Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les prix à la production en Chine ont augmenté de 12,9% par rapport à l’année précédente en novembre, sous l’effet des mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la flambée des prix des produits de base et l’atténuation de la pénurie d'électricité, dans le cadre des efforts déployés par Pékin pour soutenir l'économie.
L’inflation a bondi plus que prévu en Turquie en novembre pour atteindre un sommet en trois ans de 21,31% en rythme annualisé. Cette envolée est en partie due à la chute de la livre turque et à la politique monétaire peu orthodoxe menée par la banque centrale turque. Sous la pression du président Recep Tayyip Erdogan, cette dernière a réduit le taux directeur à 15 % contre 19 % depuis septembre, laissant les rendements réels de la Turquie très négatifs. Sur un mois, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 3,51%, a indiqué l’Institut turc de la statistique, contre une prévision de 3% pour le consensus Reuters et une prévision annuelle de 20,7%.
L’inflation a bondi plus que prévu en Turquie en novembre pour atteindre un sommet en trois ans de 21,31% en rythme annualisé, selon les données publiées vendredi. Cette envolée est en partie due à la chute de la livre turque et à la politique monétaire peu orthodoxe menée par la banque centrale turque.
Mais c’est bien sûr. Confronté au mécontentement de ses citoyens écrasés par une inflation galopante, le gouvernement turc les a exhortés à se serrer la ceinture. Littéralement : il faut « moins manger », selon le gouvernement, dont les conseils donnent une mesure de la crise. « Plutôt que de manger 2 kilos de viande par mois, n’en mangeons que 500 grammes. Plutôt que d’acheter 2 kilos de tomates, n’en achetons que deux », a ainsi expliqué Zulfu Demirbag, député de l’AKP, le parti au pouvoir. Tout plutôt que remonter les taux d’intérêt, baissés à nouveau ce mois-ci pour remporter l’obscure « guerre économique » dans laquelle le pays est engagée, selon son président Erdogan (photo). Qui est bien le seul à comprendre la stratégie appliquée pour la gagner.
Les perspectives de l’économie mondiale continuent de s’améliorer, mais la reprise reste déséquilibrée et menacée par les poussées inflationnistes qui pourraient s’avérer plus durables et plus importantes que prévu, observe l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié mercredi. L’OCDE table désormais sur une croissance de +5,6% de l’économie mondiale cette année, avant un ralentissement progressif à +4,5% en 2022 puis +3,2% en 2023. Elle pense que le rebond de l’inflation sera transitoire, et qu’elle devrait refluer à mesure que la demande et la production reviendra à la normale.
Les perspectives de l’économie mondiale continuent de s’améliorer, mais la reprise reste déséquilibrée et menacée par les poussées inflationnistes qui pourraient s’avérer plus durables et plus importantes que prévu, observe l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié mercredi. L’OCDE table désormais sur une croissance de +5,6% de l’économie mondiale cette année, avant un ralentissement progressif à +4,5% en 2022 puis +3,2% en 2023.
Le rythme de l’inflation sur un an a accéléré davantage qu’attendu en novembre dans l’Hexagone, toujours porté par l’accélération des prix de l'énergie. L’indice des prix à la consommation harmonisés IPCH, qui permet les comparaisons avec les autres pays de la zone euro, progresse de 0,4% sur un mois et s’inscrit en hausse de 3,4% sur un an, selon une première estimation publiée mardi par l’Insee. Il s’agit d’une progression sans précédent depuis le mois de septembre 2008. Le consensus Reuters tablait sur une stagnation à 3,2%. Dans une publication distincte, l’Insee fait état d’un recul de 0,4% de la consommation des ménages français en biens en octobre.
Le rythme de l’inflation sur un an a accéléré davantage qu’attendu en novembre dans l’Hexagone, toujours porté par l’accélération des prix de l'énergie.
Le taux d’inflation de l’Espagne a atteint 5,6% sur un an en novembre, après 5,4% en octobre, selon des estimations préliminaires de l’INE conformes aux attentes du marché. Il s’agirait de la plus forte hausse des prix à la consommation depuis septembre 1992. Les prix alimentaires ainsi que des carburants ont joué un rôle important, mais l’inflation de base, qui exclut l’alimentation et l’énergie, a atteint également un record de 1,7% en novembre, après 1,4% en octobre. Sur une base mensuelle, la hausse des prix est estimée à 0,4%, en net ralentissement par rapport à une hausse (révisée à la baisse) de 1,8% en octobre.
Le taux d’inflation de l’Espagne a atteint 5,6% sur un an en novembre, après 5,4% en octobre, selon des estimations préliminaires de l’INE conformes aux attentes du marché. Il s’agirait de la plus forte hausse des prix à la consommation depuis septembre 1992.
Preuve que les chiffres d’inflation étaient surtout très gonflés par l’énergie, l’effet de base sur les restaurants et les voitures d’occasion, les ventes au détail au Royaume-Uni ont augmenté de nouveau de 0,8% en glissement mensuel en octobre 2021, selon les données de l’Office for National Statistics (ONS). La principale contribution à la hausse provient des ventes dans les magasins non alimentaires (4,2%), avec les magasins de biens d’occasion, de jouets, d’équipements sportifs et de vêtements (6,2%). En revanche, les ventes de carburant automobile ont diminué de 6,4%, la consommation revenant à des niveaux plus normaux après une forte croissance en septembre.