Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les salaires ont augmenté en zone euro de +2,5% par rapport au premier trimestre 2018, a annoncé lundi Eurostat. C’est un pourcentage sans précédent depuis 2010. Les salaires et rémunérations avaient augmenté de +2,3% sur chacun des deux trimestres précédents. Les coûts du travail ont globalement augmenté de 2,4% au premier trimestre, tandis que la composante non salariale de ces coûts a progressé de +2,2%. L’inflation était de 1,2% en mai, après 1,5% en février.
Les salaires ont augmenté en zone euro au premier trimestre, à un rythme d’une ampleur sans précédent depuis que la statistique existe, a annoncé lundi Eurostat. Les salaires et rémunérations ont augmenté de +2,5% par rapport au premier trimestre 2018, un pourcentage sans précédent depuis 2010. Les salaires et rémunérations avaient augmenté de +2,3% sur chacun des deux trimestres précédents.
La hausse de l’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) a été confirmée à 1,3% en mai en Allemagne, selon l’office fédéral de la statistique Destatis. D’un mois sur l’autre, l’inflation est confirmée à +0,3%. En données non harmonisées, la hausse des prix à la consommation ressort à 0,2% d’un mois sur l’autre et à 1,4% sur un an. Le taux d’inflation pour l’ensemble de la zone euro, annoncé à 1,2% en première estimation après +1,7% en avril, sera publié mardi prochain en version définitive.
La hausse de l’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) a été confirmée à 1,3% en mai en Allemagne, selon l’office fédéral de la statistique Destatis. D’un mois sur l’autre, l’inflation est confirmée à +0,3%. En données non harmonisées, la hausse des prix à la consommation ressort à 0,2% d’un mois sur l’autre et à 1,4% sur un an. Ces chiffres confirment les données provisoires publiées le 31 mai, qui marquaient une décélération plus forte qu’attendu de l’inflation en Allemagne après un bond en avril.
L’inflation en zone euro a ralenti à 1,2% en mai selon Eurostat, contre 1,7% en avril, alors que les économistes projetaient une décélération moins nette, à un taux de 1,3%, en dépit des efforts déployés par la Banque centrale européenne (BCE) pour stimuler les prix. Les données montrent que la hausse des prix des produits alimentaires non conditionnés a diminué de moitié en mai, par rapport à avril, à 0,4% en annuel, tandis que celle des prix de l'énergie a ralenti à 3,8% contre 5,3% en avril.
Selon la dernière estimation provisoire de l’Insee, sur un an, les prix à la consommation ralentiraient en mai 2019 (+1,0 % après +1,3 % en avril). Cette baisse de l’inflation résulterait d’un ralentissement des prix des services, de l’énergie et de l’alimentation et d’un recul un peu plus marqué de ceux des produits manufacturés. En revanche, les prix du tabac accéléreraient.
La hausse des prix au Japon a légèrement accéléré en avril, mais reste éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ) d’une inflation de 2% par an. L’indice des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,9% en avril en rythme annuel, conforme au consensus après +0,8% en mars. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6%, sa plus forte hausse depuis juin 2016. La faible inflation reste un motif d’inquiétude pour Tokyo.
La hausse des prix au Japon a légèrement accéléré en avril, mais reste éloignée de l’objectif de la Banque du Japon (BoJ) d’une inflation de 2% par an. L’indice des prix à la consommation (CPI), qui inclut les produits pétroliers mais exclut les produits alimentaires les plus sensibles aux variations passagères, produits frais notamment, a augmenté de 0,9% en avril en rythme annuel, conforme au consensus après +0,8% en mars. Hors énergie, l’inflation de base a progressé de 0,6%, sa plus forte hausse depuis juin 2016.
L’inflation en Allemagne s’est élevée à 2,1% sur un an en avril, soit au-dessus de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2%, montre la première estimation publiée mardi. La médiane des estimations des économistes et analystes interrogés par Reuters se situait à 1,7%. Par rapport à mars, les prix à la consommation calculés aux normes européennes IPCH ont augmenté de 1,0%, alors que le consensus donnait 0,6%.
L’inflation en Allemagne s’est élevée à 2,1% sur un an en avril, soit au-dessus de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2%, montre la première estimation publiée mardi. La médiane des estimations des économistes et analystes interrogés par Reuters se situait à 1,7%.
Ces citoyens turcs ne font pas la queue pour aller voter aux élections municipales du 31 mars. Ils attendent patiemment leur tour pour avoir le droit d’acheter quelques kilos de légumes à prix réduit, fixé par Ankara. Ces magasins d’Etat ont fait leur apparition quelques semaines avant le scrutin, sous la bannière « combat total contre l’inflation », alors que la flambée des prix dégarnit le panier de la ménagère : en un an, le prix des aubergines a presque doublé et celui des concombres a pris 50 %. Peine perdue, le président Erdogan n’a pu éviter à son parti, l’AKP, la perte d’Istanbul et d’Ankara. Et même si l’inflation est retombée sous les 20 % en mars, la fonte des réserves de change et la volatilité de la livre turque promettent au consommateur d’autres longues files d’attente.
Le swap inflation euro 5 ans dans 5 ans a chuté sous 1,5% après les annonces de la BCE, et l'écart avec les Etats-Unis est revenu à son plus haut depuis l'été 2014.
L’inflation annuelle a ralenti sensiblement en Allemagne en décembre. Les prix de détail, harmonisés aux normes européennes, ont augmenté de 1,7% annuellement en décembre - repassant en deçà de l’objectif de la BCE (un petit peu moins de 2%) - après une hausse de 2,2% en novembre, a annoncé l’Office fédéral de la statistique, dont les chiffres sont encore provisoires. Les économistes anticipaient un taux d’inflation de 1,9%. Ce ralentissement de l’inflation s’explique en particulier par un ralentissement marqué des prix de l'énergie.
L’inflation suédoise a ralenti à un niveau de 2,1% en novembre, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur 2,2%, et que la Riksbank attendait 2,4%, a annoncé hier l’office national de la statistique. L’inflation sous-jacente hors prix de l'énergie, est quant à elle ressortie à 1,4%, en-dessous de l’objectif de la banque centrale. Lors de sa réunion d’octobre, la Riksbank a envisagé une première hausse de taux depuis plus de 7 ans à l’occasion d’une de ses deux prochaines réunions de politique monétaire, en décembre ou en février. La décélération de l’inflation pourrait inciter l’autorité suédoise à attendre 2019 avant de relever son taux, à niveau historiquement bas de -0,50%.
L’inflation suédoise a ralenti à un niveau de 2,1% au mois de novembre, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur un chiffre de 2,2%, et que la Riksbank tablait pour sa part sur 2,4%, a annoncé ce matin l’office national de la statistique. L’inflation sous-jacente hors prix de l'énergie, est quant à elle ressortie à 1,4%, en-dessous de l’objectif de la banque centrale, dont la prochaine réunion est prévue le 20 décembre.