Toute l’actualité des introductions en Bourse (IPO) des entreprises françaises et internationales. L’analyse du marché et de ses dynamiques du point de vue des investisseurs, des émetteurs et des banques partenaires.
Dermapharm s’apprête à s’introduire à la Bourse de Francfort, probablement avant Healthineers, la division d'équipements médicaux de Siemens. Le laboratoire dermatologique allemand, qui prépare son IPO pour le premier semestre 2018, veut lever 100 millions d’euros pour financer sa croissance. Il pourrait être valorisé plus d’un milliard d’euros. En 2016, Dermapharm, contrôlé par son patron Wilhelm Beier, a dégagé 103 millions d’euros d’Ebitda pour un chiffre d’affaires de 445 millions d’euros. Wilhelm Beier cédera également une partie de ses titres, afin que le flottant atteigne les 25%, précise Dermapharm. L’opération est dirigé par Berenberg, avec Oddo BHF en co-chef de file.
Le conglomérat japonais SoftBank a annoncé qu’il pourrait introduire en Bourse son opérateur japonais de téléphonie mobile. « Nous étudions toujours différentes options stratégiques », a précisé SoftBank dans un communiqué. Le produit de cette IPO servirait à financer des acquisitions de grande envergure dans le secteur technologique. Selon le Nikkei, cette cotation pourrait intervenir cet automne.
Le promoteur immobilier allemand Instone Real Estate veut s’introduire en Bourse de Francfort en mars, ont rapporté vendredi à Reuters des sources proches du dossier. Le groupe travaille avec Morgan Stanley, BNP Paribas et UniCredit en tant que teneurs de livres d’ordres, Deutsche Bank et Credit Suisse étant coordinateurs globaux de l’opération. Cette dernière, qui pourrait valoriser la société entre 700 et 800 millions d’euros, viendrait compléter la liste des IPO prévues outre-Rhin d’ici le printemps, dont celle d’Healthineers, division d'équipements médicaux de Siemens , et celle du groupe de santé Dermapharm.
La société de stockage et de partage de données sur internet Dropbox a déposé des documents confidentiels auprès de l’autorité boursière américaine (SEC) en vue de s’introduire en Bourse (IPO) au premier semestre, a rapporté l’agence Bloomberg hier. L’action Dropbox est évaluée à un prix compris entre 8,15 et 12,63 dollars, l’entreprise ayant été valorisée à près de 10 milliards de dollars lors de son dernier tour de table en janvier 2014, selon le Wall Street Journal. Selon Bloomberg, Dropbox s’est attaché les services des banques Goldman Sachs et JPMorgan pour son IPO.
Déprime. L’année 2018 sera-t-elle celle de la reprise pour Euronext Paris ? L’opérateur doit l’espérer, tant les volumes d’introductions en Bourse (IPO) ont chuté depuis deux ans. Une étude du listing sponsor Allegra Finance montre que le marché réglementé d’Euronext Paris n’a enregistré que 12 IPO en 2017 après 9 en 2016, contre 21 et 22 respectivement en 2014 et 2015. Alternext, rebaptisé Euronext Growth depuis l’été dernier, connaît le même sort avec 11 et 10 IPO en 2016 et 2017 contre 19 et 20 en 2014 et 2015. L’ensemble des sociétés introduites en 2017 affiche une performance boursière moyenne de -6,4 % post-IPO, malgré la hausse générale des indices boursiers sur l’année (+9,3 % pour le CAC 40). Les plus importantes levées de fonds ont été réalisées par ALD (1.156 millions d’euros) et SMCP (542 millions).
Metrovacesa, qui avait été repris par ses créanciers BBVA et Santander durant le krach immobilier espagnol, a annoncé hier son intention de s’introduire en bourse, illustrant le retournement du secteur. Metrovacesa, dont l’actif net atteint 2,7 milliards d’euros, a déjà désigné des banques pour préparer son IPO, une opération destinée à élargir sa base d’actionnaires et à faciliter son accès aux marchés des capitaux pour financer ses projets. BBVA, Santander, Deutsche Bank et Morgan Stanley sont co-chefs de file de l’offre publique de vente et co-teneurs de livres. Goldman Sachs et Société Générale sont teneurs de livres additionnels.
La maison de couture italienne Valentino a l’intention de céder environ un quart de son capital dans le cadre d’une introduction en Bourse (IPO) à Milan qui n’aura pas lieu avant le second semestre 2018, indique Reuters de source proche du dossier. Fondée en 1960 par le styliste Valentino Garavani, la marque avait été vendue en 2012 par Permira pour 700 millions d’euros à Mayhoola for Investments, une société d’investissement qatarie.
La société de capital-investissement Bain Capital, propriétaire d’Autodis, sélectionne des banques en vue de l’introduction en Bourse du distributeur de pièces automobiles français, une opération qui pourrait le valoriser plus d’un milliard d’euros, rapportent à Reuters six sources proches du dossier. Bain, qui contrôle la société depuis moins de deux ans, compte l’introduire à la Bourse de Paris, dans ce qui pourrait être l’une des IPO les plus importantes sur la place parisienne de 2018, Bain visant une valorisation aux alentours de deux milliards d’euros.
La start-up chinoise de crédits à la consommation en ligne Lexinfintech a réduit de deux tiers le montant qu’elle espérait lever lors de son entrée en Bourse sur le Nasdaq, prévoyant désormais un maximum de 151,8 millions de dollars (128,50 millions d’euros). Ce revirement est la conséquence du durcissement de la politique de Pékin vis-à-vis des plates-formes de prêts sur internet. Lexinfintech, qui vise principalement une clientèle de 18 à 36 ans avec des prêts dédiés aux achats en ligne, indiquait en novembre vouloir lever 500 millions de dollars.
La start-up chinoise de crédits à la consommation en ligne Lexinfintech a réduit de deux tiers le montant qu’elle espérait lever lors de son entrée en Bourse à New York, tablant désormais sur un maximum de 151,8 millions de dollars (128,50 millions d’euros), en raison du durcissement de la politique de Pékin vis-à-vis des plates-formes de prêts sur internet. Lexinfintech, qui vise principalement une clientèle de jeunes adultes de 18 à 36 ans avec des prêts dédiés aux achats en ligne, avait dit en novembre vouloir lever 500 millions de dollars sur le Nasdaq.
Le conglomérat chinois HNA, qui a engagé plusieurs cessions d’actifs pour calmer les inquiétudes concernant sa liquidité, aurait mandaté Credit Suisse et UBS pour mettre en Bourse Gategroup en 2018, indique Reuters. Gategroup, groupe suisse de services aéroportuaires, a été acquis par HNA en 2016 pour 1,5 milliard de dollars. Le groupe chinois viserait une valorisation de 2 milliards. Il pourrait céder jusqu'à 50% du capital. Compte tenu des doutes sur la santé financière de HNA, plusieurs banques auraient refusé de participer à l’IPO.
Le conglomérat chinois HNA qui a engagé plusieurs cessions d’actifs pour éteindre les inquiétudes concernant sa liquidité aurait mandaté Credit Suisse et UBS pour mettre en Bourse Gategroup en 2018, indique Reuters. Le groupe suisse de services aéroportuaires a été acheté par HNA en 2016 pour 1,5 milliard de dollars. Le groupe chinois viserait une valorisation de 2 milliards. Il pourrait céder jusqu'à 50% du capital tout en gardant la majorité. Selon Reuters, compte tenu des interrogations entourant la santé financière de HNA, plusieurs banques auraient refusé de participer à l’IPO.
Le spécialiste de la lutte contre les maladies orphelines néphrologiques et neurologiques a annoncé hier soir le succès de son introduction en bourse (IPO) sur Euronext Paris avec une levée de 27 millions d’euros par voie d’augmentation de capital. L’offre nominale, souscrite globalement 1,1 fois, a fait l’objet d’une demande émanant à la fois d’investisseurs nationaux et internationaux de premier plan. Compte tenu d’un prix de l’offre fixé à 14,03 euros par action et de l’exercice partiel de la clause d’extension, la capitalisation boursière initiale de la société atteindra 112 millions d’euros ce mercredi, premier jour des négociations sous forme de promesses d’actions. Elle dépasserait 113 millions en tenant compte de l’exercice, possible jusqu’au 4 janvier 2018, de l’option de surallocation consentie à la banque Gilbert Dupont.
La division de gestion d’actifs de Deutsche Bank, Deutsche AM, a annoncé mardi qu’elle comptait afficher une collecte nette représentant 3% à 5% de ses encours à moyen terme. Cet objectif s’accompagne de la diminution à moins de 65% de son coefficient d’exploitation, qui s’est établi sur les neuf premiers mois de 2017 à 68%. Le taux de distribution des bénéfices aux actionnaires devrait quant à lui évoluer dans une fourchette de 65% à 75% du résultat net.
Le conglomérat industriel allemand Siemens a annoncé hier qu’il introduirait en Bourse sa branche santé à Francfort au premier semestre 2018. Des analystes estiment que Healthineers pourrait afficher une valeur d’entreprise allant jusqu'à 47 milliards de dollars. Il pourrait ainsi s’agir de la plus importante introduction en Bourse d’Europe depuis celle de Glencore en 2011 pour 10 milliards de dollars et de l’une des plus grosses jamais réalisées en Allemagne, selon Dealogic. Siemens devrait mettre en Bourse entre 15% et 25% de sa division, créant une entité cotée dotée d’une capitalisation boursière de 6 à 12 milliards de dollars. Deutsche Bank, Goldman Sachs et JPMorgan ont été engagées comme banques coordinatrices mondiales, a précisé Siemens.
Siemens pourrait annoncer dès aujourd’hui que l’introduction en Bourse de 15% à 25% de sa branche santé aura lieu à Francfort et non à New York, comme souhaité par les syndicats, ont indiqué des personnes au fait de la situation à l’agence Agefi-Dow Jones. Le conseil de surveillance de Siemens devrait discuter du lieu d’introduction en Bourse de Siemens Healthineers lors de sa réunion prévue aujourd’hui. La décision finale pourrait toutefois être reportée et il n’est pas certain que le géant allemand fasse une annonce sur sa décision. Les analystes estiment que Siemens Healthineers pourrait être valorisé à 47 milliards de dollars.
Springer Nature, éditeur de revues scientifiques comme Nature ou Scientific American, a chargé JPMorgan et Morgan Stanley d’organiser son introduction en Bourse de Francfort l’an prochain, qui pourrait le valoriser quatre à cinq milliards d’euros, indiquaient hier Bloomberg et Reuters. Springer Nature est une coentreprise de l'éditeur allemand Holtzbrinck, qui en possède 53%, et du fonds BC Partners, qui contrôle le solde du capital. Springer Nature envisage une augmentation de capital de 700 à 800 millions d’euros dans le cadre de cette introduction en Bourse programmée pour l'été prochain. Springer pourrait être valorisé plus de 7 milliards d’euros, dette incluse.