Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’inflation en Allemagne s’est accélérée en mars pour atteindre +2% sur un an et ainsi dépasser l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE), confirment les chiffres définitifs publiés jeudi par Destatis. La hausse de l’indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes IPCH était de +1,6% sur un an en février. En données nationales non harmonisées, les prix ont progressé en mars de +1,7% sur un an et de +0,5% sur un mois.
Les prix à la consommation en France ont augmenté de +0,6% sur un an en février, comme le mois précédent, selon la deuxième estimation de l’Insee publiée mardi, mais donc plus qu’initialement annoncé (+0,4% sur un an). Sur un mois, les prix à la consommation sont restés stables en février, après une hausse de +0,2% en janvier.
Au lendemain de la réunion de la BCE, les membres de son conseil y sont allés vendredi de leur explication de texte. «Nous avons donné hier deux messages très importants pour les investisseurs : la première chose c’est que nous maintiendrons une politique monétaire accommodante aussi longtemps que nécessaire pour arriver à notre cible, a insisté vendredi le gouverneur de la Banque de France, dans l’émission Ecorama TV de Boursorama. Le deuxième message c’est qu’il n’y a aujourd’hui aucun risque de surchauffe inflationniste en Europe», a ajouté François Villeroy de Galhau. L’institution de Francfort a annoncé jeudi une accélération de ses achats de titres sur les marchés via le programme d’achats d’urgence (PEPP).
Au lendemain de la réunion de la BCE, les membres de son conseil y vont de leur explication de texte. «Nous avons donné hier deux messages très importants pour les investisseurs : la première chose c’est que nous maintiendrons une politique monétaire accommodante aussi longtemps que nécessaire pour arriver à notre cible, a insisté vendredi le gouverneur de la Banque de France, dans l’émission Ecorama TV de Boursorama. Le deuxième message c’est qu’il n’y a aujourd’hui aucun risque de surchauffe inflationniste en Europe», a ajouté François Villeroy de Galhau.
L’inflation est restée stable en zone euro en février à 0,9% en rythme annuel, selon la première estimation d’Eurostat publiée mardi. En février, les produits alimentaires, les boissons, l’alcool et le tabac (+1,4%) ont été les principaux contributeurs à la hausse générale des prix, freinée par ailleurs par la baisse de ceux de l’énergie (-1,7%), précise Eurostat. L’inflation dite de base (core/sous-jacente), qui exclut l’alimentation et l’énergie, a ralenti à +1,2% sur un an, après +1,4% en janvier.
L’inflation est restée stable en zone euro en février à 0,9% en rythme annuel, selon la première estimation d’Eurostat publiée mardi. Une pause après une première forte accélération en janvier qui avait mis fin à cinq mois passés en territoire négatif (dont quatre à -0,3%), en lien avec la fin de la baisse de la TVA en Allemagne, le décalage des soldes d’hiver et la forte hausse des prix de l’énergie liée au froid. Il est probable qu’elle connaisse une nouvelle nette accélération dans les mois à venir, du fait de prix de l’énergie nettement au-dessus des niveaux de mars-avril-mai 2020.
En grippant les traditionnelles enquêtes des instituts statistiques, les confinements ont fait prendre conscience de l’importance des indicateurs en temps réel. La vénérable Banque d’Italie a ainsi annoncé le 15 février la création d’un ensemble d’indicateurs expérimentaux lui permettant, à partir des contenus publiés sur Twitter, de suivre avec précision l’humeur des consommateurs en matière d’inflation. Une méthode éprouvée par l’étude de 1,1 million de tweets publiés en italien entre 2013 et 2019 et contenant au moins un mot lié à la dynamique des prix. En filtrant ces données et en mesurant le volume quotidien de messages, la banque centrale disposera ainsi de deux indices sur les anticipations d’inflation croissante ou décroissante. Avec un pouvoir prédictif et en temps réel supérieur à celui d’autres mesures, selon l’institution.
Le taux d’inflation définitif en zone euro ressort bien, comme prévu, à +0,2% sur un mois et +0,9% en rythme annuel, selon les statistiques publiées mardi par Eurostat. Les prix à la consommation baissaient en rythme annuel depuis le mois d’août, principalement en raison de la chute des prix de l’énergie. Ces derniers ont augmenté de +3,8% sur un mois en janvier, mais restent en baisse de -4,2% sur un an, alors que ceux des produits alimentaires non transformés affichent une hausse de +1,2% par rapport à décembre, et de +2,0% par rapport à janvier 2020.
... d’inflation en janvier 2021 en Allemagne. Plutôt qu’à un retour de la demande, la hausse est liée à plusieurs effets ponctuels : fin du rabais sur la TVA accordé par l’Etat, augmentation du salaire minimum et prix de l’énergie plus élevés. Un changement dans le mode de calcul de l’inflation, qui donne plus d’importance aux produits alimentaires, peut aussi expliquer ce rebond.