, mais au dernier moment a préféré se faire racheter par le groupe chinois Shandong Ruyi. Ce dernier, qui détient 82% du capital descendra jusqu’à 51%. KKR, qui détient 10% du capital, n’a pas encore annoncé ses intentions. Parallèlement, SMCP compte réaliser une augmentation de capital de 120 millions d’euros dans le cadre de l’IPO. Cette levée de fonds sera destinée à financer le développement du groupe et à réduire la dette.
SMCP, propriétaire de ces marques de mode a annoncé, ce lundi, l'enregistrement de son document de base auprès de l'AMF, première étape de son projet d'introduction en Bourse.
Rovio se valorise autour de 950 millions d’euros, en dessous des 2 milliards de dollars parfois avancés. La cotation aura lieu le 3 octobre à Helsinki.
Rovio Entertainment, l'éditeur finlandais du jeu vidéo Angry Birds, a annoncé vendredi la fourchette de prix de son introduction en Bourse, qui valorise le groupe entre 802 millions et 896 millions d’euros. Le groupe finlandais a indiqué qu’il proposerait ses actions à un prix allant de 10,25 à 11,50 euros. Cette opération devrait permettre à Rovio de réaliser un produit brut de l’ordre de 30 millions d’euros et aux actionnaires actuels, notamment l’actionnaire majoritaire Kaj Hed, oncle du cofondateur, Niklas Hed, de vendre des actions. Le groupe prévoit que la cotation officielle de ses titres à la Bourse d’Helsinki commencera le 3 octobre.
Le projet d’introduction en Bourse de Saudi Aramco suit son cours, a déclaré hier la compagnie pétrolière, en réaction à un article de Bloomberg selon lequel l’Arabie saoudite se prépare à devoir éventuellement reporter de quelques mois cette IPO, promise à devenir la plus importante jamais réalisée dans le monde. Les autorités saoudiennes souhaitent placer au cours du second semestre 2018 jusqu'à 5% du capital de la compagnie à la Bourse de Riyad et sur une ou plusieurs autres places étrangères,ce qui pourrait permettre de lever 100 milliards de dollars (84 milliards d’euros).
Le projet d’introduction en Bourse de Saudi Aramco suit son cours, a déclaré ce jeudi la compagnie pétrolière saoudienne, en réaction à un article de Bloomberg selon lequel l’Arabie saoudite se prépare à devoir éventuellement reporter de quelques mois cette IPO, promise à devenir la plus importante jamais réalisée dans le monde. Les autorités saoudiennes souhaitent placer au cours du second semestre 2018 jusqu'à 5% du capital de la compagnie à la fois à la Bourse de Ryad et sur une ou plusieurs autres places étrangères, une opération qui pourrait permettre de lever 100 milliards de dollars (84 milliards d’euros).
Adeunis, spécialiste des capteurs connectés et solutions sans fil, vient d’enregistrer son document de base auprès de l’AMF, en vue de son introduction sur Euronext Growth (ex-Alternext). Adeunis conçoit, fabrique et commercialise des solutions permettant de capter, transmettre et sécuriser les données numériques. Sur son exercice clos fin mars 2017, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 9,3 milions d’euros pour un excédent brut d’exploitation (EBE) légèrement négatif (-0,6 million d’euros) en raison d’importants investissements industriels et humains. Adeunis vise une progression à deux chiffres de son activité pour l’exercice en cours. A horizon 2021/2022, le groupe ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros. La société compte atteindre un EBE positif à partir de l’exercice 2019/2020 et, à terme, de générer une marge d’EBE de l’ordre de 20% du chiffre d’affaires.
Le spécialiste des hémostatiques compte capter 15% d’un marché de 1,2 milliard de dollars dans cinq ans. Le feu vert de la FDA américaine est attendu mi-2018.
Le spécialiste lyonnais de dispositifs médicaux vient d’enregistrer son document de base auprès de l’AMF dans la perspective de sa future entrée sur le marché règlementé d’Euronext Paris. Grâce à son produit phare, Hemoblast Bellows, un produit hémostatique destiné à maîtriser les saignements dans le cadre d’opérations chirurgicales, la société vise un marché mondial évalué à 2 milliards de dollars. Cette poudre hémostatique est commercialisée depuis début 2017 en Europe et Biom’Up attend une autorisation de mise sur le marché américain mi-2018.
BP a déposé hier un dossier d’introduction en Bourse de ses oléoducs et gazoducs aux Etats-Unis. Ces infrastructures seront placées au sein d’un master-limited partnership (MLP), une forme d’entreprise fiscalement avantageuse, souvent utilisée par les groupes énergétiques. La nouvelle entité est baptisée BP Midstream Partners. BP avait indiqué en juillet envisager d’introduire en Bourse ses actifs de pipelines dans le MidWest américain et le Golfe afin de lever des fonds. Cette scission reprenait un projet étudié en interne il y a cinq ans, que le groupe avait suspendu en raison du repli des cours du pétrole.
BP a déposé lundi un dossier d’introduction en Bourse de ses oléoducs et gazoducs aux Etats-Unis. Ces infrastructures seront placées au sein d’un master-limited partnership (MLP), une forme d’entreprise fiscalement avantageuse, souvent utilisée par les sociétés de l'énergie. La nouvelle entité est baptisée BP Midstream Partners. BP avait indiqué en juillet envisager d’introduire en Bourse ses actifs de pipelines dans le MidWest américain et le Golfe afin de lever des fonds. Cette scission reprenait un projet étudié en interne il y a cinq ans, que le groupe avait suspendu en raison de la baisse des cours du pétrole. De nombreuses autres compagnies pétrolières ont déjà scindé leurs actifs de pipelines pour lever des fonds. Royal Dutch Shell a levé près de 1 milliard de dollars en 2014 avec la plus importante introduction en Bourse d’un MLP à ce jour.
L'équipementier automobile allemand Paragon prévoit d’introduire à la Bourse de Francfort environ 40% de sa filiale de batteries Voltabox afin de lever des fonds pour financer sa croissance. L’IPO pourrait avoir lieu dès cet automne, ont précisé Paragon et sa filiale. Voltabox émettra 5 millions d’actions nouvelles, auxquelles s’ajouteront 825.000 titres dans le cadre de la surallocation et 500.000 actions supplémentaires provenant des participations de Paragon, ont-ils indiqué sans fixer d’objectif pour le montant de l’IPO.
Mass-market ? NextBlock Global, une société de capital-risque dédiée à l’investissement dans des projets liés à la technologie Blockchain, envisage de s’introduire sur le Toronto Stock Exchange d’ici à la fin de l’année, a déclaré son directeur général, Alex Tapscott. La société créée en mai, qui a déjà collecté plus de 20 millions de dollars de fonds institutionnels, souhaite lever 50 millions supplémentaires, notamment auprès de particuliers qui auraient ainsi la possibilité d’investir sur ce segment promis à révolutionner des pans entiers de l’industrie financière, bien au-delà des cryptomonnaies.