Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
L’inflation en zone euro a été moins forte que prévu en février en raison de la baisse des prix des produits alimentaires et du ralentissement de ceux de l'énergie, selon les données définitives publiées ce matin par Eurostat. Le taux d’inflation s’est établi le mois dernier à 0,2% par rapport à janvier et à 1,1% sur un an, contre 1,2% indiqué en première estimation. Les prix des produits alimentaires non transformés ont fléchi de 0,3% sur un mois et de 0,9% sur un an, ce qui a réduit de 0,07 point le chiffre annuel global définitif. En excluant ces deux éléments volatils, l’inflation de base a progressé de 0,3% sur un mois et de 1,2% sur un an. Hors alcool et tabac, elle est ressortie à 0,4% et 1%.
La zone euro pourrait être en train de retrouver une partie de son potentiel de croissance, un élément favorable pour la poursuite du cycle actuel d’expansion mais qui pourrait aussi constituer un frein pour une inflation déjà faible, a déclaré Peter Praet, chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE), à Reuters. Les capacités inexploitées dans la zone euro pourraient être plus importantes que prévu, notamment sur le marché du travail, ce qui pourrait retarder le redressement de l’inflation vers l’objectif de la BCE d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2%, affirme Peter Praet.
Le rythme de l’inflation sur un an a bien ralenti en février en France, pour s'établir à 1,2% contre 1,3% à fin janvier, selon les données définitives publiées ce jeudi par l’Insee. L'évolution sur un an de l’indice des prix à la consommation, harmonisé (IPCH) - qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro - a été confirmée à +1,3% contre +1,5% à fin janvier. L’Insee, qui avait publié une première estimation fin février, a en outre confirmé la stabilité sur le seul mois de février de l’indice des prix à la consommation en France (IPC) comme de l’IPCH.
Le rythme de l’inflation sur un an a bien ralenti en février en France, pour s'établir à 1,2% contre 1,3% à fin janvier, selon les données définitives publiées ce jeudi par l’Insee. L'évolution sur un an de l’indice des prix à la consommation, harmonisé (IPCH) - qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro - a de même été confirmée à +1,3% contre +1,5% à fin janvier. L’Insee, qui avait publié une première estimation fin février, a en outre confirmé la stabilité sur le seul mois de février de l’indice des prix à la consommation en France (IPC) comme de l’IPCH.
L’inflation aux Etats-Unis a légèrement ralenti au mois de février avec le recul des prix de l’essence et la modération des loyers. L’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé de 0,2% sur le mois après une progression de 0,5% en janvier, montrent les données publiées mardi par le département du Travail. Sur un an, sa hausse ressort à 2,2%, contre 2,1% le mois précédent. Hors éléments volatils, la hausse ressort à 1,8% sur un an, comme en janvier. La perspective d’un nouveau relèvement de taux directeurs par la Réserve fédérale (Fed) lors de la réunion de politique monétaire des 20-21 mars n’est pas remise en cause aux yeux des investisseurs au vu de la vigueur du marché du travail et de la solidité de la reprise. En revanche, ils n’anticipent pas que la Fed accélère le rythme de la hausse des taux cette année, au-delà des trois relèvements déjà annoncés.
L’inflation aux Etats-Unis a légèrement ralenti au mois de février avec le recul des prix de l’essence et la modération des loyers. L’indice des prix à la consommation (CPI) a progressé de 0,2% sur le mois après une progression de 0,5% en janvier, montrent les données publiées mardi par le département du Travail. Sur un an, sa hausse ressort à 2,2% contre 2,1% le mois précédent. Hors éléments volatils, la hausse ressort à 1,8% sur un an, comme en janvier.
Les anticipations d’inflation ont augmenté le mois dernier aux Etats-Unis, l’une de leurs mesures atteignant même un pic d’un an, montre une étude de la Réserve fédérale de New York publiée hier. Ce rapport sur les anticipations des consommateurs montre que la prévision médiane d’inflation à un an s’est élevée à 2,83% en février contre 2,71% le mois précédent, soit son plus haut niveau depuis février 2017. La prévision à trois ans a elle aussi augmenté, à 2,88% contre 2,79% en janvier. Ces deux indicateurs progressent depuis le début de l’année, alors qu’ils avaient tendance à baisser depuis leur création mi-2013.
L’inflation a de nouveau ralenti en février en zone euro, selon l’estimation publiée ce mercredi par Eurostat, qui a chiffré sa hausse à 1,2% ce mois-ci sur un an. En janvier, l’inflation s'était élevée à 1,3%, en baisse sur décembre 2017 (1,4%).
L’indice des prix à la consommation au Japon, qui comprend les produits pétroliers, mais exclut les coûts des produits alimentaires frais volatils, a augmenté de 0,9% en janvier par rapport à l’année précédente, selon les données publiées vendredi. L’inflation de base a légèrement accéléré à 0,4% contre 0,3% le mois précédent.
L’inflation est restée stable au Japon en janvier sur un an, signe que le renforcement de l'économie n’a pas encore poussé les entreprises à augmenter leurs prix, un défi supplémentaire pour les responsables la Banque centrale japonaise (BoJ). L’indice national des prix à la consommation, qui comprend les produits pétroliers, mais exclut les coûts des produits alimentaires frais volatils, a augmenté de 0,9% en janvier par rapport à l’année précédente, selon les données publiées vendredi.
Alors que les marchés spéculent sur un durcissement de la politique monétaire de la Fed depuis plusieurs jours, le départemet du travail a jeté un peu d’huile sur le feu en indiquant que l’inflation sous-jacente a enregistré sa plus forte hausse depuis un an en janvier aux Etats-Unis.
L’inflation britannique est restée stable à +3% le mois dernier par rapport à décembre, a indiqué hier l’Office national de la statistique (ONS). Elle avait atteint en novembre son plus haut depuis mars 2012, à 3,1%. Le chiffre de janvier est supérieur à la moyenne des prévisions des économistes, qui anticipaient 2,9%. La Banque d’Angleterre a surpris les marchés la semaine dernière en annonçant qu’elle voulait ramener l’inflation vers son objectif de 2% à un horizon «plus conventionnel», autrement dit en deux ans au lieu de trois. La BoE a également prévenu qu’il lui faudrait relever les taux d’intérêt plus tôt et plus fortement qu’elle ne le pensait il y a trois mois en raison de l’amélioration des perspectives économiques.
L’inflation britannique est restée stable à +3% le mois dernier par rapport à décembre, montrent les données publiées ce mardi par l’Office national de la statistique (ONS). Elle avait atteint en novembre son plus haut depuis mars 2012, à 3,1%. Le chiffre du mois dernier est supérieur à la moyenne des prévisions des économistes, qui tablaient sur 2,9%.
Signe que les pressions inflationnistes restent modérées même en Allemagne, qui connaît pourtant une accélération de sa croissance économique et un emploi record, l’indice des prix IPCH n’a augmenté que de 1,4% sur un an en janvier, montrent les données publiées hier par l’Office fédéral de la statistique Destatis. Les économistes s’attendaient à un niveau stable à 1,6%. Sur un mois, cet indice s’est contracté de 1,0% alors que les économistes anticipaient un recul limité à 0,7%. Le manque de dynamisme des prix de l'énergie est la principale cause de cette faiblesse de l’inflation allemande en janvier, alors que la hausse des prix alimentaires a légèrement accéléré, a souligné Destatis.
Signe que les pressions inflationnistes restent modérées même en Allemagne, qui connaît pourtant une accélération de sa croissance économique et un emploi record, l’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) n’a augmenté que de 1,4% sur un an en janvier, montrent les données publiées par l’Office fédéral de la statistique Destatis. Les économistes s’attendaient à une progression stable à 1,6%, comme le mois précédent. Sur un mois, cet indice s’est contracté de 1,0% alors que les économistes anticipaient un recul limité à 0,7%. Le manque de dynamisme des prix de l'énergie est la principale cause de cette faiblesse de l’inflation allemande en janvier, alors que la hausse des prix alimentaires a légèrement accéléré, a souligné Destatis.
Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,4% en décembre 2017, contre 1,5% en novembre, a confirmé ce mercredi Eurostat. Pour l’ensemble de l’Union européenne, l’inflation a été de 1,7% en décembre 2017, contre 1,8% en novembre.
L’inflation au Royaume-Uni a reculé en décembre à 3% sur un an, son premier repli depuis juin et après un plus haut de près de six ans atteint en novembre à 3,1%, montrent les données publiées hier par l’Office national de la statistique (ONS). En décembre, la hausse des prix alimentaires a ralenti et celle des services de transports aériens a été moindre qu’il y a un an, ce qui a contribué au recul du taux d’inflation. Hors énergie, alimentation, alcool et tabac, la hausse des prix a été légèrement inférieure aux attentes, à 2,5% sur un an alors que les économistes prédisaient une hausse de 2,6%.
L’inflation au Royaume-Uni a reculé en décembre à 3% sur un an, son premier recul depuis le mois de juin et après un plus haut de près de six ans atteint en novembre à 3,1%, montrent les données publiées mardi par l’Office national de la statistique (ONS). L’inflation avait bondi en Grande-Bretagne avec la hausse des prix importés liée à la chute de la livre qui a suivi le référendum du 23 juin 2016 sur l’adhésion à l’Union européenne. Les effets de base devraient contribuer à un ralentissement de l’inflation mais l’ONS a dit qu’il ne pouvait pas encore dire que l’inflation était sur une pente descendante.