Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Le taux d’inflation annuel en Turquie s’est accéléré pour le huitième mois consécutif, à 48,7% en rythme annuel en janvier, le taux le plus élevé depuis avril 2002, un chiffre légèrement supérieur aux prévisions du marché de 46,7%.
La hausse des prix a atteint 5,1% en janvier, à cause de l’énergie. Des effets statistiques inhabituels liés à des changements dans les indicateurs ont pu jouer.
L’inflation en zone euro s’est accélérée de manière inattendue en janvier pour atteindre un niveau record, indique la première estimation publiée mercredi par Eurostat. Les prix à la consommation dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique (IPCH) ont augmenté de 5,1% en rythme annuel, après 5,0% en décembre alors que les économistes anticipaient une décélération entre 4,4% et 4,7% à cause d’effets de base en lien avec la fin de baisse de TVA en Allemagne en janvier 2021.
Le taux d’inflation devrait passer de 2,8% en décembre à 2,9% en janvier, au-dessus des attentes du marché de 2,4% selon des estimations préliminaires publiées mardi par l’Insee. Ce serait le taux le plus élevé depuis septembre 2008, dû à une accélération des prix de l’énergie (19,7% après 18,5% en décembre), des services (2% après 1,8%), et dans une moindre mesure de l’alimentation (1,5% après 1,4%).
Les prix à la consommation harmonisés en Allemagne ont progressé de 5,1% sur un an et de 0,9% sur un mois en janvier, d’après la première estimation publiée lundi par Destatis. En décembre, l’inflation allemande avait atteint 5,7% sur un an. Le consensus Dow Jones Newswire anticipait une hausse de 4,4% des prix à la consommation sur un an en janvier. Le déclin du taux d’inflation provient d’un effet de base : la baisse temporaire de la TVA outre-Rhin au deuxième semestre 2020 n’est plus prise en compte, à partir de janvier 2022, dans la base de comparaison annuelle. En revanche, les tensions sur les chaînes d’approvisionnement et le niveau toujours élevé des prix de l'énergie, avec un baril de pétrole à 90 dollars pour le Brent, tirent les prix à la hausse.
Les prix à la consommation harmonisés en Allemagne ont progressé de 5,1% sur un an et de 0,9% sur un mois en janvier, d’après la première estimation publiée lundi par Destatis, l’office fédéral de la statistique. En décembre, l’inflation allemande avait atteint 5,7% sur un an.
Singapour resserre à son tour sa politique monétaire, évoquant les pressions inflationnistes liées notamment aux goulots d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement. Ce mouvement surprise est le premier hors du cycle habituel de la banque centrale en sept ans.
La réunion de mardi et mercredi intervient en pleine correction boursière. La date d'une première hausse de taux en mars est désormais dans tous les esprits.
La situation économique dans la zone euro conforte les anticipations de reflux de l’inflation cette année, a répété vendredi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) lors d’un débat en ligne organisé par le Forum économique mondial. Amenée à faire une comparaison avec les Etats-Unis où les prix à la consommation ont monté de 7% sur un an, Christine Lagarde a souligné l’absence de signes d’augmentation soutenue des salaires et de tensions sur le marché de l’emploi. La dirigeante a expliqué que les prix de l’énergie devraient se stabiliser dans les mois à venir, et que les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement, un autre moteur de la hausse des prix, pourraient aussi se résorber. L’inflation en zone euro a atteint 5% en rythme annuel en décembre, plus de deux fois l’objectif de la BCE, mais cette dernière prévoit qu’elle reviendra vers 2% d’ici à la fin 2022.
La situation économique dans la zone euro et l’absence de forte hausse des salaires confortent les anticipations de reflux de l’inflation cette année, a répété vendredi la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) lors d’un débat en ligne organisé par le Forum économique mondial. Au risque de se mettre à dos une partie du Conseil des gouverneurs si l’on en croit les minutes de la dernière réunionpubliées le 20 janvier.
Des membres du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) ont estimé lors de sa réunion de décembre qu’une inflation élevée pourrait durer plus longtemps que prévu, indique le compte rendu de cette réunion, publié jeudi, soulignant ainsi les tensions au sein de l’institution sur sa politique monétaire et ses projections économiques.
Les prix à la consommation au Royaume-Uni ont poursuivi leur hausse en décembre, à leur rythme le plus soutenu depuis mars 1992, en raison des problèmes d’approvisionnement et de la hausse des coûts de l’énergie. L’indice CPI a ainsi augmenté de 5,4% sur un an en décembre, après 5,1% en novembre, a indiqué mercredi l’Office for national statistics (ONS). D’un mois à l’autre, les prix à la consommation ont augmenté de 0,5% en décembre, après 0,7% en novembre. Le consensus du Wall Street Journal tablait sur une hausse de 5,2% des prix à la consommation en décembre.