Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
La hausse des prix du pétrole leur a permis de revenir à des niveaux proches de leur point haut atteint il y a environ un an, tant en zone euro qu’aux Etats-Unis.
Dans un rapport publié ce matin, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a estimé que l’inflation dans la zone OCDE a augmenté pour le cinquième mois consécutif pour atteindre un niveau de 2,4% en novembre 2017, après 2,2% en octobre. Cette augmentation est la conséquence de l'évolution des prix de l’énergie et de l’alimentation, dont le rythme annuel a accéléré à respectivement 7,7% en glissement annuel (après 5.8% en octobre) et 1,9% (après 1,7% en octobre). Hors alimentation et énergie, l’inflation dite sous-jacente qui est la plus suivie par les banques centrales, est néanmoins restée stable à 1,9% en novembre.
L’inflation au Venezuela s’est élevée l’an dernier à 2.616%, a affirmé hier l’Assemblée nationale, où l’opposition au gouvernement de Nicolas Maduro est majoritaire. D’après les chiffres fournis par des élus de l’opposition, qui sont globalement en adéquation avec les estimations d’experts, pour le seul mois de décembre, les prix ont augmenté de 85%, bien au-dessus du seuil des 50% qui sert de référence pour déterminer une situation d’hyperinflation. La banque centrale ne publie ni les chiffres de l’inflation ni ceux du PIB depuis deux ans.
Les prix à la production ont augmenté un peu moins que prévu en novembre, a annoncé hier l’Office fédéral de la statistique. Leur hausse est de 0,1% d’un mois sur l’autre et de 2,5% par rapport à novembre 2016, alors que les économistes interrogés par Reuters projetaient +0,2% et +2,6% respectivement. En octobre, ces prix avaient augmenté de 0,3% mensuellement et de 2,7% annuellement.
Les prix à la production ont augmenté un peu moins que prévu en novembre, a annoncé mercredi l’Office fédéral de la statistique. Leur hausse est de 0,1% d’un mois sur l’autre et de 2,5% par rapport à novembre 2016, alors que les économistes interrogés par Reuters projetaient +0,2% et +2,6% respectivement. En octobre, ces prix avaient augmenté de 0,3% mensuellement et de 2,7% annuellement.
Le rythme de l’inflation a légèrement accéléré en novembre pour le quatrième mois consécutif, atteignant 1,2% sur un an contre 1,1% en octobre, selon des données publiées jeudi par l’Insee confirmant l’estimation provisoire publiée à la fin du mois dernier. L’institut a en revanche revu en légère baisse l'évolution sur un an de l’indice des prix harmonisé IPCH - qui permet des comparaisons avec les autres pays de la zone euro - à 1,2%, soit le même rythme que le mois précédent, contre 1,3% en première estimation.
Le taux d’inflation a affiché une hausse inattendue au Royaume-Uni en novembre à un pic de près de six ans, accentuant la pression sur les ménages britanniques dont les dépenses constituent le principal moteur de la croissance du pays, selon les chiffres publiés hier par l’Office national de la statistique (ONS). Par rapport à novembre 2016, l’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté à un rythme de 3,1%, sous l’effet notamment des tarifs aériens, des prix des jeux vidéo et de ceux de certains produits alimentaires comme le chocolat. Les économistes interrogés attendaient en moyenne un chiffre de 3%, comme en octobre.
Le taux d’inflation a affiché une hausse inattendue au Royaume-Uni en novembre à un pic de près de six ans, accentuant la pression sur les ménages britanniques dont les dépenses constituent le principal moteur de la croissance du pays, selon les chiffres publiés mardi par l’Office national de la statistique (ONS). Par rapport à novembre 2016, l’indice des prix à la consommation (CPI) a augmenté à un rythme de 3,1%, sous l’effet notamment des tarifs aériens, des prix des jeux vidéos et de ceux de certains produits alimentaires comme le chocolat. Les économistes interrogés attendaient en moyenne un chiffre de 3%, comme en octobre.
L’inflation a accéléré un peu plus que prévu en novembre en Allemagne, montrent les données publiées hier par l’Office fédéral de la statistique. L’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) a augmenté de 0,3% sur un mois et de 1,8% sur un an ce mois-ci, alors que les économistes s’attendaient à des progressions de 0,2% et 1,7% respectivement. Il avait reculé de 0,1% sur un mois et gagné 1,5% sur un an en octobre.
L’inflation a accéléré un peu plus que prévu en novembre en Allemagne, montrent les données publiées mercredi par l’Office fédéral de la statistique. L’indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes (IPCH) a augmenté de 0,3% sur un mois et de 1,8% sur un an ce mois-ci, alors que les économistes s’attendaient à des progressions de 0,2% et 1,7% respectivement. Il avait reculé de 0,1% sur un mois et gagné 1,5% sur un an en octobre.
La Réserve fédérale (Fed) surveille attentivement l’inflation, compte tenu des incertitudes de ses membres concernant le caractère endémique des éléments qui la maintiennent en deçà de leur objectif de 2%, a déclaré la présidente de la banque centrale américaine dans la nuit de mardi à mercredi. «Nous pensons que (l’inflation) remontera au cours de l’année qui vient ou de la suivante, mais je dois dire que je n’ai pas de certitude à ce sujet», a indiqué Janet Yellen.
Le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 1,4% en octobre 2017, contre 1,5% en septembre, selon les calculs d’Eurostat publiés ce jeudi, confirmant une première estimation. La hausse des prix est bien loin de la cible de la BCE d’une hausse des prix inférieure mais proche de 2%. Le taux d’inflation annuel a atteint en revanche 1,7% si l’on considère l’ensemble de l’Union européenne. La hausse des prix a atteint 1,5% en Allemagne, selon les normes Eurostat, 1,2% en France et 1,1% en Italie.
Le risque en Europe n’est plus à la déflation. Dans une récente étude, Lazard Frères Gestion souligne même que le niveau de l’indice de sentiment économique de la commission européenne pour la zone euro qui a atteint 114, soit son plus haut niveau depuis 2001, «serait cohérent avec une accélération de l’inflation sous-jacente d’environ un point sur un an. Ceci amènerait l’inflation à se rapprocher de l’objectif de la BCE en un an, là où [elle] prévoi[t] une légère augmentation de l’inflation à 1,3 % l’année prochaine».
Les salaires augmenteraient de 2,2% en 2018 au sein de la zone euro, selon la Commission européenne. Mais l’inflation ne dépasserait pas 1,6% à l’horizon 2019.
La faible productivité et la hausse du temps partiel non choisi brident la croissance des salaires, même dans les pays où le chômage est retombé au niveau d'avant-crise.