Retrouvez toute l’actualité en lien avec la hausse des prix (publications de l’Insee, d’Eurostat, de l’indice IPH, du PCE américain) et nos analyses sur les causes de l’inflation, ses conséquences sur l’économie, sur la politique monétaire (BCE, Fed) et sur les marchés (Bourses, marché de taux, devises).
Les prix à la consommation au Royaume-Uni ont poursuivi leur hausse en décembre, à leur rythme le plus soutenu depuis près de 30 ans (mars 1992), en raison des problèmes d’approvisionnement et de la hausse des coûts de l’énergie. L’indice CPI a ainsi augmenté de 5,4% sur un an en décembre, après 5,1% en novembre, a indiqué mercredi l’Office for national statistics (ONS). D’un mois à l’autre, les prix à la consommation ont augmenté de 0,5% en décembre, après 0,7% en novembre.
Les chiffres d’inflation supérieurs aux attentes en Hongrie et en Roumanie dynamisent les devises des pays d’Europe centrale. Cette nouvelle progression de l’inflation entretient les anticipations de hausses supplémentaires de taux dans la région. L’inflation annuelle s’est élevée à 7,4% en décembre en Hongrie, inchangée par rapport à novembre mais supérieure aux attentes et à un plus haut de 14 ans. L’inflation ‘core’ accélère à 6,4% (+1,1 point). En Roumanie, la hausse des prix à la consommation atteint un plus haut de 10 ans à 8,19%.
Les titres du Trésor américain indexés sur l’inflation restent un outil attrayant pour affronter un scénario alternatif impliquant une inflation structurelle plus élevée.,
La Banque centrale européenne (BCE) fera «ce qu’il faut» pour faire revenir l’inflation autour de son objectif de 2%, a déclaré mercredi sur LCI le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. «Nous prenons les mesures adaptées pour que l’inflation soit autour de 2%», a-t-il indiqué, sans plus de précision. La hausse des prix à la consommation dans la zone euro a atteint en décembre 5% sur un an, un niveau record. La BCE, qui mettra fin en mars au programme d’achats d’actifs d’urgence mis en place au début de la pandémie en mars 2020, estime que cette hausse ralentira d’elle-même car l’inflation est alimentée principalement par des facteurs transitoires.
La Banque centrale européenne (BCE) fera «ce qu’il faut» pour faire revenir l’inflation autour de son objectif de 2%, a déclaré mercredi sur LCI le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. «Nous prenons les mesures adaptées pour que l’inflation soit autour de 2%», a-t-il indiqué, sans plus de précision.
L’indice des prix à la production (PPI) a progressé de 10,3% le mois dernier en rythme annuel, selon les données publiées mercredi par le Bureau national de la statistique (BNS). C’est moins que prévu par le consensus établi par Reuters qui anticipait une croissance de 11,1%, après une hausse de 12,9% en novembre.
Chris O’Shea, directeur général de Centrica, propriétaire de British Gas, a déclaré à la BBC que les prix du gaz naturel resteraient élevés pendant 18 prochains mois à deux ans. Pour lui, les espoirs que les factures augmentant pendant une très courte durée sont erronés.
Les anticipations d’inflation des ménages japonais ont atteint leur plus haut niveau depuis septembre 2019, a révélé mardi l’enquête trimestrielle de la Banque du Japon (BoJ) : 79% s’attendent à une hausse des prix dans un an, contre 68% en septembre, et 81% à ce que les prix soient plus élevés dans cinq ans, contre 78% en septembre.
La flambée des prix de l’énergie pourrait amener la Banque centrale européenne (BCE) à cesser de simplement «regarder» une inflation élevée et à commencer à agir, surtout si la transition écologique se révèle inflationniste, a déclaré samedi Isabel Schnabel, membre du conseil des gouverneurs de l’institution.
L’inflation polonaise a augmenté plus que prévu en décembre, à 8,6% en glissement annuel, selon les données préliminaires du bureau des statistiques. Cela soutient le sentiment que la banque centrale n’a pas encore terminé son resserrement monétaire après quatre hausses consécutives de ses taux d’intérêt. La Banque nationale de Pologne (NBP) a encore relevé son principal taux directeur de 50 points de base (pb) à 2,25% mardi face à cette flambée de l’inflation à un plus haut de deux décennies. Le gouverneur Adam Glapinski a déclaré que la plupart des membres du Conseil de politique monétaire (MPC) estiment que le taux d’intérêt principal pourrait augmenter à 3% sans que cela provoque d’effet négatif.
L’inflation dans la zone euro a, sans surprise, enregistré un nouveau plus haut historique à 5% sur un an en décembre, après une hausse de 4,9% en novembre, selon les chiffres publiés vendredi par Eurostat. Les économistes interrogés par Dow Jones et Reuters anticipaient un taux d’inflation de 4,7%, mais les chiffres d’inflation harmonisées avaient surpris à la hausse en Espagne (6,7% sur un an à cause de l’énergie et de l’alimentation notamment) et sur l’Italie (+4,2%). La hausse des prix de l’énergie atteint +26% en rythme annuel, précise Eurostat. Les prix de l’alimentation, de l’alcool et du tabac devraient avoir augmenté de +3,2% sur un an, et ceux des biens industriels hors énergie de 2,9%.
L’inflation polonaise a augmenté plus que prévu en décembre, à 8,6% en glissement annuel, selon les données préliminaires publiées vendredi par le bureau des statistiques. Cela soutient le sentiment que la banque centrale n’a pas encore terminé son resserrement monétaire après quatre hausses consécutives de ses taux d’intérêt.
L’inflation dans la zone euro a, sans surprise, enregistré un nouveau plus haut historique à 5% sur un an en décembre, après une hausse de 4,9% en novembre, selon les chiffres publiés vendredi par Eurostat.
Les prix des produits alimentaires ont bondi de 28% en 2021 pour atteindre leur plus haut niveau depuis dix ans, et les espoirs d’une stabilisation cette année sont minces, a déclaré jeudi la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Son indice des prix alimentaires, qui reflète l’évolution des cours des principales denrées échangées dans le monde, affiche une moyenne de 125,7 points sur l’ensemble de l’année 2021, chiffre le plus élevé enregistré depuis 2011 lorsqu’il avait atteint 131,9. L’indice a légèrement reculé en décembre (133,7), après quatre mois de hausse consécutifs (jusqu’à 134,9), conséquence de récoltes décevantes et d’une augmentation de la demande, précise la FAO.
Le président kazakh Kassim-Jomart Tokaïev a accepté mercredi la démission du gouvernement et déclaré l’état d’urgence après de violentes manifestations survenues cette semaine pour protester contre la hausse des prix du carburant.