Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’indicateur de l’inflation core est tombé en juillet à -0,4% d’une année sur l’autre en juillet à Singapour, son plus bas niveau depuis janvier 2010, selon les données officielles du ministère du Commerce et de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS). L’inflation globale a été également mesurée à -04%, contre -0,65% attendu par les prévisionnistes. La MAS a assoupli sa politique monétaire en mars et doit revoir sa position en octobre. Son économiste en chef, Ed Robinson, a déclaré plus tôt ce mois-ci que sa politique «reste appropriée, y compris en incluant et en prévoyant un approfondissement des pressions désinflationnistes».
L’indicateur de l’inflation core est tombé en juillet à -0,4% d’une année sur l’autre en juillet à Singapour, son plus bas niveau depuis janvier 2010 selon les données officielles du ministère du Commerce et de l’Autorité monétaire de Singapour (MAS). L’inflation globale a été également mesurée à -04%, contre -0,65% attendu par les prévisionnistes.
Economiquement, la crise du Covid-19 ressemble aux grandes guerres mondiales. Comme à l’époque, l’inflation pourrait être une opportunité pour l’Europe
Les prix à la consommation de base ont stoppé leur baisse de deux mois consécutifs au Japon, mais l’indice CPI est resté stable en juin. Cela semble surtout dû à une moindre baisse des prix de l'énergie. Les risques d’une récession prolongée persistent, ce qui fait chuter la consommation et suscite des inquiétudes quant à un retour de la déflation, notamment lié à une réduction des salaires possible en cas de détérioration significative des bénéfices des entreprises, a expliqué à Reuters Takeshi Minami, économiste en chef au Norinchukin Research Institute. La Banque du Japon (BOJ) prévoit que les prix à la consommation devraient chuter de 0,5% sur l’exercice jusqu’à mars prochain, et rester bien au-dessous de l’objectif de 2% jusqu'à début 2023.
Les prix à la consommation en zone euro ont légèrement progressé en juin (+0,3%), mais une mesure ajustée des composants les plus volatils montre une inflation moindre, a indiqué vendredi Eurostat. L’inflation dans les 19 pays a augmenté de +0,3% en rythme annuel, contre une hausse de +0,1% en mai, très loin de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’un taux proche mais inférieur à +2%. Les prix de l’alimentaire, de l’alcool et du tabac ont augmenté de +3,2% en rythme annuel, ceux des services de +1,2%, ce qui a contrebalancé le repli de -9,3% dans l'énergie. Hors énergie et denrées alimentaires non transformées, l’inflation «core» ressort à +1,1% en rythme annuel, contre +1,2% en mai.
Malgré leur récente hausse, les points morts d’inflation restent à des niveaux bas. Investisseurs et économistes ne semblent pas croire à un retour de l’inflation.
L’inflation dans la zone euro a encore ralenti en mai, en raison principalement de la baisse des prix de l'énergie, selon Eurostat. Les prix à la consommation dans les 19 pays ont diminué de 0,1% par rapport à avril et leur hausse en rythme annuel est revenue à +0,1%. L’inflation en rythme annuel était de +0,3% en avril, et de +0,7% en mars. La baisse des prix de l'énergie a représenté en mai une contribution négative de 1,20 point de pourcentage à l’inflation globale. Une mesure encore plus étroite de l'évolution des prix, hors produits du tabac et alcools, est stable sur un mois et en hausse de +0,9% sur un an.
L’inflation dans la zone euro a encore ralenti en mai, comme attendu, en raison principalement de la baisse des prix de l'énergie, montrent les statistiques publiées mercredi par Eurostat. Les prix à la consommation dans les 19 pays ont diminué de 0,1% par rapport à avril et leur hausse en rythme annuel est revenue à +0,1% seulement. L’inflation en rythme annuel était de +0,3% en avril, et de +0,7% en mars.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont subi en mars leur plus forte baisse mensuelle depuis janvier 2015. L’indice des prix à la consommation (CPI) calculé par le département du Travail a ainsi reculé de 0,4% le mois dernier en raison de la diminution des prix de l’essence, de l’hôtellerie, des billets d’avions ou encore de l’habillement. Sur les 12 mois à fin mars, le CPI affiche une progression de 1,5%, contre +2,3% à fin février. Le consensus Reuters prévoyait une baisse de 0,3% sur un mois et une hausse de 1,6% sur un an. Le déclin de l’inflation provient principalement de celui des prix de l’essence, en recul de 10,5% d’un mois sur l’autre.
Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont subi en mars leur plus forte baisse mensuelle depuis janvier 2015. Et ce n’est sans doute qu’un début, le plongeon des prix du pétrole et lachute de la demande liée à l'épidémie de coronavirus ayant des effets déflationnistes.
Les craintes d’un retour de l’inflation sont faibles. Des attentes trop pessimistes selon certains qui préfèrent jouer une protection qui ne coûte pas cher.
La Banque du Japon (BoJ) a repoussé une proposition du Fonds monétaire international (FMI) visant à modifier son objectif d’inflation en un objectif plus flexible, indique sa revue de taux de décembre. L’inflation obstinément basse la force à maintenir un programme d’assouplissement massif, malgré la pression induite sur les institutions financières. Le FMI lui avait proposé en novembre un objectif plus flexible, en adoptant une fourchette large, mais la BoJ a considéré que cela irait à l’encontre de son engagement d’atteindre les 2% d’inflation le plus tôt possible. La banque centrale pourrait devoir prendre de nouvelles mesures prochainement si la hausse de la TVA déployée en octobre refroidit trop la consommation.