Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Il est important de ne pas surréagir à une croissance et à une inflation temporairement fortes, afin de s’assurer que la reprise ne soit pas compromise par un resserrement prématuré des conditions monétaires», a déclaré jeudi le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) lors d’un événement en ligne devant les dirigeants du secteur financier. Andrew Bailey a évoqué au moins trois raisons bien fondées pour lesquelles la hausse de l’inflation serait probablement temporaire : les distorsions causées par la comparaison des prix actuels avec ceux d’il y a un an lors du premier confinement, les pénuries sur les chaînes d’approvisionnement en raison de la forte demande et des goulets d’étranglement, et un regain des dépenses dans les services.
Il est important de ne pas surréagir à une croissance et à une inflation temporairement fortes, afin de s’assurer que la reprise ne soit pas compromise par un resserrement prématuré des conditions monétaires», a déclaré jeudi le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE) lors d’un événement en ligne devant les dirigeants du secteur financier. Andrew Bailey a ajouté que la BoE surveillerait attentivement tout signe suggérant des pressions inflationnistes plus durables : «Et si nous voyons ces signes, nous serons prêts à répondre avec les outils de politique monétaire.»
Tensions sur l’offre et les bas salaires d’un côté, créations d’emplois décevantes de l’autre : le marché du travail envoie des signaux contradictoires aux Etats-Unis.
L’inflation dans la zone euro a légèrement ralentie pour revenir sous 2% en juin, un niveau conforme à l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), montre mercredi la première estimation d’Eurostat. L’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) a augmenté de +1,9% sur un an, après +2,0% en mai, comme c’était attendu par les consensus du fait d’effets de base déjà moins actifs, notamment sur l’énergie. La diminution est surtout notable en Allemagne (+2,1% après +2,4%), en Autriche (+2,8% après +3%), aux Pays-Bas (+1,7% après +2%), au Portugal (-0,6% après +0,5%)… La hausse des prix de l’énergie par rapport à juin 2020 est estimée à +12,5%.
L’inflation dans la zone euro a légèrement ralentie pour revenir sous 2% en juin, un niveau conforme à l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), montre mercredi la première estimation d’Eurostat. Déjà serait-on tentés d’ajouter.
L’inflation au Royaume-Uni a atteint +2,1% en mai, principalement tirée par la relance de l’économie après l’impact des restrictions sanitaires et qui devrait encore prendre de l’ampleur. Cette accélération de l’indice des prix à la consommation (IPC) par rapport au +1,5% enregistré en avril reflète en particulier la faiblesse de l’inflation en mai 2020 après le contrecoup du premier confinement national. L’inflation de base, hors énergie et autres éléments volatiles, a augmenté de +2,0% au cours de la période de 12 mois se terminant en mai.
L’inflation au Royaume-Uni a atteint +2,1% en mai, principalement tirée par la relance de l’économie après l’impact des restrictions sanitaires et qui devrait encore prendre de l’ampleur. Cette accélération de l’indice des prix à la consommation (IPC) par rapport au +1,5% enregistré en avril reflète en particulier la faiblesse de l’inflation en mai 2020 après le contrecoup du premier confinement national.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté légèrement plus que prévu en mai et le taux d’inflation annuel a atteint son niveau le plus élevé depuis août 2008, a annoncé jeudi le département américain du Travail. Les prix à la consommation sont ressortis en hausse de 0,6% en mai par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières. Les prix de l'énergie ont été stables. L’indice de base, qui exclut les prix de l’alimentation et de l'énergie, a de son côté progressé de 0,7% par rapport à avril. Les économistes interrogés par le Wall Street Journal s’attendaient pour mai à une hausse de 0,5% pour l’indice global comme pour l’indice de base.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté légèrement plus que prévu en mai et le taux d’inflation annuel a atteint son niveau le plus élevé depuis août 2008, a annoncé jeudi le département américain du Travail. Les prix à la consommation sont ressortis en hausse de 0,6% en mai par rapport au mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières. Les prix de l'énergie ont été stables.
Les prix ont moins progressé que prévu en mai en Turquie. L’indice des prix à la consommation a augmenté de 16,59% sur un an, après 17,14% en avril, qui était un plus haut de deux ans. Les économistes anticipaient une nouvelle hausse à 17,25%. Cette forte inflation touche une grande partie de biens et services. L’indice sous-jacent, qui exclut les évolutions plus volatiles des prix de l’énergie ou de l’alimentation, recule également mais reste élevé à 16,99% (17,77% en avril). Ce retrait minime de l’inflation ne devrait pas être un argument suffisant pour que la banque centrale baisse ses taux à court terme, malgré l’insistance du président turc. La hausse des prix reste loin de son objectif de 5%.
Les prix ont moins progressé que prévu en mai en Turquie. L’indice des prix à la consommation a augmenté de 16,59% sur un an, après 17,14% en avril, qui était un plus haut de deux ans. Les économistes anticipaient une nouvelle hausse à 17,25%.
Le marché est plus prudent. Les craintes d’inflation ont motivé les flux vers les obligations indexées et les secteurs des matériaux, de l'énergie et des financières.