Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La Chine a appelé les consommateurs à constituer des réserves de produits du quotidien en cas d’urgence, la flambée des prix des légumes entraînée par la résurgence de l'épidémie de Covid-19 et les pluies diluviennes faisant craindre des pénuries.
La croissance de l'économie française a poursuivi son accélération avec une progression de 3,0% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, après +0,1% au premier trimestre et +1,3% au deuxième (après révisions). Cela lui permet de quasiment retrouver son niveau d’avant-crise, selon l’Insee. Avec cette progression supérieure aux attentes, le PIB de la France est seulement -0,1% au-dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019. De fait, l’acquis de croissance pour l’ensemble de l’année 2021, à savoir si la croissance du dernier trimestre était nulle, se situe à +6,6% au 30 septembre. L’indice des prix harmonisés IPCH affiche une inflation de 3,2% en octobre, un plus haut depuis 2008.
La croissance économique dans la zone euro a été plus soutenue qu’anticipé au troisième trimestre. Elle a atteint comme en France son rythme le plus élevé depuis un an grâce à la levée de nombreuses restrictions sanitaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat à +2,2% par rapport au trimestre précédent et +3,7% sur un an (après -1,2% au T1-2021 et +14,2% au T2-2021). La croissance du troisième trimestre avait été plus faible qu’attendu en Allemagne (+1,8%) et en Espagne (+2%), mais plus forte qu’anticipé en Italie (+2,6%) et surtout en France (+3%). L’Autriche se distingue aussi avec une croissance du PIB plus soutenue encore de +3,3% d’un trimestre sur l’autre. Le ralentissement inattendu en Allemagne (+1,8% au T3-2021 après +1,9% au T2-2021), s’explique par les goulets d'étranglement dans les chaînes d’approvisionnement qui freinent la reprise, notamment dans l’industrie automobile.
La croissance économique dans la zone euro a été plus soutenue qu’anticipé au troisième trimestre. Elle a atteint comme en France son rythme le plus élevé depuis un an grâce à la levée de nombreuses restrictions sanitaires, montre la première estimation publiée vendredi par Eurostat à +2,2% par rapport au trimestre précédent et +3,7% sur un an (après -1,2% au T1-2021 et +14,2% au T2-2021).
La croissance de l'économie française a poursuivi son accélération avec une progression de 3,0% du produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre, après +0,1% au premier trimestre et +1,3% au deuxième (après révisions). Cela lui permet de quasiment retrouver son niveau d’avant-crise, selon les résultats publiés vendredi par l’Insee. Avec cette progression supérieure aux attentes, le PIB de la France est seulement -0,1% au-dessous de son niveau du quatrième trimestre 2019.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, elle a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent. Le Conseil des gouverneurs a également réduit ses prévisions d’inflation, de 0,6% à 0% en moyenne pour l’année 2021 fiscale qui se terminera en mars prochain - ses prévisions sont maintenues à 0,9% pour 2022 et à 1% pour 2023.
La Banque du Japon (BoJ) a laissé jeudi, lors de sa réunion monétaire d’octobre, son taux directeur à court terme inchangé à -0,10% et a maintenu l’objectif de rendement des obligations d’Etat à 10 ans autour de 0%. Cependant, la BoJ a réduit ses perspectives de PIB pour l’exercice 2021 à +3,4%, au lieu de +3,8% dans ses prévisions précédentes, en s’appuyant sur une consommation atone et un ralentissement des exportations et de la production alors que les perturbations sur l’approvisionnement persistent.
C’est la hausse, sur les prix TTC à la pompe, transmise par une augmentation de 1 % des prix du pétrole raffiné. Certes, le composant est exclu des calculs de l’inflation cœur, et ne représente que 4 % des dépenses des ménages en France. Mais, rappelle la Banque de France, ces prix sont « particulièrement suivis par les ménages, ce qui affecte leur perception de l’inflation ou du pouvoir d’achat ». Les débats sur l’inflation devraient durer encore un peu.
L’inflation britannique a ralenti de manière inattendue au Royaume-Uni en septembre, l’indice des prix à la consommation ayant progressé de +3,1% sur un an, après +3,2% en août, selon les données publiées mercredi par l’Office national de la statistique (ONS). Le consensus Reuters tablait sur une inflation de +3,2% en septembre, même si 11 des 34 analystes sondés avaient prédit un ralentissement. Celui-ci a été observé sur les prix dans les restaurants et les hôtels (+5,1% contre +8,6% en août). En revanche, les principales pressions à la hausse sont encore venues des prix des transports (+8,4% contre +7,8%), loisirs et culture (+2,7 % vs +2,4%), logements et services aux ménages (+1,9 % vs +1,8%), et aliments et boissons (+0,8 % contre +0,3%). Sur une base mensuelle, l’inflation est tombée à +0,3% après +0,7% en août,.
L’inflation britannique a ralenti de façon inattendue au Royaume-Uni en septembre, l’indice des prix à la consommation ayant progressé de +3,1% sur un an, après +3,2% en août, selon les données publiées mercredi par l’Office national de la statistique (ONS). Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une inflation de +3,2% en septembre, même si 11 des 34 analystes sondés avaient prédit un ralentissement.
Sans surprise, les prix à la production en Chine ont progressé plus rapidement que prévu en septembre, sous l’effet de la flambée du prix des matières premières : l’indice des prix à la production (PPI) a progressé de +10,7% en rythme annuel, un record depuis que les données ont commencé à être enregistrées en octobre 1996, a annoncé jeudi le Bureau national de la statistique (BNS). Les prix à la production avaient augmenté de +9,5% en août. Le BNS a souligné que l’augmentation des prix à la production s’expliquait par l’envolée des prix du charbon et des produits dans les industries à forte consommation d’énergie.
Sans surprise, les prix à la production en Chine ont progressé plus rapidement que prévu en septembre, sous l’effet de la flambée du prix des matières premières : l’indice des prix à la production (PPI) a progressé de +10,7% en rythme annuel, son rythme le plus rapide depuis que les données ont commencé à être enregistrées en octobre 1996, a annoncé jeudi le Bureau national de la statistique (BNS). Les prix à la production avaient augmenté de +9,5% en août.
Les prix à la consommation ont accéléré plus que prévu en septembre aux Etats-Unis, une tendance qui devrait se poursuivre dans un contexte de flambée des tarifs de l'énergie et soulever des interrogations sur le caractère provisoire de l’inflation évoqué par la Réserve fédérale américaine (Fed). L’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté de 0,4% le mois dernier en rythme mensuel après avoir grimpé de 0,3% en août, a annoncé mercredi le département du Travail. Sur un an, il affiche une hausse de 5,4%, après un gain de 5,3% en août. L’indice CPI, hors énergie et produits alimentaires, a augmenté de 0,2% en un mois après une hausse de 0,1% en août. Sur un an, la hausse ressort à 4% comme en août. Jerome Powell, le président de la Fed, a déclaré à plusieurs reprises que l’inflation élevée, liée à des goulots d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, était temporaire.